DIY – Huile de Saint Jean (Coup de soleil)

Bonjour à toutes et tous

Quand j’arrive à me dégager un peu de temps, je continue d’assimiler des connaissances sur les plantes et fleurs sauvages. Au détour des livres spécialisés ou des livres de remèdes de grand mère, il est possible de trouver des pépites pour les petits bobos du quotidien. Ces pépites sont le plus souvent réalisables avec des plantes courantes et facilement reconnaissables.

En début d’été, une de mes préparation favorite est la (célèbre) « huile de Saint Jean » ou « macérât de millepertuis perforé ». C’est une huile aux vertus cicatrisantes, antiseptiques et anti-inflammatoires, particulièrement recommandée en remède naturel pour les coups de soleil. Je l’ai testé pour la première fois il y a déjà plusieurs années et son efficacité m’a séduite. Si vous avez un coup de soleil, c’est parfait le soir pour apaiser et reconstituer. Même plus efficace que ce que l’on trouve en pharmacie. Cette huile est devenue un incontournable de nos étés.

Bref, le millepertuis perforé fleurissant en début d’été et poussant à foison dans les prairies, j’ai lancé la fournée 2024. Je voulais profiter de l’occasion pour partager l’idée de cette huile de saint Jean avec vous. Franchement je conseille. ;). Vous trouverez toutes les informations pour reconnaître ce millepertuis sur mon herbier photo(lien). J’espère que cela vous sera utile. Bonne journée !

Huile de Saint Jean - Huile millepertuis perforé - Au Fil du Thym — Huile de Saint Jean – Huile millepertuis perforé

Tutoriel : Huile de Saint Jean

Saison : Juin – Aout (selon les régions)

Matériel

Fleurs de millepertuis perforé
Huile de tournesol ou d’olive bio.
Vitamine E (conservateur) (cf. 1)

Réalisation

Partez dans les champs et les chemins pour cueillir des fleurs de millepertuis perforé. Quelques astuces pour le reconnaître:
- Il pousse préférentiellement en bordure de chemins et dans les prairies
- C’est une plante à petites fleur jaunes d’or en étoile, très nombreuses sur tiges. (photos ici)
- Quand vous prenez une de ses feuilles et la regardez en laissant la lumière la traverser, vous pouvez voir de nombreux petits trous (d’où le nom « perforé »).
Faites sécher les fleurs une demi journée.
Disposez les fleurs dans un bocal en verre lavé/ébouillanté, puis couvrez d’huile de manière à recouvrir toutes les fleurs.
Laissez mariner au moins 3 semaines à l’abri de la lumière, mais si possible au chaud (terrasse, véranda). Agitez le bocal tout les jours pendant la macération pour éviter que les fleurs ne stagnent. Au fur et à mesure de la macération, le liquide doit prendre une teinte brune-rouge.
Après macération, filtrez l’huile à l’aide d’une passoire très fine ou un linge, puis ajoutez de la vitamine E à raison d’une goutte de vitamine pour 10 ml d’huile.

Utilisation : Utilisez sur les brûlures ou coup de soleil, préférentiellement en soirée. L’huile étant photosensible, ne sortez pas au soleil après usage.

Conservation : Conservez à l’abri de la lumière, 1 an

Astuces :

Pour la vitamine E, je me fourni chez « aroma zone »
Ne cueillez les fleurs qu’au juste nécéssaire de vos besoins pour les laisser aux pollinisateurs. Habituellement, je ne prépare pas plus d’un demi petit pot (cf. photo), ce qui nous suffit largement pour passer l’été.

Menus de saison – Juillet

Bonjour à toutes et tous,

Dans ce billet, je vous propose différentes recettes pour agrémenter et varier vos menus Juillet. Ce sont des recettes publiées en Juillet ou dans les mois attenants. J’espère que vous trouverez quelques idées pour vous inspirer. : )

Les produits de saison

Légumes : Les légumes du soleil sont dans leur pleine saison : courgette, aubergine, tomate, poivrons, oignons, ail..
Fruits: C’est la pleine saison des fruits d’été: abricots, pêches, nectarines, melon… agrémentent tous les plats du dessert à l’apéritif
Fromages: Avec les animaux aux estives, la pleine saison des fromages de montagne : abondance, reblochon, beaufort, comté, tête de moine…
Viandes et Poissons: Tourteaux et crabes peuvent entrer dans les salades d’été. Le maquereau sous toutes ses formes permettra de préparer des plats express de nos menus juillet. Côté viandes, agneau, saucisses, poulet et dinde sont à privilégier.

