Nous sommes en été, donc mes gourmands – en particulier mon mari – sont entrés dans leur habituelle phase de « chorizo mania ». Pour leur faire plaisir, j’ai cherché de nouvelles idées-recettes. C’est avec les mots clés {poisson + chorizo} sur internet que je suis tombée sur la recette ultra rapide du dos de cabillaud au chorizo de Laurent Mariotte. 5 minutes de préparation, du chorizo, cela semblait être une pépite.
J’ai tenté avec un morceau moins onéreux et je peux vous assurer que mes gourmands ce sont régalés. Le poisson est moelleux, savoureux relevé par le citron et chorizo. Pour le cuisinier, c’est 5 minutes de préparation, façon « on assemble tout direct dans le plat et hop au four ». Cette recette-là a fini immédiatement dans mes fiches « top recettes à connaître ».
Bon plan ne devant pas rester caché, je voulais partager cette recette de poisson au chorizo express avec vous. J’espère qu’elle vous permettra de vous régaler ou à minima de changer. Bonne journée
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Poisson au chorizo
Recette : Poisson au chorizo
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 5 minutes
Temps de cuisson : 3 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
1 filet de julienne (lingue bleue) de 600 à 800 g environ (cf. Astuces 3)
10 à 12 tranches de chorizo (cf. 1)
1 citron
1 pincée d’herbes de Provence
sel, poivre
Réalisation
Lavez le citron, coupez le en rondelles fines.
Dans un plat à gratin, disposez les rondelles de citron, un filet d’huile puis le poisson. Saupoudrez d’herbes de Provence, d’un peu de poivre puis disposez les rondelles de chorizo de manière à recouvrir tout le poisson.
Couvrez le plat d’un papier aluminium.
Enfournez pour 15 minutes à 180°C si le poisson est découpé en parts individuelles, plutôt 20 à 25 minutes pour un filet entier (cf. 2)
Servez ce poisson au chorizo bien chaud.
Astuces :
(1) Les tranches de chorizo désigne ici le chorizo « gros format » et non le chorizo au format saucisson. Sélectionnez un chorizo doux ou fort selon vos préférences en terme de piquant
(2) Le temps de cuisson dépends de l’épaisseur de votre poisson.
(3) Variantes : Vous pouvez utiliser cette recette pour différents filets de poisson blanc que vous trouverez : cabillaud, colin, lieu
Accompagnement rapides : Accompagnez de pommes vapeur, de riz ou de courgettes sautées (au chorizo)
Randonnée au bois de Beaupuy (Haute Garonne)
« Bonjour à toutes et tous,
Alors que les vacances d’été ont commencées pour certains ou certaines, je vous propose de partir nous aussi en escapade. J’aimerais vous faire découvrir une jolie randonnée faite pas très loin de chez moi, qui sent bon la Nature et le plein été.
Dorénavant, je ne prends plus la voiture pour aller me balade, sauf de très rares exceptions randonnées que je déguste avec exception. Il y a peu, à l’occasion du jour férié de juillet j’ai craqué pour un chemin de randonnée que j’avais aperçu à un peu plus d’une dizaine de kilomètre : le Bois de Beaupuy, en Haute Garonne. Le départ est à Plagnole et nous emporte pour une belle boucle passant par la forêt de Rieumes et Forgues. C’était une balade agréable, entre les champs, les friches et les bois, que je souhaiterais partager avec vous en photo : ).
Petit matin, juste après le lever du soleil. Je ne suis pas seule pour cette sortie, la « miss » m’accompagne. Elle est « au taquet » dès qu’elle a compris que c’était jour de grande balade et fait même de grands sourires dans la voiture. Un fois arrivées et je vérifie bien le parcours sur le panneau de départ. Nous sommes au bon endroit.
Nous partons donc d’un petit village à la frontière entre la Haute Garonne et le Gers. En ces heures matinales, pas un chat à l’horizon mais les couleurs chaudes du lever de soleil qui révèlent les briques rouges des bâtiments anciens. C’est la touche « toulousaine ».
