La montée du col du Tourmalet (Pyrénées)

Bonjour à toutes et tous,

Alors que les vacances d’été se rapprochent, j’aimerais vous retrouver pour un petit billet d’escapade par écran interposés. Nous allons dans un coin de France relativement mythique, qui mériterait d’être plus admiré pour ses paysages que pour les exploits sportifs qu’il représente : le col du Tourmalet.

Cette année encore, vu que nous n’aurons pas de vacances cet été, nous avons opté pour un week-end évasion fin mai dans les Pyrénées du côté de Bagnères-de-Bigorre. Le choix de ce région n’était pas un hasard, car elle combinait le fait de n’être pas trop loin de la maison (moins de 2h de route) et de nous permettre de faire la montée du col du Tourmalet. Ce col est surtout connu par le passage chaque année du troupeau de dopés du Tour de France, mais en fait. C’est un des plus hauts cols routiers de France, un col qui permet à tous d’accéder à d’impressionnants paysages de montagnes, d’admirer la végétation de montagne et de connaître milieu si particulier. Alors je voudrais partager avec vous le récit-photo de cette montée du col du Tourmalet. Venez.


Nous partons de Bagnères de Bigorre pour attaquer la montée par le versant nord. Par chance, ce matin là le ciel semble clément.En cette mi -printemps, la basse montagne est en pleine floraison. Les chalets pyrénéens et leurs toits minéral se détachent des prairies verdoyantes.

La route commence dans les vallées de Campan. Si on regarde bien, sur les pentes des montagnes, les feuillus  en vert clair parsèment les forêts de couleurs vives

En « grimpant » vers le col du Tourmalet, nous rejoignons vite les forêts. Le contraste feuillus/ conifères se renforce, ode au printemps dans les montagnes

Nous nous arrêtons dans les lacet, au bord d’une magnifique cascade. Les montagnes des Pyrénées sont caractérisées par l’omniprésence de l’eau et des chutes d’eau. En ce printemps, avec le dégel des sommets, les cascades sont bien fournies. Elles hébergent de nombreuses plantes de milieux humides comme ces jolies grassettes..

Après m’être attardée pour quelques macros photos pour mon herbier, nous reprenons la route. Encore quelques lacets et nous arrivons sur le plateau qui héberge la station de la Mongie. Nous nous arrêtons sur le bord de la route, regardons derrière nous. Le point de vue sur les vallées est saisissant…

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

La route en arrivant sur un plateau

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym
Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

Nous continuons encore un peu et arrivons en vue de la station la Mongie

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

Je vous passe les photos de la station (des barres d’immeubles typiques des stations de montagne), et oriente plutôt mon appareil photo vers les montagnes. Tout d’un coup un bêlement attire notre attention : un troupeau de brebis traverse la route pour rejoindre les alpages..

Alors que nous nous attendions à croiser beaucoup de personnes en ce week-end prolongé, la route quigrimpe au col du tourmalet semble vide.

Montée du Col du Tourmalet - Au Fil du Thym

Juste avant un lacet, je demande une pause photo. J’ai des plantes à attraper pour mon herbier et je veux admirer les gentianes

Un sifflement attire notre attention .. Les marmottes sont de sortie ! Je sors l’appareil photo vite, attrape un cliché. Jamais nous n’en n’avions vu de si près !

« Et la marmotte, elle met pas le chocolat dans le papier d’alu », commente un plus-si-petit gourmand pendant que nous reprenons la montée. Plus que quelques lacets… En bas, la station de la Mongie se détache nettement

Au détour d’un autre lacet, croiser l’autre partie du troupeau de brebis…

Et nous voila arrivé

Nous traversons le col à pied.. et le paysage vers les vallée de Saint-Jean-de-Luz se dévoile.

Vue depuis le Col du Tourmalet
Col du Tourmalet

Sur ces hauteurs, je tourne pour repérer la végétation : Thym Serpolet, Androsace, c’est le royaume des petites et résistances plantes basses.

chardon acaule

Nous décidons de prendre la route pour descendre vers Saint Jean de Luz. A chaque lacet, le paysage change, de nouveaux reliefs apparaissent.  A ces hauteurs, la nature associe végétaux et minéraux, offrant des palettes de couleurs si particulières

Un arrêt dans un lacet où nous remarquons de nombreuses pierres gravées. Nous découvrons que l’association Team Westland (1) (Pays bas) viens tout les ans gravir ce col pour récolter des fonds pour la lutte contre le cancer. Chaque pierre représente un proche luttant contre la maladie ou malheureusement emporté. Même si cette initiative vient de milliers de kilomètres de là, on ne peut qu’être touchés par la quantité de pierres…

Et souhaiter que le paysage verdoyant donne la force à tous ces combattants.

