Balade Botanique – Cultivons les champs (Juin 2021)

Bonjour à tous et toutes,

Alors que l’été calendaire est arrivé, que diriez vous d’une petite balade botanique à la découverte des plantes de nos campagnes. En fait, je vous propose ici une « édition spéciale » des balades botaniques. Si vous habitez à la campagne où êtes partis vous y aérer le week-end, sans doute avez vous remarqué que les champs sont bien remplis et que l’heure des moissons ne tardera pas. Dans le Gers, les champs sont passés aux couleurs d’or voir d’ocre, aux nappes d’un vert profond, offrant des paysages aux couleurs chamarrées.

Je ne sais pas vous, mais je n’ai jamais prêté un regard attentif au contenu des champs, si bien que je me suis rendue compte récemment qu’à part identifier « des céréales » pour les champs dorés, « des tournesols ou du maïs » pour les champs « verts » je n’allais pas beaucoup plus loin. Pour quelqu’un qui part faire de la « chasse aux plantes régulièrement, c’était limite. Alors sur juin, j’ai enfourné mon vélo le week-end et suis partie battre la campagne pour identifier le plus possibles de variétés de cultures.

J’ai envie de partager avec vous le résultat de ces campagnes de « chasse aux cultures ». Peut être seriez vous aussi intéressés par savoir reconnaître le contenu des champs de nos campagnes. Si l’idée vous tente, venez !


Balade Botanique Juin 2021

Prenons donc le vélo et partons rejoindre un premier champ couleur d’or et commencer avec la céréale que nous connaissons tous : le blé. Le blé est une des plus anciennes céréales cultivées et désigne en fait plusieurs plantes de l’espèce Tricuim. Vous devez sans doute avoir déjà entendu quelque part la notion de « blé dur » ou de « blé tendre » ? Ce sont effectivement les grandes « familles » de blé, aux propriétés différentes :

  • Le blé tendre a des grains tendre, et est utilisé pour la farine panifiable
  • Le blé dur a des grains durs, est riche en gluten, et utilisé plutôt pour les pâtes.

Je vous parle des « familles », mais chaque famille héberge ensuite une large variété de sous espèces, de quoi complexifier la tâche d’identification sans l’aide de l’agriculteur qui a semé le champs. Je peux néanmoins vous présenter les deux principales familles :

Le blé tendre (Triticum aestivum), caractérisé par un épi carré, et  l’absence de poils

Le blé dur ou blé barbu (Triticum turgidum subsp. durum), reconnaissable par la présence de longues pointes dures , formant presque un plumeau.

Changeons de champs pour retrouver cette fois une céréales à l’épi plutôt plat, des grains alignés de part et d’autre de la tige, ainsi que des longues pointes formant presque un plumeau. Son allure pendante ne laisse pas de doute : c’est de l‘orge à deux rangs, céréale majoritairement cultivée pour l’élevage.

Nous connaissons tous les flocons d’avoine des petits déjeuners, le granola ou les galettes de légumes… mais avez vous-vu l’avoine« en vrai » ? La voici. C’est une des céréales les plus facile à reconnaître en raison de son inflorescence en panicule très étalé, et la présence d’épillets écartés. Les amateurs de balade dans les champs lui trouveront une ressemblance avec la folle avoine (avoine sauvage). Faites attention que l’avoine cultivée est notablement plus petite (60- 80 cm) que la folleavoine (1,2m +).

Quittons les zones céréalières pour rejoindre les champs « verts ». Sur leurs longues tiges hautes, garnies de feuilles bien vertes, vous reconnaîtrez peut être de futurs maïs. Avec leur port si caractéristique et leur pousse rapide, on le reconnait vite.

Continuons notre balade botanique juin et bifurquons vers un autre champ « vert » couvert de  jeunes plantes bien droites et bien alignées. Il ne paraît pas, mais il hébergera bientôt les fleurs soleil des tournesol. A noter qu’il y a plusieurs sortes de tournesol cultivés selon si l’on souhaite des variétés à huile ou à graines. Ce sont les fleurs qui permettrons de faire la différence.

Dans un autre champ « vert », peut être apercevrez vous ces plantes basses aux feuilles triangulaires ? Ils vont font penser aux haricots ? Vous n’êtes pas si loin, c’est le soja cultivé. Il formera bientôt des fleurs violettes ressemblant à celle des pois, puis des grandes gousses dans lesquelles pousseront les fèves de soja.<

Je vous parle du soja, mais avez déjà vous vu les légumineuses classiques de nos assiettes végétariennes « en vrai », c’est à dire « en plante » ? Je vous emmène un petit peu plus loin, dans les champs d’un producteur de lentilles et pois chiches à côté de chez moi. 🙂Petites plantes basses, feuilles fines et nombreuses, toutes petites fleurs blanches et violettes, le tout souvent noyé par les herbes folles Nous voici devant un champ de lentilles vertes. Les amateurs des balades botanique y reconnaîtrons sans mal l’allure d’une Fabaceae, plante de la famille des pois. La lentille en en fait effectivement partie/

Plus loin, une plante d’allure similaire, mais de port ressemblant au parasol. On remarque ses feuilles fines et duveuteuses, de toutes petites fleurs blanches, de grandes gousses bien rondes. Vous avez deviné ? Voici des pois chiches. La récolte se réalisera dans plus d’un mois, lorsque la plante aura séché.

