Mes plus-si-petits gourmands ont eu courant janvier une “phase” où ils se sont amusés à piquer mes bouquins de cuisine et explorer les recettes. Ils n’ont pas voulu ni m’impliquer dans cette session de pillage, ni me dire ce qu’ils cherchaient (même si je suspecte une recette de gâteau) . Mais un soir, en passant devant une de leur chambre, je les ait entendu pouffer de rire et palabrer sur une recette au nom fleuri : le pet de none. Mardi ‘Gras approchant, j’ai me suis incrustée avec un ”Bon, cela vous dirait que je prépare des pets-de-none ?”. On a entendu un hourra jusqu’à l’autre bout de la maison.
Chose promise chose due, ces beignets ont été tentés. Si vous ne connaissez pas, le pet-de-none est un beignet fait de pâte à choux frite, plutôt de petite taille,moelleux voire fondant selon le temps de cuisson. La recette est ancienne et ne demande que des ingrédients basiques. A la dégustation, mes gourmands se sont régalés (on ne refera pas une valeur sûre).
Comme la recette n’est pas présente sur le blog, je voulais vous la proposer. Ces beignets se distinguent clairement des classiques du genre (comme les merveilles) donc cela vaut le coup de tenter au moins une fois. Et le nom fait toujours rire. Bonne journée !
Pets de None – Au Fil du Thym
Recette : Pets-de-None
Saison de la recette : Toute l’année (et surtout mardi gras)
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
150 g de farine
40 g de beurre
250 ml d’eau
4 œufs
20 g de sucre
1 pincée de sel
zestes d’un demi citron
sucre glace pour saupoudrer après cuisson
Réalisation
Dans une casserole, placez l’eau, le sucre, beurre coupé en petit morceaux, zestes de citron et le sel. Portez à température afin que le beurre fonde.
Retirez la casserole du feu, ajoutez la farine en un seul coup. Mélangez bien pour former une pâte homogène et épaisse.
Remettez sur feu doux et faites cuire en remuant régulièrement jusqu’à ce que des traces de pâte apparaissent au fond de la casserole.
Retirez la casserole, puis incorporez les œufs un par un en travaillant bien la pâte entre temps. l’objectif est de retrouver une pâte homogène.
Laissez reposer un quart d’heure
Faites chauffer votre huile de friture .
Faites tomber dans l’huile des cuillerées à café de pâte. Laissez les gonfler et dorer, puis déposez sur du papier absorbant.
Saupoudrez de sucre glace avant de servir.
Astuces :
Variante : Remplacez les zestes de citron par un peu de rhum, ou tout autre alcool de votre choix
Crème nourrissante maison (2 ingrédients)
Bonjour à toutes et tous,
Alors que nous avons eu un léger redoux depuis deux bonnes semaines, j’ai attaqué la préparation du potager pour le printemps. Si le froid n’est pas un problème, après chaque session, je remarque avoir les mains bien sèches et parfois abîmées. Rien dans les placards et je n’avais pas envie d’acheter encore un produit industriel.
Ce constat m’a fait me souvenir que dans un petit livret de DoItYourself obtenu l’année dernière se trouvait une recette de crème nourrissante maison. La particularité de cette recette était de n’utiliser que deux ingrédients : du beurre de karité et de l’huile d’amande douce, et de se préparer en moins de 10 minutes. Ayant provisionné les ingrédients lors d’une de mes dernières commandes sur internet, j’ai vite préparé un petit pot.
A l’usage, je peux vous assurer que cette crème nourrissante maison est très efficace. Pour les mains abîmée, les pieds un peu secs, c’est un régal. Je voulais donc partager l’idée ici, que vous puissiez l’utiliser pour vous ou vos proches. J’espère ne pas me tromper. Bonne journée !
Crème nourrissante maison – 2 ingrédients-
Tutoriel : Crème nourrissante maison
Saison : Toute l’année
Matériel
40 g d’huile d’amandes douces
60 g de beurre de karité
Réalisation
Placez l’ensemble des ingrédients dans un bol. Placez ce bol dans un bain marie et portez à température pour faire fondre l’ensemble des ingrédients. Mélangez de temps en temps avec un petit fouet pour assurer le mélange.
