Seriez vous preneur d’un bon plan cuisine de saison et qui change. Cette idée peut peut être vous plaire.
Pour l’anecdote, dans mon potager, j’ai quelques difficultés à faire pousser les courges d’automne (i.e potimarron, potiron..). De un le sol du potager n’est pas encore suffisamment riche en nutriments, de deux ces plantes n’ont que peut apprécié les précédents été caniculaires. Alors tous les ans je teste différentes variétés de courge pour tenter de trouver lesquelles seront les plus sobres en eau. C’est ainsi que j’ai trouvé que le patidou, plante formant des petites courges jaunes-orangées a toutes ces qualités. Moins gourmands, plus compacte, plus tolérante au soleil du midi toulousain, elle se plaît bien au potager. Et cette année, avec le foisonnement de la pluie, autant vous dire que cela a été la fiesta des patidou tout l’été. Je me retrouve, pour ma plus grande satisfaction avec plein de patidou.
Bref, à bonne récolte, nécessité d’une bonne recette. Il existe déjà deux recettes sur le blog (par ici) que j’itère volontiers, mais une recette de patidou rôtie aperçue dans un saveur magazine m’a fait de l’oeil. La courge rôtie est sans doute un de nos plats préférés, pas vous ? Pour en faire un plat complet, il suffit d’opter sur l’astuce de flemmard suprêmes : ajouter des pois chiches à rôtir également dans le four. C’est du tout en un, ultra facile à préparer, et avec une sauce yaourt, vous avez un repas végétarien savoureux. Mes gourmands (du moins les plus-si-petits) apprécient beaucoup car c’est un plat qui peut se manger avec les mains.
Alors que l’automne avance et invite aux recettes réconfortantes, je voulais partager l’idée de ce patidou rôti et pois chiches avec vous. J’espère que cela vous inspirera. Bonne journée !
Patidou rôti et pois chiches rôtis au four
Patidou et pois chiches rôtis au four
Une recette de patidou rôtis et pois chiches au four, très facile à préparer, savoureuse et délicieusement automnale. Un bon plan à connaitre !
Saison de la recette : Septembre – Décembre
4 patidous (1)
4 échalotes
150 g de pois chiches non cuits (ou 2 boites de 400g cuits)
2×2 cuillérées à soupe d'herbes de Provence
4×2 cuillérées à soupe d'huile d'olive
sel et poivre
Préparez les pois chiches à l’avance
Faites tremper les pois chiches 1 nuit dans de l’eau.
Cuisez les pois chiches pendant 45 minutes dans de l’eau bouillante.
Préparation du plat
Lavez les patidous. Coupez les en deux (cf.2) et retirez les graines ainsi que la partie dure du pédoncule. Coupez les moitiés en 4.
Placez les morceaux de patidou sur une plaque de cuisson four, répartissez 4 cuillérées à soupe d’huile d’olive, 2 cuillérée à soupe d’herbes de provence, sel, poivre et mélangez pour enrober.
Enfournez pour 15 minutes à 180°C.
Entre temps épluchez les échalotes, retirez les racines, puis découpez des rondelles épaisses.
Mélangez les pois chiches avec 4 cuillées à soupe d’huile d’olive, 2 d’herbes de provence, sel, poivre
Ajoutez les pois chiches et les échalotes sur la plaque de cuisson avec le patidou. Enfournez pour 20 minutes à 180°C.
Le plat est prêt quand les patidous et pois chiches sont rôtis. Attention, la peau du patidou ne se mange pas.
(1) La taille des patidou peut varier selon le producteur. Il faut compter environ 400 g par patidou soit 1.6 Kg de courge au totale(2) Les patidou ne sont pas
forcément très facile à découper. Si vous n’y arrivez pas, plongez-les entier 5-8 minutes dans de l’eau bouillante, cela les attendrira.
(3) Le temps de cuisson est indicatif et peut varier selon la taille de vos morceaux de patidou.