Col du Tourmalet

En retournant à la voiture, mon regard est attiré vers les sommets. L’observatoire du pic du Midi, Gardien des étoiles, se détache soudainement des nuages…

Observatoire du Pic du Midi

Reprendre la route, descendre les lacets

Col du Tourmalet

Et après les brebis, croiser des vaches en montées en alpages

Nous arrivons bientôt aux pieds des remontées mécaniques côté vallée de Saint-Jean-de-Luz et nous arrêtons ici. Nous avons réussi à compléter les portions de route qui nous manquaient il y a trois ans. Nous avons ici la satisfaction de pouvons cocher un de nos « choses à avoir réalisées » de nos vies. On rigole, on constate que l’on se satisfait de petites choses, mais qu’on est heureux ainsi. Pourquoi chercher à l’autre bout du monde, alors qu’il y a déjà tant de belles choses à faire à côté de chez nous ?

Col du Tourmalet

Alors que nous reprenons la même route, je vais vous laisser ici, dans ces magnifiques paysages des Pyrénées. Si jamais vous passez dans le coin cet été (ou un autre été), n’hésitez vraiment pas à tenter cette montée, c’est « à voir ». En espérant que cette balade photo vous a plu,je vous souhaite une bonne journée !


Sources de l’article :




Salade de petits pois, fraises, roquette

Bonjour à toutes et tous

Étant un peu (voire même beaucoup) accros aux légumes, les salades s’invitent dans mon assiette tout au long de l’année. La saisonnalité des légumes permet de les faire varier au fil du temps et de les apprécier sans jamais se lasser. Néanmoins, j’éprouve un vrai plaisir à retrouver les salades de printemps. Vous savez, celles composées de petits radis croquants, de fèves fondantes, d’asperges douce ou encore de petits pois. Ce sont des saveurs et des textures si particulières que cela en est chaque fois un régal, même si la salade est construite à la mode « fourrezytout » ( i.e à la va vite, avec ce qui reste dans le bac à légumes).

Bref, cette année, la chance du « fourreztout » m’a conduit sur une nouvelle recette de salade favorite. Il y un reste de petits pois frais à terminer, j’étais tentée par une bonne envie de vinaigrette balsamique, et en partant sur l’association « balsamique -quelque chose », des fraises et de la roquette ont fini dans l’assiette. Le résultat s’est avéré franchement délicieux, le vinaigre balsamique réalisant un liant entre le piquant de la roquette, l’acidulé-sucré de la fraise, et la douceur des petits pois. De plus, il y a un côté sucré-salé étonnant dans cette salade mais qui fonctionne très bien.

La saison des petits pois frais étant entamée, j’avais envie de vous partager avec vous cette idée de salade petits pois roquette et fraises. Si les sucrés-salés vous tentent, je vous la conseille vraiment. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !

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Salade petits pois, fraises, roquette - Au Fil du Thym
Salade petits pois, fraises, roquette

Recette : Salade de petits pois, fraises, roquette

Saison de la recette : Mai-Juin

Temps de préparation : 10 minutes (salade)+20min (écossage)

Temps de cuisson : 30 à 40 minutes


Ingrédients

Pour 2 personnes en plat léger, 4 en entrée :

  • environ 1,2kg de petits pois frais ou environ 400 g de petits pois frais écossés
  • 8 belles poignées de roquette
  • Une quinzaine de fraises
  • 6 cuillerées à soupe d’huile d’olive
  • 6 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique
  • sel et poivre

Réalisation

Étape 1 : Préparation des petits pois [peut être réalisé à l’avance]

  • Écossez les petits pois puis rincez-les.
  • Faites cuire les petits pois pendant 8 à 10 minutes dans de l’eau bouillante salée.
  • Égouttez et réservez.

Étape 2: Préparation de la salade

  • Lavez les fraises et la roquette. Égouttez soigneusement.
  • Equettez les fraises et coupez-les en deux ou en quatre selon la taille.
  • Dans un saladier ou dans les assiettes, répartissez la roquette, les petits pois et les fraises.
  • Dans un bol, fouettez l’huile avec le vinaigre, un peu de sel et de poivre.

Servez cette salade petits pois roquette et fraises fraîche ou avec les petits pois tièdes. Servez la vinaigrette à part, afin que chaque convive dose à convenance.