Sortez le bol du bain marie, laissez tempérer un bon quart d’heure.
Fouettez la crème pour homogéniser la préparation puis placez dans un pot
(Facultatif) Une fois solidifié, vous pouvez aussi passer un coup de mixer sur la crème pour lui donner une texture de chantilly.
Utilisation : En baume pour la peau sèche surtout en hiver
Conservation : A l’abri de la lumière dans une pièce à température ambiante.
Boulettes de lentilles et aillade toulousaine
Bonjour à toutes et tous
Quand arrive la St Valentin, la tendance guimauve / gâteaux en cœurs / recettes roses / etc des blogs de cuisine à tendance à me saouler et faire fuir mon mari. Si on veut se faire plaisir, rien ne vaut une andouillette à la moutarde pour lui ou une tartiflette avec un reblochon bien fait pour moi. Ce n’est peu être pas glamour en terme d’odeurs, mais la tolérance fait partie de la vraie vie et des vrais sentiments. ^^
Bref, depuis qu’on a débarqué dans le Sud Ouest, on a fait de sacrés découvertes en terme de recettes odorantes (et savoureuses). Ces recettes ont souvent un ingrédient roi :L’ail. Condiment roi par ici, il compose nombres recettes très aillés qui régalent les gascons “pure souche”. C’est ainsi qu’une de mes voisine m’a fait découvrir une recette du coin : l’aillade toulousaine : une sorte de crème d’ail liée à l’huile de noix, d’inspiration commune à l’ailloli du Sud Est. En tartinade apéritive, cela passe toujours crème par ici et a beaucoup de succès. (Pour les proches parisiens, cela « décape » trop mais on ne refera pas les goûts régionaux)
Cette aillade marche très bien avec des boulettes de lentilles. Si bien que cela m’arrive de proposer des apéritifs veggies avec les boulettes et leur tartinable à saucer. Cela marche toujours très bien, surtout en hiver. Alors collaboration bénévole avec l’office de tourisme du Ténarèze, je voulais vous proposer cette recette « made in Gers ». J’espère en tout cas que cela vous inspirera. Bonne journée !
Boulettes de lentilles et aillade toulousaine
Recette : Boulettes de lentilles et aillade toulousaine
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
Pour les boulettes
200 g de lentilles vertes
1 cuillérée à soupe d’huile d’olive (+ un peu pour la cuisson)
1 cuillérée à soupe de farine (blé, riz ou pois chiches)
1 gousse d’ail
noix de muscade
sel et poivre
Pour l’aillade
1 tête d’ail (**)
10 cerneaux de noix
80 à 100 ml d’huile d’olive
sel et poivre
Réalisation
Étape : Boulettes de lentilles
Rincez les lentilles puis faites les cuire dans de l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elles soient fondante (comptez 15 à 20 minutes). Égouttez.
Réservez 2-3 cuillerées de lentilles, et mixez le reste avec la gousse d’ail épluchée, l’huile, la farine, sel, poivre, muscade.
Incorporez les lentilles entières
Façonnez des boulettes à la main. Tassez bien.
Faites les dorer quelques minutes à la poêle dans un peu d’huile d’olive
Étape : L’aillade toulousaine
Épluchez les gousses d’ail. Concassez les cerneaux de noix.
Placez les gousses d’ail, cerneaux de noix et huile d’olive dans un mixer et mixez jusqu’à former une sorte de crème homogène. Privilégiez une réalisation au mortier si vous en avez un.
Salez et poivrez à convenance. Réservez dans un pot puis au frais
Servez les boulettes de lentilles (tièdes, température ambiante) avec l’aillade.
Astuces :
Vous pouvez bien évidemment réaliser les boulettes seules pour compléter une assiette végétarienne d’hiver comme celle-ci
Variante : Vous pouvez aussi réaliser des boulettes de haricots blancs avec l’aillade.