Variante : vous pouvez remplacer l’assaisonnement aux herbes de provence par du curry, ou un mélange d’épice à votre goût.
Plat principal, Végétarien
Française
patidou rôti
DIY – Toiles d’araignées maison
Bonjour à toutes et tous,
Ce billet est assaisonné d’une petite anecdote familiale, j’espère que cela ne vous dérange pas. Voyez-vous, mes plus si petits gourmands ont beau commencer à s’affranchir de la tendre enfance, ils n’en restent pas moins prêts à s’amuser à toute occasion. Alors que le plus grand est en plein dans sa période « je suis adulte » , il m’a dit l’autre jour qu’il voulait organiser une fête d’Halloween dans notre (très grand) jardin avec ses copains. Son programme, se faire peur dans le noir absolu, en pleine campagne, avec tous les bruits d’animaux (dont les chouettes qui nichent dans le poulailler à côté). « Ca va faire bader les potos. J’imagine certains en PLS » .
Si ni mon mari et ni moi n’avons été contre, on a été plus surpris encore quand il nous as demandé « Si y’avait moyen de faire une ou deux déco d’halloween bien cheum, ca serait swag » (Et je vous passe « le maman, tu sais faire avec ton blog », ..). Nous avons dit ok, mais il met la main à la pâte. Nous avons donc tous deux écumé internet en quête d’idées faciles a faire pour tomber d’accord sur les toiles d’araignées maison. Trois branches, de la ficelle, de l’huile de coude, et hop, des fausses toiles d’araignées à suspendre dans les arbres (ou à la maison). Un vrai DIY à la sauce « McGyver » comme je les aime et un plus-si-petit gourmand enthousiasmé pour sa soirée Halloween-esque.
Nous en avons préparées quelques unes, puis je me suis dit que vous seriez peut être preneuses/preneurs de l’idée. C’est à connaître si vous voulez mettre un peu d’ambiance d’Halloween. En espérant que cela vous plaira ! Bonne journée
DIY – Toiles d’araignées maison
DIY – Toiles d’araignées maison pour Halloween
Matériel
Pour 1 toile :
3 petites branches d’arbres ou arbustes
Ficelle
Ciseau
Réalisation
Nettoyez les branches pour retirer les petites ramifications, le surplus de feuilles et ne garder que de petits points d’accroche.
Formez la base de la toile : Joignez les branches et attachez les au centre et passez la ficelle dans chaque interstice plusieurs fois. Il faut mettre suffisamment d’épaisseur pour caler les branches et éviter qu’elles ne bougent. n
Commencez à tisser la toile en accrochant du fil sur les petits nœuds des branche et former un premier cercle..
Montez d’un étage, itérez un cercle, et continuez jusqu’à avoir la taille de toile de votre choix.
Attachez la ficelle puis laissez une taille de fil suffisante pour suspendre la toile à l’endroit désiré (maison, jardin..)
Astuces :
Choisissez des branches d’arbres/arbustes de petite taille (50cm) et qui ne sont pas lisses, sinon vous ne pourrez pas attacher les fils. Dans les toiles en photo, j’ai opté pour des branches d’orme champêtre.
Vous pouvez opter pour différentes tailles de toile selon la taille des branches.
Vous pouvez décorer vos toiles avec des fausses araignées ou tout autre élément de votre choix.
En automne, étant souvent dans le jardin pour l’entretien et les plantations de saison, j’apprécie particulièrement de préparer des plats « qui se cuisinent tous seuls ». Si les mijotés sont fréquents, les plats confits au four entrent de plus en plus dans mes pratiques car une fois les ingrédients dans la cocotte « y’a plus qu’à » laisser faire.
