Gâteau de crêpes au citron

Bonjour à toutes et tous

Alors que la chandeleur approche (et que mes gourmands m’ont (encore) signalé qu’il va être temps de (re)faire des crêpes), j’avais envie de partager avec vous une de mes belles réalisations côté recettes de crêpes. Pour être franche avec vous, je n’ai découvert le concept des gâteaux de crêpes qu’en démarrant le blog et me suis toujours posé la question d’essayer. C’est assez futé comme mets car cela donne un côté festif à cette préparation simple qu’est la crêpe.

Ce n’est que l’année dernière que je me suis décidée à tenter. Nous avions un goûter « grande tablée » de prévu début février donc le gâteau de crêpes cochait les cases de la cuisine de saison, de la cuisine familiale et de l’ « effet yahoo » qui sied aux grandes réunions de famille. J’ai opté pour une crème au citron, quelques zestes d’orange pour décorer et donner du peps. La préparation était un peu longue mais le résultat était là : Gâteau crêpes citron bien joli et convives qui se sont régalés de la première à la dernière bouchée. Si j’avais su, j’en aurais fait un deuxième. ^^

Je voulais donc partager l’idée avec vous. Cette recette ne révolutionne pas la cuisine des crêpes mais c’est un excellent bon plan si vous voulez changer des classiques. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !

Gâteau crêpes citron - Au Fil du Thym
Gâteau crêpes citron

Recette : Gâteau de crêpes au citron



Saison de la recette : Décembre à Avril


Temps de préparation : 40 minutes


Temps de cuisson : 30 minutes (crêpes) + 10 min (curd)





Ingrédients


Pour 6 à 8 personnes:


Pour les crêpes


  • 250 g de farine

  • 500 ml de lait

  • 3 œufs

  • 50g de sucre

  • 1 pincée de sel

  • 1 cuillérée à soupe de fleurs d’oranger.

  • un peu d’huile ou de beurre pour la cuisson


Pour le curd citron


  • 3 citrons jaune non traités

  • 3 œufs

  • 150 g de sucre glace

  • 80 g de beurre doux


Pour les zestes d’orange confits


  • Peau d’une orange découpées en lanières (avec que le zeste)

  • 3 fois le poids des zestes en sucre


Réalisation


Étape 1 : Les crêpes


  • Mélangez la farine, le sucre, le sel dans un saladier. Cassez les œufs sur le mélange et mélanger pour les incorporer. Vous devriez obtenir une boule de pâte liée.

  • Ajoutez le lait et la fleur d’oranger puis fouettez pour bien délayer. S’il y a des grumeaux ou si vous avez la flemme, mettez un coup de mixer dans la pâte pour bien homogénéiser.

  • Idéalement Laissez reposer une heure avant de cuire.

  • Faites chauffer votre poêle crêpière puis une fois celle-ci chaude, baissez en position « moyen-vif ». Entre temps, récupérez votre pâte à crêpe et donnez lui quelques coups de fouet pour faire remonter la farine.

  • Huilez légèrement la crêpière à l’aide d’un chiffon imbibé d’huile puis versez-y une louche de pâte. Laissez cuire jusqu’à ce que la crêpe se décolle facilement de votre poêle.

  • Retournez à (ou faites la sauter si vous y arrivez), et laissez cuire encore une petite minute sur la deuxième face.

  • Débarrassez la crêpe sur une assiette, et itérez jusqu’à épuisement de la pâte.


Étape 2 : Le curd citron


  • Prélevez zestes et jus de citron et mettez les dans une casserole.

  • Ajoutez le beurre, le sucre et mettez à feu très doux que le beurre commence à fondre.

  • Battez les œufs en omelette dans un récipient séparé, puis versez doucement dans votre casserole avec {beurre,sucre,citron} en mélangeant bien.

  • Portez à feu moyen tout en continuant de fouetter le tout, et ce jusqu’à ce la crème prenne. Laissez refroidir.


Étape 3 : Les zestes confits


  • Faites blanchir une première fois les zestes dans de l’eau bouillante. Égouttez soigneusement.