Vous aurez sans doute trop d’aillade pour la recette. N’hésitez pas à ré-utiliser en tartinade sur des toasts, garniture de pâtes, ou avec des choux de Bruxelles poêlés.
Compléments : Pour un apéritif d’hiver, n’hésitez pas à ajouter également des rillettes de carottes
Kedgeree de kippers
Bonjour à toutes et tous,
Vous allez sourire sur l’origine de cette recette. J’ai eu un gros coup de mou courant février, ce qui m’a obligé à ralentir le rythme et “déléguer” certaines tâches, dont les courses. Mais, envoyez votre conjoint sans liste c’est à ses risques et périls, notamment celui de se retrouver avec des ingrédients inconnus dans le panier accompagnés d’un:
“Tiens en discutant avec le poissonnier, il m’a dit que c’était un poisson fumé. J’aimerais bien que tu le cuisine. Ils ont tellement utilisé cela dans top chef !”
J’ai lu sur le sachet le mot de ”kippers” et ai du me rendre sur Wikipédia pour savoir ce que c’était : du hareng fumé, ici présenté entier, ouvert, filets apparents. Les kippers se cuisinaient pochés ou grillés et servis entiers au petit déjeuner .. En continuant mes recherches sur les poissons fumés, je suis tombée sur un plat au nom inconnu : le kedgeree. Il s’agit d’un plat de riz parfumé aux épices, avec des petits pois, du haddock et des œufs dur. C’est un plat originaire d’Inde, ramené par les colons britanniques (de l’inde) vers le XVIIIe siècle. Aujourd’hui, il est plutôt rattaché à la cuisine britannique populaire et servi au petit déjeuner là bas. L’idée de le servir, cette fois au repas, m’ a vraiment plu.
Je l’ai préparé un week-end, découvrant par là qu’il n’avait rien de compliqué. Il a vraiment été apprécié par mes gourmands de tous bord. Adjugé vendu, à refaire un de ces quatre. Je voulais donc vous partager l’idée de ce kedgeree car au delà de l’originalité c’est un plat peu onéreux et savoureux. Vous pouvez le préparer aux kippers comme au haddock selon ce que vous trouvez. J’espère que cela vous inspirera. Bonne journée !
Kedgeree de Kippers
Recette : Kedgeree de kippets
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
250 g de riz basmati ( si possible complet)
3 kippers (environ 400g)
3-4 oeufs
200g à 300 g de petits pois (conserve ou surgelés)
2 oignons
1 cuillérée à soupe (rase) de curry
1 cuillérée à soupe de graines de coriandre
4 capsule de cardamone
600 ml de lait
sel et poivre
Réalisation
Rincez les kippers, séparez les filets puis faites les pocher dans le lait chaud pendant 8-10 minutes. A l’issue de ce temps, égouttez, détachez la chair de la peau et conservez le lait.
Faites cuire les œufs à l’eau bouillante 10 minutes. Laissez refroidir et écalez-les et coupez en deux ou en 4.
Épluchez et hachez les oignons.
Dans une sauteuse, faites revenir les oignons et les épices dans un peu d’huile d’olive ou de beurre.
Ajoutez le riz, faites revenir 1 minutes.
Ajoutez un verre d’eau et la moité du lait de cuisson des kippers. Couvrez, portez à ébullition et laissez cuire à feu doux jusqu’à ce que le riz soit prêt. Au besoin, ajoutez un peu plus de lait de cuisson.
Une fois le riz prêt, ajoutez les petits pois, les morceaux de kippers, mélangez et laissez sur feu doux quelques minutes.
Servez le riz avec les demi ou quartiers d’oeufs dur.
Servez chaud.
Astuces :
Variante : La recette originale se réalise avec des filets de haddock, n’hésitez pas à tenter cette version.
A l’avance : le plat peut aussi se préparer à l’avance et s’utiliser en repas tout prêt.
Pain polaire maison
Bonjour à toutes et tous
Dans les réflexions “philosophico-pratiques” autour du blog, parfois je me demande si un jour j’affronterais une “page blanche de recettes” à proposer ici. Mais à chaque fois je constate que j’ai une incroyable source d’idées/envies de cuisine dans mes gourmands. Une des dernières en date vient de mon plus grand. Vous allez sourire enlisant l’origine.