C’est le cas du mets que je vous présente aujourd’hui. C’est une belle pièce de viande qui sera bien régaler vos amateurs lors des repas de famille ou du dimanche. C’est une épaule d’agneau, enrobée d’une marinade au miel et à la moutarde. Pour ne pas vous mentir, j’ai trouvé l’idée chez papilles et pupilles (recette originale par ici) puis je l’ai adapté pour une cuisson plus basse température, plus longue et plus moelleuse. La viande ainsi préparée termine sa cuisson clairement confite, s’effilochant à la fourchette et est donc particulièrement fondante. La marinade miel /moutarde la relève avec une petite touche sucrée salée. Si vous accompagnez de pommes de terre au four ou de semoule, vous avez un plat complet qui mettra bien des sourires à table. Le seul « bémol » est qu’il faut s’organiser pour lancer la cuisson 4 heures à l’avance, mais une fois lancée, vous pouvez vaquer à vos occupations 😉
L’ayant refaite il y a très peu de temps, j’avais envie de partager l’idée avec vous. J’espère que cette recette d’épaule agneau confite au miel et moutarde vous inspirera ou permettra de régaler vos convives. Bonne journée !
Epaule d’agneau confite, miel moutarde
Epaule d’agneau confite, miel et moutarde
Une recette facile d'épaule agneau confite, au miel et à la moutarde. Une recette familiale vite préparée, fondante, délicieuse. A connaître !
Pour 4 à 6 personnes :
1 épaule d’agneau (de 1.5kg environ)
2 cuillérées à soupe de miel d'acacia
2 cuillérées à soupe de moutarde à l'ancienne
3 gousses d'ail
1 verre de vin blanc
1 oignon
1 pincée de poivre
80 ml d'huile d'olive ((environ))
Hachez l'oignon, émincez l'ail. Préparez la marinade en mélangeant miel, moutarde, huile, poivre, et ail émincés dans un bol.
Placez la viande dans un plat au four ou un cocotte, enrobez de marinade. Répartissez les oignons à côté.
Enfournez 20 min à 180°C sans couvrir
Baisser la température à 120°C, ajoutez le vin blanc, couvrez, puis laissez cuire 4 heures à couvert
Variante(s) : Vous pouvez aussi utiliser de la moutarde forte si vous préférez. Si vous n’avez pas de miel d’acacia, remplacez par un miel liquide.
Tout en un : Pour un plat tout en un, ajoutez des légumes émincées dans la cocotte lorsqu’il reste 2 heures de cuisson. En saison, un mélange de courgettes, carottes, pommes de terres peut convenir.
Astuces : Aménager son jardin pour la biodiversité
Bonjour à tous,
Si dans la vie de tous les jours, ma maisonnée (essaye d’)appliquer des gestes éco-responsables, dans le jardin, nous tentons de l’aménager pour qu’il soit un refuge de biodiversité. Que l’on soit en ville où à la campagne, re-créer des espaces naturels, sans pesticides, où les pollinisateurs et les oiseaux peuvent s’installer peut aider à changer la donne.
J’aimerais partager avec vous quelques astuces glanées au fil du temps pour transformer le jardin en un un « coin à biodiversité« . Que vous avez une terrasse, un petit bout de jardin ou un grand, sans doute pourriez vous y trouver une ou deux astuces à appliquer?
Comment aménager son jardin ?
Pour aménager efficacement son jardin et le rendre agréable aux plantes et animaux, il y a quelques idées à garder en mémoire :
Limiter l’artificialisation : Pour des raisons d’agrément ou de praticité, nous avons souvent tendance à vouloir à artificialiser chemin d’accès, allées voiture, allées du potager, piscines, ou encore étendre la terrasse. Ces sols devenus artificiels n’ont plus aucun apport pour la bio-diversité locale, limitent l’absorption des pluies par le sol donc autant limiter au strict minimum. Et oui, cela ne s’applique pas qu’aux zones industrielles 😉
Végétaliser au maximum : Remettre de la verdure partout ou on peut. Si vous avez des zones de terrasse, aucun y inviter des séries de plantes en pots qui profiteront du climat local chaud. Pour les des murs, on peut envisager d’y faire courir des plantes grimpantes pour re-végétaliser. Tout cela aura en plus l’avantage d’apporter de la gaieté. Et même le lierre est utile, c’est un restaurant pour abeilles en septembre !