Astuces :

  • Variante : Si vous n’appréciez pas le sucré-salé dans les salades, remplacez les fraises par des rondelles de radis roses.
  • Variante 2 : Pour une salade plus consistante, ajoutez du quinoa cuit ou de la semoule de blé cuit.
  • La salade peut se servir avec l’ensemble des ingrédients frais (donc des petits pois frais entièrement refroidis après cuisson) où avec les petits pois tièdes (c’est à dire en sortie de cuisson)(le reste des ingrédients à température ambiante) selon vos préférences de températures. J’ai personnellement une préférence tiède car la chaleur réhausse le vinaigre balsamique et fait légèrement cuire les fraises, donnant une note d’acidité.





Fèves sautées au chorizo

Bonjour à toutes et tous,

Il y a deux week-ends, j’ai vu les fèves ré-apparaître sur les étals du marché. Autant je m’en régale chaque année, autant l’enthousiasme n’est pas là pour mes gourmands. Mais qu’à cela se tienne, j’avais bien envie de trouver une idée-recette capable de les séduire. J’ai pour cela sorti « l’ingrédient secret » qui leur plaît toujours (enfin.. surtout à mon mari) : le chorizo. Cette charcuterie ne se déguste pas qu’à l’apéritif et est idéale pour amener du pep’s aux plats en petits cubes façon lardons. . Des fèves, du chorizo; me voici donc partie pour des fèves sautées au chorizo.

Lorsque le plat a été amené à table, il y a d’abord une moue peu engageante, puis mes gourmands ont dégusté cette poêlée de fèves avec plaisir. Le chorizo se particulièrement bien aux fèves, apportant une note épicée dans la douceur des fèves. En accompagnement d’une volaille ou d’un poisson blanc lui même relevé au chorizo, c’est idéal.

Voilà. Je voulais vous partager cette recette de fèves au chorizo cas où vous souhaiteriez profiter de ce légume de printemps. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !

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Fèves sautées au chorizo - Au Fil du Thym
Fèves sautées au chorizo

Recette : Fèves sautées au chorizo

Saison de la recette : Avril à Juin

Temps de préparation : 30 minutes (durée liée à l’écossage des fèves)

Temps de cuisson : 15 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 1,2 à 1.5 kg de fèves fraîches non écossées
  • 80 à 100 g de chorizo
  • 1 oignon ou une demi botte d’oignons doux
  • 1 gousse d’ail
  • sel et poivre

Réalisation

  • Écossez les fèves, puis faites les cuire 2 minutes dans de l’eau bouillante.
  • Égouttez-les puis retirez la peau. Réservez les fèves.
  • Épluchez l’oignon puis hachez-le. Si oignon doux, coupez les radicelles, la partie abîmée des feuilles puis émincez finement. Hachez l’ail.
  • Coupez le chorizo en rondelles puis en dés.
  • Faites revenir le chorizo dans une poêle afin de le faire dégraisser.
  • Retirez une partie du gras, puis faites revenir l’ail et l’oignon jusqu’à ce que ce dernier soit translucide.
  • Ajoutez les fèves, mélangez bien et laissez quelques minutes à feu doux. Salez et poivrez au dernier moment (le chorizo peut déjà saler les fèves).

Servez ces fèves chorizo bien chaudes.


Astuces :

  • Variante : si vous n’appréciez pas la saveur épicée du chorizo, remplacez par des lardons.
  • Accompagnement de ? Ces fèves chorizo peuvent servir d’accompagnement à une volaille ou des œufs.
  • Récup : les gousses de fèves peuvent servir d’engrais pour le potager, alors n’hésitez pas à les découper puis les insérer en dessous du paillage.





Vinaigre de fleurs de ciboulette

Bonjour à toutes et tous,

Il faut croire que les dernières pluies et les (rares) jours de soleil ont plu dans mon potager car les fraises sont toutes pimpantes, les aromatiques ont significativement grandi, dont la ciboulette qui fleuri de partout. Si la floraison de la ciboulette donne de jolies touffes roses-violettes, elle marque aussi le début de sa montée en graine et la fin de la production de feuilles. Pour disposer des feuilles pour les futures salades, pas le choix, il me faut supprimer les fleurs.