Nous terminons avec une dernière plante verte qui n’est autre que notre sarrasin. Contrairement au blé, orgre, avoine qui sont des graminées (Poaceae) le sarrasin est une plante de la famille des Polygonacées, famille qui regroupe entre autre l’oseille ou la persicaire.

Voilà, notre balade botanique juin dans les champs se termine ici, dans ce champ de sarrasin en fleur. En espérant qu’elle vous aura plu, je vous souhaite une bonne journée


Sources de l’article et pour en savoir plus :




Croque jambon cru, pesto, mozzarella

Bonjour à toutes et tous

Même s’ils ne sont pas des fans frénétiques de foot, mes gourmands ont décidé de profiter de l’Euro et de « zieuter » l’ensemble des matches de l’équipe de France (« Et la finale si on ne passe pas »). Détestant le foot, j’ai bloqué mes soirée pour « aller voir ailleurs », loin de l’agitation. Il n’empêche qu’en prévision des matchs de soirée, mon mari m’a demandé un coup de main côté cuisine -plateau télé.

Pour leur éviter des bugers et pizza, je me suis amusée à leur inventer une idée de croque monsieur qui change. On peut largement personnaliser ce plat simple et le faire « voyager ». C’est en apercevant de magnifiques bouquets de basilic au marché que j’ai trouvé la bonne idée : un croque au pesto, au jambon cru et mozzarella. Le premier apporte du pep’s, le deuxième une saveur plus brute que le jambon blanc, le troisième de l’onctuosité. Comme le pesto est réalisable maison, j’ai juste fait une petite adaptation pour obtenir une sauce plus épaisse et moins huileuse, afin que celui-ci puisse former une couche épaisse et apporter plus de saveur au croque.

J’ai fait un petit crash test ce week-end en « apéritif » et ces croques pesto ont reçu énormément d’éloges de la part des intéressés. Cela change, les associations marchent bien, et c’est très gourmand. La recette est donc validée pour les futures soirées-télé-foot et mon mari a reçu une petite fiche manuscrite. En l’écrivant, je me suis dit que la recette vous plairait sans doute, pour plateau télé-foot ou toute autre occasion. La voici donc sur le blog. Bonne journée et bon matchs de foot si vous les appréciez !

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Croque jambon cru, pesto, mozzarella - Au Fil du Thym
Croque jambon cru, pesto, mozzarella

Recette : Chakchouka aux haricots rouges

Saison de la recette : Juin à Octobre

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 10 minutes


Ingrédients

Pour 4 croques :

  •  8 tranches de pain de mie (idéalement : du complet)
  •  6 tranches de jambon cru (type jambon sec)
  •  2 boules de mozzarella
  •  un peu d’huile pour la cuisson

Pour le  » presque pesto » (note : il y en aura trop pour les croques) :

  •  2/3 d’un bouquet de basilic
  •  1 belle gousse d’ail
  •  6 à 8 cuillerées à soupe d’huile d’olive
  •  2 cuillerées à soupe pleines d’amandes moulues

Réalisation

Étape 1 : Préparation du « pesto »

  • Lavez le basilic et épongez soigneusement. Épluchez la gousse d’ail.
  • Placez les feuille de basilic, les amandes moules, la gousse d’ail et 6 cuillerées à soupe d’huile dans un mixer puis mixez jusqu’à ce que cela forme une sorte de pâte non homogène.
  • Ajoutez l’huile à votre convenance. L’idéal pour cette recette est de disposer d’un ‘pesto » assez épais.

Étape 2 : Les croques

  • Coupez la mozzarella en rondelles
  • Tartinez la moitié des tranches de pain d’une bonne couche de pesto (environ1 cuillérée à soupe par tranche). Badigeonnez les autres tranches de pesto.
  • Dressez votre croque en plaçant :

    • la tartine avec beaucoup de perso (côté pesto vers l’intérieur)
    • 1,5 tranche de jambon cru
    • des rondelles de mozzarella
    • et l’autre tranche de pain (côté pesto toujours vers l’intérieur)

  • Huilez légèrement une poêle (idéal : une crêpière) puis faites cuire vos croques à feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient dorés sur les deux faces. A titre indicatif, comptez 5 minutes par face.

Servez ces croque pesto jambon cru et mozzarella bien chauds.


Astuces :

  •  Variante : Remplacez la mozzarella par du fromage de chèvre type bûche ou chèvre frais. Pour les vggies, remplacez le jambon par de la tomate.
  • Accompagnements : Chips et  bâtonnets de légumes pour les plateaux télé, salades de crudités pour les repas plus légers.





Couscous en petits pains

Bonjour à toutes et tous

Alors que la période des confinements semble s’éloigner – du moins pour l’été – cela m’arrive de repenser à ces moments et en particulier à mars-avril 2020. Ce premier confinement avait été un grand et soudain moment stress, de craintes.. mais j’en garde même un bon souvenir sur le plan de la cuisine car à je m’étais forcée à sortir de mes habitudes, faire du plus simple, plus imaginatif, et en plus avec des ingrédients trop souvent relégués au fin fond du placard. A vrai dire, il y a même quelques recettes qui sont rentrées dans nos classiques, comme celle-ci : les petits pains à la semoule de couscous (ou couscous façon petit pain).