Limiter les espaces de pelouse pure: La pelouse type « jardin anglais » n’apportent aucune bio-diversité car on y retrouve généralement les mêmes espèces d’herbes, et on les coupe avant qu’elles soient utiles pour la nature (fleurs). L’idéal serait de transformer cette pelouse en prairie (rase) que les petites envahisseuses fleuries comme les véroniques, le trèfle s’invitent et hébergent les insectes.
Amener au maximum des arbres ou des arbustes : Dès qu’on se balade dans la nature, on se rends vite compte que les arbres sont des refuges à de nombreux animaux, insectes ou encore plantes (qui profitent de l’ombre). En installer dans son jardin est idéal. Il n’est pas nécéssaire d’opter pour un grand platane, un arbre bas comme un fruitier, un pommier pollinisateur peut tout à fait faire l’affaire..
Un arrière de bâtiment au lieu d’être bétonnisé, peut héberger une plate bande d’ombre avec des arbres, arbustes, vivaces, annuelles
Comment sélectionner les plantes du jardin ?
Regardons maintenant le choix des plantes. En italique, vous trouverez quelques applications pratiques dans mon jardin.
1 – Choisir au maximum des plantes locales : Ce sont les plantes qui poussent naturellement dans les espaces en friches ou à la campagne. Elles sont les plus adaptées au climat local (chaud, froid, humidité) et au type de sol (argileux, sablonneux) et donc on une bonne chance de se plaire dans le jardin. Choisissez aussi ces plantes cultivées localement par les artisans, elles sont nativement adaptées au climat.
Dans mon coin du Sud ouest, par exemple, j’ai repéré en terme d’arbustes des aubépines, des cornouiller sanguins, des troènes, des ormes champêtre et pour les arbres des chênes, des frênes, des érables. Ils forment la base des haies du jardin.
2 – Limiter les espèces exotiques : Même si elles sont esthétiques ou présentent de bonne qualité, les plantes exotiques ne sont pas toujours adaptées pour nos pollinisateurs locaux. Si on peut en installer quelques unes, il est préférable de conserver une base locale.
De mon côté, j’ai quelques plantes d’origine asiatique ou américaine qui sont installées comme des « points forts » des massifs (ex : cognassier de chine, clérodendron, fremontodendron,…), mais la base reste locale (fruitiers cultivés à 40km, arbustes récupérés au pied des haies,..)
3 – Varier au maximum les types de plantes : Si on regarde les haies champêtres ou les prairies, elles sont rarement peuplée d’une ou deux espèces contrairement à la pratique de la « haie de thuya ». On peut alors s’inspirer de ce principe dans nos jardins en variant:
les types de plantes : arbres, arbustes, vivaces, graminées, bulbes, y compris dans un même massif ou une même bande
les périodes de floraison de fin d’hiver à la mi automne
les formes de fleurs : souvent les espèces de pollinisateur ont leur type de fleur adaptée, donc variez les formes.
Dans mon jardin par exemple, j’ai installé des bordures de sauges arbustives et arbustes à baies à proximité du potager, chaque massif à ses arbustes (hauts), ses arbustes (bas), des vivaces et des bulbes. J’ai aussi bien réfléchi pour avoir une couverture de fleur toute l’année (bulbes en début de printemps, fleurs d’été, fleurs de fin d’été..).
