Bonjour à toutes et tous,

Après un été difficile, courant septembre, nous avons réussi à prendre un (court) week-end pour partir dans les Pyrénées. Nous avons sélectionné la région du Néouvielle du côté de Saint Lary Soulan qui cumulait proximité de la maison et réputation des paysages. Le Néouvielle est connu pour être une réserve naturelle composée de multiples lacs à différentes altitudes. En préparant le voyage, j’ai vite repéré que c’est un riche terrain à randonnée, dont la connue « tournée » des lacs : d’Orédon à Aubert et Aumar (infos et traces par ici). L’avantage de cette rando est qu’il existe une navette pour ceux qui ont du mal à se déplacer, leur permettant d’atteindre le « terminus »

Une fin de matinée, nous y sommes allés. Mes gourmands ont pris la navette pour aller pique niquer en haut pendant que je m’attaquais à la randonnée. C’est cette randonnée lacs Néouvielle que je voudrais partager avec vous, tellement les paysages m’ont émerveillé. Ce qui ne ressortira pas dans les photos est que la rando partant à 1800m et finissant à 2200m, c’était sportif avec l’altitude.. mais cela reste une de mes plus belles randos. Venez donc

Nous nous retrouvons au parking du lac d’Orédon « en bas » au point de départ de la randonnée. Si le paysage de montagne émerveille, ce qui frappe au premier regard est le niveau très bas du lac. La sécheresse a fortement touché les Pyrénées cet été, baissant les lacs d’altitude.

Attaquons la randonnée en suivant les panneaux. Un (large) chemin de pierre s’enfonce dans la forêt à flan de Montagne.

Alors que nous grimpons, le déficit du lac d’Orédon ressort de plus en plus. Un instant, j’ai peur : que cela augure-t-il pour les prochains été ?

Je continue dans la forêt de pins. Sous le soleil, on peut sentir ces parfums si typiques des conifères.

Continuer à prendre de la hauteur.

Les pentes commencent à apparaitre dans le chemin. Bientôt l’effort se fera vraiment sentir.

L’intuition est bonne : Nous grimpons clairement entre les pins.

Quiconque laisse son regard trâiner pourra apercevoir les myrtilliers emplis de petites baies

Après une bonne vingtaine de minutes, nous arrivons sur un faux plat. Ici, la densité des herbes montre que l’eau stocke volontiers lors du dégel.

Lorsqu’une trouée apparait dans les pins, je capte le paysage. Nous avons déjà bien grimpé !

Quelques pas plus loin nous tombons face à une cascade. Cela annonce de nouveaux « murs » à grimper.

Heureusement, les panneaux « PR » sont là pour indiquer le chemin.

Après une nouvelle montée, nous arrivons en surplomb d’un deuxième lac (en fait une suite de lacs) : Les laquettes.

Le chemin descend sur les rives.

Les laquettes représentent une successions de petits lacs qui se relient lorsqu’ils sont assez remplis. Ils sont connus pour être le terrain d’habitation protégé d’une plante

Le chemin continue en longeant les rives

Quand on regarde vers la montagne on peut observer une prairie humide. Elle doit être chargée de fleurs en été..

Continuer sur les rives d’un autre morceau de lac

Et nous arrivons à la fin. Le dernier mur de la randonnée se présente devant nous. Au dessus, le lac d’Aubert, notre point d’arrivée.

Rejoindre le pied du « mur » un dernier regard vers les laquettes et à l’attaque

Le mur est bien présent. C’est compliqué avec l’altitude.

Je fais une pause à mi hauteur… et ai la surpris de découvrir une petite gentiane champêtre à mes pieds.

Un dernier effort… et me voici en haut avec une belle sensation de contentement. Ce n’était pas simple, mais je l’ai fait.

Je navigue sur les bords du lac, admirant le paysage..

Et retrouve mes gourmands, pique nique achevé, petits gourmands jouant dans la pelouse.

Nous décidons de partir ensemble à l’assaut du dernier lac. Il n’est pas très loin. Nous prenons un chemin de pierre.

Il y a encore un peu de montée dans les pins.

Et nous arrivons au point culminant : le Lac d’Aumar

Eaux cristallines des lacs d’altitude.

Nous nous y posons quelques minutes, faisons le tour, picorons quelques myrtilles, puis il s’agit de redescendre. Mine de rien, l’après midi c’est bien écoulée.

En retournant à Aubert, nous constatons que les nuages débarquent dans la vallée. Des orages étaient prévus pour la soirée, il est préférable d’être prudent en haute montagne. Nous décidons donc de prendre la navette pour redescendre en sécurité. Un dernier regard avant de partir, figer le souvenirs..