Par contre, dans d’autres, les rangées de tournesol se dressent fièrement vers le soleil. Comment ne pas sourire à leurs jolies bouilles
Au bout d’une dizaine de minutes sur la route, je guette la bifurcation vers la forêt. La « miss » est la première à la trouver ! Un chemin de terre nous fait partir derrière les tournesols, à l’orée du bois.
Nous longeons le champ avant de rentrer sous le toit végétal du bois de Beaupuy. A peine arrivées sous les arbres, nous sentons une bouffée de fraîcheur.
Nous marchons un bon quart d’heure dans la forêt, traversons la route qui la sépare en deux morceaux, avant d’arriver dans un coin bien connu. Nous sommes sur les chemins aménagés de la forêt de Rieumes, où nous sortons parfois en famille. En cette saison, ils sont bouffis de discrets géraniums noueux.
Nous continuons de marcher encore une bonne dizaine de minutes avant d’arriver devant un des poteaux qui jalonnent le parcours. Direction Forgues, 2 km.
Le chemin de forêt se transforme bien vite en chemin agricole.. Où ne nous sommes pas seules
Et il nous amène l’entrée de Forgues, et la route nous conduit dans la grande route centrale. Pour être passée ici plusieurs fois à vélo – où pour prendre le départ de la randonnée « Le moulin de Forgues », je connais bien les vielles maisons qui peuplent le village. Cela lui donne beaucoup de charme.
Nous faisons le tour du village et ombons sur un surplomb.
Le chemin nous enmène vite vite dans des bois clairs.Sur ce flanc de colline, dans la forêt, la fraicheur se fait apprécier. Après plus de deux heures de randonnée, un soleil bien levé et des températures qui remontent, l’ombre est un vrai plaisir
Mais après être descendue au fond de la vallée, l’inévitable (et le prévisible) se produit. Il faut remonter.
Arrivées de l’autre côté de la vallée, difficile de ne pas avoir un sentiment de satisfaction, surtout avec de tels paysages champêtres.
En grimpant encore un peu, l’horizon s’ouvre vers les collines du Gers. Impossible de ne pas repérer les champs de tournesol en jaune vif, les haies qui bordent les champs. Petit air de Toscane du Midi..
Vous pensiez avoir tout vu ? Raté ! Un dernier effort nous amène au point culminant de la balade, où les collines s’étendent encore plus. .Un peu de géométrie champêtre sur le dernier kilomètre
Juste avant d’arriver à Plagnole, nous croisons d’autres locataires des lieux. Avec la chaleur de l’été, l’heure est au repos.
Et nous voici de retour à Plagnole. Nous avons fait près de 3h de marche, une dizaines de kms, et croisé des arbres, des paysages, des fleurs, des vaches, des ballots de paille. Ce fut une jolie promenade 🙂
C’est ici que je vous laisse. J’espère que la balade vous a plu, même si elle était par photos/écrans. Bonne journée à tous !
Avant de parler du haricot vert, il me faut réaliser un petit rappel botanique : Le haricot est une plante potagère aux nombreuses variétés, formes et couleurs, qui poussent préférentiellement en été. On distingue essentiellement deux types de haricots :
Les grimpants ou haricots à rames, volubiles, qui poussent sur des filets
Les nains, dont la hauteur est limitée à 40-50cm
Ces deux haricots forment des gousses de tailles et forme diverses. Une fois arrivées à maturité, elles sont emplies de graines consommables, sèchent, et permettent de recueillir les grains des haricots dits secs ou mi secs. Vous me direz, et notre haricot vert dans tout cela ? Celui-ci représente une gousse immature du haricot commun « phaseolus vulgaris », c’est-à-dire restée verte et n’ayant pas formé ses graines. Elles sont tendrez et consommables ainsi.
Plusieurs sous variétés existent, distinctes par la présence ou non de fils, la couleur (beurre, violet, vert), les caractéristiques de pousse au potager. On distingue principalement :
Les haricots filets, sans fils, récoltés très jeunes, souvent retrouvés sous l’appellation « extra-fin »
Les mangetout qui peuvent être consommés de jeune à plus adulte.
