Bonjour à toutes et tous

Même si cela fait plus de trois ans que j’ai quitté la Drôme, je garde toujours un morceau de ce territoire dans le cœur, les souvenirs vifs du Vercors et de ses pentes… ainsi quelques recettes “terroir” que je me promets (encore et toujours) d’essayer. C’est le notamment cas de la couve crestoise : le gâteau de Pâques de la ville de Crest. Ce gâteau peu connu est caractérisé par une unique pâte sablée moelleuse et parfumée ainsi qu’un dressage en forme de nids avec 8 petits œufs au centre. La recette traditionnelle se trouve par ici. On ne va pas se le cacher, ce n’est plus le type de gâteau qu’on imagine en dessert aujourd’hui…

Néanmoins, je m’étais promise d’essayer et ai fini par le préparer pour Pâques de l’année dernière. Ce jour-là, il faisait beau, j’avais un planning long comme le bras au potager et donc peu de temps pour cuisiner. La pâte a été préparée vite fait bien fait la veille, façonnée et cuite le lendemain. p Petite digression sur la recette, j’ai tenté de façonner une “poule” au milieu, à la représentativité moyenne…

Je m’attendais à ce que mes gourmands n’apprécient guère ce mets et ce fut tout le contraire. Ce gâteau est un grand sablé moelleux et non bourratif. La pâte est très très parfumée. Il se déguste sans aucun mal, même sans accompagnement type chantilly ou crème anglaise… et nous a régalé au dessert comme au petit dej du lendemain

En clin d’œil aux drômois – et pensant la refaire cette année – je voulais relayer la recette de la couve crestoise ici. Pour un dessert ou un goûter, on vous conseille d’essayer. J’espère en tout cas que cela vous intriguera. Bonne journée !

Recette : Couve crestoise

Ingrédients

Pour 6-8 personnes :

• 600 g de farine
• 2 œufs + 1 œuf pour la dorure
• 180 g de sucre
• 200 g de beurre (sorti du réfrigérateur avant)
• zestes d’une orange
• 2 cuillerées à soupe de fleur d’oranger.

Réalisation

• Dans un (grand) saladier, placez la farine le sucre, le beurre coupé en morceau, les zestes d’oranges. Mélangez pour commencer à sabler la pâte.
• Ajoutez les œufs et homogénéisez.
• Si la pâte ne s’amalgame pas bien (ce fut mon cas), ajoutez un peu d’eau puis mélangez jusqu’à ce qu’elle tienne assez bien ensemble.
• Séparez la pâte en « une grosse moitié » et une « petite moitié ». Étalez la grosse moitié en disque de 25 cm (note : taille moule à tarte classique)
• Dans la petite moitié, prenez un peu de pâte pour former 8 œufs. Formez un boudin avec le reste, étalez en bande puis placez sur le bord de la tarte pour former une bordure de « nid. » Ajoutez les 8 œufs au centre de la couve.
• Réservez la pâte au frais une demi journée ou une nuit
• Avant de cuire, dorez à l’œuf et piquez la pâte à la fourchette.(cf.**)
• Enfournez pour 25 minutes à 210°C (pas plus !, cf *).
• Laissez refroidir avant de servir cette couve.

Servez tiède ou à température ambiante;

Astuces :

• (**) Le fait de piquer la pâte permet d’éviter qu’elle ne gonfle à la cuisson et déforme la couve.
• Conservation 3-4 jours à température ambiante
• Variante : Ajoutez des zestes de citron au centre.
• Plus hype : Servez avec une chantilly légère , une crème anglaise, ou une boule de glace vanille (ou les trois) si vous souhaitez un dessert en deux textures

Bonjour à toutes et tous,

Je suis contente de partager ce billet avec vous car il comporte un de ces “Do it yourself” à la McGyver (c’est à dire à base d’un un trombone et d’un bout de fil..) dont le rendu est particulièrement mignon.

Cette année, en fait, on s’oriente pour aller passer le week-end prolongé de Pâques dans la famille. Si le temps se maintient, cela pourra être l’occasion de balades, de repas en famille, d’une grande chasse aux œufs. Côté cuisine, le menu commence tranquillement à s’établir entre ma mère et moi. Là où je me donne un challenge, c’est sur la déco de table où j’adorerais créer un effet « wahoo ». Mais à déplacement, impossible de prévoir du matériel de décoration à l’avance et il faudra improviser « à la McGyver.

