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Bonjour à toutes et tous,
Si vous cherchez un accompagnement de saison, facile à préparer et qui devrait mettre beaucoup de monde d’accord, vous êtes au bon endroit.
Un des légumes qui a clairement fait son retour en force c’estla blette. Peu onéreuse ou assez facile à cultiver (voire envahissante au potager), on la retrouve aisément dans les paniers de légumes. Si la recette la plus classique est le gratin (en sauce), elle se cuisine de multiples autres façons. On peut notamment la préparer sous forme d’une délicieuse fondue crémée. Je n’irais pas jusqu’à dire que cela peut entièrement remplacer la fondue d’épinards, mais on s’en rapproche. C’est donc clairement un bon plan accompagnement à connaître.
Je voulais donc vous proposer cette recette de fondue de blette, en espérant que cela vous inspire. Bonne journée !
Fondue de blettes à la moutarde (facile)
Recette : Fondue de blette à la moutarde
Saison de la recette : Novembre à Mai Temps de préparation : 15 minutes Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes
1 botte de blettes
4-5 cuillérées à soupe de crème
1 à 2 cuillerées à soupe de moutarde à l’ancienne
2 gousses d’ail
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre
Réalisation
Détachez les côtes de blette du pied puis lavez les soigneusement.
Détachez les côtes des vert, retirez le pied dur, puis émincez les côtes finement. Si elles présentent des fils un peu durs, retirez les. Émincez également la moitiés des feuilles de vert puis réservez le reste pour une autre recette.
Épluchez puis hachez l’ail.
Dans une sauteuse, faites chauffer un peu d’huile d’olive puis faites y revenir l’ail et le vert de blette une petite minute.
Ajoutez les côtes émincées et faites revenir 5 minutes à feu vif.
Couvrez, baissez à feu doux, puis laisser mijoter jusqu’à ce que les côtes soient fondantes (environ 15 minutes).
A l’issue de ce temps, ajoutez la crème, moutarde, sel, poivre puis mélangez bien. Laissez encore à feu doux pendant 15-10 minutes et servez aussitôt.
Astuces :
Variante: Vous pouvez changer l’assaisonnement avec du curry, curcuma
A l’avance : La fondue de blette peut se préparer aisément 48H à l’avance. Conservez au réfrigérateur.
Fondue de blettes à la moutarde (facile)
Idées Jardin : Arbustes fleuris de fin hiver (et résistants au sec)
Bonjour à toutes et tous,
Alors que l’hiver semble se terminer, je vous propose aujourd’hui de flâner dans mon jardin. Avec le réchauffement climatique, il me semble indispensable d’adapter mon jardin aux bouleversement climatiques tel que la sécheresse en été et l’arrivée de plus en plus précoce du printemps. Cette arrivée précoce induit aussi un retour plus précoce des pollinisateurs alors que les fleurs sauvages n’ont pas toutes écloses. Essayer de « pallier » à cette absence de fleurs sauvages est possible avec quelques arbustes bien choisis.
Alors, je voudrais partager avec vous quelques bons/plans idées d’arbustes
en fleurs fin d’hiver
alimentant les pollinisateurs
et (très) résistants au sec.
Si l’idée vous plaît venez.. et n’hésitez pas à partager vos idées de fleurs fin d’hiver en commentaires !
Le jasmin d’hiver
Le jasmin d’hiver (Jasminum nudiflorum) est un arbuste rampant grimpant, formant en hiver une myriade de fleurs jaunes vives qui ont vite fait d’égayer les jardins et attirer les butineurs. Ses feuilles non persistantes, apparaissent au printemps. C’est un champion de la résistance au sec , au plein soleil, et un afficinados du non entretien.
Type : rampante/grimpante
Floraison : janvier/février
Couleur : jaune
Taille : peut atteindre 1.5M dans tous les sens
Plantation : automne
Remarque: Lorsque les racines trainent sur le sol, elles forment des racines ce qui vous permet de dupliquer vos plantes.
Jasmin d’hiver
Le chèvrefeuille d’hiver
Deuxième à fleurir en hiver, le chèvrefeuille d’hiver (Lonicera fragrantissima) est un arbuste et non une grimpante. Son port est arbustif, il peut atteindre aisément les 2m et des feuilles persistantes. En hiver, il forme de nombreuses fleurs blanches cristallines qui auront vite fait de briller au soleil. Planté à la mi ombre, il ne demande quasi pas d’entretien et d’eau.