  • Dans une casserole, placez les zestes, le sucre, un peu d’eau. Portez à ébullition. Couvez et laissez cuire à frémissement quelques minutes

  • Laissez refroidir une première fois, puis reportez à frémissement et laissez cuire jusqu’à ce que vos zestes soient transparents. Il doit normalement rester du caramel autour des zestes.


Étape 4 : Dressage.


  • Dressez le gâteau de crêpes en empilant crêpes et crème de citron à raison 2 de cuillerées à soupe par étage. Tous les 2-3 étages, placez quelques zestes confit.

  • Décorez de zestes confit.

  • Réservez au frais jusqu’au service.




Astuces :


  • La crème de citron est assez forte en citron. Si vous préférez des saveurs plus douces, ne mettez que 2 citrons.

  • Vous pouvez tout à fait utiliser votre recette de crêpes favorite.








Balade Botanique – Couleurs d’Hiver (janvier 2024)

Bonjour à toutes et tous,

Avec ce billet, je lance la saison 5 (ou saison 2024) des balades botaniques sur le site. J’espère que vous « rempilez » pour cette série avec amusement et curiosité, pour continuer de découvrir les plantes proches de chez vous.

En lisant ces lignes, peut être vous demandez vous ce qui me prends de lancer un billet en plein mois de Janvier. La nature est au repos, il n’y a pas de fleurs, la végétation est terne. Effectivement.. mais cela n’empêche que si on regarde bien, on peut trouver dans les haies et sur les bords de route de nombreuses touches de couleur. Elles auront bien vite d’être éclatantes au premier rayon de soleil. Alors j’avais envie de vous emmener découvrir ces couleurs et voir que l’hiver n’est pas si gris. Si l’idée vous tente, venez : ).


Balade Botanique Janvier 2024 :)

Les paysages semblent gris, mais dans les champs, le blé d’hiver et la luzerne ont vite fait de recouvrir les collines de leurs teintes verdoyantes 🙂


Nous commençons notre balade botanique janvier 2024 ici sur le bord d’une route. La première touche de couleur que nous pouvons aisément repérer sur les bords de route est celle des rameaux pourpres des cornouillers sanguins. Ces arbustes sont très réputés pour décorer les jardins avec leur branches, et ici dans le Sud le spectacle est gratuit et à tout coin de route.

 balade botanique janvier - cornouiller

Dans le Gers (et plus globalement dans le Sud de la France), tous les arbres ne perdent pas entièrement leurs feuilles en hiver et certains gardent leurs feuilles mortes attachées. Ils sont dit marescents. C’est le cas des chênes pubescents qui gardent un feuillage clair et ocre sur une bonne partie de l’hiver. Les tempêtes détacheront les feuilles jusqu’au printemps.

 balade botanique janvier - chêne pubescent

Tournons pour rejoindre un chemin agricole bordé de haies. Les premières touches de couleur que nous observons sont les fruits des églantiers sauvages ou cynorhodons. Si l’arbuste en est couvert, on a vite fait de le prendre pour un arbre de Noël. Les amateurs auront aussi vite fait de s’amuser à les cuisiner.

 balade botanique janvier - églantier

Certains églantiers gardent même une partie de leur feuillage en hiver et préfèrent le teindre de pourpre. C’est le cas des églantiers sempervirens, où l’on peut observer par-ci par là les jolies feuilles rouges.

 balade botanique janvier - églantier sempervirens

A côté, en trublions bien colorés, se trouvent les fusains d’europe. Ils arborent encore des feuilles jaunes voire rose (cf. herbier) et encore des fruits (ou « bonnets de prêtre ») soit bien roses, soit ocre après la perte du fruit.

 balade botanique janvier - fusain d'europe

Dans les haies, les envahissantes clématites vigne-blanche ont déployé leurs plumes d’un blanc-gris, remettant un peu de lumière.

 balade botanique janvier - clématite vigne blanche

Il faut le chercher pour le voir, mais sur certains arbres, le lierre grimpant a pris ses teintes d’hiver, en arborant un joli rouge pourpre. Il est presque brillant quand il y a du soleil. Et si vous le mettez au dessus d’un lichen, vous avez un contraste bleu-rouge tout à fait saisissant en cette saison.

 balade botanique janvier - lierre

Nous regardons les feuilles et fruits des arbustes au cours de cette balade botanique janvier, mais n’oublions pas que c’est la pleine saison des mousses. Sous le froid de l’hiver, en ayant retrouvé la lumière sous les arbres, elles prennent vite un vert rayonnant et vif. Ce Polytric élégant avec ses feuilles en étoile semble vite brillant.

 balade botanique janvier

Au sol, c’est surtout la Thuidie à feuilles de tamaris, qui teinte le sol foncé d’une étonnant couleur vert-jaune et d’une forme de tapis de plumes (ou de fougère).