Si vous vous souvenez, il y avait une razzia côté pâtes dans les supermarchés. C’était l’occasion de cuisiner les céréales moins courantes (et non razziées… ) comme la semoule, le boulghour ou autre. Un jour, j’avais espéré faire des « matlouh« , pains à la semoule orientaux, mais pas de vraie semoule dans le placard, juste du couscous. J’ai fait avec, adapté les dosages pour réduire la farine, donner une note épicée avec du cumin… et le résultat avait été plus qu’apprécié. Ces petits pains ont été adorés par mes plus-petits gourmands, au point où ils les ont joyeusement re-demandés jusqu’à la fin de l’été 2020.

Oubliés depuis, c’est tout récemment, en (re)parlant de recette « pour leur soirée foot », que mes gourmands me l’on re-quémandée, m’obligeait à fouiller dans mes archives. A cette occasion, je me suis dit que la recette pourrait vous intéresser. En effet, ces « pains couscous » se cuisinent direct à la poêle (donc pas de four à allumer, pratique en été), ne nécessitent que quelque minutes de préparation, et peuvent se déguster à la main, façon finger food. De quoi s’adapter aux occasions de pique-nique ou aux match de foot devant la télé pour les footeux…. 😉

Voici donc la recette. J’espère que l’idée vous plaira. Bonne journée !

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pains couscous ou couscous petits pains - Au Fil du Thym
pains couscous ou couscous petits pains

Recette : Couscous en petits pains

Saison de la recette : Toute l’année

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 15 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes (environ 8 petits pains) :

  • 150 g de couscous
  • 60 g de farine
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 1/2 cuillérée à café de sel
  • 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
  • 1/3 de cuillérée à café de cumin
  • 300 ml d’eau

Réalisation

  • Placez la graine de couscous dans un saladier. Faites bouillir l’eau puis versez là sur la graine de couscous. Couvrez, laissez gonfler et refroidir.
  • Incorporez la farine, la levure chimique, le cumin, 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive, sel et poivre puis mélangez jusqu’à bien homogénéiser la préparation.
  • Façonnez des petits pains à l’aide de la paume de vos mains.
  • Faites chauffer un peu d’huile dans une poêle antiadhésive puis faites y dorer les petits pains à feu moyen. Comptez 5 minutes par face.

Servez ces « petits pains couscous » tièdes ou à température ambiante. Ils peuvent aussi s’emporter en pique-nique.


Astuces :

  • Variante : Ajoutez de l’ail haché, ou des herbes sèches
  • Conservation : 48 heure au réfrigérateur. Vous pouvez également les congeler.





Randonnée entre cascade et torrent (Lesponne, Hautes Pyrénées)

Bonjour à toutes et tous,

Alors que la période et la météo se prêtent à l’évasion , je vous retrouve pour partager avec vous une jolie randonnée en montagne réalisée il y a quelques temps. Fin mai dernier, voyant venir un été sans vraies vacances, ma famille et moi avons fait une courte escapade dans les Pyrénées, du côté du Tourmalet. Même si le « programme » du week-end était constitué, mes gourmands étant plutôt du genre grasse-mat’ en vacances, j’avais toute liberté de partir en randonnée (proche du gîte) les matins très tôt. Il ne m’a pas fallu plus d’une demi heure avec le guide de randonnée du coin pour repérer la randonnée  « Entre Cascade et Torrent » partant du village de Lesponne, puis décider de le réaliser. C’est cette randonnée très matinale (départ 7h :p) que j’aimerais partager avec vous aujourd’hui. Nous étions fin mai, aux jolis moments de la flamboyance printanière, avec des paysages garnis de fleurs, de jeunes feuilles et de quelques traces de neige..


Ce matin là, on ne pouvait pas dire que j’avais de la chance côté météo. La vallée était engoncée dans la brume, il faisait froid. Polaire de sortie, mais vaillant enthousiasme pour cette randonnée dans une « terre inconnue ».

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne
Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Le chemin longe le village, me fait traverser un torrent bien tumultueux avant d’attaquer une forte montée entre des maisons en pierre.  Comme vous pouvez le voir, ce matin là, je n’étais pas seule. La « miss » venait aussi se défouler.

Au bout d’une sportive montée, j’arrive sur un grand chemin pierreux. Un rocher au nom du circuit de promenade m’assure être sur la bonne route.

Allons donc, enfonçons nous dans le couloir formé par les grandes haies séparant le chemin des prairies. Il y a des senteurs de forêt, d’humus et de champignons dans l’air

Si l’on veut décrire les Pyrénées, on ne peut se borner à les décrire comme de « simples » montagnes, avec des pentes, des forêts et des stations. Non. Elles sont beaucoup plus riches que cela. Il y a ce charme des vallées préservées, des anciens villages, mais aussi cette omniprésence de l’eau. Chaque vallée, chaque renfoncement semble abriter son petit torrent, nous invitant à une pause contemplative.

Les trouées laissent apparaître le village

Un peu plus loin, les prairies des hauteurs se dévoilent. Les anciennes maisons pyrénéennes, faites de larges murs de pierre et de toits pentus apparaissent dans les trouées.