La fleur de ciboulette est comestible. J’avais d’ailleurs aperçu plusieurs recettes l’utilisant comme un « vinaigre de fleurs de ciboulette (source : Elle a Table.). J’ai vite tenté et je dois avouer que le résultat vaut les 5 minutes de préparation. C’est un vinaigre au bon goût de ciboulette, très parfumé, et qui met une nette originalité dans les salades. Je la trouve excellente dans salade de pois chiches et radis, et mon mari l’a adoré simplement dans une salade de radis en rondelles.

Je voulais donc partager cette idée condiment avec vous, si jamais vous avez aussi de la ciboulette en fleur dans le jardin. J’espère que cela vous amusera. 🙂

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Vinaigre fleurs ciboulette - Au Fil du Thym
Vinaigre de fleurs de ciboulette

Tutoriel : Vinaigre de fleurs de ciboulette

Saison : Mai -Juin

Matériel

Pour 1 petite bouteille de 250 à 300 ml:

  • Environ 25 fleurs de ciboulette
  • 200 à 250 ml de vinaigre de cidre ou un mélange 1/3 de vinaigre de xérès + 2/3 de vinaigre blanc
  • 1 pot

Réalisation

  • Cueillez vos fleurs de ciboulette (avant qu’elles ne graines) puis lavez les soigneusement. Vous pouvez aussi les passer rapidement dans une eau vinaigrée si vous craignez qu’il y ait quelques locataires.
  • Placez les fleurs dans une petite bouteille ou un bocal propre.
  • Remplissez de vinaigre
  • Fermez et laissez mariner une à deux semaines à l’abri de la lumière. Remuez de temps en temps car les fleurs risquent de stagner en surface.
  • Filtrez ensuite le vinaigre et remettez en bouteille/bocal. Conservez avec les autres vinaigres.

Utilisation : Utilisez dans vos salades de printemps ou d’été. Il parait que c’est très bon dans les salades de tomates (à tester..).

Conservation : Plus de 6 mois.





Comment cuisiner les radis roses ?

I. Présentation

En direct du potager

Le radis rose est un légume racine que l’on associe souvent au printemps. Sous les jolis airs, il cache bien son appartenance à la famille des choux (Brassicaceae). On le cultive essentiellement pour sa racine consommable crue ou cuite, mais l’ensemble de la plante est comestible.

Pour le potager, le radis rose est souvent vendu sous l’appellation « radis de tous les mois », en différentes sous variétés. C’est une plante que l’on sème en place dès la fin de l’hiver, puis tout au long du printemps. Plutôt facile à cultiver, elle a une durée de pousse de 3- 4 semaines (ou « 18 jours » pour certaines variétés). Si on le laisse en place, elle présente de jolies fleurs blanches à 4 pétales.

Sur les étals

On trouve des radis roses vendu en bottes, de fin mars jusqu’à la moitié de l’été. Il existe plusieurs formes de radis roses selon les variétés (ronds, longs, bicolores, mono-colores), tout en restant très proches en saveur.  A noter qu’on trouve aussi des radis d’hiver ou radis raves pendant l’automne/hiver, qui sont très différents des radis roses.

Radis roses
Radis roses

II. Comment les cuisiner ?

Comment le préparer ?

L’ensemble de la plante est consommable même si l’on a plus l’habitude de consommer la racine.

Pour la racine, il suffit de bien la laver, de couper les radicelles et la base des fanes. Le radis peut alors être servi cru, entier, émincé, râpé, nature, en vinaigrette. Il peut également être servi cuit, poêlé dans un peu de matière grasse.

Les fanes de radis sont râpeuses et peut agréables crues, et sont donc consommées plutôt cuites et mixées. Pour les préparer, il suffit de les cuire dans de l’eau bouillante puis de les mixer. Cette préparation peut être ensuite utilisée dans une soupe ou pour composer une sauce épaisse.

Dans quel plat ?

Pour la partie racine

Le radis rose cru est très intéressant à l’apéritif pour proposer une petite gourmandise à croquer. On peut le servir avec juste un peu de sel ou un beurre aromatisé.

Coupé en morceaux, en rondelle, ou râpé, on peut l’utiliser dans une salade. Il amènera une touche de croquant, de piquant mais aussi une jolie couleur rose ou blanche. Sous cette forme, il peut aussi agrémenter tartines et tartes salées froides, pour leur amener piquant et fraîcheur.

Les racines peuvent être proposées cuites, poêlées dans du beurre ou de l’huile et parfumé avec différentes aromatiques. Ils peuvent aussi être glacés c’est-à-dire cuit dans un mélange d’eau, sucre et beurre, jusqu’à former une pellicule sucrée dessus.

Pour les fanes.