Même si la végétation est au repos, les plantes plus pressées ne perdent pas une seconde pour faire leur trou et s’installer pour capter le moindre rayon de soleil. Au bord des talus secs et exposés, on peut notamment voir les rosettes de feuille basale (= au pied de la plante) de la laitue vireuse (à gauche sur la photo). Ne vous laissez pas berner par le côté plat des feuilles, elle aura vite fait d’atteindre 1m de hauteur au printemps.

Dans le Gers, pour qui sait regarder, on peut aussi découvrir les touffes d’ail des vignes émerger du sol (i.e. les espèces de feuilles de ciboulette en dessous). Les plus amateurs de cuisine sauvage utiliseront ces feuilles pour remplacer la ciboulette pendant l’hiver.

Et enfin, j’aimerais terminer la balade en vous montrant LA plante qui apporte le plus de couleurs pendant l’hiver : la ronce. Selon les endroits, c’est un bal de feuilles jaunes, orange, rouge bordeaux.. et de couleurs bien chaleureuses.

Parfois, nous avons même un tapis de couleurs qui s’étend sous nos pieds, égayant cet hiver

Nous sommes arrivés au bout de la balade botanique janvier 2024. J’espère qu’après ce billet vous saurez retrouver et voir les petites touches de couleurs d’hiver que nous apportent les plantes en cette saison.

En espérant que cette balade vous a plu, je vous souhaite une belle journée !




Soupe de légumes d’hiver (onctueuse)

Bonjour à toutes et tous,

Alors que la tendance cuisine des jours actuels est à la galette des rois (recette par là pour les gourmands 😉 ), je vous propose de détonner un peu dans le paysage et vous proposer une recette qui devrait nous réchauffer dans les jours à venir.  J’ai nommé la bonne soupe de légumes d’hiver bien onctueuse et bien chaude.

Je ne sais pas vous, mais de mon côté, je ne compte plus le nombre de recettes de soupes essayées et celles rentrées dans les classiques de la saison. Généralement elles sont assez simples pour être vite préparées lors de mes sessions de « batch-cook ». Celle-ci est venue d’un jour « vide frigo » où divers « résiduels » de légumes ont atterrit dans une grande casserole un fait-tout, avec quelques condiments. J’avais un doute sur le résultat (mélanger du chou blanc avec de la courge butternut me semblait hasardeux par exemple… ) mais le hasard est très bien tombé. Cette soupe là a été un régal de la première à la dernière cuillère. Il y a l’onctuosité et le côté réconfortant des soupes « multi-légumes » où rien ne prends le dessus. Il y aussi cette chaleur des goût qu’on apprécie tant en hiver, et cette simplicité des plats mijotés. Bref, géniale. Et pour tout vous dire même les plus-si-petits gourmands lui avaient fait honneur.

Ayant bien l’intention de la refaire ce week-end, je me suis dit que vous serez sans doute preneur de l’idée. C’est moins appétissant que la galette, mais c’est à mon sens tout aussi (mais différemment bon. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !

Soupe légumes hiver - Au Fil du Thym
Soupe légumes hiver

Recette : Soupe de légumes d’hiver (onctueuse)



Saison de la recette : Décembre à Début Mars


Temps de préparation : 15 minutes


Temps de cuisson : 1 heure





Ingrédients


Pour 6-8 personnes :


  • 4 pommes de terre

  • 2 poireaux

  • 3 carottes

  • 1/3 de courge butternut

  • 1/4 de chou banc

  • 1 gros oignon

  • 2 clous de girofle

  • 1 bouquet garni

  • 2 cuillérées à soupe d’huile d’olive

  • sel et poivre, noix de muscade


Réalisation


  • Préparez les légumes :

    • Épluchez l’oignon et coupez en gros morceaux. Piquez les clous de girofle dans une feuille d’oignon?