Les types de plats

Côté salé, les salades s’invitent en entrée, plats ou accompagnements. Les grillades (de toute sorte) complètent les assiettes.

En sucré, les tartes aux fruits sont parfaites pour révéler les saveurs de l’été. Les petits desserts frais et glaces complètent en gourmandise.

Les Bons-Plans

Au Quotidien

A préparer à l’avance

Repas de famille

Apéritif

Brochettes melon, pastèque, mozzarella - Au Fil du Thym - Menus juillet — Brochettes melon, pastèque, mozzarella

Salade de courgettes en tagliatelles - Au Fil du Thym — Salade de courgettes en tagliatelles

Tartes, Salades, Soupes, Flans et Clafoutis

Plats (Viande, Poisson, Veggie)

Poisson au chorizo - Au Fil du Thym — Poisson au chorizo

Riz aux herbes - Au Fil du Thym - Menus juillet — Riz aux herbes

Accompagnements

Desserts

Tarte nectarines verveine - Au Fil du Thym — Tarte aux nectarines et verveine

Glace aux amandes sans oeufs - Au Fil du Thym — Glace aux amandes sans oeufs

Gouter

Petit déjeuner et brunches

Tarte abricots romarin façon rustique

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Bonjour à toutes et tous

Je bouscule mon planning de publications pour vous proposer aujourd’hui une idée de gourmandise de saison. Elle pourrait être réconfortante dans le contexte courant empli d’incertitudes et d’inquiétudes.

Tous les étés, je retrouve le plaisir de cuisiner des grandes tartes aux fruits. Pour les proches de passage, les visiteurs imprévus ou encore les voisins quand on se retrouve un peu seuls en vacances à la maison, c’est un mets idéal. C’est le symbole du partage, du « viens comme tu es », de l’accueil à la bonne franquette qu’on apprécie tous.

Sur le début de l’été, ce sont surtout les abricots qui passent à la case tarte. Leur saveur fruité et acidulée fait des merveilles, comme leur texture fondante. Une de mes tartes favorites (en goût et en facilité de préparation), c’est une tarte aux abricots façon rustique. Vite préparée, visuellement colorée, elle est un mélange de croquant de la pâte, de fondant des fruits, et d’acidulé relevé de finesse. Cette tarte fait mouche à tous les coups auprès de petits comme des grands.

J’avais donc envie de partager la recette de cette tarte aux abricots façon rustique avec vous.

Tarte abricots romarin façon tarte rustique

Une recette de tarte abricots romarin façon tarte rustique. Un dessert de saison très facile à préparer et délicieux, pour régaler tous les gourmands !

Saison : Mi Juin – Début Août

Pour la pâte:

150 g de farine
30 g de poudre d’amande
75 g de beurre
40 g de sucre
45 à 50 ml de lait ou lait végétal
1 pincée de sel

Pour la garniture :

500 à 600 g d’abricots
3 cuillérées à soupe de poudre d’amande
2 cuillérées à soupe de sucre en poudre
1 branche de romarin

Étape 1 : Préparation de la pâte

Mettez ensemble (sur le plan de travail ou dans un cul de poule large) la farine, poudre d’amande, sucre et sel.
Ajoutez le beurre en petits morceaux, écrasez le en fines lamelles, puis travaillez la pâte pour la sabler.
Quand la pâte ressemble à un amas de grains de sable, ajoutez le lait puis mélangez jusqu’à ce qu’elle soit amalgamée. Écrasez 2-3 coups de la de la paume pour la rendre bien homogène.
Étalez votre pâte en disque, filmez la et mettez là au frais pour au moins une heure

Étape 2 : Garniture et cuisson

Étalez la pâte à tarte approximativement cercle puis déposez la sur une feuille de cuisson four.
Lavez les abricots, égouttez, dénoyautez les et coupez-les en demi ou en quart. Lavez le romarin et effeuillez-le.
Étalez la poudre d’amande sur la pâte en laissant bien 5 cm vis à vis du bord. Répartissez les abricots joliment et parsemez de romarin.
Enfournez pour 40 minute à 180°C.