Type : arbuste
Floraison : janvier
Couleur : blanc
Taille : peut atteindre 2M dans tous les sens
Plantation : automne
Remarque: A planter à la mi ombre dans le Sud (Le mien est sous un arbre)
Chèvrefeuille d’hiver
Le cognassier du Japon
Le cognassier du Japon (Chaenomeles japonica) est un arbuste décoratif, qui peut atteindre 2 m dans tous les sens. Ses fleurs (roses, rouges, blanches…) se forment en fin d’hiver avant de laisser la place aux feuilles. Une fois installé, c’est un arbuste extrêmement tolérant au sec (je ne les arrose jamais), au plein soleil, ou au froid. Il existe de multiples variétés en pépinière avec différentes couleurs de fleurs.
A noter aussi – plus rare – le cognassier Cido ou Cognassier de Chine (Pseudocydonia sinensis) , est un cognassier formant des fruits comestibles et tout aussi résistant.
Type : arbuste
Floraison : mi février
Couleur : rose, rouge
Taille : peut atteindre 2M dans tous les sens
Plantation : automne
Remarque: Plusieurs variantes de couleurs sont disponibles dans les pépinières
Cognassier du Japon
Le Mahonia faux houx
La Mahonia faux houx (Mahonia aquifolium) est un arbuste à feuilles ressemblant au houx et persistant. En hiver, il forme des grappes de fleurs jaune vif, souvent parfumées, et mellifère. Il est assez passe partout même s’il préfère la mi ombre dans le sud, et résiste au sec comme jamais. S’il a de la place, il aura vite fait de faire des petits.
Type : arbuste
Floraison : janvier/février
Couleur : jaune
Taille : peut atteindre 1.0M de haut sur plusieurs mètres de large
Plantation : automne
Remarque: A planter à l’ombre dans le sud
La daphné (Daphne odora)
La daphné lauréole est un arbuste qui pousse naturellement dans les forêts des massifs du Sud (Vercors, Pyrénées), et qui fleurit en hiver. Elle se présente comme un arbuste dressé, des feuilles vertes foncées en verticilles et persistances. Ses fleurs vertes apparaissent sur les tiges. On peut trouver des variétés plus décoratives dans les pépinières comme les Daphne odora. Ces variétés ont gardé la robustesse des sauvages et la frugalité en eau. Le mien est planté en pot (à l’ombre) et ne me demande quasi rien.
Type : arbuste
Floraison : janvier/février
Couleur : rose
Taille : max 80 cm – 1m
Plantation : automne
Remarque: A planter à l’ombre
Daphné
Les romarins
Le romarin est surtout connu au potager comme arbuste aromatique. Il a également la vertu de fleurir en fin d’hiver de multiples fleurs bleues (mais pas que), particulièrement mellifères et attirantes pour les abeilles. Natif de méditerranée, il est de base ultra résistant au sec et aux fortes chaleurs. C’est une valeur sûre, à planter au soleil
Type : arbustif ou rampant
Floraison : février/mars
Couleur : bleu, blanc, rose
Taille : peut atteindre 1.5M
Plantation : automne
Remarque: A mettre au soleil – Vous pouvez trouver des variantes de romarin parfumées telles que le romarin à odeur de lavande.
Romarin à odeur de lavande
Et pour régaler les pollinisateurs : La bande d’envahisseuses
On les oublie souvent, mais nos chères petites plantes envahisseuses des jardins sont les moyens les plus efficaces de décorer le jardin et offrir un open bar pour pollinisateur. Dans les petites de la saison, vous pouvez repérer véroniques de perse, lamier pourpre, pâquerette, stellaire…
Bande « sauvage » juste à côté de la maison
N’hésitez pas à partager en commentaire les arbustes que vous connaissez ou avez dans votre jardin. En espérant que cette escapade dans les fleurs fin d’hiver vous aura intéressé ou donné des idées, je vous souhaite une bonne journée !