Les fanes sont classiquement utilisées pour réaliser des soupes de fanes ou alors des pestos, préparations crémeuses à base de fanes mixées avec de l’huile. Cette sauce peut alors agrémenter des pâtes  alimentaires ou des céréales.

Avec quoi les associer ?

Du côté des aromates, le radis rose se marie très bien avec la ciboulette et son goût fin, l’estragon et sa saveur anisée, l’aneth et sa fraîcheur, ou encore le thym pour les radis cuits.

Avec son piquant, le radis rose s’associe très bien aux ingrédients qui vont l’adoucir comme le fromages frais ou le beurre. De la même manière, c’est un excellent compagnon des pois chiches et de leur saveur douce.

Du côté des fruits et légumes, il fonctionne très bien avec la roquette, la pomme et les légumes de printemps comme les asperges, les petits pois, les fèves et les pois gourmands.

Par ailleurs, les fanes de radis cuite puis réduites en sauce sont d’excellents accompagnements des céréales et de leurs dérivés (pâtes).


III. Les recettes du blog

Pour vous inspirer, retrouvez les idées de recette aux radis roses sur le blog.

Sources de l’article :




Comment cuisiner les fèves ?

I. Présentation

En direct des champs

Rien à voir avec la fève de la galette des rois, nous allons parler du légume. 😉

Les fève ou Vicia faba désigne une plante annuelle de la famille des Fabaceae (famille des pois et lentilles), cultivée pour ses grandes graines, appelées « fèves » par extension. Cette plante se présente dans les champs comme une grande plante à tige droite et épaisse avec feuilles vertes ovales, puis chargées de grandes fleurs blanches au cœur noir. Ces fleurs formeront de grandes gousses qui contiendront à maturité, les fèves (les graines). Dans les campagnes, il n’est pas rare d’en croiser en bord de champs, échappée des cultures ou auto semée.

Pied de fèves sauvage

Sur les étals

Vous pouvez trouver des fèves fraîches sur les étals entre mi Avril et fin Juin, souvent entières et parfois écossées. Comptez un 1kg-1.2kg pour un plat pour 4 personnes. Vous pouvez également trouver des fèves écossées surgelées.


II. Comment les cuisiner ?

Comment la préparer ?

Pour préparer des fèves fraîches, il y a deux étapes à réaliser :
1- Les écosser
2- Les précuire les fèves 1 minutes dans de l’eau bouillante salée puis retirer la peau.
C’est un peu fastidieux mais cela vaut la chandelle.

Ensuite, ces fèves peuvent être utilisées dans les plats. On peut alors les recuire quelques minutes jusqu’à ce qu’elles soient fondantes ou les sauter dans un peu de matière grasse. Elles peuvent aussi être insérées dans des plats complets pour cuire avec l’ensemble des ingrédients. Si vous achetez des fèves surgelées déjà écossez, passez directement à l’étape d’utilisation dans les plats.

Dans quels plats ?

Les fèves peuvent se consommer chaudes ou froides.

Froides, elles entrent dans la composition de salades printanières. Chaudes, elles peuvent être servies en accompagnement, une fois sautées dans un peu de matière grasse et avec des aromates, des pommes de terres.

Elles peuvent aussi être des ingrédients de plats plus élaborés. On peut par exemple citer des couscous, tajines, plats de pâtes, ou encore des flans et clafoutis.

Enfin, on peut les utiliser pour réaliser une purée à tartiner façon « houmous », en apéritif printanier garanti.

Avec quoi les associer ?

Plutôt douces, elles s’associent avec des condiments pouvant les pep’ser comme l’ail et le cumin. Elles fonctionnent avec la plupart des herbes fraîches (persil, ciboulette, aneth), mais la menthe lui sied particulièrement bien.

Du côté des ingrédients transformés, on pourra citer le chorizo, le jambon cru, le fromage de chèvre et la feta.

Dans les plats, elles se marient bien avec les dérivés du blé (semoule, pâtes), les pommes de terre, où elles complètent la douceur.

Côté légumes, elles marchent avec l’ensemble des légumes printaniers : asperges, radis, petits pois.. ainsi qu’avec les premiers légumes d’été : concombre et courgette.