Service : Servez cette tarte tiède, température ambiante ou fraîche : A température ambiante, la tarte est plutôt dans l’acidité. Fraîche, plutôt dans le sucré. Ajustez donc la température de service à vos préférences de goûts.
Variante : Remplacez la poudre d’amande par une fine couche de confiture, le romarin par de la lavande.
Conservation : Maximum 48h au réfrigérateur

Dessert, Goûter

Française

tarte abricots

Terrine de fruits d'été - Au Fil du Thym

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Boulghour aux pois gourmands

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Bonjour à toutes et tous,

En juin, quand potager fini son printemps en offrant aromatiques, fèves, petits pois, pois gourmands, c’est la période des plaisirs simples : une salade improvisée suite à un tour tardif dans le potager, un flan express préparé en sortie de télétravail, un plat avec des pois gourmands sautés minute et croquants…. Ces petits bonheurs ont d’autant plus de valeurs qu’ils ont été préparé dès le début de printemps, avec le retournement du potager, l’apport de compost, le semis plein d’espérance et le (fameux !) croisé des doigts « pourvu que la météo soit au rendez vous ».

Cette année, les trombes d’eaux n’ont rien facilité dans le potager. Peu de graines ont germé et d’autres se sont fait dévorer par escargots et limaces – bien en formes d’ailleurs -. Mais j’ai (eu/ai encore) la chance d’avoir quelques pois gourmands et quelques petits pois qui ont bien grandi et offert quelques gousses bien dodues. L’occasion s’est révélée trop tentante pour itérer un de ces plats simples du printemps. L’exemple que je vous propose ici comporte du boulghour cuit, des pois (petits et gourmands) sautés, de la menthe, un filet d’huile d’olive, sel, poivre et basta. Simple, efficace, délicieux. Le tout marche bien ensemble et régale dans son plus simple appareil. Les veggies y trouveront même leur compte pour un plat complet.

Alors que la saison des pois gourmands est en cours, j’avais envie de partager cette idée avec vous. Cela peut peut être vous inspirer avant de basculer dans les plats de plein été. J’espère que cela vous plaira. Bon week-end !

Boulghour pois gourmands - Au Fil du Thym — Boulghour pois gourmands

Boulghour aux pois gourmands

Une recette de boulghour pois gourmands et petits pois, un plat printanier ou de début d'été facile à préparer et savoureux. Parfait pour changer.

Pour 4 personnes

200 g de boulghour
300 – 400 g de pois gourmands
150 g de petits pois écossés ((environ))
2-3 branche de menthe
2+2 cuillérées à soupe d’huile d’olive
sel et poivre

Faites cuire le boulghour selon les instruction de votre parquet. Usuellement, mettez le boulghour et le double de son volume dans une casserole, cuisez à feu doux pendant 15 minutes. A l’issue de ce temps, mélangez avec 2 cuillérées à soupe d’huile d’olive, salez et poivrez. Réservez au chaud.
Entre temps, faites cuire les petits pois 8 minutes dans de l’eau. Égouttez et réservez.
Entre temps, lavez les pois gourmands, égouttez et retirez le pédoncule et d’éventuels fils.
Lavez la menthe, détachez les feuilles et émincez.
Dans une sauteuse, faites chauffer 2 cuillérées à soupe d’huile puis ajoutez les pois gourmands. Faites revenir à feu moyen pendant 3-4 minutes en remuant régulièrement. A l’issue de ce temps, ajoutez les petits pois, sel, poivre et poursuivez la cuisson 2-3 minutes.
Dans les assiettes ou le plat de service, répartissez le boulghour, les légumes, et parsemez de menthe fraîche.
Servez ce boulghour pois gourmands aussitôt. Les plus gourmands apprécieront y ajouter un filet d’huile d’olive.

Variante : vous pouvez remplacer le boulghour par du riz complet.

Accompagnement

Française

boulghour pois gourmands

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Des idées de recettes pour profiter du printemps

Pâtes au pesto de persil et amandes grillées - Au Fil du Thym — Pâtes au pesto de persil et amandes grillées

Balade Botanique – Au pays des Graminées (Juin 2024)

Bonjour à toutes et tous,

Alors que le printemps se termine, que diriez vous de partir en balade botanique découvrir les plantes de saison ? La fin de printemps est chaque année la période clé pour une certaine famille de plantes, les graminées (ou Poaceae). Qu’on les déteste pour leur pollen ou qu’on les aimes pour leur ballet aérien, ces plantes sont bien plus variées qu’on imagine.