Parenthèse : Dans mon potager, j’utilise surtout le haricot « phénomène » qui est en fait un hybride et qui demande peu d’entretien.
Sur les étals
Sur les étals, vous retrouverez le haricot vert extra-fin, vendu en vrac. Il est disponible entre mi juin pour les très précoces jusqu’à début août. Au-delà de cette saison, les haricots ne sont pas de France métropolitaine (en particulier, si vous en voyez en hiver, ils viennent du Kenya). Comptez 1kg de haricots verts pour un plat de 4 personnes.Hors cette saison, vous pourrez trouver des haricots verts en conserves au naturel (rayon conserve de légumes) ou surgelés.
Haricots verts du potager
Comment cuisiner les haricots verts ?
Comment les préparer ?
Avant toute utilisation dans une recette, il est préférable de :
Équeuter les haricots verts
Retirer les fils s’ils en ont
Les blanchir une minute dans de l’eau bouillante.
Certains adorent le grignoter cru en sortie direct du potager.
Ensuite vous pouvez l’utiliser dans une recette. Le temps de cuisson va dépendre du croquant que vous désirez dans le haricot :
Très croquant : utilisez quasi-tel quel
Fondant : 10 minutes de cuisson dans de l’eau bouillante ou mijoté jusqu’à la texture désirée.
Selon les recettes, il sera préférable de le servir entier (exemple : poêlées), ou de le découper en petits tronçons de 2-3 cm.
Dans quel plat ?Dans quel plat ?
Le haricot vert ne se borne pas à la poêlée de haricot et peut accepter nombre fantaisies culinaires.
Il peut agrémenter des salades d’été, soit en restant croquant (peu de cuisson), soit plutôt fondant.
Pour l’apéritif ou un repas rapide, il peut être utilisé en morceaux en garniture de cake salé, clafoutis, flans, tartes salée. Dans ces recettes, il apporte de la mâche et une note verte. Pour les apéritifs chics, il peut être mixé et préparé en mousse fondante.
Du côté des accompagnements, il peut être servi poêlé, mijoté, ou encore servir de garniture de plats à base de pâtes ou de céréales ou de légumineuses.
Avec quoi les associer ?
Le haricot vert se plaît avec un nombre certains d’aromates comme l’ail, le basilic (le pesto ..), le persil. Il s’accorde aussi avec les épices à curry et épices à colombo.
Côté légumes, il se marie bien avec la tomate (en salade comme en plat), cette dernière amenant une note d’acidité qui contraste avec la saveur « verte » du haricot. Il se marie très bien avec les pommes de terre, la courgette, les carottes, et plus étonnamment le chou romanesco en fin de saison.
En salade salée-sucrée, il se marie bien avec les pêches et les abricots, les amandes effilées.
Du côté des viandes et poissons, c’est l’accompagnement classique des viandes rouges, du jambon, du canard et des poissons blanc
III. Les recettes du blog
Pour vous inspirer, retrouvez les idées de recettes du blog :
Avec les premiers jours d’été, viennent les abricots, jolis fruits ronds à la couleur orangée et petits délices de nos desserts et pauses gourmandes. L’abricot provient de l’abricotier, un arbre fruitier de la famille des pruniers (de petit nom Prunus armeniaca). L’abricotier est un des tous premiers fruitiers à fleurir au printemps, avec de jolies fleurs rose poudrées. Un exemple en photo ci-dessous :
Historiquement, l’abricotier a été cultivé en Chine, avant d’arriver autour du 1er siècle avant JC en l’iran et en Arménie. Quelques siècles après, les voyageurs romains et grecques l’importèrent chez eux sous le nom de « Pomme d’Arménie ». L’arbre serait arrivé en France par deux « voies » conduisant à deux « familles » d’abricotiers :
une voie « Italie–Vallée de la Loire »
une voie « Espagne– Roussillon »
Aujourd’hui l’arbre est très cultivé dans la vallée de la Rhône (ex voie « Italie — Vallée de la Loire) et dans le Gard (ex voie « Espagne — Roussillon »). Plusieurs dizaines de variétés existent, avec différents stades de maturité, ce qui lui permet de s’afficher sur les étals pendant plus de deux mois.