Pour l’anecdote ntre les fêtes nous sommes montés à Bergerac chez mes parents. Les grands parents sont sortis à la journée avec les plus-si-petit gourmands pour profiter avec eux, prévoyant un déjeuner improvisé la bas. Quand on a débriefé de la journée le soir, outre les attractions faites, mon plus grand s’est attardé sur les sandwiches du midi “trop bon”:
“Y’avait un avec un pain plat rond avec du fromage dedans Trop bon. Tu pourras en faire à la maison Maman
“(Florence, amusée) “ Pourquoi pas. Tu te rappelles du nom du pain ?”
“Non… mais c’était bizarre, y’avait des trous”(Florence)
“Maman, tu te souviens “
(Ma Mère) “Non, je n’ai pas fait attention. Je crois juste qu’il a pris un sandwich nordique et elle un au jambon…”
Avec le plus-grand, on a cherché sur internet le pain en question et son petit nom, avant de tomber d’accord que c’était sans doute du pain polaire ou pain suédois. C’est un pain plat, à pâte souple, cuit à la poêle, avec une touche de crème à l’intérieur. Il est effectivement originaire de Laponie. Un des mauvais week-end (polaires) de Janvier m’a donné tout prétexte de le tenter. La recette a été prise sur ce site. La réalisation est assez simple exclu la phase de découpe / formation des pains qui demande quand même de bien fariner le plan de travail. A la dégustation, mon plus grand à retrouvé le pain qu’il avait tant apprécié en vacances. Je l’ai même vu préparer pour lui et sa sœur des “tartines” de pain-fromage-blanc-pépites-de-chocolat “trop trop bonnes”. De ce que j’ai pu goûter, on retrouve bien le pain polaire attendu : moelleux, sans croûte, voire avec mie fondante.
Je voulais partager avec vous l’idée de ces pains polaires. Avec le froid e l’hiver, cela peut être de saison. ; ) Bonne journée
Pain polaire Maison
Recette : Pain Polaire maison
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 15 minutes x2
Temps de cuisson : 30 à 40 minutes
Ingrédients
Pour 8 pains polaires :
375 g de farine
18g de levure de boulangerie fraiche
180 ml d’eau
60 g de crème épaisse
1 cuillerée à café de sucre
1 cuillerée à café de sel
Réalisation
Délayez la levure dans la moitié de l’eau (90mm) tiédie. Laissez reposer.
Dans le bol du batteur, mélangez la farine et la levure de boulangère délayée.
Ajoutez ensuite la crème, sucre, sel, le restant de l’eau. Pétrissez jusqu’à ce que la pâte soit homogène et ne détache bien du bol.
Placez dans un saladier, couvrez d’un linge et laissez reposer jusqu’à ce que la pâte double de volume.-A l’issue de ce temps, dégazez la pâte. Soit vous l’étalez jusqu’à une épaisseur de 5mn et découpez vos pains, soit vous découpez e 8 pâtons et étalez chaque pâton. Piquez les avec une fourchette. Laissez reposer 15-20 min
Dans une poêle antiadhésif faites cuire vos pains à feu moyen à raison d’environ 2 minutes par face.
Servez tiède ou à température ambiante. Utilisez en pain classique, pour préparer des sandwiches,…
Astuces :
N’hésitez pas à remplacer une partie de la farine de blé par du sarrasin si vous souhaitez une saveur plus rustique.
Garnitures : Si vous souhaitez une garniture salée, vous pouvez opter pour une garniture fromage frais- saumon, ou encore des rillettes de carottes (cf. recette)
Conservation : 2-3 jours dans la huche à pains. Vous pouvez aussi les congeler puis décongeler à la demande.
Comment cuisiner les flocons d’avoine ?