4 – S’adapter à son climat et son sol : Dans les foires aux plantes ou les jardineries, les exposants rivalisent d’ingéniosité pour nous présenter de magnifiques plantes.. mais qui souvent ne s’adapterons pas bien au jardin. Il faut vraiment rester pragmatique et regarder si en terme d’exposition (soleil, ombre..), de type de sol (sec, humide, argileux) la plante coche toutes les cases
De mon côté, j’ai un coin du jardin très sec et très exposé. J’y ai aménagé une zone méditerranéenne avec thyms, romarin qui sont à leurs aise. Aucune autre plante ne s’y plairait. Sous les arbres par contre, j’ai installé des plantes préférant la mi ombre.
5 – Ne pas (forcément) faire comme son voisin : Si vous regardez bien les jardins, on peut souvent remarquer qu’ils hébergent les mêmes plantes incontournables : laurier rose, lagestromia, thuya, chalef… Soyez plus futés, invitez autre chose chez vous pour diversifier la flore de votre quartier. :).
Doit on ajouter des nichoirs, hôtels à insecte ?
Sur ce point la, d’expérience, cela dépends de l’aménagement de votre jardin biodiversité:
Pour les nichoirs : si vous avez des arbres ou arbustes hauts et touffus (et pas de chat !) les oiseaux y trouveront assez naturellement un espace agréable pour nicher. Si vous n’avez pas cette possibilité, un nichoir installé sur un piquet peut être utile.
Pour les hôtels à insectes : le mieux reste d’avoir une petite zone dans votre jardin qui reste sauvage. C’est naturellement le lieux où les insectes iront le loger car ils auront hôtel et restaurants à proximité. Si vous ne pouvez pas laisser cette bande, l’hôtel à insectes est utile.
De mon côté, on a finalement décidé de ne rien installer de tout cela. Nous avons pas mal d’arbres dans le terrain où les oiseaux nichent naturellement. Comme nous laissons des espaces en prairie, c’est clairement un hot-spot à insectes. De plus, j’ai (enfin!) vu que nombre pollinisateurs nichent dans les endroits incongrus ( terre, tas de bois..) donc pas besoin de ramener de l’artificiel.
Des exemples ?
Pour terminer le billet, je vous propose quelques exemples d’application dans mon jardin dans les massifs et les zones en cours d’aménagement.
Fin Mars – Un massif en finalisation d’aménagement, mêlant des arbustes fleurissant à différentes périodes (forthysia en mars , deutzia en mai, callistemon en juillet..), des bulbes (iris, narcisses, jaccinthes;.) et des vivaces fleuriesAoût – Un des vergers. On ne le tonds pas à ras pour laisser la prairie pousser et héberger insectes, araignées, mulots..Mai – Le potager peut être un coin a biodiversité, par exemple avec ces coquelicots qui se sont invités dans le carré de pomme de terreJuillet – Autre coin du potager ou les soucis ont poussé (orange), le vieux plants de poireaux et de persil ont fleurit en attirant chacun leur pollinisateur
Plus d’informations / autres idées pour un jardin biodiversité
Pour reprendre les traditions du blog, dans ce billet, je vous propose différentes recettes pour agrémenter et varier vos menus Octobre. Ce sont des recettes publiées en Octobre ou dans les mois attenants. J’espère que vous trouverez quelques idées pour vous inspirer. : )
Les produits de saison
Légumes : C’est l’ouverture du le bal des courges : potiron, courge musquée, potimarron, butternut, courge spaghetti, patidou… On peut aussi profiter du brocolis qui est plutôt un choux de fin d’été et du choux rave. Les amateurs se régaleront aussi de champignons.
Fruits: C’est la saison du raisin, des poires, des pommes, des dernières prunes et des coings
Fromages: C ’est la saison des bleus tels que bleu du Vercors Sassenage, le carré d’Auvergne ou leurs homologues, et la saison des petits chèvres piquants tels que le picodon et le cabécou (qui marchent d’ailleurs très bien avec les courges)
Viandes et Poissons: C’est la saison de la daurade, du hareng , des moules et du maquereau. Côté viande, privilégier le lapin, la dinde ou encore le porc.