Dans les magasins / Sur les étals
On trouve des abricots (frais) sur les étals entre mi-juin et mi – août. Les variétés se succèdent au fil des semaines avec majoritairement :
Orangered : disponible autour de mi juin
Roussillon : AOP Roussillon disponible mi juin-mi juillet
Orangé de Provence : issu de Provence , disponible en juillet
Bergeron : cultivé en vallée du Rhône, disponible entre mi juillet-mi aoûy
Au rayon épicerie, on peut également trouver de l’abricot sec, abricots déshydratés comme des pruneaux.
II. Comment les cuisiner ?
Comment les préparer ?
Les abricots se consomment crus comme cuits. Dans les deux cas, bien les laver, retirer les noyaux puis les utiliser dans les préparations en oreillons, en quartiers, en petits moreaux.
Dans le cas d’une utilisation cuite dans des plats, il faut faire attention que la chair des abricots se délite assez vite à la cuisson ; donc évitez de les bouger !
Dans quels plats ?
Côté cru, les abricots sont des ingrédients de choix pour des salades salées ou sucrées. Il leur apporte une légère acidité, une texture ferme ou fondante (selon la maturité) qui n’a pas son pareil parmi les fruits et légumes. Ses petits quartiers peuvent être également utilisés pour des brochettes apéritives et ses oreillons garnis. Cuit, l’abricot révèle tout son acidité, ce qui lui permet de « pepser » nombre de plats (comme le citron).
En salé, on peut cuisiner les abricots en garniture de plats de viande ou volaille sucrés/salés.
Pour le sucré, c’est un ingrédient de choix pour agrémenter des clafoutis, des tartes, ou encore des gâteaux.L’abricot peut également être la base de coulis ou de compotées, où il révèlera son acidulé. Dans ce cas, faites attention à laisser sur le feu le temps que l’eau relâchée par l’abricot s’évapore et que votre coulis atteigne les consistances désirée
Et pour finir, l’abricot est un des fruits les plus utilisés pour la réalisation de confiture.
Avec quoi les associer ?
Les abricots s’accordent avec de nombreux aromates : On connaît le romarin, où la finesse de se dernier complète l’acidulé de l’abricot, mais il y a aussi la lavande et sa note d’amertume, la menthe et sa fraîcheur ou encore le thym et sa rondeur. A noter aussi qu’il se marie bien avec la cannelle.
Du côté salé, cru il s’accorde avec les haricots verts, le concombre, les lentilles et certains fromages doux et crémeux ou faisselles. Cuit, il relève les viandes blanches ou les viandes douces comme le filet mignon.
Pour le rayon gourmandise, on peut l’associer avec tous les fruits de saison (fraises, cerises, pêches..), l’amande et la noisette. L’abricot-amande-romarin, c’est un peu comme le « poire chocolat » de l’été.
III. Les recettes du blog
Retrouvez différentes recettes sur le blog pour vous inspirer et cuisiner les abricots. 🙂
Tarte abricots romarin façon tarte rustiqueSorbet Abricot Lavande
Salade d’artichauts rôtis et pois chiches
Bonjour à toutes et tous
A force de battre la campagne à pied et à vélo, j’ai noté plusieurs incontournables dans les jardins de la région. Le premier point incontournable est la présence d’un potager : Quasiment tout le monde a son petit bout de terre cultivé. La deuxième est la présence d’artichauts dans ces potagers. Il faut dire que ceux-ci sont robustes, adorent le soleil, ne sont pas trop exigeant en eau. Face à une telle profusion d’artichauts, j’avais bien envie de leur faire un d’œil en cuisine.
Le temps se prêtant aux salades, l’idée-recette c’est vite transformée en une salade avec des artichauts poivrade rôtis au four et parfumés au cumin, des pois chiches pour aller avec le cumin, et un bon filet d’huile d’olive au dernier moment pour la rondeur. Le résultat est une salade complète, très sympathique, et qui change de nos classiques. Elle peut se déguster fraîche comme tiède, selon les préférences, en « plat » ou en « accompagnement » selon les occasions.