I. Présentation
En direct des champs
Rendons d’abord vite aux champs de céréales à l’orée de l’été. L’avoine cultivée ou plus exactement Avena sativa L, est une plante de la famille des Poaceae (Graminées), cultivée pour ses grains. A maturité (période de floraison mai -juillet) elle présente sur ses tiges (chaumes) des panicules étalés, avec des épillets retombants. Ce port permet de la distinguer assez facilement des autres céréales aux épis serrés. Elle se caractérise aussi par un cycle de vie court (3 mois pour l’avoine, plus de 6 mois pour le blé), ce qui permet de la cultiver dans les régions froides du globe. Elle ne supporte pas les sols engorgés d’eaux, ce qui restreint sa culture aux zones non inondables.
avoine cultivée, juin (Gers)
Pour nos flocons d’avoine, il faut partir des grains d’avoine récoltés puis les décortiquer, précuire, aplatir par laminage et enfin sécher. Le traitement peut paraître complexe mais il a permet au consommateur de déguster sans ou avec peu de cuisson les céréales.
Son histoire
Pour la plante en fait, l ’avoine existe en version sauvage depuis des milliers d’année. Elle est domestiquée pour ses grains dès l’antiquité, par les Grecs qui l’appelaient « mauvais seigle » et eurent bien envie de la reléguer au fourrage. Dans les pays du Nord de l’Europe (écosse, Irlande, Scandinavie), cette céréale au cycle de vie court fut beaucoup plus plébiscitée car elle était de culture plus aisée entre les (longues) périodes de froid.
Le flocon d’avoine naquit dans ces régions là, et se popularisa notamment via le porridge , une bouillie de céréales avec de l’eau ou du lait. C’était la base de l’alimentation des fermiers ou « crofters » Il paraitrait même que les ménages écossais avaient des « tirroir à porridge » où ils stockaient une pâte de porridge pendant plusieurs jours. Bref, de là les écossais ont emporté l’avoine et ses flocons en Amérique du Sud, propageant sa culture et sa consommation.
A noter que la première marque déposée de céréales pour petit déjeuner (1877, Quaker Oats) est basée sur des flocons d’avoine.
Ces dernières années, nos flocons d’avoine trouvent un succès de popularité pour leurs vertus nutritionnelles… mais aussi leur intéressante saveur maltée dans les plats.
Dans les rayons vrac
On trouve des flocons d’avoine vendus dans les rayons vrac des magasins, ou sous forme de sachets emballés. On peut également les trouver dans les mélanges de céréales types muesli, et nombreuses autres préparation céréalière.
Flocons d’avoine
II.Comment les cuisiner ?
Comment l’utiliser?
Les flocons d’avoine peuvent se consommer « crus », seuls (si vous avez le courage : ) ), mais leurs usages sont plutôt en garniture de fromage blanc, yaourts pour le petit déjeuner ou pauses « saines », toppings de salades.
On peut le cuire dans du lait lait ou de l’eau pour former un porridge (bouillie de céréales). Il peut être également mélangé avec un liant, du liquide puis façonné en galettes.On peut aussi l’intégrer différentes préparations (biscuits, galettes, pains..) pour apporter de la texture et une saveur maltée. A noter également que le flocon d’avoine est un excellent absorbeur d’eau, qui convient très bien pour les farces, garnitures de hachis ou de lasagnes.\n
Dans quels plats ?
Le flocon d’avoine, avec son petit croquant et sa saveur malté, a un intérêt qui va bien au delà du bol du petit déjeuner. Déjà est assez fun en « toppping » de certains plats comme les salades, soupes… ou par extension dans des bols de fromage blancs, flocons et fruits.
Il est à mon sens très intéressant intégré dans différentes préparations céréalières car il apporte du moelleux et une note maltée. C’est valable pour les biscuits, cookies, cakes, gâteaux, pains, barres de céréales… On notera par exemple que plusieurs biscuits de la culture scandinave utilisent ces flocons comme les Choklaflarn dits « biscuits suédois » ou les Haveflarn popularisés par une grande marque d’ameublement.
Le flocon d’avoine est intéressant pour structurer galettes de légumes, boulettes de viande ou de légumineuses car il absorbe l’eau. Il peut récupérer des sauces tomates et variantes (bolognaises,..) trop liquides en apportant de la texture.