Dans les prairies et les sous bois, le bal du printemps est ouvert. C’est une explosion de cerfeuil, silène, raiponce, myosotis, bistorte, renoncules, qui balisent le chemin. Je pourrais passer des heures à vous présenter toutes les fleurs, mais je me contenterais de deux typiques des Pyrénées : la campanule étale et ses larges pétale; et le géranium brun avec sa couleur rouge-brune.

Se faire attendre pendant qu’on prends des photos

Au détour d’une nouvelle prairie, croiser de petites chèvres curieuses.

Le chemin redescend vers un hameau de Lesponne, révélant les sommets des montagnes environnantes

En passant, s’émerveiller d’un (troupeau d’) orchis de Fuchs

Le chemin continue en bord de torrent, nous allons le longer pendant un bon moment.

Un dernier bosquet, un dernier détour, la grandeur de la vallée se révèle .

Faire encore une centaine de mètres avant de voir apparaître d’anciennes maisons qui semblent veiller sur les lieux.

Tout comme les vaches venues se restaurer de la prairie grasse des montagnes

En retraversant le torrent, le paysage change. Longer la forêt..

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

En passant, je découvre une jolie ombellifère. Nous voici devant l’angélique de Razouls, version pyrénéenne et sauvage des angéliques aromatiques.

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Alors que le chemin continue, que les premières pentes se révèlent, j’entre dans une forêt épaisse. Une chose à savoir en montagne : Quand la forêt se densifie, il n’y a plus de prairie, donc cela annonce de bonnes pentes !

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Je me prépare à l’avance à l’effort et espère que l’enthousiasme de la « miss » continuera face à ce qui nous attends. Intuition de pente vite confirmée. Nous attaquons une forte montée dans la forêt, rejoignons des lieux où le toit végétal s’élève à des dizaines de mètres de nous.

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Au bout d’une dizaine de minutes de montée, nous arrivons à proximité d’un torrent

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Je profite de le croiser pour faire l’état des lieux des plantes des milieux humides, au cas où il m’en manquerait dans mon herbier. Je redécouvre avec amusement le désespoir du peintre, toutes petites fleurs blanches des coins humides de montagne..

Le chemin dépasse la cascade et continue dans les profondeurs de la forêt. On se croirait dans un monde perdu, si les anciennes maisons ne nous avertissaient pas que l’humain a arpenté ces lieux.

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Au détour d’un nouveau petit torrent, je m’arrête face à une découverte botanique : le pavot jaune, cousine de nos pavots des champs, mais version montagne.

Je continue encore la marche longuement avant que la forêt ne laisse de nouveau filtre la lumière. La descente dans la vallée démarre

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Après un bon quart d’heure dans cette forêt claire, Lesponne est en vue, je fini la descente les pattes lourdes de l’effort, mais l’esprit riche de tous les magnifiques paysages croisés.

Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne
Randonnée entre cascade et torrent, Lesponne

Je vous laisse ici, au pied de cette joli café de village restauré. J’espère que la balade vous a plu. En tout cas, si vous passez dans le coin, je la conseille vivement !


Plus d’infos sur la randonnée ‘Entre cascade et torrent’ :

  • Entre cascade et torrent  est décrite dans les livres des randonnées autour du Tourmalet et de Bagnères de Bigorre.Trace GPS
  • Comptez 3 bonnes heures pour réaliser la randonnée si vous êtres un peu entraîné. (J’ai mis un peu plus de 3H30, avec pauses photos)
  • La partie de la randonnée côté « Sud » est réalisable par tous, il s’agit d’un chemin pierreux mais en faux plat. En famille, je vous conseille plutôt de rester sur cette partie puis rentrer par la route (qui n’est pas très passante).



Gâteau cerises amandes, façon gâteau au yaourt

Bonjour à toutes et tous

Les cerises sont enfin arrivées sur les étals du Gers. Mais cette année, suite à l’épisode de gel d’Avril, elles sont particulièrement chères. Pour en avoir discuté avec Sabine (productrice de fruits ), les producteurs n’ont pas d’autres alternatives, et c’est malheureusement le prix à payer suite à cette catastrophe naturelle qui a ravagé les vergers. En conséquence, si mon mari et moi avons volontairement décidé de continuer à acheter des cerises pour soutenir les producteurs, on savoure d’autant plus de ces petits trésors rescapés du gel. Cette année donc, point d’expérimentations culinaires autour des cerises. On profite du simple « picorage », petit délice régressif et qui se suffit à lui même.

Néanmoins suite à une demande (voir même quémande..) des plus-si-petits gourmands, j’ai quand même accepté de refaire leur recette aux cerises préférée : le gâteau au yaourt, cerise et amandes. Vu le titre, vous me direz qu’il n’y rien d’exceptionnel et vous avez raison. C’est un gâteau au yaourt, enrichi de poudre d’amandes et garni de cerises. Mais dans cette simplicité réside une excellente association de saveurs et de textures. Il y a la douceur de l’amande et le fruité de la cerise; le petit grain de la poudre d’amande et le moelleux de la pâte.