    • Lavez les poireaux, retirez le pied, la partie très dure des feuilles et coupez en tronçons.

    • Lavez le chou blanc, retirez le cœur dur, coupez en gros morceaux.

    • Épluchez la courge, retirez les graines au besoin, lavez et coupez en gros morceaux.

    • Lavez, pelez, et coupez en gros morceaux carottes et pommes de terre


  • Dans une casserole large (ou une faitout), faites chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, puis faites y revenir les légumes pendant 5 minutes en mélangeant régulièrement.

  • Mouillez à hauteur, ajoutez le bouquet garni. Portez à ébullition, puis baissez à feu doux.

  • Laissez mijoter jusqu’à ce que tous les légumes soient bien fondants. (40 min à 1 heure selon la taille)

  • Mixez le tout finement et laissez à feu doux jusqu’à disposer de la consistance de soupe désirée.

  • Salez, poivrez et ajoutez de la noix de muscade à convenance.


Servez cette soupe légumes hiver bien chaude.




Astuces :


  • Si vous souhaitez une soupe bien onctueuse, au dernier moment, ajoutez la crème fraîche mélangez un coup.

  • Vous pouvez bien entendu adapter les dosages à ce dont vous disposez dans votre panier de courses. S’il y a un peu plus d’un ingrédient et moins d’un autre, cela ne changera pas drastiquement la soupe.








Bonne année 2024 !

Bonjour à toutes et tous,

En ces premières heures de 2024, permettez-moi de souhaiter pour vous et vos proches une aussi bonne que possible année 2024. Qu’elle vous garde en santé, vous propose des réussites, des moments de joie et de partage à vous et vos proche.

Je démarre toujours les nouvelles années en me demandant ce que la précédente apporté et ce que je peux en tirer pour améliorer la suivante. 2023 m’a à la fois confirmé une certaine impuissance face des évènements qu’on ne contrôle pas (ex : les violents impacts du réchauffement climatique, la guerre israélo-palestinienne … ) et à la fois qu’en se laissant l’opportunité de se faire surprendre par la vie et en se donnant le droit d’évoluer (changer), il y a toujours des bonnes choses à construire. Ce sont souvent des petites choses, mais petite goutte après petite goutte, cela peut faire une rivière qui améliore notre « local » ou plus. J’attaque donc 2024 en espérant pouvoir continuer de construire des « bonnes choses » dans les différentes facettes de ma vie et vous souhaite à vous et vos proches de construire aussi des « bonnes choses« .

Après un 2023 compliqué, « Au Fil du Thym » rempile pour 2024. Ce carnet nature et carnet de recettes devrait terminer de retrouver tout son contour sur début 2024 (on en est à 50% de billets re-chargés : ) ) et se compléter de nouveaux contenus. Nous devrions donc encore nous retrouver pour discuter de recettes gourmandes et de recettes du potager/verger, pour bricoler des « DIY » façon Mc Gyver, pour partir en balade botanique pour découvrir le monde des plantes, pour nous émerveiller des paysages du Gers et de la Nature qui poursuit tranquillement (ou presque) son cycle au delà de nos tracas d’humains. Le rythme de publications sera plus réduit que les années précédentes, mais tout reste bien 100% « made in Gers ». On sera donc bien ensemble tout au long de l’année 🙂

En vous souhaitant une nouvelle fois une aussi bonne année 2024 que possible pour vous et vos proches, et en vous disant à demain pour la reprise des billets.





Rétrospective 2023 & petits bonheurs

Bonjour à toutes et tous,

En ce dernier jour de l’année 2023, je vous propose de reprendre nos habitudes et de faire une rétrospective joyeuse d »Au Fil du Thym » sur 2023 et des billets qui – pour moi – ont été les plus marquants.

Vous vous en souvenez surement « Au Fil du Thym » est passé à un fil de la fermeture définitive. L’année 2023 a été une année où j’ai clairement « touché un fond » face à de nombreuses difficultés – voire crises – sur les plans persos et pro … mais la « chance » m’a fait croiser quelqu’un qui a su me donner l’impulsion pour remonter à la surface. Cela a pris du temps, mais j’ai (presque) repris pied et pu reprendre les habitudes du blog sur un nouveau rythme et un contour plus adéquat.