Avec quoi les associer ?
En terme de condiments, le flocon d’avoine fonctionne très bien avec le miel et le chocolat en sucré.
Il s’associe sans mal avec un mélange de fruits séchés (raisins secs, abricots secs, pruneaux..) comme de fruits secs. Qui pense au muesli lève la main.
Les fruits lui conviennent bien car ils le relèvent d’une note d’acidité (kiwi,…) ou de sucré (pêches, ..). Pour les légumes, il fonctionne très bien avec les courgettes, les blettes, les épinards (absorption d’eau) ou encore les carottes (sucrées) et les tomates cuites (acides).
On lui associe sans mal les fromages blancs, yaourts, faisselle, laits de vache/chèvre/brebis mais aussi végétaux.
III. Les recettes du blog
Retrouvez toutes les recettes du blog pour vous amuser avec ces flocons :
Alors que l’heure des vacances a sonné pour beaucoup, j’aurais voulu discuter avec vous d’un point important dans notre transition écologique : celui des loisirs. En effet, la transition vers un mode de vie écologique et bas carbone ne concerne pas que les éléments du quotidien courant (maison, alimentation, travail, déplacements) mais aussi tout ce qui rentre dans le cadre nos loisirs (vacances, sports, sorties culturelles,..). Et c’est un sujet ou l’on peut gagner beaucoup. Je voulais donc vous proposer un billet de discussion sur le sujet des loisirs écoresponsables, pour vous présenter ce que j’ai lu / découvert, puis vous laissez discuter en commentaire sur vos idées et pratiques.
Pourquoi aussi considérer les loisirs ?
Comme pour nos activités quotidiennes (cf. article), les loisirs devraient aussi passer par la case réduction des émissions carbone. En effet pour prendre un exemple des déplacements sur une semaine :
Trajet travail en voiture, loisirs à la maison
Trajet travail en vélo (écologique), loisirs en voiture
Travail : 20 km de distance 5 fois / semaine Total de km : 20 x 2 x 5 km /semaine = 200km Total dépense carbone = 100g/km*200=20kg
Loisir : 100 km (aller) Total de km : 100 *2 /semaine = 200 km Total dépense carbone = 100g/km*200=20kg
=> Le bilan total des émissions carbones est le même dans les deux scénarios, alors que le scénario #2 semblerait plus éco-responsable de prime abord car les trajets vers le travail sont fait en vélo.
Les mêmes gestes ou habitudes écolos doivent s’appliquer sur nos loisirs c’est à dire :
limiter l’utilisation de moyens de déplacement avec les énergies fossiles : voiture; avion
limiter la pollution et la production de déchets
limiter l’utilisation d’infrastructures utilisant beaucoup d’énergie ou de matériel utilisant de l’énergie<
éviter de contribuer à la construction d’infrastructures artificialisant les sols
acheter peu de biens matériel
Quels actes pour limiter les émissions carbones de nos loisirs ?
La première chose pour adopter des loisirs éco-responsable est de limiter autant que possible les loisirs impliquant des déplacements vers des endroits éloignés. Bien sûr, on peut en réaliser de manière exceptionnelle une à deux fois par ans, mais il ne faut pas que cela soit régulier. Cela concerne par exemple
les tournois/compétitions à plus de 100km
Les évènements culturels à plus de 100km
Les vacances ski et sports d’hiver. ( En moyenne, une semaine de ski, c’est 17.7% de son bilan carbone autorisé dans l’année, en majeure partie à cause du transport),
les week-end de vacances à plus de 300km
La deuxième chose est évidemment de renoncer aux les loisirs à moteur qui produisent par définition de fortes émissions de CO². Cela concerne:
Les balades personnelles ou en groupe en voiture ou moto, ou quad, ou (autres).
les courses d’engin à moteur que l’on observe en présentiel ou à la télé comme la formule F1, rallyes automobile. Ce n’est pas tant la dépense carbone de la course qui est le plus gros émetteur mais tout le transport des coureurs/staff/voiture vers le lieu de courses.
les spectacles des stars internationales qui impliquent souvent le déplacement en avion de la star, de son staff et de tout le matériel adapté (sono, effets spéciaux ..),qui peuvent représenter jusqu’à plusieurs dizaines de camions (ex : 32 camions pour coldplay, 40 pour Rammstein [source]).