C’est ici que je vous laisse, en espérant que cette randonnée lacs néouvielle vous aura plu. Bonne journée

I. Présentation

En direct des champs

Le maïs désigne en fait une plate de la famille des céréales, les Poacéaes ou graminées, qui produisent des grains comestibles. Le maïs se distingue de beaucoup d’entre elles par la présence d’une robuste haute tige (de 40cm à plusieurs mètres selon les variétés), et des feuilles bien large. Il fleuri en panicule en milieu d’été, avant de présenter des épis qui grossissent au fur et à mesure de la maturité.A noter que contrairement au blé qui se sème en automne ou tout début de printemps, le maïs est une culture d’été qui a besoin d’un sol à au moins 10°C pour germer, et au moins 18°C pour fleurir. Il a tendance a préférer les sols riches et en particulier les sols bien arrosés (d’où les nombreux arrosages d’été).

Histoire

A l’origine, le maïs était une plante tropicale, domestiquée et cultivées dans les anciennes civilisations d’Amérique centrale et méridionale, et Nord-Amérindiens. Ses intérêts nutritifs comme le fait qu’elle s’associait bien avec d’autres plantes potagères en faisaient une céréale de choix. Elle faisait notamment partie des « trois soeurs » : maïs, haricots grimpants et courges.Lorsque les colons occidentaux débarquèrent aux Amériques, ils virent de suite le fort intérêt du maïs pour l’alimentation et en rapportèrent en Europe dès 1500. Il fut notamment cultivé en Espagne et Portugal sous le nom de  » gros millet marocain » puis remonta progressivement au sud de la France. Restant souvent mal considéré versus le blé, il devint plutôt ingrédients des plats pauvres et agrémenta nombre recettes paysannes.Avec le temps, le maïs présentant un meilleur rendement que certaines céréales (millet, ..) il les remplaça progressivement. Il est cultivé à la fois pour l’alimentation humaine comme pour le bétail.

Les variétés

Le maïs ne se résume pas qu’à des épis jaunes dorés. On peut retrouver diverses variétés, souvent locales telles que :

• le maïs jaune classique
• le maïs a pop-corn
• le maïs blanc
• le maïs rouge

Sur les étals

La farine de maïs se retrouve le plus souvent en magasin bio, dans les boutiques de producteurs locaux. Elle se caractérise le plus souvent par une couleur bien jaune, la présence de petits grains. A noter qu’il ne faut pas la confondre avec la polenta (semoule de maïs) ou la fécule de maïs / maïzena (amidon de maïs pur).

II. Comment la cuisiner ?

La préparer

Comme les autres farines, c’est une farine qui se cuit, une fois mélangée à des éléments liquide.La farine de maïs ne contient pas de gluten, ce qui en fait une farine de choix pour les régimes sans gluten. Avec sa richesse en amidon de maïs, c’est une farine qui a un fort pouvoir liant à la cuisson, ce qui permet de l’utiliser pour former des galettes, pancakes, gâteaux, seule ou en association. Elle a tendance à donner une texture légèrement granuleuse aux préparations, ce qui peut surprendre au premier abord.A noter que l’absence de gluten fait qu’elle n’est pas utilisable seule pour réaliser des pains. Elle peut néanmoins être utilisée en association avec d’autres éléments.

Dans quels plats ?

La farine de maïs s’utilise assez traditionnellement dans des gâteaux, clafoutis, équivalents de galettes et autres mets « à pâte ». Plusieurs recettes traditionnelles du sud-ouest l’utilisent comme le millas, millason, mestruet.

En petite quantité elle peut s’intégrer aux pains et brioches, apportant une note sucrée et un légère granuleux.En Afrique, elle est utilisée dans une sorte de purée blanche, le Nshima, qui est un accompagnement.

Les associations

La farine de maïs a un goût très doux, tirant vers le sucré, qui permet de nombreuses associations.Côté condiments, elle se marie bien avec le rhum, les noix, les raisins secs,…

Côté légumes, elle fonctionne très très bien avec les courges (aussi sucrées), les carottes. Dans une notre plus contrastée, les poireaux et les épinards se marient bien.

L’ensemble des fruits se marient avec elle. On notera quand même que le citron lui vont très bien car il apporte du pep’s, comme les prunes cuites.

On peut lui associer diverses sortes de fromage (comme avec la polenta), ainsi que les charcuteries, lard et dérivés.