Du côté des viandes et poisson, elles s’accordent avec l’agneau et les viandes douces, ou encore les poissons blancs.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les différentes recettes du blog pour vous inspirer dans votre cuisine :


Sources de l’article :




Tarte aux fraises, chantilly armagnac

Bonjour à toutes et tous,

Le mois de mai voit l’arrivée des fraises , mais aussi de la fête des mères. Fête des mères et fêtes des pères sont des évènements ou l’on essaye toujours de faire « quelque chose» , au moins au dessert, histoire de marquer le coup. Mais j’ai du mal à me référer aux recettes dédiées sur les blogs : trop richement décorés, trop complexes, je n’ai pas les compétences. Cette année, j’ai plutôt réfléchi à quelque chose de simple autour de la tarte aux fraises, qui a vécu ces dernières années des revisites très différentes du classique « tarte crème pâtissière et fraises ».  Elles se sont dotées de pâte sablé breton bien beurré et croustillant ou de pâte crumble plus dure, de crème mascarpone, citronnée ou non, de coulis de fraises ou de fraises cuites. Les variations sont infinies.  J’ai réalisé une liste à la Prévert de ces idées avant de « composer » une version qui me ressemble : un sablé au sarrasin (pour la touche amertume), une chantilly parfumée (pour le crémeux), des fraises (pour le fruité).  Dans cet ensemble d’idées, une originalité : Et si je peps’ait la chantilly avec un peu d’armagnac et une touche « made in Gers » ? Testons donc !

La réalisation de cette tarte est au final peu complexe et le résultat visuel clairement gourmand. En textures, elle mêle du croustillant (le sablé), l’onctueux (la crème), le juteux (les fraises). En saveurs, nous avons du fruité (fraisesà, du crémeux sucré, une note d’amertume (sarrasin) .Mais le top (à mon goût) est la chantilly armagnac, qui  amène une note profonde et longue en bouche.   La tarte a fait « tilt » au goûter de crash-test, les plus-si-petits-gourmands adorant la chantilly à s’en repeindre le visage, mon mari appréciant la « fraise sarrasin » et de mon côté, j’ai bien aimé la simplicité de cette tarte. A refaire le jour J

En attendant, je voulais partager cette idée-recette de tarte aux fraises, chantilly armagnac avec vous. Peut être vous inspirera-t-elle pour la fête des mères ou tout autre occasion gourmande. Bonne journée !

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Tarte aux fraises, chantilly armagnac - Au Fil du Thym
Tarte aux fraises, chantilly armagnac

Recette : Tarte aux fraises, chantilly armagnac

Saison de la recette : Mi Avril à Mi Juin

Temps de préparation : 30 minutes

Temps de cuisson : 30 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

Pour la garniture :

  • 500g de fraises (environ)
  • 250 g de crème entière épaisse (placée au réfrigérateur)
  • 40 g de sucre
  • 1 cuillérée à soupe d’armagnac (1)

Pour le sablé sarrasin :

  • 60 g de farine de blé
  • 60 g de farine de sarrasin
  • 75 g de beurre
  • 60g de sucre
  • 1 petite pincée de sel
  • 1 cuillérée à café de levure chimique
  • 1 petit œuf

Réalisation

Étape 1 : Le sablé sarrasin

  • Dans un saladier, placez les deux farines, la levure, le sucre, la pincée de sel et le beurre coupé en petits morceaux.
  • Écrasez le beurre, puis mélangez du bout des doigts jusqu’à ce qu’elle atteigne une texture de sable.
  • Ajoutez l’œuf et mélangez jusqu’à bien amalgamer la pâte. Faites attention que cette pâte va coller.
  • Foncez un moule à tarte de papier cuisson. Disposez la pâte dans le moule puis étalez là à la main de manière à ce qu’elle recouvre le fond de tarte sans remonter sur les bords. Elle doit être relativement épaisse.
  • Enfournez pour 25 à 30 minutes à 180°C. La pâte est cuite quand le dessus est bien ferme.
  • Sortez du four et laissez refroidir

Étape 2 : Les fraises et la chantilly armagnac

  • Dans un bol, mélangez la crème froide, l’armagnac et le sucre.
  • Montez la crème en chantilly ferme.
  • Réservez au frais jusqu’au dressage
  • Lavez l’ensemble des fraises et égouttez soigneusement.