Voilà, je voulais donc partager avec vous cette recette de salade artichauts pois chiches, au cas où vous cherchiez une idée de salade « qui change ». J’espère en tout cas qu’elle vous plaira. Bonne journée !
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Salade artichauts rôtis et pois chiches au cumin
Recette : Salade d’artichauts rôtis et pois chiches
Saison de la recette : Mai Juin
Temps de préparation : 20 minutes (artichauts) + 15 minutes (salade)
Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
Pour les artichauts rôtis
6 artichauts poivrade
3 cuillerées à soupe d’huile d’olive
1 cuillérée à soupe de cumin moulu
2 gousses d’ail
sel et poivre
jus d’un demi citron
Pour compléter la salade :
250 g de pois chiches
1/2 botte de persil
2 oignons doux
1 cuillérée à café de cumin
1 cuillérée à soupe d’herbes de Provence
sel, poivre
huile d’olive à convenance
Réalisation
Étape 1 : Préparation des pois chiches
Si vous utilisez des pois chiches secs, faites les tremper dans de l’eau pendant une nuit.
Rincez puis faites les cuire pendant 45 minutes dans de l’eau bouillante.
Étape 2 : Préparation des artichauts rôtis.
Lavez les artichauts. Tournez-les pour enlever les feuilles dures puis coupez la tête à mi hauteur. (cf. astuce 1) Retirez le foin à la cuillère. Retirez la partie dure de la tige. Plongez les artichauts tournés immédiatement dans une eau citronnée (sinon, ils noircissent)
Épluchez et hachez les gousses d’ail.
Coupez les artichauts en 2 ou en 4 puis disposez-les dans un plat à four.
Arrosez d’huile d’olive, parsemez de cumin, d’ail haché et d’un peu de sel. N’hésitez pas à mélanger à la main pour bien enrober.
Faites rôtir les artichauts au four pendant environ 30 minutes à 180°C.
Étape 2 : La salade
Lavez le persil, épongez-le soigneusement puis hachez-le. Réservez.
Lavez les oignons doux, retirez les radicelles, l’éventuelle partie abîmée des feuilles puis émincez les. Réservez avec le persil.
Mélangez les pois chiches avec la cuillérée à café de cumin, les herbes de Provence, 2 cuillerée à soupe d’huile d’olive. Salez et poivrez à convenance poivre.
Si vous souhaitez déguster frais en salade : dans un saladier, mélangez les pois chiches, les artichauts, les oignons doux émincés et le persil haché. Versez un filet d’huile d’olive et rectifiez l’assaisonnement à votre convenance.
Si vous souhaitez déguster chaud : faites tiédir pois chiches et artichauts. Un fois chauds, mélangez avec le persil et les oignons doux puis versez un filet d’huile d’olive.
Servez cette salade artichauts pois chiches tiède ou fraiche, à convenance. ( je préfère tiède)
Astuces :
(1) Pour tourner un artichaut, je vous conseille de suivre ce tutoriel https://www.saveurs-magazine.fr/artichaut-poivrade ou celui là https://chefsimon.com/gourmets/chef-simon/recettes/tourner-un-artichaut (sur lequel j’ai appris). C’est un peu technique mais on prend vite la main 🙂
La recette est aussi utilisable avec des fonds de gros artichauts cuits.
Avec du piquant : les amateurs de sauce à salade vinaigrée préfèreront sans doute ajouter 3-4 cuillerées à soupe de vinaigre dans la salade
Variante : En saison, n’hésitez pas à rajouter des cubes de tomate ancienne ou des tomates cerises.
Balade Botanique – Cultivons les champs (Juin 2021)
Bonjour à tous et toutes,
Alors que l’été calendaire est arrivé, que diriez vous d’une petite balade botanique à la découverte des plantes de nos campagnes. En fait, je vous propose ici une « édition spéciale » des balades botaniques. Si vous habitez à la campagne où êtes partis vous y aérer le week-end, sans doute avez vous remarqué que les champs sont bien remplis et que l’heure des moissons ne tardera pas. Dans le Gers, les champs sont passés aux couleurs d’or voir d’ocre, aux nappes d’un vert profond, offrant des paysages aux couleurs chamarrées.