Il y a eu un raté dans le planning de publications sur le site car je souhaitais partager la recette suivante avec vous pour Mardi Gras. Tant pis, vous pourrez l’utiliser ce week-end ou pour toute autre occasion d’apéritif hivernal. ; )
Mardi Gras sous-entends fréquemment beignets, un mets que je cuisine peu fréquemment pour des raisons de diététique évidentes. Mais quand j’ai aperçue cette recette là dans un ancien magazine Saveur (Février 2018),j ‘y ai vu le potentiel de régaler mes gourmands (et plus). C’est une recette de beignets d’oignons inspirée de la cuisine indienne. Contrairement aux « oignons rings » américains, elle contient plus d’oignons que de pâte et est donc moins roborative. La subtilité se joue dans l’usage de la farine de pois chiche et non de blé. Pour un apéritif de saison et assez vite préparé, elle me semblait idéale. Et puis,l’oignon c’est la vie en cuisine. :p
Je l’a tentée pour un apéritif entre amis, en évitant les épices pour plaire au plus grands nombre et remplaçant la farine de pois chiches par un mix blé et farine de lentilles pour les réfractaires au (trop de) légumineuses. La dégustation a vraiment séduit les convives car ces beignets sont à la fois gourmands sans être riches en huile. Les oignons gardent un peu de mâche à la dégustation ce qui évite le beignet « raplapla ». Certains se sont resservit plusieurs fois.
Un peu en retard donc, je partage cette idée de beignets d’oignons avec vous. J’espère qu’elle vous inspirera pour un apéritif d’hiver ou plus. Bon week-end !
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Beignets oignons – Au Fil du Thym
Recette : Beignets d’oignons
Saison de la recette : Septembre à Juin
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Ingrédients
Pour 6 personnes en apéritif, 4 en plat :
75 g de farine de blé
75 g de farine de lentilles
2 gros oignons paille
2 gousses d’ail ou 1 grosse
125 ml d’eau
1 cuillérée à soupe de curcuma en poudre
1 cuillérée à café de sel
poivre
Huile de friture
Réalisation
Dans un saladier, mélangez les deux farines, le curcuma, sel et poivre. Ajoutez l’eau et mélangez pour obtenir une pâte homogène.
Épluchez et hachez l’ail. Épluchez et émincez les oignons. Ajoutez à la pâte et mélangez pour bien enrober. Laissez reposer au moins 1/2 heure.
Faites chauffer l’huile de friture. Re-mélangez la préparation pour les beignets.
Prenez une cuillérée à soupe de préparation et déposez dans l’huile. Faites cuire jusqu’à ce que les beignets soient dorés. Égouttez sur du papier absorbant.
Itérez jusqu’à épuisement de la pâte.
Dégustez ces beignets oignons tièdes, seuls ou accompagnés d’une sauce au yaourt et aux herbes
Astuces :
Variante : Vous pouvez corser les épices en ajoutant du curry, piment.
Variante 2 : Remplacez les farines par de la farine de pois chiches.
Tarte au chou fleur et curry
Bonjour à toutes et tous
Alors que l’hiver avance et que choux et légumes racines peuplent les étals, les recettes de légumes changent à la maison. Mes gourmands sont en particulier entrés dans une phase où ils se régalent avec le chou fleur, quand celui-ci est bien cuisiné. Après avoir itéré plusieurs fois le classique gratin, j’ai bien eu envie de changer un peu les préparations.
Un type de recette qu’on pratique assez peu avec ces choux sont les tartes salées. Je pense qu’on crains le côté roboratif de ces légumes. qu’à cela ne tienne, je me suis lancée dans une de ces tartes, avec la ferme idée de sortir une recette originale. Le fil de mes réflexions m’a mené sur une tarte épicée au curry et en sucré-salé avec une compotée d’oignons au-dessous. Amenée à table, cette tarte à légèrement déconcerté avant d’être dégustée avec satisfaction. La garniture est crémeuse, le chou fleur mis en valeur et les saveurs sucrées-salées-épicées appropriées. L’association curry-chou fleur marche du tonnerre et le petit trait de miel sur le dessus apporte la note sucrée qui va bien. Mes gourmands ont direct été partants pour une itération, si jamais j’ai encore envie de changer.
Étant contente du résultat, je me suis dis que l’idée pourrait vous intéresser car cette tarte permet clairement de changer tout en étant facile à réaliser. J’espère qu’elle vous inspirera. Bonne journée !