J’hésitais un peu à vous proposer cette recette, vu le prix des cerises… mais je me suis dit qu’au final, il ne nécessite pas beaucoup de cerises tout en permettant de profiter du fruit. Alors peut être pourra-t-il vous plaire, si jamais vous arrivez à mettre la main sur des cerises abordables ou avez un arbre dans votre jardin. J’espère en tout cas qu’il vous régalera si vous le tentez. Bonne journée !

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Gâteau cerises amandes façon gâteau au yaourt - Au Fil du Thym
Gâteau cerises amandes façon gâteau au yaourt
Gâteau cerises amandes façon gâteau au yaourt - Au Fil du Thym
Gâteau cerises amandes façon gâteau au yaourt

Recette : Gâteau cerises amandes façon gâteau au yaourt

Saison de la recette : Mai – Juin

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 45 minutes


Ingrédients

Pour 4 à 6 personnes :

  • « autant de cerises que vous pourrez rentrer » (400 g environ)
  • 1 yaourt nature (dont le pot sert de mesure) ou 2 petits suisses
  • 2 pots de farine
  • 1+1/2 pots de sucre roux
  •  2 œufs
  • 80g de poudre d’amande
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1/2 pot d’huile neutre
  • 1 pincée de sel

Réalisation

  • Mélangez le yaourt avec le sucre dans un saladier.
  • Ajoutez les œufs battus en omelette, l’huile, puis fouettez pour bien homogénéiser.
  • Ajoutez la farine, la levure, la poudre d’amande et le sel puis mélangez jusqu’à retrouver une pâte homogène.
  • Lavez vos fruits. Equettez puis retirez le noyau des cerises.
  • Dans un moule à manqué légèrement huilé, versez les 2/3 de la pâte. Ajoutez ensuite les 2/3 des cerises, puis le restant de pâte puis encore quelques cerises.
  • Enfournez pour 40 minutes à 180°C.
  • Saupoudrez de sucre glace après que le gâteau ait refroidi.

Servez ce gâteau cerises amandes une fois revenu à température ambiante


Astuces :

  • Pour un gâteau bien épais, privilégiez un moule étroit (celui en photo est cuit dans un moule de 18cm de diamètre)
  • Les cerises risquent tombent au fond du gâteau, mais ce pas grave : cela forme un gâteau bi-couche : une couche très cerises, une couche très amande.
  • Conservation :24h à température ambiante, ensuite au réfrigérateur.





Le Zéro Déchet dans la salle de bain : retour d’expérience

Bonjour à toutes et tous,

C’est en discutant « zéro déchets » avec l’un(e) d’entre vous sur un des derniers billets que le concept de ce billet c’est imposé. Nous faisons tous des efforts pour réduire nos déchets et sommes preneurs des essais, retour d’expérience des autres. La « salle de bain » étant un lieu où ma maisonnée a fait pas mal de changements, un point d’étape peut se montrer pertinent pour partager. Voici nos retour d’expérience, n’hésitez pas à l’utiliser en base pour discuter. 🙂

Zéro déchet salle de bain : retour d'expérience
Zéro déchet salle de bain : retour d’expérience

La démarche

Après la cuisine, la salle de bain est un haut lieu de forte consommation de produits contenus dans des emballages non recyclables. Il nous est donc paru évident que nous pouvions faire des améliorations importantes en remplaçant nos produits habituels par des produits « moins de déchets ». On s’est fixé des règles de cette transition « zéro déchet salle de bain » : des changements progressifs, chacun à son rythme, chacun selon ses possibilités. Les premiers petits gestes ont été décrits dans ce billet. Après plusieurs années (3) après, voici où nous en sommes.


Geste 1 : Remplacer gels douche et shampoings-gels par savons et shampoings solides

Un de nos premiers changements  « zéro déchet salle de bain » a été de remplacer les gels douches et shampoings « gels » par des préparations solides. Pour les savons, il n’a pas été compliqué de trouver un fournisseur, nombres artisans commencent à en vendre sur les marchés.  Pour le shampoing, nous n’en avons trouvé que dans les grandes enseignes  « bio ».

Globalement, la transition a été vite faite et sans mal : l’ acceptation des produits, il a juste fallu un peu de « réglages » sur l’utilisation du shampoing solide afin d’utiliser la bonne dose. Personnellement, j’ai même trouvé que les cheveux se portaient mieux en passant au shampoing 100% solide. Cela a été plus compliqué pour un (sur 4), qui a eu beaucoup de mal à trouver un savon qui lui convienne. La plupart des savons classiques lui laissent une sensation de tiraillement. Il lui a fallu découvrir au hasard d’un marché, un savon « riche » au lait d’ânesse, qui cette fois a permis le remplacement.

Zéro déchet salle de bain : exemple de shampoing solide

Geste 2 : Remplacer les lingettes par du durable

Sur ce point, partie était gagnée d’avance car nous en utilisions très très peu. Les dernières ont vite été remplacées par le combo gant de toilette + serviette éponge. On s’en porte tout aussi bien.


Geste 3 : Remplacer le déodorant « bombe »

Le sujet du déodorant bombe a été compliqué. De mon côté, les déodorants solides ne m’ont pas du tout convenus : souvent trop agressifs, ils finissaient par m’irriter la peau. J’ai trouvé mon bonheur dans un déodorant « spray » avec un bocal en verre (en photo, lien site web de la marque si jamais cela vous intéresse), qui est recyclable ou réutilisable. (Personnellement je le recycle pour les huiles macérées). Mais tout le monde n’a pas encore trouvé chaussure à son pied.