Je ne sais pas vous, mais je n’ai jamais prêté un regard attentif au contenu des champs, si bien que je me suis rendue compte récemment qu’à part identifier « des céréales » pour les champs dorés, « des tournesols ou du maïs » pour les champs « verts » je n’allais pas beaucoup plus loin. Pour quelqu’un qui part faire de la « chasse aux plantes régulièrement, c’était limite. Alors sur juin, j’ai enfourné mon vélo le week-end et suis partie battre la campagne pour identifier le plus possibles de variétés de cultures.
J’ai envie de partager avec vous le résultat de ces campagnes de « chasse aux cultures ». Peut être seriez vous aussi intéressés par savoir reconnaître le contenu des champs de nos campagnes. Si l’idée vous tente, venez !
Prenons donc le vélo et partons rejoindre un premier champ couleur d’or et commencer avec la céréale que nous connaissons tous : le blé. Le blé est une des plus anciennes céréales cultivées et désigne en fait plusieurs plantes de l’espèce Tricuim. Vous devez sans doute avoir déjà entendu quelque part la notion de « blé dur » ou de « blé tendre » ? Ce sont effectivement les grandes « familles » de blé, aux propriétés différentes :
Le blé tendre a des grains tendre, et est utilisé pour la farine panifiable
Le blé dur a des grains durs, est riche en gluten, et utilisé plutôt pour les pâtes.
Je vous parle des « familles », mais chaque famille héberge ensuite une large variété de sous espèces, de quoi complexifier la tâche d’identification sans l’aide de l’agriculteur qui a semé le champs. Je peux néanmoins vous présenter les deux principales familles :
Le blé tendre (Triticum aestivum), caractérisé par un épi carré, et l’absence de poils
Le blé dur ou blé barbu (Triticum turgidum subsp. durum), reconnaissable par la présence de longues pointes dures , formant presque un plumeau.
Changeons de champs pour retrouver cette fois une céréales à l’épi plutôt plat, des grains alignés de part et d’autre de la tige, ainsi que des longues pointes formant presque un plumeau. Son allure pendante ne laisse pas de doute : c’est de l‘orge à deux rangs, céréale majoritairement cultivée pour l’élevage.
Nous connaissons tous les flocons d’avoine des petits déjeuners, le granola ou les galettes de légumes… mais avez vous-vu l’avoine« en vrai » ? La voici. C’est une des céréales les plus facile à reconnaître en raison de son inflorescence en panicule très étalé, et la présence d’épillets écartés. Les amateurs de balade dans les champs lui trouveront une ressemblance avec la folle avoine (avoine sauvage). Faites attention que l’avoine cultivée est notablement plus petite (60- 80 cm) que la folleavoine (1,2m +).
Quittons les zones céréalières pour rejoindre les champs « verts ». Sur leurs longues tiges hautes, garnies de feuilles bien vertes, vous reconnaîtrez peut être de futurs maïs. Avec leur port si caractéristique et leur pousse rapide, on le reconnait vite.
Continuons notre balade botanique juin et bifurquons vers un autre champ « vert » couvert de jeunes plantes bien droites et bien alignées. Il ne paraît pas, mais il hébergera bientôt les fleurs soleil des tournesol. A noter qu’il y a plusieurs sortes de tournesol cultivés selon si l’on souhaite des variétés à huile ou à graines. Ce sont les fleurs qui permettrons de faire la différence.