Cette « fin heureuse » nous laisse donc l’opportunité de terminer l’année ensemble et dans la gaieté, en évoquant nos petits bonheurs … et pour ma part, ceux tirés à partager ces billets avec vous. Réalisons donc une rétrospective 2023 sur « Au Fil du Thym ». : )


Janvier > Démarrer avec une fournée de bonnes recettes

Comme il fait jour tard / nuit tôt, Janvier me laisse souvent plus de temps pour la cuisine. Cette session 2023 m’a permit de découvrir quelques bonnes recettes qui ont fait le bonheur de mes gourmands et que j’ai eu plaisir à partager avec vous. Je repense notamment aux boxtys, galettes de pomme de terre « goût gnocchis » qui est clairement LA plus belle découverte 2023.

Boxty (Galettes de pomme de terre - Irlande) - Au Fil du Thym
Boxty (Galettes de pomme de terre – Irlande)

Février > La blague des boulettes à l’ail.

Le tintamarre de la Saint Valentin me fait toujours sourire car mon mari et moi (qui commençons à ne plus compter les années de Mariage..) ne le fêtons jamais. Quand possible, j’aime bien faire des petites « blagues » de recettes en postant des recettes savoureuses mais pas forcément très glamour. Cette année, ce fut possible avec la publication le 13/02 d’une recette d’aillade, sauce à l’ail et aux noix typique du sud ouest, adorée par ici.. et parfois douteuse ailleurs.

Boulettes de lentilles et aillade toulousaine - Au Fil du Thym
Boulettes de lentilles et aillade toulousaine

Mars > Quand les bois s’éveillent

Les balades botaniques ont repris en 2023, avec par exemple une jolie sortie dans les bois courant Mars. Nous avons pu alors découvrir qu’il n’y a pas que des fleurs qui fleurissent en cette saison et que le spectacle du printemps se joue sur plusieurs notes.

Laîche printanière (en fleurs en Mars)

Avril > La couve crestoise

En Avril, j’ai eu enfin le plaisir de pouvoir (re) faire et partager avec vous la recette de la couve crestoise. C’est un gâteau de Pâques traditionnel originaire de Crest (Drôme), que vous ne croiserez pas souvent sur les sites de cuisine. Même s’il peut sembler « bourratif » pour certains, c’est un savoureux gâteau sablé qui a le mérite d’être préparable à l’avance et dégustable à n’importe quel moment de la journée.

Couve crestoise - Au Fil du Thym
Couve crestoise

Mai > MOOC Pollinisateur et balade botanique

Alors que je commençais à être noyée au travail, Avril puis Mai ont su offrir quelques jours fériés et jours de congé qui m’ont permit de (me vider la tête et) m’adonner à la botanique. J’ai en particulier pris le temps de suivre le MOOC pollinisateur de Tela-Botanica. Ce cours en ligne a clairement révolutionné ma vision des fleurs et des pollinisateurs, me permettant d’ouvrir les yeux sur un monde que je ne regardais pas trop. Il a alimenté un billet de balade botanique : « fleurs et pollinisateurs », dont je suis particulièrement contente.

Zygène sur une crépide

Juin > Des orchidées par centaines

A l’occasion des ponts de mai, nous avons pu partir en famille du côté du plateau du Guilhaumard dans l’Aveyron. Ce lieux réputé comme étant un « hotspot » de bio-diversité florale, a tenu toutes ses promesses. J’ai notamment de vifs souvenirs de ces balades le matin sur le plateau, a croiser des centaines d’orchidées d’une dizaine de variété. Nous avons pu partager ces moments par photos dans le billet de randonnée posté courant Juin et sur l’herbier où une section « orchidées » a trouvé toute sa place..

Et pour ceux qui sont plus amateurs de fleurs de jardin, juin a aussi vu un billet de « tour photographique » des rosiers du jardins. Nous avons eu une belle saison.