Alors, que diriez vous de partir à la découverte des différentes sous familles. ? Si le cœur vous en dit, chaussez vos baskets et venez 🙂

Les graminées ou Poaceae font partie de la grande famille des plantes à fleurs (Angiospermes). Mais elles sont caractérisées par le « choix » d’une pollinisation par le vent et non par l’activité de pollinisateurs. De ce fait, elles n’ont pas eu besoin de développer l’attirail voyant des pétales colorés et ont réduit leur inflorescence au juste nécéssaire. Un « épi », des étamines, du pollen, mais pas de grande couleur.

Ces Poaceae sont divisées en plusieurs familles, elles mêmes divisées en 51 tribus avec (ou pas) des signes assez distinctifs. Je vous propose de venir en balade botanique juin reconnaître quelques tribus courantes dans nos campagnes. A noter que pour les Poaceaes de nos champs, n’hésitez pas à consulter ce billet.

Bref, partons donc sur les bords des champs 🙂

Les Triticum ou blés

Nous allons commencer par une tribu que nous connaissons tous pour en mettre régulièrement dans notre assiette : la tribu triticum ou des blés. Ce sont des plantes herbacées annelles, aux tiges dressées, et aux inflorescences en épis linaires assez compacts. En cette saison vous pouvez voir le blé (dur) fleurir ou dorer dans les champs.

Les Hordeum ou Orges

La tribu des Hordeum (les orges), décrit des plantes herbacées, formant des touffes (=cespiteuses), qui se distinguent de la tribu des blés par des épillets groupés par triplets, un épi plutôt plat et une barbe prononcée (issue des épillets prolongés en arête = aristés). Dans les plantes courantes vous pouvez retrouver l‘orge cultivée (Hordeum vulgare) (à gauche) ou l’orge des rats (Hordeum murinum L) des bords de route (à droite).

Les Bromus

Rien à voir avec le métal. ; ) La tribu des Bromus ou Bromes rassemble des plantes herbacées possédant une inflorescence en panicule plus ou moins lâche, des épillets plutôt grands et chargés en fleurs. J’en trouve plusieurs variétés dans ma campagne, entre le brome stérile (gauche) aux épillets aristés se terminant presque sur du rouge, ou le brome mou (Bromus hordeaceus L.), aux gros épillets bien chargés.

Les Phalaris ou Alpiste

La tribu des Phalaris rassemble différentes espèces d’allure variées, mais on retrouve assez classiquement une inflorescence en panicule très dense vert-blanchâtre. Dans nos champs de blés, il n’est pas rare de croiser du phalaris mineur.

Les Poa ou Pâturins

Le genre des Pâturins ou Poa, rassemble des plantes herbacées annuelles ou vivaces, assez grandes(50 cm à 1m50), caractérisées par des inflorescence en panicules assez lâches et aériens. Je suis persuadée que vous en avez déjà croisé, en sauvage ou en ornemental dans les jardins. Dans les plus courantes, nous avons le pâturin des prés, aux inflorescences aériennes.

Les Lolium (ou Ivraies)

Si vous avez déjà entendu l’expression « séparer le bon grain de l’ivraie« , voici le genre de graminées à l’origine de l’expression. Les Lolium ou ivraie est un genre de graminées qui se reconnait par une tige dressée, une inflorescence plate, des épillets alternes, et une forte tendance à squatter le bord des champs. Un ensemble ci dessous à côté d’un champ d’orge.

Les Anthoxanthum (les Flouves)

Changeons totalement de forme d’inflorescence avec Anthoxanthum (les Flouves). Ces plantes herbacées se distinguent par un port bien dressé et une inflorescence en épis contractés. Le nom de la famille vient scientifique du grec anthos (« fleur ») et xanthos (« jaune »), par allusion à ses fleurs jaunes après la floraison. Un exemple ci dessous avec la flouve odorante, qui parfume les foins d’été.