III. Les recettes du blog

Retrouvez les recettes du blog pour vous inspirer avec la farine de maïs

• Millas (Gâteau du sud ouest)
• Mesturet au potiron
• Biscuits à la farine de maïs et orange
• Brioches roulées au miel et farine de maïs

Sources de l’article:

• wikipédia : maïs
• wikipédia : farine de maïs

bonjour à toutes et tous,

Je vous invite ce matin à chausser baskets ou chaussures de marche et partir en balade botanique, la dernière de la saison 2022. Les vagues de chaleur de mi octobre m’ont obligé à la retarder jusqu’à aujourd’hui, que l’automne démarre vraiment dans le Gers. Pour cette sortie, nous partons voir nos chers et magnifiques arbres et leurs couleurs d’automne. Vous pourrez voir qu’il y a un tel bal de couleurs dans nos campagnes que l’on ne peut que s’émerveiller 🙂

Commençons par les couleurs dorées, avec nos robiniers faux accacia, plus couramment dénommés comme « Accacia ». Premier à jaunir au début de l’automne, ils s’identifier par des feuilles composées (ie. une feuille est l’assemblage de plusieurs petites feuilles dites folioles), vert clair en été et jaune en automne,et un tronc avec plein d’épices.

Experts dans les teintes dorées, les chênes commencent à se parer de leurs plus belles couleurs. Mais il faut faire attention que le terme « chêne » ou Quercus ne désigne pas une d’arbre, mais une famille d’arbres et plantes assimilée. Il existe 9 espèces autochtones en France  (27 en Europe, source ), plus quelques-unes introduites pour leur vertus décoratives (comme le chêne rouge d’Amérique). A côté de chez moi, je retrouve a minima du chêne sessile (glands sans pédoncules) et du chêne pubescent (qui garde ses feuilles sèches en hiver).

Chez les saules, le jaune est aussi de mise à l’automne, mais plus tardif. Les saules cendrés (Salix cinera), des boules de 3-5m dans tous les sens qui bordent le bord zones humides, commencent tout juste à arborer quelques feuilles jaunies. Si vous n’avez jamais fait attention, retournez leurs feuilles, elles sont duveteuses sur l’arrière.

Pour les noyers sauvages, après avoir largement donné des noix, la couleur jaune apparaît peu à peu dans les grandes feuilles composées.  Le noyer a souvent mauvaise réputation car il sécrète une substance, le juglon, qui inhibe la germination des graines et gêne la croissance des autres plantes. Si vous regardez les noyeraies, on peut s’en convaincre. Mais dans les haies champêtres, les noyers sont vite accompagnés de plantes qui apprécient l’ombre. Tout est une question de dosage de juglon

Dans les couleurs dorées de l’automne, impossible de passer à côté du connu Peuplier d’Italie, en forme de cierge, qui peuple souvent les avenues de nos villes. A noter que le peuplier d’Italie n’est pas une espèce de France, c’est le peuplier Noir. Celui d’Italie a été importé pour ses vertus esthétiques.

Pour continuer notre balade botanique novembre 2022, on va transiter de couleur pour passer vers un jaune moins franc, mais tout aussi esthétique, en allant voir notre Érable champêtre. Nous avons tous l’image de la feuille d’érable rouge du Canada (Erable à sucre) , nous n’en trouvons pas en naturel chez nous. C’est surtout l’érable champêtre (Acer Campestre), petit arbre de 3-10 m, que l’on retrouve souvent dans les haies. Il dispose de petites feuilles pétiolées et palmatilobées, plus arrondies. C’est un champion de la résistance à la sécheresse. En fin d’été, vous pourrez retrouver sur lui des samares ou les « hélicoptères » de notre enfance, qui lui donne une étonnante faculté à former des bébés un peu partout.

Comme pour les chênes, nous retrouvons plusieurs variétés d’érable chez nous. Au bord d’un rû, j’ai par exemple découvert un Erable sycomore, qui contrairement à l’érable champêtre, se colore d’automne depuis l’intérieur, en abordant des teintes cuivrées. Les feuilles ont des extrémités arrondies. Ces sont ses feuilles au bord arrondies, qui ressemblent au figuier sycomore (Figuier commun d’Egypte) qui lui ont donné son nom. Mais faites attention que cet érable apprécie les zones plus fraîches et ombragées.

Nous avons vu tout à l’heure le peuplier d’Italie de nos villes, j’aimerais vous montrer une variété de peuplier de France, courante des lieux humides. Avec ses teintes rouges cuivrées, je vous présente le Peuplier blanc. Outre les feuilles caractéristiques, il s’identifie par l’écore blanche de son tronc et ses grandes branches.

Nous terminons la balade dans les teintes rouges de l’automne. Premier à s’en parer, l’Alisier torminal est un arbre-arbuste que l’on retrouve essentiellement dans les forêts ensoleillées. Ses feuilles si caractéristiques se parent d’un beau rouge, qui resplendit sous le soleil. Les sujets au soleil forment en fin d’été des baies dites alises qui sont consommables par nous où les oiseaux.