Juillet > Les balades dans les tournesols

On ne refait pas les classiques des été Gersois et des rituels réconfortants des balades dans les champs de tournesols. Même si le blog était presque à l’arrêt, je vous ai chargé les photos de nos sorties. 😉


Août > Des récoltes au verger.. et de la gourmandise

Cela fait plus de trois ans que nous plantons chaque automne des arbres fruitiers, et 2023 a vu pour les plus « grands  » l’arrivée des premières récoltes. Pas de quoi être autonomes, mais ce fut quelques abricots grignotés sur l’arbre; quelques pêches juteuses et brugnons croquants. De quoi alimenter un délicieux cobbler pêches et amandes qui fut partagé avec vous lors de la ré-initialisation du site.

Cobbler aux pêches - Au Fil du Thym
Cobbler aux pêches

Septembre > Ré-initialisation du site

La (fin) septembre a été le moment de la grande manœuvre de réinitialisation du site, avec un nouveau design, un nouveau contour plus centré sur la Nature (et les recettes). Il m’a fallu le coup de main d’un ami et près d’une semaine de travail pour ré-ouvrir début Octobre le site. Une nouvelle page s’ouvrait dans la « vie » d’Au Fil du Thym.


Octobre > Les bocaux déco

Beaucoup d’entre vous ont été heureux de retrouver en Octobre la section « DIY nature », qui a redémarré avec les « bocaux déco d’automne« , version cabinet de curiosité des petits trésors de la Nature à l’automne.

Bocaux Déco d'Automne - Au Fil du Thym
Bocaux Déco d’Automne

Novembre > The gâteau aux pommes, version 2

Depuis quelques années, vous êtes nombreux à faire honneur au gâteau au pommes de belle maman, avec son moelleux et son fruité. Sur 2023, j’ai enfin trouvé un concurrent, le Kilimandjaro ou gâteau crumble aux pommes (recette ici). Entre la pâte moelleuse, le crumble, les tranches de fruit, il est absolument délicieux.

Gâteau crumble pommes - Kilimandjaro - Au Fil du Thym
Gâteau crumble pommes ou Kilimandjaro

Décembre > Lever de soleil sur Décembre

Les petits matins de presque-hiver sont parfois magiques dans le Gers pour qui sait se lever tôt et braver le froid. Un week-end de décembre à donné cette chance et j’ai pu aller (me geler) capturer un lever de soleil noyé dans la brume. Nous avons pu juste après partager ensemble cette balade photographique de début d’hiver.


Et voilà. C’est ici que s’arrête notre rétrospective 2023. N’hésitez pas à partager ici les petits bonheurs que vous avez vécu dans l’année avec nous

Je vous souhaite par avance un très bon réveillon et une bonne année 2024. Bonne journée !




Mousse au chocolat et au Baileys

Bonjour à toutes et tous,

Nous sommes sur la dernière ligne droite pour clôturer 2023 et attaquer 2024, alors je vous propose de terminer l’année sur des notes gourmandes. Pour l’anecdote, lorsque nous nous retrouvons en petit comité pour une des fêtes de fin  d’année (généralement le 31), cela nous arrive de botter en touche de la cuisine ultra simple et réconfortante. Pour le dessert, il y en a toujours un de choix : la mousse au chocolat. On ne va pas se le cacher, c’est excellent.

Lors de ces sessions de mousse au chocolat festive, j’apprécie de pouvoir lui donner un petit twist et j’en ai trouvé un avec le Baileys. C’est une liqueur à base de whisky irlandais, à la saveur crème de café. Elle est connue pour bien se marier au chocolat… et c’est ce que l’on confirme. Twistée au Baileys, la mousse au chocolat a une petite saveur plus raffinée et un goût de reviens-y. Quelques crêpes gavotte dessus donnent une touche croquant et le tout fini joyeusement dégusté.

Je voulais donc partager l’idée avec vous, que cela soit pour les fêtes de fin d’année ou plus. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !

