Couve crestoise

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Bonjour à toutes et tous,

Ce matin, j’aimerais faire un clin d’œil à tous les drômois qui suivent encore le blog, en présentant une recette de chez vous. Sous ce nom rigolo, se cache le savoureux gâteau de Pâques de la Drôme et je suis contente de pouvoir enfin le partager ici.

Même si cela fait plus de trois ans que j’ai quitté la Drôme, je garde toujours un morceau de ce territoire dans le cœur, les souvenirs vifs du Vercors et de ses pentes… ainsi quelques recettes “terroir” que je me promets (encore et toujours) d’essayer. C’est le notamment cas de la couve crestoise : le gâteau de Pâques de la ville de Crest. Ce gâteau peu connu est caractérisé par une unique pâte sablée moelleuse et parfumée ainsi qu’un dressage en forme de nids avec 8 petits œufs au centre. La recette traditionnelle se trouve par ici. On ne va pas se le cacher, ce n’est plus le type de gâteau qu’on imagine en dessert aujourd’hui…

Néanmoins, je m’étais promise d’essayer : les recettes paysannes sont souvent des bonnes découvertes et ont l’avantage d’être  peu onéreuses. C’est le cas de cette couve ne requièrant que farine, sucre, beurre, œufs.  Je l’ai réalisé pour Pâques de l’année dernière. Ce jour-là, il faisait beau, j’avais un planning long comme le bras au potager et donc peu de temps pour cuisiner. La pâte a été préparée vite fait bien fait la veille (en divisant les quantités par deux) puis façonnée. Le gâteau a été cuit avant l’aurore puis attendu le repas tranquillement. Petite digression sur la recette, j’ai tenté de façonner une “poule” au milieu, à la représentativité moyenne…

Je m’attendais à ce que mes gourmands n’apprécient guère ce mets et ce fut tout le contraire. Ce gâteau est un grand sablé moelleux et non bourratif. La pâte est très très parfumée. Il se déguste sans aucun mal, même sans accompagnement type chantilly ou crème anglaise… Au dessert, j’ai vu des sourires jusqu’aux z’oreilles. Il en est resté pour le lendemain et cela a régalé au petit dejeuner. En étant franche, la tentation est grande de le refaire cette année…

En clin d’œil aux drômois et pour vous proposer une idée qui change autour de Pâques, je voulais donc relayer la recette de la couve crestoise ici. Pour un dessert ou un goûter, on vous conseille d’essayer. J’espère en tout cas que cela vous intriguera.

Bonne journée

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Recette: Couve Crestoise

Saison de la recette: Mars – Avril

Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson: 25 minutes

Ingrédients

Pour 6-8 personnes

• 600 g de farine
• 2 œufs + 1 œuf pour la dorure
• 180 g de sucre,
• 200 g de beurre (sorti du réfrigérateur avant)
• zestes d’une orange
• 2 cuillerées à soupe de fleur d’oranger.

Réalisation

• Dans un (grand) saladier, placez la farine le sucre, le beurre coupé en morceau, les zestes d’oranges. Mélangez pour commencer à sabler la pâte.
• Ajoutez les œufs et homogénéisez.
• Si la pâte ne s’amalgame pas bien (ce fut mon cas), ajoutez un peu d’eau puis mélangez jusqu’à ce qu’elle tienne assez bien ensemble.
• Séparez la pâte en « une grosse moitié » et une « petite moitié ». Étalez la grosse moitiés en disque de 25 cm (note : taille moule à tarte classique)
• Dans la petite moitié, prenez un peu de pâte pour former 8 œufs. Formez un boudin avec le reste, étalez en bande puis placez sur le bord de la tarte pour former une bordure de « nid. » Ajoutez les 8 œufs au centre de la couve.
• Réservez la pâte au frais une demi journée ou une nuit
• Avant de cuire, dorez à l’œuf et piquez la pâte à la fourchette.(cf.**)
• Enfournez pour 25 minutes à 210°C (pas plus !, cf *).
• Laissez refroidir avant de servir cette couve.

Astuces :

• (*) Ne dépassez pas les 25 min de cuisson afin que la pâte reste moelleuse.
• (**) Le fait de piquer la pâte permet d’éviter qu’elle ne gonfle à la cuisson et déforme la couve.
• Conservation : facile 4-5 jours à température ambiante
• Variante : Ajoutez des zestes de citron à la place de l’orange, ou les deux.
• Plus hype : Servez avec une chantilly légère , une crème anglaise, ou une boule de glace vanille (ou les trois) si vous souhaitez un dessert en deux (ou trois) textures.