Limiter aussi les loisirs fortement consommateurs d’énergie (et souvent dépendants de machines), comme par exemple
les parcs d’attraction
les piscines chauffées et leurs déclinations à toboggans, piscine à vague
Sans oublier le streaming effréné et la production effrénée de vidéos/stories pour les réseaux sociaux. Ces pratiques induisent un transfert de nombreuses données pour souvent des choses inutiles ( qui n’a pas regardé des chatons mignons), et il est souvent facile d’y passer des heures.
Quel loisirs écoresponsables privilégier ?
Le loisirs écoresponsables existent et ce sont les plus simples, les plus accessibles et le plus souvent gratuits 🙂 Voici quelques exemples. Pour vous donner une petite liste :
Papoter entre amis ou en famille : C’est bête comme bonjour, on y pense jamais mais c’est un des meilleurs loisirs qui existe et qui ne sollicite pas d’énergie électrique/du pétrole. Alors laissez votre ado traîner avec ses potes plutôt que dans les jeux vidéos, c’est plus écolo.
Se balader, courir: Ces deux activités ne sollicitent pas d’énergie extérieure et il suffit d’une paire de chassures. On peut aussi les réaliser à plusieurs.
Cuisiner maison qui vous permet en plus d’aider les producteurs locaux, éviter les produits industriels énergivores et polluants
Jardiner est aussi une occupation écologique (sous réserve que vous n’utilisez pas tout le temps un équipement motorisé :)) , car en plus de solliciter peu d’énergie, vous pouvez produire des fruits/légumes, restaurer la biodiversité et la nature,
Faire du vélo: Comme se balader, c’est une activité que l’on réalise sans ou avec peu d’énergie (si VAE). Elle est peu polluante et les vélos se réparent bien.
Plus calme, les jeux de sociétés ou jeux de cartes à 2, 4, et plus, en famille et entre amis. C’est bête à dire, mais une fois qu’on a acheté une jeu, il est ré-utilisable des 100aines de fois et ne pollue pas à l’usage.
Écouter de la musique ou la radio : Le streaming audio (ie. sans les images), est nettement moins consommateur d’énergie que le streaming vidéo. Et pour les deux, on peut se passer du transfert de données sur internet en mettant de la musique donc les fichiers sont sur disque ou en achetant un poste de radio FM.
Les spectacles culturels locaux et fêtes locales sont des élèvements organisés souvent avec des bénévoles, sans solliciter des tonnes de déplacement de matériel et de population. On peut y assister sans réaliser des kilomètres. C’est par exemple les bals d’été, fêtes de la St Jean ou du 14 juillet, les concerts organisés avec les chorales du coin, etc.
Lire qui est une occupation peu énergivore et peut nous occuper de longue heures. Les livres ne sont pas très émetteurs de carbones à la fabrication et il existe nombre moyens de les échanger ou acheter d’occasion
Tous les loisirs créatifs : tricoter, crocheter, coudre. qui souvent permettent de joindre l’agréable et l’utile
Faire sont potager, des loisirs écoresponsables
Retour d’expérience perso : Il suffit que vous regardez sur le blog pour voir que mes loisirs (et ceux de ma famille) sont quasi tous écolos : cuisine, jardinage, balade, bricolage, radio… Les plus-si-petits gourmands sont plus souvent dehors à s’imaginer des histoires de cabane dans les arbres, faire des jeux de société que sur les écrans.. Et on est tout à fait heureux de ces loisirs écoresponsables. Le ski, les vacances à l’étranger, les parcs d’attractions ne nous apporteraient strictement rien, sinon du stress
Voilà. Ce billet m’importait beaucoup car le sujet des loisirs écoresponsables est assez peu abordé sur internet. (En particulier en cette période ou le ski est vendu par les médias alors que c’est le loisir le plus émetteur de CO², un peu d’informations me semblait pertinent.)