Zéro déchet salle de bain : déodorant recyclable

Geste 4 : Remplacer ou limiter les crèmes en conteneurs non recyclable

Les crèmes cosmétiques (surtout celles pour nous, mesdames) ont souvent le grand défaut d’être contenues dans des emballages petits formats et non recyclables. Cela n’a pas été simple de remplacer ces éléments par des alternatives peu de déchets mais j’ai fini par trouver des crèmes placées dans des pots en verre. (boutique bio ou artisan. Le pot est recyclable ou ré-utilisable.


Geste 5 : Passer au dentifrice solide et à la brosse à dent recyclable

Entre la brosse à dent en plastique et les dentifrices sont contenus dans des emballages plastiques non recyclables, il y avait de quoi faire sur ce poste.

Côté dentifrice, certains ont vite trouvé le produit qui remplace. On saluera particulièrement les dentifrices « sucettes » qui amusent les plus jeunes. De mon côté, cela a été une « bataille » pour trouver un dentifrice qui me convienne. En effet, la plupart sont assez agressifs et je me retrouvais avec des petits saignements de gencives gênants. Au bout de 2 ans, j’ai fini par trouve une marque de dentifrice en pâte qui soit suffisamment douce pour convenir.

Côté brosse à dent, après avoir expérimenté différentes brosses à tête plastique changeable, on a découvert celles en bambou. Comme une grande marque s’y est mise, on peut y accéder même en habitant à la campagne. Le manche des brosses une fois débarrassés des poils, sont recyclés en « marque semis » dans le potager

Zéro déchet salle de bain : dentifrice solide et brosse bambou

Geste 6 : Remplacer la parapharmacie de « bobologie » par du naturel

On y pense jamais, mais tout ce qui est parapharmacie a le mauvais goût de se trouver en contenants plastifiés souvent sur-emballés. J’évoque ici les sprays anti-piqûres d’insectes, les pommades anti-rhumes,  les crèmes après soleil, etc.  Après quelques recherches et quelques tests du côté des remèdes à base de plantes, nous avons fini par en remplacer une bonne partie par du « fait maison » avec l’alternative des baumes huileux, composés de cire d’abeille et de macérât de plantes. Les macérats sont simplement des plantes (fleurs le plus souvent) laissées marinées dans de l’huile longtemps. Le baume se constitue en ajoutant de la cire d’abeille fondue et du conservateur. Sur ce sujet, la réussite à été au-delà de mes espérances

Dans mes favoris, il y a :

il faut bien se rappeler à chaque moment de l’année quand et où faire sa cueillette de plante, mais franchement, on y prend goût.

Des Fait maison huile et baume pour petits bobos
Des Fait maison huile et baume pour petits bobos

Geste 7 : Les protections féminines lavables

En étant franche, même si j’avais étiqueté ce geste dans le « top pratique écolo », j’ai mis du temps avant de pouvoir remplacer des protections jetables par des lavable. J’avais un a priori de saleté voir de dégoût qui me gênait vraiment pour avancer…

Et puis, un jour je me suis souvenue de ma grand-mère qui me racontait que quand elle était jeune, il y avait du linge spécifique qui était lavé à chaque fois et qu’on « ne s’en portait pas plus mal ». Ce souvenir m’a fait un « déclic » et j’ai pu remplacer par des protections lessivables qui se clipsent sur la lingerie.   Effectivement, après usage, il suffit d’un coup de rinçage à l’eau chaude, un coup de lessive, c’est tout aussi propre, et on en parle plus. Avec le recul, j’en suis même arrivée à me demander comment on a fait pour oublier les protections lavables…


Geste 8 : Le nettoyage de la salle de bain avec des produits fait maison.

Dernier petit geste que nous avons réalisé : supprimer tous les produits de nettoyage spécifiques salle de bain par des produits basiques ou home made. Mon « nettoyant multi-surfaces » marche très bien du sol au plafond, le vinaigre blanc ou le vinaigre d’orange fait des miracles sur le tartre et un peu d’huile de coude débouche les siphons bloqués. Ce fut encore quelques flacons plastique en moins dans la poubelle.

Décapant Orange ou vinaigre d'orange
Décapant Orange zéro déchet

Bilan après trois ans de zéro déchet

De notre démarche « zéro déchet salle de bain », j’en tire la conclusion qu’il ne faut pas croire les sirènes des « influenceurs » qui annoncent que tout changer est simple. En effet, il faut prendre le temps de trouver chaque produit qui convient et les raisons peuvent être très différent de celles d’un autre (l’autre pouvant être le conjoint , l’amie, les enfants..) . Même si une marque est promue comme « top », elle peut tout à fait ne ne nous convenir, et il faut chercher plus loin. Néanmoins, cela vaut le coup de s’accrocher, chercher encore, jusqu’à trouver la bonne préparation.