Dans un autre champ « vert », peut être apercevrez vous ces plantes basses aux feuilles triangulaires ? Ils vont font penser aux haricots ? Vous n’êtes pas si loin, c’est le soja cultivé. Il formera bientôt des fleurs violettes ressemblant à celle des pois, puis des grandes gousses dans lesquelles pousseront les fèves de soja.<
Je vous parle du soja, mais avez déjà vous vu les légumineuses classiques de nos assiettes végétariennes « en vrai », c’est à dire « en plante » ? Je vous emmène un petit peu plus loin, dans les champs d’un producteur de lentilles et pois chiches à côté de chez moi. 🙂Petites plantes basses, feuilles fines et nombreuses, toutes petites fleurs blanches et violettes, le tout souvent noyé par les herbes folles Nous voici devant un champ de lentilles vertes. Les amateurs des balades botanique y reconnaîtrons sans mal l’allure d’une Fabaceae, plante de la famille des pois. La lentille en en fait effectivement partie/
Plus loin, une plante d’allure similaire, mais de port ressemblant au parasol. On remarque ses feuilles fines et duveuteuses, de toutes petites fleurs blanches, de grandes gousses bien rondes. Vous avez deviné ? Voici des pois chiches. La récolte se réalisera dans plus d’un mois, lorsque la plante aura séché.
Nous terminons avec une dernière plante verte qui n’est autre que notre sarrasin. Contrairement au blé, orgre, avoine qui sont des graminées (Poaceae) le sarrasin est une plante de la famille des Polygonacées, famille qui regroupe entre autre l’oseille ou la persicaire.
Voilà, notre balade botanique juin dans les champs se termine ici, dans ce champ de sarrasin en fleur. En espérant qu’elle vous aura plu, je vous souhaite une bonne journée
Même s’ils ne sont pas des fans frénétiques de foot, mes gourmands ont décidé de profiter de l’Euro et de « zieuter » l’ensemble des matches de l’équipe de France (« Et la finale si on ne passe pas »). Détestant le foot, j’ai bloqué mes soirée pour « aller voir ailleurs », loin de l’agitation. Il n’empêche qu’en prévision des matchs de soirée, mon mari m’a demandé un coup de main côté cuisine -plateau télé.
Pour leur éviter des bugers et pizza, je me suis amusée à leur inventer une idée de croque monsieur qui change. On peut largement personnaliser ce plat simple et le faire « voyager ». C’est en apercevant de magnifiques bouquets de basilic au marché que j’ai trouvé la bonne idée : un croque au pesto, au jambon cru et mozzarella. Le premier apporte du pep’s, le deuxième une saveur plus brute que le jambon blanc, le troisième de l’onctuosité. Comme le pesto est réalisable maison, j’ai juste fait une petite adaptation pour obtenir une sauce plus épaisse et moins huileuse, afin que celui-ci puisse former une couche épaisse et apporter plus de saveur au croque.
J’ai fait un petit crash test ce week-end en « apéritif » et ces croques pesto ont reçu énormément d’éloges de la part des intéressés. Cela change, les associations marchent bien, et c’est très gourmand. La recette est donc validée pour les futures soirées-télé-foot et mon mari a reçu une petite fiche manuscrite. En l’écrivant, je me suis dit que la recette vous plairait sans doute, pour plateau télé-foot ou toute autre occasion. La voici donc sur le blog. Bonne journée et bon matchs de foot si vous les appréciez !
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Croque jambon cru, pesto, mozzarella
Recette : Chakchouka aux haricots rouges
Saison de la recette : Juin à Octobre
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Ingrédients
Pour 4 croques :
8 tranches de pain de mie (idéalement : du complet)
6 tranches de jambon cru (type jambon sec)
2 boules de mozzarella
un peu d’huile pour la cuisson
Pour le » presque pesto » (note : il y en aura trop pour les croques) :
2/3 d’un bouquet de basilic
1 belle gousse d’ail
6 à 8 cuillerées à soupe d’huile d’olive
2 cuillerées à soupe pleines d’amandes moulues
Réalisation
Étape 1 : Préparation du « pesto »
Lavez le basilic et épongez soigneusement. Épluchez la gousse d’ail.
Placez les feuille de basilic, les amandes moules, la gousse d’ail et 6 cuillerées à soupe d’huile dans un mixer puis mixez jusqu’à ce que cela forme une sorte de pâte non homogène.
Ajoutez l’huile à votre convenance. L’idéal pour cette recette est de disposer d’un ‘pesto » assez épais.