Les types de plats
Côté plats salés, on peut retrouver le plaisir des soupes et des gratins. Les salades d’automne agrémenteront les journées plus chaudes.
En sucré,c’est le moment de se remettre aux crumbles et de (re)faire une tarte à la courge
La pluie et la fraîcheur des derniers jours donne des envies de réconfort et de pause/goûter gourmand, ne trouvez vous pas ? Si vous êtes preneuse/preneur, cette recette pourrait vous plaire.
A l’automne la maisonnée à très souvent un faible pour les cakes que l’on déguste ensemble ou par discrètes tranchettes en passant dans la cuisine. Ces pâtisseries ont le gros avantage d’être aisées à préparer à l’avance, se garder plusieurs jours et s’adapter à toutes envies du moment. L’automne gersois se caractérisant (entre autre) par des noyers et des noisetiers bien garnis, c’est assez naturellement que ces ingrédient se retrouvent dans nos recettes favorites de cakes d’automne. Et tampi si cela déroge à la définition officielle du cake qui doit contenir uniquement des raisins secs et fruits confits (cf. wikipédia)
Bref, celui que je propose aujourd’hui a presque été une recette inventée de l’idée d’un cake noisette… Je souhaitais moins le sucrer que les recettes basiques dont ai opté pour remplacer une partie du sucre par du miel. J’espérais qu’il ai un peu de croquant et ai ajouté des noisettes entières dans la pâte. Pour le reste, c’est du relativement classique. Le résultat c’est avérée excellent. C’est un cake moelleux, riche en saveur avec le miel, tout en rondeur avec les noisettes Soyez sûrs que vos convives auront envie de se resservir quand vous en proposez au goûter ou pour une simple pause café retour du jardin. Vécu et re-vécu !
Avec les quelques jours un peu frais qui s’annoncent, j’avais envie de partager la recette de ce cake noisette miel avec vous. J’espère qu’il vous permettra de vous régaler, vous et vos convives, de vous réconforter les mauvais jours ou plus. Bon week-end !
Cake noisette miel
Cake noisette et miel
Une recette réconfortante et savoureuse de cake noisette miel, à déguster lors des pauses gourmandes d'automne. Un régal de saison !
Saison de la recette : Toute l'année
Pour 1 cake:
80 g de poudre de noisettes
40 g de noisettes entières
150 g de farine
1/2 sachet de levure chimique ((5g))
4 œufs
80 g de sucre
2 cuillérées à soupe de miel (liquide, cf 1)
120 g de beurre doux
3-4 cuillérées à soupe de lait ou lait végétal (cf 2)
Beurrez et farinez un moule à cake. Concassez très grossièrement les noisettes. Gardez quelques demi-noisettes pour la décoration
Mettez le beurre en pommade et mélangez avec le sucre.
Ajoutez les œufs et fouettez/mélangez jusqu’à obtenir une texture de crème homogène
Ajoutez le miel, la farine, la levure puis mélangez bien pour retrouver une texture homogène.
Incorporez les noisettes. Si la texture de votre cake vous semble trop ferme, ajoutez le lait et ré-homogénéisez.
Versez votre pâte dans le moule, décorez de quelques demi noisettes puis enfournez pour 40 à 45 minutes (environ) à 170°C. Le cake est cuit dès que la lame d’un couteau plongée dans le gâteau ressort sans trace de pâtes
(1) Pour le miel, choisissez un miel de texture plutôt liquide tel que l’acacia (qui sera doux en saveurs) ou, de bruyère (plus prononcé) le châtaignier (plus boisé). Je préfère personnellement avec un miel fort en goût, car cela relève mieux le cake.
Le cake est même meilleur servi le lendemain avec les saveurs de miel qui se révèlent à leur plein potentiel.
Variante : Ajoutez quelques morceaux d’amande ou de noix concassées.
Conservation : Jusqu’à 3 jours, après il risque de sécher et être moins moelleux.