Au global, nous voyons plusieurs avantages. Certes les déchets issus de la salle de bain se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main, mais nous avons gagné bien plus :

  • Les produits durent plus longtemps, donc nous avons beaucoup moins de contraintes de recharges (autant dire qu’on a apprécié lors des confinements…),
  • Les produits « zéro déchet » sont globalement plus simples, plus naturels, avec nettement moins d’ingrédients incompréhensibles,
  • On a regagné énormément de place dans la salle de bain (comme dans la valise des vacances ): ma trousse personnelle se limitant quasiment à une pochette. (Ca m’amuse toujours en déplacement pro. quand je vois la place qu’elle prends chez les messieurs.. )

Voilà, un retour d’expérience sur cette transition « zéro déchet salle de bain » après quelques années.

Et vous ? Vous êtes vous aussi lancé(e)s ? Quel a été votre parcours ? Avez-vous des astuces à partager ?

Bonne journée !




Fontainebleau aux fraises

Bonjour à toutes et tous

Parfois, quand j’ai 5 minutes devant moi et un besoin de pause, je m’amuse à trainer sur des sites de cuisine. Si je fréquente les « classiques » du milieu, j’ai une affection particulière pour les sites qui répertorient les recettes anciennes, celle qui ont disparu de nos tables car « peu vendeuses ».  Par exemple : le millas fait nettement moins vendeur qu’un muffin aux chocolat façon Starbucks, ou une terrine de jambon est moins tendance qu’un poke bowl avocat-saumon d’ailleurs. J’y déniche parfois des pépites de petites recettes simples et susceptibles de régaler mes gourmands.

Il y a une recette (de plus ^^) qui a piqué ma curiosité par son nom : le « fontainebleau ». Il ne s’agit pas d’une recette au cheval (référence au grand prix hippique) ou d’une recette royale (référence au château) mais en fait une mousse composée de faisselle égouttée et de crème montée. Il  peut se décliner nature comme aux fruits de saison. Avant trouvé il y a peu une excellente productrice de faisselle de chèvre artisanale, re-tomber -il y a tout aussi peu – sur cette recette m’a clairement donné envie de tenter. Comme de plus, la pleine saison était aux fraises, tout s’orientait pour essayer un « fontainebleau fraises« .

Côté préparation franchement c’est très très simple. Côté dégustation, je peux vous garantir la claque de gourmandise. C’est frais, crémeux, acidulé avec la faisselle, sucré et fruité avec les fraises. Le piquant du chèvre apporte un petit truc qui titille les papille et rends la verrine savoureuse.  Une petite note de verveine ou de menthe sur le dessus termina le tout dans la fraicheur. Que cela soit mes gourmands ou moi, personne n’en a laissé une lichette dans la (grosse verrine). A tenter avec d’autres fruits, pourquoi pas des prunes. ^^

Je voulais donc partager la recette de ce fontainebleau fraises avec vous. Vous pouvez bien entendu utiliser de la faisselle « classique » (i.e. de vache) si vous n’avez pas celle de chèvre sous la main. Bonne journée !

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Fontainebleau à la faisselle de chèvre - Au Fil du Thym
Fontainebleau à la faisselle de chèvre

Recette : Fontainebleau aux fraises

Saison de la recette : Mi Avril – Mi Juin

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 0 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes / 4 verrines :

  • 200 g de faisselle (de chèvre si possible)
  • 200 g de crème entière froide (placée au réfrigérateur quelques heures)
  • 50g de sucre + quelques cuillerées à soupe pour mariner les fraises
  • 250g de fraises
  • Feuilles de menthe, de verveine

Réalisation

  • Lavez les fraises et égouttez soigneusement. Equettez et coupez en fins morceaux les 2/3 des fraises. Mélangez avec 2 cuillerées à soupe de sucre et laissez mariner 1 heure.
  • En même temps, laissez égouttez la faisselle de chèvre sur une gaze ou une passoire à fines mailles pendant 1 heure.
  • Mélangez le sucre avec la crème puis fouettez la jusqu’à la monter.
  • Incorporez la faisselle dans cette chantilly.
  • Dans des verrines, répartissez les fraises marinées puis la crème de faisselle. Décorez du restant de fraises découpées en rondelles et éventuellement de quelques feuilles de menthe, de verveine, etc.

Servez bien frais


Astuces :

  • (1) Vous pouvez évidemment utiliser de la faisselle classique (i.e. de vache) si vous ne trouvez pas celle de chèvre. La version au chèvre amène du piquant, et celle de vache est plus douce.
  • Variez les fruits utilisés selon la saison : fraises, groseilles et cassis, pêches, prunes, ou poires cuites au sirop.





La montée du col du Tourmalet (Pyrénées)

Bonjour à toutes et tous,

Alors que les vacances d’été se rapprochent, j’aimerais vous retrouver pour un petit billet d’escapade par écran interposés. Nous allons dans un coin de France relativement mythique, qui mériterait d’être plus admiré pour ses paysages que pour les exploits sportifs qu’il représente : le col du Tourmalet.