Étape 3: Dressage

  • Récupérez le sablé. Coupez de fines lamelles de fraises puis répartissez deux épaisseurs de lamelles de fraises sur le sablé.
  • Répartissez la chantilly sur le gâteau. Vous pouvez le faire soit à la poche à douille pour un décor élaboré, soit à la cuillère, selon le temps que vous avez.
  • Coupez une bonne quinzaine de fraises en deux puis répartissez joliment sur la tarte.
  • Réservez cette tarte fraises chantilly armagnac au frais jusqu’au service

Astuces :

  • Variante : Pour un dessert tout en fraîcheur, n’hésitez pas à placer un peu de menthe fraîche hachée sur le dessus de cette Tarte aux fraises chantilly
  • Variante 2 : Si vous n’aimez pas le sarrasin, vous pouvez aussi n’utiliser que de la farine de blé.
  • (1) La touche d’armagnac permet de donner une saveur supplémentaire à la chantilly. Si vous n’en avez pas, vous pouvez remplacer par un autre alcool fort et fruité type cognac. Vous pouvez également vous en passez si vous ne souhaitez pas d’alcool dans le dessert.
  • (2) Le remplissage du moule à tarte n’est pas classique. C’est fait exprès pour avoir une épaisseur de sablé plus importante





Balade dans les Jardins de Coursiana (La Romieu, Gers)

Bonjour à toutes et tous,

C’est avec grand plaisir que je vous invite pour une balade fleurie, à la découverte d’un jardin remarquable du Gers : les jardins de Coursiana. J’ai découvert il y a peu que début mai s’y tenait à la « Fêtes des plantes » avec l’invitation de nombreux pépiniéristes. Même si c’est un peu loin, on a tous décidé de sauter sur le prétexte et de passer un week-end là-bas. Cette escapade fut l’occasion de découvrir de magnifiques petits villages, mais un aussi un merveilleux jardin..J’aimerais par ce billet, vous inviter à la découverte de ce jardin (virtuelle à minima, réelle si un jour vous passez à proximité)


L’histoire des jardins de Coursiana

Les jardins de Coursiana se situent à La Romieu, au Nord (ouest) du Gers, sur un chemin de Saint Jacques de Compostelle. Ce paradis fleuri se trouve en contrebas du village médiéval, niché dans un vallon, et (entre) différents verger de pruniers .Ce jardin a une histoire d’une cinquantaine d’années. La famille Cours possède ce terrain depuis plusieurs générations et l’utilise pour des cultures. En 1975, Gilbert Cours-Darme, botaniste reconnu et spécialiste de Madagascar, commence à construire un arboretum pour y étudier le comportement des arbres dans ce terrain argileux limoneux. (pour connaître ce que c’est dans le jardin, c’est loin d’être facile..).

Une dizaine d’années plus tard, Véronique et Arnaud Delannoy rachètent la propriété ainsi que les vergers de prunes d’Entes attenants. Ils démarrent (surtout Madame, à ce qu’on m’a dit) alors un immense travail de constitution des jardins actuels : le jardin anglais, le potager de famille, un arboretum étendu de 700 arbres, dont une exceptionnelle collection de tilleuls. L’embellissement est tel, qu’en 2005, les jardins de Coursiana sont reconnus jardins remarquables de France. Cette histoire de famille et de passion continue encore aujourd’huo avec l’organisation d’évènements autour du jardin (la foire de début Mai), des visites pour les écoles….

(Photo d’archive des bâtiments des jardins, en 1950)

Vielles pierres

Quand nous arrivons dans la vallée, en contrebas de La Romieu, nous tombons d’abord nez à nez avec un petit lac, suivi de rangées de pruniers d’Ente. Je n’ose imaginer le bal des floraisons au printemps.

Après l’entrée, nous découvrons deux allées de pierres menant aux anciens bâtiments. En ce jour de foire, elles sont bondées de monde venu faire de bonnes trouvailles et souhaitant profiter des jardins. La visite débute par un chemin entre deux maisons en pierre, à la rencontre d’un magnifique marronnier exotique.

Près du tapis bleu de myosotis, impossible de passer à côté des arrosoirs, comme posés là pour que le promeneur chérisse lui aussi les plantes. « C’est une passion de Véronique » m’avait-t-on dit, que de « collectionner les arrosoirs ». Presque oubliés, ils amènent une touche « shabby chic » dans les jardins.


Après un petit promontoire, nous arrivons sur le jardin dit « potager familial ». Bien vite, dans les massifs fleuris, je repère des ciboulettes en fleur.

Une tonnelle de rosiers mène à la partie potagère proprement dite, où en cette fin de printemps, siègent encore quelques chou, les premières pousses de pomme de terre. La relève arrive néanmoins, juste à coté, avec les semis tout juste levés.

En faisant le tour, on trouve également des rangées de petits fruits : groseilliers, cassissiers, qui viennent de finir leur floraison. Bientôt, ils se chargeront de baies colorées et alimenterons la production de sorbets vendu à la boutique des jardins.