En fouillant des idées sur le net, j’ai vu passer des photos de jolies décorations de table en métal et en forme de lapin. Pile dans le thème. Vous devinez que si je vous en parle, c’est que j’ai “crash testé” l’idée puis vraiment trouvé cela chouette. De un, cela ne demande que du fil de métallique (de grillage, de soudure, de récup,..) et une pince coupante. De deux, le montage est facile à faire, assez intuitif (note : je n’ai même pas regardé les tutos, c’est venu tout seul avec les photos..), et terminé en 2-3 minutes max. De trois, c’est mignon tout plein (un peu désuet, peut être, mais mignon). J’ai une petite dizaine de lapins qui sont apparus – à défaut de table de Pâques – sur les meubles du salon et qui ont ravi la plus jeune.

A l’orée du week-end, je voulais partager cette idée avec vous. Cela vous laisse le temps de les préparer si vous souhaitez décorer une table de Pâques ou plus. J’espère qu’ils vous amuseront aussi. Bonne journée

Tutoriel : Lapins de Pâques en métal

Saison : Pâques

Matériel

• fil métallique (grillage, récup, soudure..) suffisamment fin pour que vous puissiez le manipuler. Comptez 80 cm environ par sujet.
• 1 pince coupante

Réalisation

•  Coupez un morceau de fil métallique
• Enroulez 2 à 3 tours de cercles de petit diamètre. (par ex autour de 2 -3 doigts) qui formeront le socle. Faites une bride pour les attacher ensemble..
• Là cela se corse, on va faire les oreilles : Placez-vous à 1/3 de la hauteur d’un cercle, faites une petite boucle, passez la sous les cercles de tête pour former une oreille.
• Déplacez-vous un peu sur “l’autre côté” de la tête. Faites une petite boucle, passez la sous les cercles de tête pour former la 2e oreille. Au besoin, vrillez les boucles pour leur donner une forme affinée.
• Complétez le socle avec le restant de fil.
• “Retouchez” les formes de votre lapin pour le rendre joli et permettre un maintien à plat.

Utilisation : Placez en déco de table, sur des étagère…

Astuces :

• Vous pouvez varier les couleurs de fil métallique si vous souhaitez disposer de différents lapins de pâques métal. Sur la photo, j’en ai en fils de récupération (ceux « noir ») et en fils métalliques brillants.
• Vous pouvez varier la taille de vos lapins de pâques métal à convenance en augmentant ou réduisant la longueur de fil. J’ai personnellement trouvé qu’une taille d’une dizaine de cm de haut était tout à fait bien.
• Le jour J, n’hésitez pas à décorer avec 2-3 petites fleurs communes.

Bonjour à toutes et tous

Le mois de Mars nous a réservé de mauvaises surprises à la maison. Fuites d’eau, obsolescence (à 15 ans!) de certains équipements, travaux imprévus pour finir la pose des panneaux solaires. Quasi pas une semaine sans sa grosse dépense non prévue, donc autant vous dire qu’on a des comptes bancaires en berne. A côté de cela, Pâques approchent et comme on se prépare à faire un grand repas de famille, j’ai quelques sueurs froides côté dépenses…

J’ai pris donc parti de fouiller sur internet, voir si je ne trouvais pas des recettes amusantes, festives et peu onéreuses. C’est ainsi que je suis tombée sur le concept des “nids de pâques aux pommes de terre”. C’est simple : des pommes de terre râpées assemblées en nid, un petit œuf ensemble, on cuit le tout au four en deux étapes. La recette répondait plus que bien à mes critères, ce qui m’a conduit à crash-tester le concept un de ces derniers week-end. Le résultat était conforme à l’atendu recette est simple, niveau saveur, c’est sympa, réconfortant et « passe partout ». Sans pour autant le placer dans la catégorie des plats extraordinaires mon jury de gourmands a bien apprécié.