Un des champions des couleurs chez nous est l’Orme champêtre, caractérisé par ses feuilles ovales, très nervées, dentées, et une écorce assez torturée. A l’automne, les ormes champêtres ont l’étonnante caractéristique d’arborer un large panel de couleurs : certains sujets restent sur les jaunes, d’autres arborent un rouge bordeaux

Et je terminerais notre balade botanique novembre 2022 par un arbre qui en a sous le chapeau : le frêne commun. Feuilles composées avec des folioles ob-ovales, feuillage léger, c’est un champion de la résistance à l’été. Et pourtant, saviez-vous que la mythologie nordique, Yggdrasil, l’arbre monde, est un frêne. (c’est aussi un arbre très utilisé pour son bois en parquet.. mais je les préfère dehors). A l’automne, comme les Ormes, certains sujets sont dorés, et d’autres se parent d’un étonnant et beau rouge cuivré.

Et voilà, notre balade botanique novembre 2022 touche à sa fin, comme notre saison n°3 des « balades ».  J’espère que ce dernier épisode vous aura plu, comme j’espère que la saison vous aura plu, intéressé, appris des choses sur la flore à côté de chez vous.

Bonjour à toutes et tous,

Même si c’est (trop) tard dans l’année, même si on finit par demander si on a pas adopté le climat du Sud de l’Espagne, la baisse des températures de fin d’automne arrive progressivement. Avec la nuit précoce, cela m’a permis de (enfin) renouer avec le plaisir des soupes. J’ai déjà sous le coude (et sur le blog… ) une planquée de « bonnes recettes » me permettant de varier le contenu des bols. Néanmoins, je « guette » encore toute idée simple, facile, locale, permettant de changer.

Dernièrement,ce sont les soupes de lentilles corail qui avaient piqué ma curiosité. Autant une soupe 100% lentilles ne m’inspirait guère, autant idée d’utiliser des légumineuses pour amener consistance et saveur me semble assez futée. Je me suis donc empressé de tester, et en ai été ravie. La saveur est différente, il y a une belle onctuosité apportée par les lentilles. Même les non-afficinados des bols ont apprécié.

Je voulais donc vous proposer cette idée de velouté courge lentilles. Elle permet clairement de changer et de consommer des légumineuses autrement. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée

Bonjour à toutes et tous

La période mi-octobre – mi-novembre est une période assez « sportive » pour ma famille car c’est le rush des plantations d’automne dans notre terrain. Cette année, on vise plus de 150 arbres/arbustes, ce qui se traduit par des heures de bêchage, transport (plantes, compost, paillage,..), plantation et mise en place de protections à chevreuils. Avec tout cela, mon temps/énergie disponible pour la cuisine est réduit à portion congrue. Alors, j’avais fait le stock de recettes « qui se préparent toutes seules ».

L’une d’elle m’a été conseillée par mon boucher : une échine de porc rôtie. Ce morceau généralement peu prisé (donc peu onéreux) peut (dixit mon boucher)« bien se grille bien au four, 1h30 à 160°C par kg. Ail, romarin, un fond d’eau, et vous vous régalez sans avoir rien à faire ». L’idée m’a plu car, il suffit de placer quelques légumes de saison à côté pour le faire également rôtir et disposer du plat complet. J’ai donc tenté cela le week-end dernier, avec un (magnifique !) chou-fleur jaune et quelques pommes de terre; Le tout au four pendant 2h. La simplicité de la recette était plus qu’à la hauteur de l’appréciation de mes gourmands. Viande rosée, moelleuse et parfumée, chou-fleur « croquant à souhait », patates rôties avec une noisette de beurre, ils se sont régalés. Je vais sans doute la refaire cet hiver.

En attendant, je voulais la partager avec vous. Sans doute êtes-vous aussi preneur/-euses de plats « qui se cuisinent tous seuls ». J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !

Découvrez aussi

Des plats vite préparés pour l’automne hiver :

• Pâtes au thon et petit pois
• Mijoté de filet mignon et champignons
• Pot au feu de dinde

Bonjour à toutes et tous

Les madeleines maison est une des toutes premières recettes que j’ai apprise. Elles sont savoureuses, moelleuses, gourmandes .. et faciles à réaliser si on exclu le concept de la bosse. Sur ce point, malgré tous mes essais, le résultat reste assez aléatoire. Néanmoins, si les convives (où amis, ou collègues de travail..) ne sont pas à cheval sur les principes, on peut être sûr(e) de les régaler pour très peu de temps passé en cuisine.

Bref, la madeleine se prête à un large nombre de variantes en terme de saveurs, de farines, de condiments. Un « combo » que j’apprécie beaucoup est d’utiliser la farine de seigle, à la saveur plus maltée et une note de rhum pour donner de la profondeur. Le tout forme le petit gâteau réconfortant et très parfumé.

Je voulais donc vous proposer cette variante de madeleines seigle, pour changer ou pour se régaler. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée

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Découvrez aussi

D’autres idées pour les goûter vite préparés:

• Biscuits flocon d’avoine et noisette
• Cookies aux pépites de chocolat
• Quatre quart à l’ancienne

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