Brunch, Goûter
Française
cake noisette miel
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D’autres idées de gourmandises pour les goûters d’automne:
Alors que l’automne est arrivé, j’aimerais partager avec vous un délicieux dessert de saison, qui a les mérites d’être sans sucre et vite préparé.
Sur la mi-fin septembre, les étals de fruits changent définitivement d’allure pour faire entrer le raisin, les poires, les premières pommes ou encore les prunes de variété plus tardive. C’est une débauche de couleurs, de formes, de texture, qui a bien vite fait de vous donner envie de cuisiner tarte, crumbles ou gâteaux bien moelleux. Mais parfois, la bonne saveur d’un plat se dévoile simplement grâce la variété d’ingrédients qui se marient harmonieusement. C’est un peu la philosophie de cette papillote de fruits d’automne (- qui, pour être franche, avait été testé à la va vite et c’est révélée excellente -)
Bref, prenez nos fruits de saison (prunes, raisin, poire), mettez dans un plat avec juste un peu d’eau et un soupçon de cannelle, couvrez, placez au four, laissez cuire façon papillote et régalez vous en sorties. La poire apporte du fondant et de la finesse, la prune une note d’acidité, le raisin du sucre, un peu de cannelle enrobe le tout. La « papillote » se déguste tiède en rondeur ou fraiche pour le parfum fruité, en dessert ou en accompagnement de yaourt. Je ne vais pas dire que j’en cuisine systématiquement, mais si jamais ces trois fruits finissent dans le panier, soyez sur qu’il y en aura un plat au four. 😉
Je voulais donc partager cette idée de papillote fruits d’automne avec vous. J’espère qu’elle régalera vous et vos convives ou vous inspirera pour des versions maison. Bonne journée !
Papillote fruits d’automne
Papillote de fruits d’automne
Une recette de papillote de fruits d'automne sans sucre, facile à réaliser et parfaite pour préparer un dessert savoureux. Un délice !
Saison de la recette : Septembre-Octobre
Pour 4 personnes :
3 poire
5-6 prunes ( (cf. 1))
1/2 petite grappe de raisin
1 cuillérée à soupe de miel
1 cuillérée à café de cannelle moule
Lavez l’ensemble des fruits. Détachez les grains de raisin et retirez les pépins si nécéssaire. Lavez, épluchez les poires et détaillez en quarts. Retirez le noyaux des prunes et coupez les en quatre.
Placez le tout dans un plat à four. Répartissez le miel.
Couvrez avec un papier aluminium (ou version zéro déchet : un plat à tarte retourné)
Enfournez pour 40 minutes à 100°C.
Servez tiède (en sortie de four) ou plutôt frais.
Plus gourmand: Si vous servez tiède, vous pouvez accompagner d’une boule de glace maison. Au quotidien, vous pouvez accompagner une faisselle ou un yaourt de brebis.
(1) Optez pour des prunes pas trop acide comme des quetsches, reine claude tardives, stanley.
A l’avance : La papillote peut se conserver 48H. Vous pouvez donc préparer un peu à l’avance.
Dessert, Fruits
Française
papillote fruits automne
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Balade Botanique – Fin d’été dans les prairies (Septembre 2024)
Bonjour à toutes et tous,
Que diriez vous, à l’orée du week-end, de partir en balade botanique et retrouver les plantes de saison ? Après un été somme toute très clément, la fin d’été offre dans les prairies un nouveau bal de couleurs et de formes. Les fleurs de fin de saison sont sorties, certaines plantes relancent une floraison, et tout cela se traduit en un foisonnement de couleurs et de butineurs. Si le cœur vous en dit, je vous propose une petite balade botanique septembre dans les prairies du Gers, voir comment la fin d’été égaye les lieux.
Partons donc en début de soirée dans une prairie tranquille et entourée d’arbres. Avec les pluies de septembre, celle-ci est bien verte et chargée de fleurs..