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Tarte chou fleur et curry
Recette : Tarte au chou fleur et curry
Saison de la recette : Novembre à Mars
Temps de préparation : 25 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes + 15 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
1 pâte brisée
1 petit chou fleur
2 oignons
2 cuillérées à café de curry en poudre
environ 150 ml de crème liquide (de vache, ou végétale)
1 cuillérée à soupe de miel
1 à 2 cuillérée d’huile d’olive
sel, poivre
Réalisation
Détachez les fleurettes de chou fleur. Lavez soigneusement et égouttez. Coupez les fleurettes en tranches d’un demi cm d’épaisseur puis faites les précuire 5 min dans de l’eau bouillante (cf. 1). Égouttez, poivrez et réservez.
Épluchez et émincez les oignons. Faites chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle puis faites y revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Salez et poivrez les.
Dans un bol, mélangez la crème, curry, sel et poivre.
Étalez votre pâte à tarte. Disposez les oignons sur le fond de tarte en laissant 4-5 cm vis à vis du bord. Placez ensuite le chou fleur sur les oignons et repliez les bords de la tarte.
Répartissez la crème de curry sur le chou fleur.
Enfournez pour 35 à 45 min à 180°C.
Juste avant de servir, répartissez le miel sur la tarte.
Servez cette tarte chou fleur chaude ou tiède.
Astuces :
(1) Si vous appréciez le chou-fleur croquant, ne réalisez pas la précuisson.
Variante : Si vous appréciez le sucré-salé, n’hésitez pas à ajouter des raisins secs préalablement réhydratés dans les oignons.
DIY – Insecticide au savon noir (maison)
Bonjour à toutes et tous,
Ce billet peut sembler anachronique vu que nous sommes en hiver mais avec le (long) redoux des températures ces derniers jours, il me semble pertinent de vous proposer ce DIY dès maintenant. Sans doute l’avez vous observé, les impacts du réchauffement climatique sont de plus en plus importants. Outre la perturbation du climat, je remarque de plus en une recrudescence de ravageurs dans le jardin comme dans les plantes d’intérieur. L’année dernière, courant novembre, j’ai notamment eu une attaque assez foudroyantes de « trucs » qui se sont régalés des feuilles de ma collection de (vénérables!) tradescantias et phalaenopsis. L’invasion a été telle que j’ai du me résigner à passer par la case insecticide.
La solution la moins pire (et moins couteuse) a clairement été un insecticide maison. En effet, dans une autre vie, j’avais testé ces préparation et récupéré d’autres plantes plus fragiles attaquées par des cochenilles. Les préparations se basent sur du savon noir et sont très faciles à réaliser, très efficace et non toxiques. Bref, cet l’insecticide maison a une nouvelle fois porté ses fruits et après 2 aspersions/rinçage, j’ai sauvé mes tradescantias et phalaenopsis.. J’ai profité de l’occasion pour prendre une photo du produit pour vous le partager au cas où…
Étant présentement « au taquet » pour guetter tout retour de ravageur avec le redoux, je me suis dit que c’était peut être le bon moment de le partager avec vous. Au pire, vous connaîtrez son existence pour le printemps/automne prochain. J’espère que l’idée vous sera utile. Bonne journée !
DIY – Insecticide savon noir maison
Tutoriel : Insecticide au savon noir maison
Saison : Toute l’année
Matériel
5 cuillérées à soupe de savon noir à l’huile d’olive
1L d’eau
1 pulvérisateur
Réalisation
Dans un pulvérisateur, mélangez le savon noir et l’eau.
Prenez la plante attaquée, placez-la à l’abri du soleil, sur un tissu lavable ou sur plastique. Aspergez la plante sur tous les angles, y compris sous les feuilles
Laissez « reposer » au moins une demi journée
Rincez et laissez la plante sécher.
Itérez quelques jours plus tard au besoin.
Conservation : Pas de date de péremption pour l’insecticide au savon noir.
Astuces : Plus fort : Vous pouvez « corser » votre insecticide en ajoutant 1 cuillérée à soupe d’huile d’olive et 1 cuillérée à soupe d’alcool à 90°. Cette préparation est alors plus adaptée pour les ravageurs à carapace tels que les cochenilles farineuses.