Les Dactyle

Celle là est une des plus facile à reconnaitre dans notre balade botanique juin :). Les Dactyle désigne un genre de plantes herbacées, vivaces, souvent hautes, avec une touffe basse ultra dense et des épis bien dressés avec une forme de doigts (d’où « Dactylis signifie doigt). Il n’est pas rare de croiser par chez nous le Dactyle aggloméré, aux épis bien identifiables.

Les Avoines

L’Avena ou avoine désigne quand à elle des plantes herbacées, vivaces, parfois en touffe et avec une inflorescence en panicule ouvert et lâche. Nous avons tous l’image de l’avoine de nos flocons ou encore de la folleavoine aux grandes inflorescences aériennes. Dans les prés, nous pouvons en croiser d’autres variétés comme cette avoine dorée, à l’inflorescence aussi bien ouverte.

Les Fétuques

Et nous allons termine par les Festuca (fétuque), genre de graminées comprenant plus de 400 variétés, et généralement caractérisée par des inflorescences en panicule rameuse Cette plante est souvent cultivée comme plante fourragère (ex : fétuque des prés) ou pour décorer les jardins (ex : fétuque bleue, fétuque rouge). Dans ma campagne, on peut aisément croiser de la fétuque élevée, qui se plaît partout grâce à son habileté à tolérer la sécheresse.

Et nous voilà à la fin de notre balade botanique juin au pays des graminées. J’espère vous avoir fait découvrir que sous le nom ‘d’herbes » ces Poaceae ont plus de variété qu’elles n’y paraissent 😉

En espérant que la balade vous a plu, je vous souhaite un bon dimanche !

Sources de l’article

Salade de riz et aile de raie

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Bonjour à toutes et tous

Nous avons un sacré pic de températures dans le Sud Ouest, qui nous rappelle très bien que l’été et ses (dangereuses) canicules arrivent. Avec ce pic, au revoir les petits pulls et les plats chauds, nous avons vite retrouvé les tee-shirt d’été et les salades fraîches. Comme je n’ai eu que très peu de temps pour cuisiner, pour mes gourmands, j’ai plutôt opté pour des salades « complètes » avec céréales, source de protéines, légumes et condiments. La recette que je vous propose ici est une de mes dernières trouvaille.

Pour l’anecdote, mon mari apprécie beaucoup l’aile de raie en plat mais aussi en salade. L’utiliser dans une salade complète allait de soit. Comme nous avons tous en tête la salade de thon et de riz, le riz convenait bien en céréales. Pour les légumes et condiments, je me suis tournée vers le potager : des oignons doux, du persil, de la ciboulette.. Et allons gaiement ! Le résultat a été très apprécié à la fois pour ses saveurs (le riz fonctionne bien avec le poisson, les herbes relèvent et donnent des saveurs,..) et ses textures (entre le fondant de l’aile de raie, le croquant de l’oignon, la consistance du riz). Recette validée et chaudement envisagée pour cet été.

En attendant l’été, je voulais vous proposer l’idée de cette salade riz aile de raie. Cela pourrait vous inspirer et vous donner des idées pour changer. J’espère que cela vous plaira. Bon week-end !

Salade riz aile de raie - Au Fil du Thym — Salade riz aile de raie

Recette : Salade riz aile de raie

Saison de la recette : Toute l’année

Temps de préparation : 25 minutes

Temps de cuisson : 15 minutes

Ingrédients

Pour 4 personnes :

1 aile de raie d’environ 600 g
200 g de riz basmati
1/2 botte de persil
1/3 de botte de ciboulette
1/2 botte d’oignons doux
1/2 citron
20 cornichons
2 cuillérée à soupe de câpres

Vinaigrette : (100 ml) huile d’olive, (80 ml) vinaigre de cidre, sel et poivre

Réalisation

Faites cuire le riz selon les instructions de votre paquet. Égouttez et laissez refroidir.
Entre temps, faites cuire la raie dans une casserole d’eau bouillante. Comptez environ 15 minutes. Égouttez, retirez la peau et effilochez, et réservez à part.
Lavez, et émincez le persil et la ciboulette. Lavez les oignons doux, retirez le pied et les morceaux abîmes des feuilles, puis émincez les oignons. Coupez les cornichons en rondelles
Rassemblez le tout dans un saladier, et ajoutez les câpres et les zestes d’un demi citron. Salez, poivrez, mélangez bien
Préparez une vinaigrette au vinaire de cidre à part.