Mousse chocolat baileys - Au Fil du Thym
Mousse chocolat baileys

Recette : Mousse chocolat baileys

Saison de la recette : Fêtes de fin d’année

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 05 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 200g de chocolat noir à croquer
  • 60 g de beurre
  • 4 oeufs
  • 3 bouchons de bailey
  • 40g de sucre glace
  • quelques crêpes gavottes pour la décoration

Réalisation

  • Séparez les jaunes des blancs. Fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre glace.
  • Casser le chocolat en morceaux, et mettez le dans une casserole. Faites le fondre à feu très doux.
  • Une fois le chocolat fondu, tout en restant à feu doux, ajouter le beurre en petits morceaux, les jaunes d’œufs battus, le sucre, le bailey’s et mélangez constamment jusqu’à obtenir une belle texture homogène. (NB: il ne faut pas que cela chauffe trop ou bout, sinon 1) les jaunes risquent de grumeler, 2) le chocolat va cramer).
  • Montez les blancs d’œufs en neige assez ferme (si mixer plongeant, allez à puissance max, si robot pâtissier, restez à mi puissance).
  • Incorporez progressivement ces blancs à la préparation au chocolat encore chaude. (le plus simple est d’incorporer 1/3, puis 1/3, puis la fin)
  • Déposez cette mousse dans des ramequins, verrines ou dans des verres; puis réservez là au frais au moins une bonne heure.
  • Avant de servir, placez quelques crêpes gavottes brisées sur le dessus

Dégustez cette mousse au chocolat bailey’s fraîche.


Astuces :

  • Adaptez la quantité de sucre au chocolat que vous utilisez. Certains sont peu sucrés (type chocolat à dessert) et d’autres oui (type chocolat à croquer). (en passant, j’utilise du côte d’or)





Chocolat chaud praliné

Bonjour à toutes et tous,

Une bonne part de gourmandise ne ferait pas de mal avec le mauvais temps de saison. Non ?

Je vous propose dans ce cas de tenter une savoureuse et originale de chocolat chaud, mais version praliné. Le praliné est t une pâte composée d’e pralin de noisettes ou amandes; caramélisées, puis concassées et est moulu à grande vitesse jusqu’à libérer l’huile. Cela forme une pâte tartinable ou parfaite pour donner des saveurs aux desserts.

Dans un chocolat chaud, cela apporte une saveur noisette et caramel tout à fait gourmande et réconfortante. On y replonge facilement dedans. L’addiction est telle que mes plus-si-petits gourmands ont même appris à la réaliser, en version classique ou en version « flemmard » au chocolat praliné.

Je voulais donc partager cette idée, en espérant que cela vous inspire. Bonne journée

Chocolat chaud praliné
Chocolat chaud praliné

Recette : Chocolat chaud praliné

Ingrédients

Pour 4 grandes tasses :

  • 1 litre de lait
  • 125g de chocolat (noir ou au lait)
  • 50 g de pâte de praliné (cf.1)
  • 2-3 cuillérées à soupe de crème légère
  • Sucre à convenance

Réalisation

  • Dans une casserole, faites fondre le chocolat avec un peu de lait.
  • Une fois fondu, ajoutez le restant de le lait, la crème, le praliné, mélangez bien puis portez à ébullition.
  • Servez aussitôt dans des tasses

Astuces :

  • Pour plus de gourmandise, n’hésitez pas à ajouter sur le dessus des morceaux de noisette concassées
  • (1) Vous pouvez aussi utiliser directement un chocolat praliné (ou pralinoise) qui contient le chocolat et le praliné
Chocolat chaud praliné
Chocolat chaud praliné




Comment cuisiner la courge butternut ?

I. Présentation

Devenue un des légumes incontournables de nos assiettes d’automne, la courge butternut ou doubeurre en français dans le texte mérite une petite présentation.

En direct de ces champs

Du point de vue botanique, la courge butternut famille des Cucurbitacées, et en particulier de l’espèce (Cucurbita moschata), les courges musquées.  La plante se présente sous forme d’une liante courante ou grimpante, possédant de nombreuses vrilles lui permettant de s’accrocher sur tout ce qui passe. Elle possède des grandes feuilles nervées, entières, à 5 lobes moyennement dessinés.   Elle forme des fleurs jaunes, grandes, mâles et femelles (ces dernières se reconnaissent par la présence d’un bébé fruit à la base). Si un pollinisateur passe dans le coin, et que les conditions météo (humidité notamment) sont réunies, les fleurs femelles laissent place à des fruits de 800g à 2kg. Les fruits sont récoltés quand le pédoncule est sec.

D’entre les courges, la butternut se reconnaît par une peau épaisse, beige-orange-clair, une forme de tube allongé dont une partie est plus renflée.