Gâteau de crêpes au citron
Bonjour à toutes et tous
Alors que la chandeleur approche (et que mes gourmands m’ont (encore) signalé qu’il va être temps de (re)faire des crêpes), j’avais envie de partager avec vous une de mes belles réalisations côté recettes de crêpes. Pour être franche avec vous, je n’ai découvert le concept des gâteaux de crêpes qu’en démarrant le blog et me suis toujours posé la question d’essayer. C’est assez futé comme mets car cela donne un côté festif à cette préparation simple qu’est la crêpe.
Ce n’est que l’année dernière que je me suis décidée à tenter. Nous avions un goûter « grande tablée » de prévu début février donc le gâteau de crêpes cochait les cases de la cuisine de saison, de la cuisine familiale et de l’ « effet yahoo » qui sied aux grandes réunions de famille. J’ai opté pour une crème au citron, quelques zestes d’orange pour décorer et donner du peps. La préparation était un peu longue mais le résultat était là : Gâteau crêpes citron bien joli et convives qui se sont régalés de la première à la dernière bouchée. Si j’avais su, j’en aurais fait un deuxième. ^^
Je voulais donc partager l’idée avec vous. Cette recette ne révolutionne pas la cuisine des crêpes mais c’est un excellent bon plan si vous voulez changer des classiques. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !
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"description":"Une recette de gâteau crêpes citron, un dessert familial, peu couteux et visuellement joli. Pour changer à la chandeleur.",
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Gâteau crêpes citron
Recette : Gâteau de crêpes au citron
Saison de la recette : Décembre à Avril
Temps de préparation : 40 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes (crêpes) + 10 min (curd)
Ingrédients
Pour 6 à 8 personnes:
Pour les crêpes
250 g de farine
500 ml de lait
3 œufs
50g de sucre
1 pincée de sel
1 cuillérée à soupe de fleurs d’oranger.
un peu d’huile ou de beurre pour la cuisson
Pour le curd citron
3 citrons jaune non traités
3 œufs
150 g de sucre glace
80 g de beurre doux
Pour les zestes d’orange confits
Peau d’une orange découpées en lanières (avec que le zeste)
3 fois le poids des zestes en sucre
Réalisation
Étape 1 : Les crêpes
Mélangez la farine, le sucre, le sel dans un saladier. Cassez les œufs sur le mélange et mélanger pour les incorporer. Vous devriez obtenir une boule de pâte liée.
Ajoutez le lait et la fleur d’oranger puis fouettez pour bien délayer. S’il y a des grumeaux ou si vous avez la flemme, mettez un coup de mixer dans la pâte pour bien homogénéiser.
Idéalement Laissez reposer une heure avant de cuire.
Faites chauffer votre poêle crêpière puis une fois celle-ci chaude, baissez en position « moyen-vif ». Entre temps, récupérez votre pâte à crêpe et donnez lui quelques coups de fouet pour faire remonter la farine.
Huilez légèrement la crêpière à l’aide d’un chiffon imbibé d’huile puis versez-y une louche de pâte. Laissez cuire jusqu’à ce que la crêpe se décolle facilement de votre poêle.
Retournez à (ou faites la sauter si vous y arrivez), et laissez cuire encore une petite minute sur la deuxième face.
Débarrassez la crêpe sur une assiette, et itérez jusqu’à épuisement de la pâte.
Étape 2 : Le curd citron
Prélevez zestes et jus de citron et mettez les dans une casserole.
Ajoutez le beurre, le sucre et mettez à feu très doux que le beurre commence à fondre.
Battez les œufs en omelette dans un récipient séparé, puis versez doucement dans votre casserole avec {beurre,sucre,citron} en mélangeant bien.
Portez à feu moyen tout en continuant de fouetter le tout, et ce jusqu’à ce la crème prenne. Laissez refroidir.
Étape 3 : Les zestes confits
Faites blanchir une première fois les zestes dans de l’eau bouillante. Égouttez soigneusement.
Dans une casserole, placez les zestes, le sucre, un peu d’eau. Portez à ébullition. Couvez et laissez cuire à frémissement quelques minutes
Laissez refroidir une première fois, puis reportez à frémissement et laissez cuire jusqu’à ce que vos zestes soient transparents. Il doit normalement rester du caramel autour des zestes.
Étape 4 : Dressage.
Dressez le gâteau de crêpes en empilant crêpes et crème de citron à raison 2 de cuillerées à soupe par étage. Tous les 2-3 étages, placez quelques zestes confit.
Décorez de zestes confit.