Servez la salade riz aile de raie accompagnée de la vinaigrette. Chacun pourra doser à convenance (*).

Astuces :

(*) J’en connais certain qui préfèrent avec peu de vinaigrette et d’autre beaucoup. D’autres encore avec une mayonnaise plutôt que la vinaigrette..
Variante : Vous pouvez remplacer l’aile de raie par du cabillaud ou colin si vous souhaitez une salade plus douce en saveurs.

Salade fenouil maïs, carvi - Au Fil du Thym

Découvrez aussi en salades de saison :

Tour des roses – édition 2024

Depuis notre arrivée dans le Gers, je « travaille » à installer des rosiers voire même des mini roseraies un peu partout dans le jardin. Non pas que je sois une fan des rosiers, mais j’admire toujours leur floraison si colorée et si variée. En Mai, c’est souvent une explosion de couleurs, de formes et de subtilités.

Cette année, même s’il le soleil a manqué au bataillon, le spectacle c’est réveillé merveilleux. Les plantes s’installent de mieux en mieux, se chargent de plus en plus de fleurs, et le ballet devient presque féérique. ALors comme en 2023 (par ici), je voulais partager avec vous quelques photos de ces floraisons. Même nombres de ces photos n’ont pas été faites dans de bonnes conditions (entre la pluie et les déplacements pros..) j’espère que le spectacle vous plaira. Bonne journée !

*Rose de provins* (qui a le prix du plus beau rosier de l’année)

Dans les premiers venus..

Dans la roseraie initiale, de mi à avril a début juin, c’est un bal de floraisons de toutes couleurs qui a égayé les lieux.

Annoncer la couleur

Notre étonnant « Rhapsody in blue » a été parmi les premiers a offrir un ballet de fleurs :

En a suivi un concours entre tous les rosiers anciens « roses vives »

Le superbe (et je crois chouchou) Variegata Di Bologna a fleuri pendant un déplacement professionnel, mais j’ai réussi à « attraper » deux trois photos de ses fleurs si élégantes.

Un petit jaune qui a du mal à s’installer mais offre toujours de belles fleurs

Un petit nouveau découvert dans un coin encore non nettoyé du jardin

Et « last but not least » , le ballet de ballerina et ses grappes de fleurs colorées.

Dans la nouvelle roseraie

J’ai l’installé à l’automne dernier une autre « zone roseraie » dans le terrain, espérant à terme en faire une zone d’agrément. Même si les herbes de la prairie ont aujourd’hui recouvert l’ensemble, on peut apercevoir par-ci par-là les couleurs de ces jeunes rosiers. (A noter qu’ils sont aujourd’hui protégés par un grillage pour éviter de servir de friandises au chevreuils..)

En espérant que ces photographies rosiers vous auront plu, je vous souhaite une belle journée

Note : Pour ceux/celles qui se posent la question : à part Rhapsody In Blue, les rosiers viennent tous des « rosiers anciens de la côme », un couple d’amateurs vendant des variétés anciennes de rosiers adaptées au climat de l’Occitanie. Ils ont une collection démentielle !

Menus de saison – Juin

Bonjour à toutes et tous,

Pour reprendre les traditions du blog, dans ce billet, je vous propose différentes recettes pour agrémenter et varier vos menus Juin. Ce sont des recettes publiées en Juin ou dans les mois attenants. J’espère que vous trouverez quelques idées pour vous inspirer. : )

La cuisine de Juin

Légumes : C’est le festival des (petits) légumes verts : petits pois, pois gourmands, fèves, courgettes, fenouil, céleri branche… et des premières tomates sur la fin du mois.
Fruits: On profite des fruits rouges (fraises, framboises, groseilles), des cerises et sur la fin du mois des premiers abricots.
Fromages: C’est la saison des fromages frais et fromages blancs.
* Viandes et Poissons: Agneau et canard régaleront les amateurs de viande, tandis que le colin, dorade, merlu et sole garniront les assiettes des amateurs de poisson.

Côté plats salés pour les menus juin, les salades de fin de printemps agrémentent les assiettes de fraicheur, les clafoutis s’utilisent dans les repas sur l’herbe. En sucré, les verrines sucrées offrent des desserts frais. On opte aussi pour les salades de fruits relevées de fruits rouges.