Étape 2 : Les croques
Coupez la mozzarella en rondelles
Tartinez la moitié des tranches de pain d’une bonne couche de pesto (environ1 cuillérée à soupe par tranche). Badigeonnez les autres tranches de pesto.
Dressez votre croque en plaçant :
la tartine avec beaucoup de perso (côté pesto vers l’intérieur)
1,5 tranche de jambon cru
des rondelles de mozzarella
et l’autre tranche de pain (côté pesto toujours vers l’intérieur)
Huilez légèrement une poêle (idéal : une crêpière) puis faites cuire vos croques à feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient dorés sur les deux faces. A titre indicatif, comptez 5 minutes par face.
Servez ces croque pesto jambon cru et mozzarella bien chauds.
Astuces :
Variante : Remplacez la mozzarella par du fromage de chèvre type bûche ou chèvre frais. Pour les vggies, remplacez le jambon par de la tomate.
Accompagnements : Chips et bâtonnets de légumes pour les plateaux télé, salades de crudités pour les repas plus légers.
Couscous en petits pains
Bonjour à toutes et tous
Alors que la période des confinements semble s’éloigner – du moins pour l’été – cela m’arrive de repenser à ces moments et en particulier à mars-avril 2020. Ce premier confinement avait été un grand et soudain moment stress, de craintes.. mais j’en garde même un bon souvenir sur le plan de la cuisine car à je m’étais forcée à sortir de mes habitudes, faire du plus simple, plus imaginatif, et en plus avec des ingrédients trop souvent relégués au fin fond du placard. A vrai dire, il y a même quelques recettes qui sont rentrées dans nos classiques, comme celle-ci : les petits pains à la semoule de couscous (ou couscous façon petit pain).
Si vous vous souvenez, il y avait une razzia côté pâtes dans les supermarchés. C’était l’occasion de cuisiner les céréales moins courantes (et non razziées… ) comme la semoule, le boulghour ou autre. Un jour, j’avais espéré faire des « matlouh« , pains à la semoule orientaux, mais pas de vraie semoule dans le placard, juste du couscous. J’ai fait avec, adapté les dosages pour réduire la farine, donner une note épicée avec du cumin… et le résultat avait été plus qu’apprécié. Ces petits pains ont été adorés par mes plus-petits gourmands, au point où ils les ont joyeusement re-demandés jusqu’à la fin de l’été 2020.
Oubliés depuis, c’est tout récemment, en (re)parlant de recette « pour leur soirée foot », que mes gourmands me l’on re-quémandée, m’obligeait à fouiller dans mes archives. A cette occasion, je me suis dit que la recette pourrait vous intéresser. En effet, ces « pains couscous » se cuisinent direct à la poêle (donc pas de four à allumer, pratique en été), ne nécessitent que quelque minutes de préparation, et peuvent se déguster à la main, façon finger food. De quoi s’adapter aux occasions de pique-nique ou aux match de foot devant la télé pour les footeux…. 😉
Voici donc la recette. J’espère que l’idée vous plaira. Bonne journée !
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pains couscous ou couscous petits pains
Recette : Couscous en petits pains
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes (environ 8 petits pains) :
150 g de couscous
60 g de farine
1/2 sachet de levure chimique
1/2 cuillérée à café de sel
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
1/3 de cuillérée à café de cumin
300 ml d’eau
Réalisation
Placez la graine de couscous dans un saladier. Faites bouillir l’eau puis versez là sur la graine de couscous. Couvrez, laissez gonfler et refroidir.
Incorporez la farine, la levure chimique, le cumin, 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive, sel et poivre puis mélangez jusqu’à bien homogénéiser la préparation.
Façonnez des petits pains à l’aide de la paume de vos mains.
Faites chauffer un peu d’huile dans une poêle antiadhésive puis faites y dorer les petits pains à feu moyen. Comptez 5 minutes par face.
Servez ces « petits pains couscous » tièdes ou à température ambiante. Ils peuvent aussi s’emporter en pique-nique.
Astuces :
Variante : Ajoutez de l’ail haché, ou des herbes sèches
Conservation : 48 heure au réfrigérateur. Vous pouvez également les congeler.