Poésie à l’anglaise

Un détour et nous arrivons dans le connu « jardin anglais ». Imaginez des massifs entiers de fleurs, de formes différentes en textures, nuances, transparences le tout à l’ombre des arbres. Imaginez des espaces de paix et de quiétude, dédiés à la beauté et à l’émerveillement. Mais mots ne sont même pas à la hauteur pour décrire la poésie des massifs anglais.

Autant les petits gourmands courent autour des massifs afin de trouver « la plus jolie fleur du lieu », autant mes pas se font lents. C’est le paradis pour les macro-photographes de fleurs ! Je m’émerveille des ancolies doubles et de leurs teintes pastels, de la douceur des iris, des massifs de myosotis, rêves bleus dans un océan de verdure…

En changeant de massifs, on retrouve des couleurs plus dures : ancolies violettes, digitales roses vif, feuilles pourpres des arbustes. Encore plus loin les teintes vives des pavots de Californie en pleine floraison….

Nous flanôns sous les arbres puis nous rapprochons des stands de la foire . Je repère quelques spécimens de plante rares pour le jardin et je me promet de m’y arrêter au retour. Mais, terminons la balade d’abord.

Collections d’arbres

Plus loin, nous arrivons sur les bords de l’arboretum. Je reconnais déjà une collection de chênes de toute sorte : chênes des marais, chênes pédonculés….. Chacun se distingue par une découpe particulière de ses feuilles, un houppier plus ou moins chargé. C’est surprenant de les voir si grands.

Alors que l’on tourne entre les chênes, un petit gourmand m’appelle « Maman, viens voir ». Sur le tronc d’un chêne, un rosier a grimpé à plusieurs mètres de hauteur. Je reste époustouflée par sa taille et sa beauté. En regardant la pancarte, je vois que ce rosier a plus de 20 ans !

Plus loin les arbres invitent à s’asseoir à leur pied, prendre le temps de profiter du moment…

Nous continuons la balade dans les collections d’arbres. Entre les vénérables peupliers, on retrouve également de grands rosiers chargés de fleurs. S’arrêter quelques secondes, sentir leur parfum, chercher la pancarte avec le nom en se disant « j’en mettrais bien un chez moi ». Qui sait-peut être la boutique des jardin en proposera un plant ?

Nous continuons à l’ombre des grands arbres, profitant de l’ombre fraîche, admirant les feuilles tout en s’éloignant du tumulte de la foire. Couleurs, formes, finesse, c’est un bal de diversité. C’est même un jeu pour les botanistes amateurs de repérer les différentes variétés d’arbres, de découvrir une sous-espèce venue d’ailleurs. Je n’avais pas idée qu’il existait autant de variétés de marronniers, de peupliers…

Au loin, on aperçoit vite les toits pyramidaux des tilleuls, fleurons des jardins de coursiana. Ces houppiers sont si caractéristiques.En se rapprochant, on repère ensuite les détails des feuilles, des écorces, des variations aux tilleuls de nos campagnes. Il y a une telle variété ! En arrivant sous les arbres, on note que certains sont au bord de la floraison. D’ici quelques jours, cela sera une symphonie de bourdonnements… et de senteurs de miel.

Flâner, se connecter avec les arbres, se sentir ici dans une parenthèse enchantée, loin des problématiques de la Covid ou des problèmes de santé de la maison… Nous terminons le tour en rencontrant le vénérable Papy du Jardin : un chêne de plus de 300 ans..

Balade Médicinale

La balade se termine dans le jardin médicinal. Construit avec l’aide de la société Fleurance Nature, il est sensé rassembler nombre espèces aromatiques et médicinales. Je me balade dans l’ensemble des allées, tentant de reconnaître chaque espèce : tiens, de l’angélique, des menthes, de la rue officinale, des soucis officinaux qui se sont ressemés… et mes chouchous les thyms. ^^

et terminer à la fraîcheur des arbres avant de retourner flâner chez les horticulteurs.

En espérant que cette balade vous a plu, je vous souhaite une belle journée


En savoir plus sur les jardins de Coursiana : Les jardins se situent au Nord Ouest du Gers, entre Condom et Lectoure. Si vous souhaitez vous y rendre, vous trouverez plus d’informations sur !

  • Site internet: https://www.jardinsdecoursiana.com/
  • Instagram des jardins : https://www.instagram.com/les_jardins_de_coursiana/
  • A noter : Fêtes des plantes et de l’environnement le 8 mai