Réservez au frais jusqu’au service.
Astuces :
La crème de citron est assez forte en citron. Si vous préférez des saveurs plus douces, ne mettez que 2 citrons.
Vous pouvez tout à fait utiliser votre recette de crêpes favorite.
Avec ce billet, je lance la saison 5 (ou saison 2024) des balades botaniques sur le site. J’espère que vous « rempilez » pour cette série avec amusement et curiosité, pour continuer de découvrir les plantes proches de chez vous.
En lisant ces lignes, peut être vous demandez vous ce qui me prends de lancer un billet en plein mois de Janvier. La nature est au repos, il n’y a pas de fleurs, la végétation est terne. Effectivement.. mais cela n’empêche que si on regarde bien, on peut trouver dans les haies et sur les bords de route de nombreuses touches de couleur. Elles auront bien vite d’être éclatantes au premier rayon de soleil. Alors j’avais envie de vous emmener découvrir ces couleurs et voir que l’hiver n’est pas si gris. Si l’idée vous tente, venez : ).
Les paysages semblent gris, mais dans les champs, le blé d’hiver et la luzerne ont vite fait de recouvrir les collines de leurs teintes verdoyantes 🙂
Nous commençons notre balade botanique janvier 2024 ici sur le bord d’une route. La première touche de couleur que nous pouvons aisément repérer sur les bords de route est celle des rameaux pourpres des cornouillers sanguins. Ces arbustes sont très réputés pour décorer les jardins avec leur branches, et ici dans le Sud le spectacle est gratuit et à tout coin de route.
Dans le Gers (et plus globalement dans le Sud de la France), tous les arbres ne perdent pas entièrement leurs feuilles en hiver et certains gardent leurs feuilles mortes attachées. Ils sont dit marescents. C’est le cas des chênes pubescents qui gardent un feuillage clair et ocre sur une bonne partie de l’hiver. Les tempêtes détacheront les feuilles jusqu’au printemps.
Tournons pour rejoindre un chemin agricole bordé de haies. Les premières touches de couleur que nous observons sont les fruits des églantiers sauvages ou cynorhodons. Si l’arbuste en est couvert, on a vite fait de le prendre pour un arbre de Noël. Les amateurs auront aussi vite fait de s’amuser à les cuisiner.
Certains églantiers gardent même une partie de leur feuillage en hiver et préfèrent le teindre de pourpre. C’est le cas des églantiers sempervirens, où l’on peut observer par-ci par là les jolies feuilles rouges.
A côté, en trublions bien colorés, se trouvent les fusains d’europe. Ils arborent encore des feuilles jaunes voire rose (cf. herbier) et encore des fruits (ou « bonnets de prêtre ») soit bien roses, soit ocre après la perte du fruit.
Dans les haies, les envahissantes clématites vigne-blanche ont déployé leurs plumes d’un blanc-gris, remettant un peu de lumière.
Il faut le chercher pour le voir, mais sur certains arbres, le lierre grimpant a pris ses teintes d’hiver, en arborant un joli rouge pourpre. Il est presque brillant quand il y a du soleil. Et si vous le mettez au dessus d’un lichen, vous avez un contraste bleu-rouge tout à fait saisissant en cette saison.
Nous regardons les feuilles et fruits des arbustes au cours de cette balade botanique janvier, mais n’oublions pas que c’est la pleine saison des mousses. Sous le froid de l’hiver, en ayant retrouvé la lumière sous les arbres, elles prennent vite un vert rayonnant et vif. Ce Polytric élégant avec ses feuilles en étoile semble vite brillant.
Au sol, c’est surtout la Thuidie à feuilles de tamaris, qui teinte le sol foncé d’une étonnant couleur vert-jaune et d’une forme de tapis de plumes (ou de fougère).
Même si la végétation est au repos, les plantes plus pressées ne perdent pas une seconde pour faire leur trou et s’installer pour capter le moindre rayon de soleil. Au bord des talus secs et exposés, on peut notamment voir les rosettes de feuille basale (= au pied de la plante) de la laitue vireuse (à gauche sur la photo). Ne vous laissez pas berner par le côté plat des feuilles, elle aura vite fait d’atteindre 1m de hauteur au printemps.