Démarrons par rencontrer une des plantes que vous ne pouvez pas louper par sa couleur et sa taille (pouvant dépasser le mètre) : le sénéçon jacobée. Il forme des touffes fournies avec des inflorescences en corymbes emplies de petites fleurs jaunes rappelant les marguerites
A côté, ou plutôt à ses pieds, vous aurez sans doute retrouvé les inflorescences en globes roses de l’origan commun. Après nous avoir accompagné sur le début-milieu de l’été, il repars pour un tour en cette fin d’été. Cette plante comestible (les feuilles parfument aisément les plats) est un des restaurants favoris des pollinisateurs et notamment des papillons.
Plus discrète, l’aigremoineoffre encore des épis dressés avec des petites fleurs jaunes en étoile. Il est amusant de regarder ses capsules (en bas de la tige), en cône épais, avec un côté fourni de nombreux petits poils. Soyez sûrs qu’ils s’accrocheront à vos vêtements ou aux poils des animaux, pour être transportés ailleurs et coloniser de nouveaux espaces.
Plus discrètes par leurs floraison, les carlines communes forment des marguerites sèches qui ne sont pas sans rappeler le soleil. Elles agrémenterons les bouquets secs sans mal. A noter qu’il existe une large variété d’espèces de carline dont notamment une « carline à feuille d’acanthe » dans l’Aveyron que l’on retrouve sur les portes de toutes les maison (source).
Cette prairie est bordée par un petit rû et donc un coin plus humide. C’est le spot favori pour notre panais commun qui fleuri en fin d’été. Cette plante se reconnaît par sa grande taille, une inflorescence en ombelle jaune aux fleurs avec de courts pétales. Vous ne pourrez pas le louper.
Je vous propose de continuer la balade dans une friche toute proche. En cette fin de journée, la lumière rasante du soleil fait briller toutes nos plante sà poils.
Une que vous avez sans doute rencontré sur les bords de route en admirant ses étonnantes couleurs : la sétaire glauque. Cette graminée est de la même famille que les herbes aux écouvillons de nos jardins. Sa capacité à coloniser tout espace libre laisse pantois. Sa forme d’épi est libé à la production de nombreuses soies jaunes-roussâtres très saillantes, qui doivent protéger les épillets.
A côté, impossible de ne pas remarquer les touffes roses et étalées de persicaire, que l’on peut aussi retrouver sur les premiers mètres des champs. Cette plante a le mérite de colorier aisément la campagne par ses feuilles triangulaires maculées de roses et ses épis colorés. A noter que vous vouez aussi trouver une espèce blanche 🙂
Plus discrète, la verveine officinale continue sa floraison en offrant des myriades de petites fleurs violettes claires. C’est elle la « vraie » verveine de nos campagnes.
Terminons notre balade botanique septembre en rencontrant deux envahisseuses que vous avez sans doute croisé dans les friches ou sur les bords de route. Commençons par la grande vergerette de sumatra que l’on reconnait assez vite par sa taille (elle dépasse aisément le mètre), son inflorescence en en corymbe très allongé et touffu, peuplé de multiples fleurs roses. Vous la voyez sans doute vous forme de hautes tiges dressées, emplies de feuilles et de fleurs.
Et enfin nous terminons par une squatteuse des friches qui est en fait une plante cultivé : le sorgho. Vous le voyez le plus souvent dans les champs, formant de grands épis larges, denses, et marrons-gris en fin d’été. Certains spécimens s’échappent et viennent coloniser friches et bords de route. Le sorgho est une céréale cultivée et consommable par nous et par les animaux, avec le mérite d’être économe en eau. Originaire de l’Afrique, il apprécie de plus en plus le climat du Sud avec le réchauffement climatique..
Nous voilà à la fin de cette balade botanique septembre. En espérant qu’elle vous aura intérésse(e), amusé(e), je vous souhaite de bonnes promenades dans les plantes et une bonne journée !