Je voulais partager avec vous l’idée de ces nids de Pâques pommes de terre au cas où vous cherchiez pour Pâques ou plus, une idée d’entrée pas chère. La recette est réalisable en toute saison, n’hésitez pas.Bonne journée

Recette : Nids de Pâques aux pomme de terre et œufs

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 400 g de pommes de terre
• 1 carotte (cf. astuces 1)
• 1 cuillérée à soupe de farine (blé, riz, pois chiche..)
• 30 g de beurre (environ)
• 1 gros œuf (de poule)
• 4 petits œufs de poule ou 4 œufs de caille (cf. astuces 3)
• sel, poivre, noix de muscade

+ 4 moules à tartelette ou ramequin (cf. astuces 2)\n

Réalisation

• Lavez la carotte, épluchez et râpez. Lavez les pommes de terre, épluchez les, râpez les. Mélangez le tout dans un saladier.
• Ajoutez le gros œuf, la farine, sel, poivre, noix de muscade.
• Remplissez le fond des moules à tartelette ou de ramequins. Aménagez un espace au centre pour y rentrer un petit œuf et faites une bordure plus haute sur le côté (Cela doit prendre la forme d’un nid).
• Placez quelques lamelles de beurre sur les nids puis enfournez pour 20 minutes à 180°C.
• Une fois ce temps passé, retirez les tartelettes, cassez les petits œufs au centre des nids, et remettez à cuire pour 10 à 15 minutes.
• Démoulez délicatement pour les tartelettes, et servez aussitôt

Servez chaud.

Astuces :

• (1) La carotte n’est pas indispensable dans la recette mais elle apporte une touche de couleur à ces nids de Pâques pommes de terre.
• (2) Si vous souhaitez avoir un nid “sans le plat” dans l’assiette, privilégiez un moule à tartelette. Il faudrait démouler avec délicatesse. Si vos moules ont des fonds amovibles, cela sera plus simple. Si vous préférez jouer la sécurité niveau dressage (typiquement avec le stress d’un repas de famille…), préparez dans des ramequins et servez dans les ramequins.
• (3) Les œufs de poule “normaux” sont facilement trop gros pour la taille des tartelettes car le blanc va se répandre sur le dessus de l’ensemble des pommes de terre et l’on va perdre le visuel “nid”. Au choix vous pouvez : a) retirer du blanc, b) utiliser de tous petits œufs de poule (taille « S »)

Bonjour à toutes et tous

Le début de l’année a été studieux souvent dans l’imprévu et souvent avec des déplacement professionnels qui me font rentrer à la maison bien après l’heure du dîner. Si habituellement je me garde une soupe ou de quoi faire une salade express, quand l’heure de retour se décale vers minuit « je crève trop la dalle ». Ce plat a été « inventé » lors d’une de ces occasions. J’avais envie de pâtes, il y avait dans la cuisine une botte de persil fraiche, un pot d’amande.. et le tout a fini dans un des pâtes au pesto de persil et quelques amandes grillées dessus pour la douceur. Je me suis tellement régalée que j’ai vite post-it l’idée, et refait lors d’autres grosses journées?

Le printemps arrivant avec la saison des fines herbes, je voulais vous partager la recette de ces pâtes pesto de persil cas où cela vous inspire. En tout cas, j’espère que cela vous plaira. Bonne journée

Recette : Pâtes au pesto de persil et amandes grillées

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 400 g de spaghettis ou de tagliatelles
• 1 botte de persil
• 110(50+60 g) d’amandes entières (*)
• 80 ml d’huile d’olive (minimum)
• sel, poivre
• facultatif : parmesan

Réalisation

• Faites torréfier vos amandes à la poêle. Faites les chauffer à feu doux et en remuant de temps en temps jusqu’à ce que vous entendez des « cracs ». Séparez en 2 parts et réservez dans deux petits bols
• Faites cuire les pâtes en suivant les instructions de votre paquet.
• Entre temps, avez la botte de persil. Égouttez soigneusement; Retirez les branches abîmées et les grosses tiges. Hachez très grossièrement et mettez le persil dans le bol de votre blender.
• Ajoutez 50g d’amandes torréfiées, les 80 ml d’huile d’olive et commencez à mixer. (cf. *) N’hésitez pas à y aller par à coups en remplaçant le persil au fond, parfois cela peut être laborieux à mixer.
• Salez, poivrez, ajoutez plus d’huile d’olive si vous préférez un pesto plus liquide et mélangez bien puis transvasez dans un bol ou un pot..
• Égouttez les pâtes et servez accompagné du pesto et des amandes. (**) Les plus gourmands pourront aussi râper du parmesan sur ces pâtes pesto de persil.