Dans le Gers, pour qui sait regarder, on peut aussi découvrir les touffes d’ail des vignes émerger du sol (i.e. les espèces de feuilles de ciboulette en dessous). Les plus amateurs de cuisine sauvage utiliseront ces feuilles pour remplacer la ciboulette pendant l’hiver.
Et enfin, j’aimerais terminer la balade en vous montrant LA plante qui apporte le plus de couleurs pendant l’hiver : la ronce. Selon les endroits, c’est un bal de feuilles jaunes, orange, rouge bordeaux.. et de couleurs bien chaleureuses.
Parfois, nous avons même un tapis de couleurs qui s’étend sous nos pieds, égayant cet hiver
Nous sommes arrivés au bout de la balade botanique janvier 2024. J’espère qu’après ce billet vous saurez retrouver et voir les petites touches de couleurs d’hiver que nous apportent les plantes en cette saison.
En espérant que cette balade vous a plu, je vous souhaite une belle journée !
Soupe de légumes d’hiver (onctueuse)
Bonjour à toutes et tous,
Alors que la tendance cuisine des jours actuels est à la galette des rois (recette par là pour les gourmands 😉 ), je vous propose de détonner un peu dans le paysage et vous proposer une recette qui devrait nous réchauffer dans les jours à venir. J’ai nommé la bonne soupe de légumes d’hiver bien onctueuse et bien chaude.
Je ne sais pas vous, mais de mon côté, je ne compte plus le nombre de recettes de soupes essayées et celles rentrées dans les classiques de la saison. Généralement elles sont assez simples pour être vite préparées lors de mes sessions de « batch-cook ». Celle-ci est venue d’un jour « vide frigo », avec un certain nombre de légumes à finir et le tout atterrissant dans une grande casserole un fait-tout avec quelques condiments. J’avais un doute sur le résultat (mélanger du chou blanc avec de la courge butternut me semblait hasardeux par exemple… ) mais le hasard est bien tombé. Cette soupe là a été un régal de la première à la dernière cuillère : onctuosité, côté réconfortant des soupes « multi-légumes » où rien ne prends le dessus et tout s’associe, chaleur des goût. Même les plus-si-petits gourmands lui avaient fait honneur. Depuis, c’est une de mes favorites de janvier-février, à côté de la soupe de pois cassés.
Ayant bien l’intention de la refaire ce week-end, je me suis dit que vous serez sans doute preneur de l’idée. C’est moins appétissant que la galette, mais c’est à mon sens tout aussi (mais différemment bon. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !
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Soupe légumes hiver
Recette : Soupe de légumes d’hiver (onctueuse)
Saison de la recette : Décembre à Début Mars
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 1 heure
Ingrédients
Pour 6-8 personnes :
4 pommes de terre
2 poireaux
3 carottes
1/3 de courge butternut
1/4 de chou banc
1 gros oignon
2 clous de girofle
1 bouquet garni
2 cuillérées à soupe d’huile d’olive
sel et poivre, noix de muscade
Réalisation
Préparez les légumes :
Épluchez l’oignon et coupez en gros morceaux. Piquez les clous de girofle dans une feuille d’oignon?
Lavez les poireaux, retirez le pied, la partie très dure des feuilles et coupez en tronçons.
Lavez le chou blanc, retirez le cœur dur, coupez en gros morceaux.
Épluchez la courge, retirez les graines au besoin, lavez et coupez en gros morceaux.
Lavez, pelez, et coupez en gros morceaux carottes et pommes de terre
Dans une casserole large (ou une faitout), faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, puis faites y revenir les légumes pendant 5 minutes en mélangeant régulièrement.
Mouillez à hauteur, ajoutez le bouquet garni. Portez à ébullition, puis baissez à feu doux.
Laissez mijoter jusqu’à ce que tous les légumes soient bien fondants. (40 min à 1 heure selon la taille)
Mixez le tout finement et laissez à feu doux jusqu’à disposer de la consistance de soupe désirée.
Salez, poivrez et ajoutez de la noix de muscade à convenance.
Servez cette soupe légumes hiver bien chaude.
Astuces :
Si vous souhaitez une soupe bien onctueuse, au dernier moment, ajoutez la crème fraîche mélangez un coup.
Vous pouvez bien entendu adapter les dosages à ce dont vous disposez dans votre panier de courses. S’il y a un peu plus d’un ingrédient et moins d’un autre, cela ne changera pas drastiquement la soupe.