N’hésitiez pas à partager en commentaire votre sentiment / votre analyse / vos loisirs écolos; cela ne peut qu’enrichir ce billet et aider d’autres lecteurs. Bonne journée !
Même si nos choix de vie écolos avec peu de consommation de biens /déplacements / services l’ont limité, l’impact de l’inflation s’observe bien sur nos dépenses. L’essence est bien repartie à la hausse, certains produits artisanaux sont montés sous la pression du prix de l’énergie. Pour la viande en particulier, j’ai noté que tout ce qui se cuisine vite s’est pris quelques euros de plus (ex : steak, blancs de poulet,..) autant toutes les pièces dites « bas morceaux » ou « à mijoter » n’ont pas trop bougé. Cette deuxième alternative permet encore de préparer des plats peu onéreux.
C’est le cas par exemple du jarret de porc(partie supérieure de la patte, explications par ici), une assez grosse pièce qui se rôti au four ou se mijote. Sous les conseils de mon boucher, e m’y suis particulièrement intéressé avec l’idée d’en faire un pot-au-feu. C’est un plat très simple et pratique par excellence car « l’on fout tout dans un faitout (viande, légumes, patates) et y’a plus qu’à oublier ».
Si je vous en parle ce matin c’est simplement que cette variante a été très appréciée. Certes le pot au feu de dinde reste le favori de mes gourmands, mais cette version est très bien. Viande et légumes fondants, bouillon parfumé; plat réconfortant en hiver, cela avait tous les atouts. Cerise sur le pot au feu (cela se dit ?) le bouillon est récupérable pour d’autres plats. Je l’ai ré-itéré pas plus tard que ce week-end, avec toujours un bon succès.
Alors je voulais vous proposer l’idée. Assez économique et familial, ce pot au feu jarret de porc pourrait peut être vous plaire. J’espère ne pas me tromper. Bonne journée !
Pot au feu de jarret de porc
Recette : Pot-au-feu de jarret de porc
Saison de la recette : Novembre à Mars Temps de préparation : 20 minutes Temps de cuisson : 2 heures
Ingrédients
Pour 4 personnes :
1 jarret de porc non salé
2 tranches de lard fumé
4 pommes de terre
1 gros poireau
1 petit chou fleur
2 belles carottes
1 oignon
1 gousse d’ail
2 clous de girofle
1 bouquet garni
4-5 feuilles de sauge
Réalisation
Coupez le lard fumé en lardons. Épluchez et émincez l’ail et l’oignon. Rincez le jarret de porc.
Dans une grande casserole ou un fait-tout, faites revenir les lardons, l’ail et l’oignon.
Ajoutez le jarret de porc et couvrez d’eau. Portez ébullition puis une fois arrivé, baissez le feu et couvrez afin de rester à petits bouillons.
Entre temps, lavez l’ensemble des légumes et taillez-les :
Épluchez les carottes, coupez les en deux dans le sens de la longueur puis détaillez en demi rondelles d’1 cm d’épaisseur
Détaillez les fleurettes de chou-fleur.
Retirez le pied du poireau, la partie dure des feuilles et détaillez en tronçons de 2-3 cm.
Épluchez les pommes de terre et coupez en gros morceaux.
Piquez un clou de girofle dans une feuille de poireaux.
Ajoutez tous les légumes dans le fait tout ainsi que le bouquet garni et la sauge. S’il n’y a pas suffisamment d’eau pour couvrir tous les légumes, ajoutez en un peu.
Faites cuire à couvert et à petits bouillons pendant 2 heures environ.
Servez ce pot au feu jarret porc bien chaud.
Astuces :
Variez les légumes avec ce dont vous disposez dans votre panier : patate douce, navets, chou…
A l’avance : n’hésitez pas à préparer jusqu’à 48H à l’avance, le pot-au-feu se conserve bien
Récup : n’hésitez pas à récupérer le bouillon et le congeler. Vous pourrez l’utiliser pour faire cuire du riz façon risotto ou pour parfumer des soupes de légumes.