Astuces :

• (*) les amandes sont réparties en 50g dans le pesto, 60 g dans les pâtes. Si vous avez un mixer avec un bol en plastique, je vous conseille de remplacer les 50g d’amandes à mixer part 50g de poudre d’amande. Les bols en plastique ne supportent parfois pas les fruits secs entier ^^ (vécu)
• (**) Je préfère toujours servir les assaisonnement à part que chacun dose à convenance. Mais rien ne vous empêche de servir ensemble .
• Pour un repas complet: N’hésitez pas à préparer des bols de crudités de saison comme ces salades de carottes aux graines, salade de céleri branche et chèvre, salade de radis et pomme verte

Bonjour à toutes et tous

Je trouve assez rarement du chou rave. Contrairement aux autres choux (fleurs, rouges…) sa culture semble encore assez confidentielle et il est difficile de le trouver sur les étals. On consomme sa tige et particulièrement la base de sa tige renflée, soit crue en salade (où elle est croquante et rafraichissante), soit cuit où l’on trouve plus des saveurs de navets. Je l’adore cru, car il apporte vraiment une texture particulière aux salades.

Bref, c’est en fouillant sur des sites de conserves que j’ai vu que l’on pouvait lacto-fermenté du chou-fleur, et imaginé l’essai avec le chou-rave. Je me suis inspirée de la recette suivante, et ai préparé un petit bocal. A la dégustation, si on retrouve la saveur typique de la fermentation, on a aussi la douceur du chou rave, la pointe des épices. J’en ai largement agrémenté quelques assiettes de salades de fin d’hiver / printemps et en ai été ravie.

Alors que je projette d’en refaire, je voulais partager le bon plan de ce chou-rave lacto-fermenté avec vous. Cela peut vous permettre de découvrir le chou rave autrement. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !

Recette : Chou rave lactofermenté au curcuma

Ingrédients

Avec 350g de chou rave environ

• 3 g de sel (2% du poids des légumes)
• 1 cuillérée à soupe de curcuma en poudre
• 1/2 cuillérée à soupe de graines de coriandre
• 1 cuillérée à soupe de grains de poivre noir
• 200 ml d’eau

Réalisation

• Lavez, pelez le chou rave et coupez le en en fins bâtonnets. Pesez les légumes.
• Placez les dans un bocal en tassant bien.
• Dans un saladier, mélangez l’eau avec le sel. Ajoutez le curcuma en poudre et les graines. Mélangez.
• versez sur les légumes en veillant à ne pas dépasser le trait de remplissage
• Fermez le bocal, placez le à température ambiante mais à l’ombre, et oubliez le pendant 1 semaine au minimum.
• Stockez ensuite au frais et à l’abri de la lumière
• Une fois ouvert, conservez au frais

Servez chaud. Accompagnez de semoule ou de boulghour pour les gros appétits

Astuces :

• Conservation :  1 à 6 mois au frais et à l’abri de la lumière
• Variante : Mixez bâtonnets de carottes et de chou-rave

Bonjour à toutes et tous

Avec le temps, j’ai réussi à me faire en toute saison un panel de recettes veggies préparables à l’avance pour gagner du temps en semaine. Sans doute comme vous, les gratins, tartes, curry et dahls doivent squatter les plus hautes marches du podium. Bref, un de mes favoris de la saison, voire même celui que je prépare “avec le cerveau débranché”, c’est un curry de pois carrés et poireaux. Non, il n’y a pas de fautes d’orthographe dans le nom, c’est bien du pois carré ou gesse commune dont je parle.

La gesse commune est une légumineuse oubliée dont la culture redémarre dans le Sud Ouest, qui a l’avantage d’enrichir les sols et de ne demander que peu d’eau. Cuisiné ce pois a une saveur entre le pois chiche et le pois cassé et une forme presque carré. Il se marie bien aux poireaux, est bien relevé par le curry, d’où le fait qu’une recette de curry pois carré poireaux avec était une évidence. Avec un peu d’ail, d’oignon, de carottes pour enrichir en saveur, cela forme un curry qui change, se déguste bien en hiver, seul ou avec du riz.

Je voulais vous partager cette recette de curry pois carrés, de un pour vous encourager à tester la gesse/pois carré si jamais vous en trouvez, mais aussi parce que la recette est tout à fait réalisable avec des pois chiches. Et dans tous les cas, peut être qu’elle vous inspirera. Bonne journée !