Cette année encore, vu que nous n’aurons pas de vacances cet été, nous avons opté pour un week-end évasion fin mai dans les Pyrénées du côté de Bagnères-de-Bigorre. Le choix de ce région n’était pas un hasard, car elle combinait le fait de n’être pas trop loin de la maison (moins de 2h de route) et de nous permettre de faire la montée du col du Tourmalet. Ce col est surtout connu par le passage chaque année du troupeau de dopés du Tour de France, mais en fait. C’est un des plus hauts cols routiers de France, un col qui permet à tous d’accéder à d’impressionnants paysages de montagnes, d’admirer la végétation de montagne et de connaître milieu si particulier. Alors je voudrais partager avec vous le récit-photo de cette montée du col du Tourmalet. Venez.


Nous partons de Bagnères de Bigorre pour attaquer la montée par le versant nord. Par chance, ce matin là le ciel semble clément.En cette mi -printemps, la basse montagne est en pleine floraison. Les chalets pyrénéens et leurs toits minéral se détachent des prairies verdoyantes.

La route commence dans les vallées de Campan. Si on regarde bien, sur les pentes des montagnes, les feuillus  en vert clair parsèment les forêts de couleurs vives

En « grimpant » vers le col du Tourmalet, nous rejoignons vite les forêts. Le contraste feuillus/ conifères se renforce, ode au printemps dans les montagnes

Nous nous arrêtons dans les lacet, au bord d’une magnifique cascade. Les montagnes des Pyrénées sont caractérisées par l’omniprésence de l’eau et des chutes d’eau. En ce printemps, avec le dégel des sommets, les cascades sont bien fournies. Elles hébergent de nombreuses plantes de milieux humides comme ces jolies grassettes..

Après m’être attardée pour quelques macros photos pour mon herbier, nous reprenons la route. Encore quelques lacets et nous arrivons sur le plateau qui héberge la station de la Mongie. Nous nous arrêtons sur le bord de la route, regardons derrière nous. Le point de vue sur les vallées est saisissant…

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

La route en arrivant sur un plateau

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym
Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

Nous continuons encore un peu et arrivons en vue de la station la Mongie

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

Je vous passe les photos de la station (des barres d’immeubles typiques des stations de montagne), et oriente plutôt mon appareil photo vers les montagnes. Tout d’un coup un bêlement attire notre attention : un troupeau de brebis traverse la route pour rejoindre les alpages..

Alors que nous nous attendions à croiser beaucoup de personnes en ce week-end prolongé, la route quigrimpe au col du tourmalet semble vide.

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

Juste avant un lacet, je demande une pause photo. J’ai des plantes à attraper pour mon herbier et je veux admirer les gentianes

Un sifflement attire notre attention .. Les marmottes sont de sortie ! Je sors l’appareil photo vite, attrape un cliché. Jamais nous n’en n’avions vu de si près !

« Et la marmotte, elle met pas le chocolat dans le papier d’alu », commente un plus-si-petit gourmand pendant que nous reprenons la montée. Plus que quelques lacets… En bas, la station de la Mongie se détache nettement

Au détour d’un autre lacet, croiser l’autre partie du troupeau de brebis…

Et nous voila arrivé

Nous traversons le col à pied.. et le paysage vers les vallée de Saint-Jean-de-Luz se dévoile.

Vue depuis le Col du Tourmalet
Col du Tourmalet

Sur ces hauteurs, je tourne pour repérer la végétation : Thym Serpolet, Androsace, c’est le royaume des petites et résistances plantes basses.

chardon acaule

Nous décidons de prendre la route pour descendre vers Saint Jean de Luz. A chaque lacet, le paysage change, de nouveaux reliefs apparaissent.  A ces hauteurs, la nature associe végétaux et minéraux, offrant des palettes de couleurs si particulières

Un arrêt dans un lacet où nous remarquons de nombreuses pierres gravées. Nous découvrons que l’association Team Westland (1) (Pays bas) viens tout les ans gravir ce col pour récolter des fonds pour la lutte contre le cancer. Chaque pierre représente un proche luttant contre la maladie ou malheureusement emporté. Même si cette initiative vient de milliers de kilomètres de là, on ne peut qu’être touchés par la quantité de pierres…

Et souhaiter que le paysage verdoyant donne la force à tous ces combattants.

Col du Tourmalet

En retournant à la voiture, mon regard est attiré vers les sommets. L’observatoire du pic du Midi, Gardien des étoiles, se détache soudainement des nuages…

Observatoire du Pic du Midi

Reprendre la route, descendre les lacets

Col du Tourmalet

Et après les brebis, croiser des vaches en montées en alpages

Nous arrivons bientôt aux pieds des remontées mécaniques côté vallée de Saint-Jean-de-Luz et nous arrêtons ici. Nous avons réussi à compléter les portions de route qui nous manquaient il y a trois ans. Nous avons ici la satisfaction de pouvons cocher un de nos « choses à avoir réalisées » de nos vies. On rigole, on constate que l’on se satisfait de petites choses, mais qu’on est heureux ainsi. Pourquoi chercher à l’autre bout du monde, alors qu’il y a déjà tant de belles choses à faire à côté de chez nous ?

Col du Tourmalet

Alors que nous reprenons la même route, je vais vous laisser ici, dans ces magnifiques paysages des Pyrénées. Si jamais vous passez dans le coin cet été (ou un autre été), n’hésitez vraiment pas à tenter cette montée, c’est « à voir ». En espérant que cette balade photo vous a plu,je vous souhaite une bonne journée !


Sources de l’article :