Son histoire

Contrairement au potimarron d’origine asiatique, la courge butternut nous vient des Amériques. En fait, les tribus indiennes étaient coutumières de la culture des courges musquées, alors appelées « askutasquas  » signifiant « mangée crue ou non cuisinée ». Ce terme a d’ailleurs été ré-utilisé en anglais avec le mot « squash » =plant de courge. Les courges musquées furent cultivées au fil des siècles, hybridées pour créer des sous-espèces. C’est ainsi qu’en 1944 un certain Charles Legget of Stow du Massachusetts croisa une courge col-de-cygne et un potiron pour aboutir à une étonnante courge au goût de beurre.

Sur les étals

Les courges butternut s’invitent sur les étals entre octobre et mars. Une courge moyenne pèse autour de 1kg-1.2kg, soit une quantité pour 4 personnes.

Courge butternut
Courge butternut entière

II. Comment la cuisiner ?

La préparer

La peau de la courge butternut étant particulièrement dure, elle doit être retirée à moins qu’on l’utilise comme récipient. Ensuite, il faut ouvrir la courge et gratter les graines.

On peut découper la chair de diverses façons: en tranches, en cubes, en brunoises, façon hasselback.. Ou alors juste vider la courge des graines et l’utiliser comme légume à farcir.

À noter que la courge butternut dispose d’une texture assez ferme qui se tient à la cuisson. Elle se cuit à la vapeur ou dans une poêle/casserole avec un fond d’eau, peut également se rôtir au four et même se déguster crue, râpée.

Dans quels plats ?

Comme toutes les courges, la butternut passe très bien par la case soupes et veloutés, seule ou en compagnie d’autres légumes. Elle peut aussi se cuisiner en purée et plats à base de purée tel le parmentier. Même si elle est assez ferme, un petit ajout de pomme de terre est toujours appréciable si on souhaite une texture épaisse. Autre variante, elle peut par ailleurs être détournée en tartinable, avec quelques épices.

En tranches, en cubes, ou façon hasselback, elle est délicieuse rôtie au four. Pré-cuite en cube ou crue taillée en brunoise, elle s’incorpore sans mal aux cakes salés, tartes, tartes fines, flans, clafoutis, gratins. En tranches ou en gros cubes, on peut le faire mijoter dans divers plats végétariens ou non tels que les tajines, currys, dahls…

Enfin, on ne saurait oublier l’option « butternut farcie » qui reste une manière amusante et familiale de la présenter

Et aussi, pour les becs sucrés, elle est parfaite dans les gâteaux ou de tartes sucrées intégrée sous forme de brunoise ou de purée.

Les associations

Avec sa douceur, la butternut se marie bien avec une pléthore de condiments. On peut citer le curry, noix de muscade, clou de girofle, épices à pain d’épices, le gingembre, la cannelle, le poivre, herbes de Provence, la sauge.

Elle fonctionne très bien avec tous les fruits secs (noix, noisette, amande), le miel et le sirop d’érable. Elle marche aussi avec les graines de courge, leur saveur verte contrastant avec la douceur de la butternut.

Côté légumes, avec sa douceur, on peut lui associer tous les légumes doux : patates, patates douces, carottes, autres courges.. Elle fonctionne très bien avec le chou kale, le chou romanesco, l’épinard dont la saveur verte contrebalance la douceur de la courge. Et elle entre bien dans un panier de légumes d’automne-hiver composé.

Au niveau des fruits, on retrouve le trio d’automne pomme-poire-châtaignes comme bons compagnons pour les recettes sucrées.
Elle fonctionne avec toutes les légumineuses, les lentilles vertes en tête (qui, comme les épinards, équilibrent la douce de la courge grâce à leur saveur verte).

Divers fromages s’associent très bien avec les fromages de chèvres qui la relèvent, mais aussi les fromages de montagne comme le comté, le beaufort. Côté viandes, le filet mignon de porc, le magret de canard, le confit de canard s’y associent bien. Il fonctionne bien avec les saint-Jacques et les poissons blancs comme accompagnement.

III. Les recettes du blog

Retrouvez toutes les recettes du blog pour vous amuser avec cette courge :



Sources :