Recette : Curry pois carrés et poireaux

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 250g de pois carrés
• 1 botte de poireaux (ou 3 gros )
• 2 carottes
• 1 oignon
• 1 à 2 gousses d’ail
• 2 cuillérées à soupe de curry en poudre (*)
• 1 cuillérée à soupe de curcuma
• sel, poivre

Réalisation

Étape 1 : Préparation des pois carrés (ou pois chiches)

• La veille, faites tremper les pois carrés dans de l’eau au moins une nuit.
• Le lendemain, égouttez soigneusement, rincez, puis faites cuire les pois 20 minutes dans de l’eau bouillante pour des pois carrés, (40 minutes pour des pois chiches. )

Étape 2 : La garniture de poireaux

• Retirez le pied des poireaux, les feuilles trop dures et émincez les. Rincez très soigneusement.
• Épluchez et hachez l’ail et l’oignon. Lavez les carottes, épluchez et coupez en dés.
• Dans une sauteuse, faites chauffer un peu d’huile d’olive puis faites y dorer ail, oignon, carottes jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.
• Ajoutez les poireaux, mélangez, et couvrez. Portez à feu vif 1 à 2 minutes, baissez à feu moyen et laissez cuire à l’étouffée une vingtaine de minutes. Vérifiez qu’il y a toujours du jus dans la sauteuse pour éviter que cela ne brule.
• Ajoutez les épices et les pois carrés cuits, mélangez bien et laissez finir la cuisson jusqu’à ce que les poireaux soient tendres.
• Salez et poivre

Servez chaud. Accompagnez de riz ou de semoule pour les gros appétits.

Astuces :

• Pour les gros appétits, accompagnez de riz
• Selon vos goûts, vous pouvez ajouter quelques cuillérées de crème si vous souhaitez une sauce onctueuse.
• (*) Si vous en avez, tenez avec 1 cuillérée à soupe de curry doux et une cuillérée à soupe de curry de madras (fort)

Bonjour à toutes et tous

Avec les mauvais jours, j’avais surtout envie ici de partager une recette réconfortante, et pour être exacte un classique que les petits-gourmands et moi même qu’on apprécions de retrouver quand cela ne va pas : un cake sucré. Pour l’anecdote, vu mes horaires de travail, j’essaye de “batch-cooker” au maximum le week-end, y compris pour les goûters de la semaine. Si les biscuits sont parfaits avec leur longue conservation, j’ai aussi découvert que certains cakes sucrés se congèlent / décongèlent très bien. Un exemple est ce cake parfumé au rhum et raisins secs. En terme de saveurs, cela peut paraître assez classiques, mais cela marche très très bien.   Il se prépare en une dizaine de minutes, s’enfourne à côté d’un autre plat (tarte, gratin,..) et hop on en a pour quelques jours.  Je l’ai réalisé tellement de fois que je connait la recette par cœur.

Bref,  Cette recette de cake-rhum-raisin m’a donc semblé tout à fait appropriée pour la saison. C’est classique mais c’est tout à fait réconfortant pour accompagner un goûter/thé/café/caramel chaud (etc) “cooconing”. En tout cas, j’espère que la recette vous plaira 🙂

Recette : Cake rhum raisins

Ingrédients

Pour 6 personnes :

• 100g de raisins secs
• 4 œufs
• 175g de farine (*)
• 125 g de sucre
• 120 g de beurre
• 1 sachet de levure chimique
• 1 bouchon de rhum
• 1 pincée de sel

Réalisation

• Réhydratez les raisins secs dans un peu d’eau chaude. (Placez dans une tasse, couvrez d’eau, et laissez reposer le temps de préparer le reste).
• Dans un  cul-de-poule ou saladier, fouettez le beurre avec le sucre jusqu’à le rendre crémeux.
• Ajoutez les œufs et mélangez vivement pour retrouver une texture homogène.
• Ajoutez l’alcool.
• Incorporez la farine, la levure chimique  et le sel puis mélangez bien jusqu’à obtenir une pâte de texture bien homogène.
• Incorporez les raisins secs avec quelques cuillérées de leur jus. Mélangez bien pour les répartir.
• Versez la pâte dans un moule à cake préalablement beurré.
• Enfournez pour 40 à 45 minutes à 170°C. Vérifiez la cuisson à l’aide d’un couteau : une fois enfoncé dans le cake, il doit ressortir sans trace de pâte.

Servez ce cake rhum raisins tiède ou à température ambiante.

Astuces :

• Conservation : 3-4 jours à température ambiante. Vous pouvez aussi le congeler en parts puis décongeler à convenance
• (*) Pour la farine, vous pouvez partir sur un mélange de farine de blé classique (note : je prends de la semi complète) comme un mélange blé/épeautre, blé / maïs ou blé/riz.