Avec ce temps d’été chaud, je vous propose une petite idée de boisson faite maison pour changer de l’eau et éviter d’être tenté par les boissons industrielles. Moins de plastique, moins de sucre et plus de saveurs, que demander de plus ?
A la maison, lorsque nous avons décidé de faire notre « transition écologique », nous avons veillé à réduire l’achat des produits industriels alimentaires. Cela a par exemple concerné les plats préparés qui ont été relégués au registre de la « dépanne désespérée » ou des boissons d’été (sodas, jus de fruits, sirops ) et de leurs emballages… Se passer des boissons d’été n’a pas été forcément très engageante au départ, alors j’ai veillé veillé à orienter les plus si petits gourmands vers des eaux parfumées maison. L’idée est simple : on laisse « infuser » des fruits, herbes ou autres aromates, et cela parfume naturellement (et sans sucre !) .
Plusieurs versions sont dans mes classiques et sont présentes sur le blog (exemple par ici). Il manque néanmoins celle que je vous propose aujourd’hui : des morceaux de pêche pour le fruité, de la verveine citronnelle pour le parfum, et rien de plus. C’est frais, parfumé, estival, et très intéressant en cette saison. Chez nous, les plus-si-petits gourmands prennent même l’initiative de la faire eux même, avec la grande verveine citronnelle du jardin.
Je voulais que vous ayez l’idée de cette eau infusée pêche à disposition, au cas où vous cherchiez une variante de boisson parfumée. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !
Eau infusée pêche verveine
Eau infusée pêches verveines
Une recette facile et rafraîchissante d'eau infusée pêches verveines, parfaite pour l'été. – Saison de la recette : Août – Octobre
Pour 1 litre de boisson :
1 litre d'eau
1/2 pêche
5 feuilles de verveine
Lavez les feuilles de verveine. Faites chauffer une tasse d’eau puis laissez y infuser la verveine.
Lavez la demi pêche, coupez en deux, retirez le noyaux puis coupez-la en tranches fines.
Dans une carafe, disposez les tranches de pêche, la tisane puis complétez avec de l’eau.
Laissez reposer au moins une nuit avant de déguster cette eau infusée pêche verveine
Variantes : Ajoutez quelques feuilles de menthe
Conservation : Dégustez dans les 2 jours.
Si vous souhaitez préparer une deuxième tournée dans la foulée de la première, vous pouvez re-remplir la carafe une fois et laisser reposer de nouveau et consommer dans les deux jours. Au delà de 3-4 jours d’infusion, il y a un risque que les fruits « tournent ».
Les pêches sont les fruits du pêcher, un arbre fruitier qui nous vient.. de chine ! On retrouve de traces de sa consommation dès 6000 avant JC et sa culture autour de 1000 avant JC. Il aurait été ramené dans le bassin méditerranéen par les persans pendant l’antiquité (VIIe siècle avant JC), puis adopté par les romains autour du Ier siècle après JC. Ce pêcher est alors appelé « Pomme de Perse ». Sa saveur et sa culture facile lui font traverser les siècles, jusqu’à nos jours.
Dans nos vergers, le pêcher est un arbre fruitier de 2 à 7m, qui fleuri de rose au début du printemps, forme de longues feuilles lancéolées, puis des fruits mûrs pendant l’été. Pour l’anecdote, le nom latin du pêcher est « prunus persicus », ce qui fait botaniquement de lui un prunier. Il appartient de la famille des Rosaceae c’est à dire .. des rosiers
En fleurs (Mars)En fruit (Juillet)
En France métropolitaine, il est majoritairement cultivé dans les départements du Sud
Dans les magasins / Sur les étals
On trouve des pêches sur les étals entre juillet pour les variétés précoces et mi-septembre pour les variétés tardives (variétés de vigne). On peut dénicher de nombreuses plusieurs variétés, qui dépendent de :
La présence d’un noyau : adhérent ou détaché
La couleur de la chair: jaune, blanche, de vigne
La forme, ronde ou plate.
Les blanches sont généralement plus fines en saveurs, les jaunes plus « brut de fruit ». La pêche de vigne se distingue par des zébrures couleur lie-de-vin, et son légèrement plus acides.A noter que aussi la forme des pêches ne change strictement rien à la saveur.
Hors saison, vous pouvez trouver des pêches en conserves.
II. Comment cuisiner les pêches ?
Comment les préparer ?
Les pêches peuvent se consommer crues comme cuites. Pour la consommation crue, il suffit de les laver, croquer dedans ou découper en morceaux selon le besoin.Pour la cuisson, vous avez plusieurs alternatives :
Poêler/rôtir des quartiers de pêches quelques minutes
Insérer en morceaux dans une préparation à gâteau, une tarte , où ils « compote-ront ».
Dans quels plats ?
La pêche se consomme dans des plats sucrés, comme salés, crue comme cuite.
Pour le salé, crue, elle entre aisément dans les compositions de salades d’été, où elle apportera de la fraîcheur et de la douceur. Cuite quelques minutes, elle présente quelques notes acide et peut aisément composer une garniture d’une viande ou un poisson appréciant le sucré-salé.
Pour le sucré, la pêche est un composant intéressant des salades de fruit d’été, crue ou cuite. La pêche au sirop est par exemple un classique, à déguster dans la foulée ou mettre en conserve. Elle aisément dans la composition de gâteaux, cakes, muffins, où elle apporte du moelleux et du fruité. Quelques morceaux de fruits crus peuvent aussi être utilisés en décoration
A côté, on peut mixer les pêches en coulis, les cuire légèrement pour évaporer l’eau, puis utilisée en coulis pour agrémenter des crèmes ou pana cotta.Enfin, on peut la transformer en confitures
Avec quoi les associer ?
Les pêches sont d’excellentes amies des épices : safran, badiane, cannelle apportent de la profondeur aux notes fines des fruits. Elles s’accordent aussi avec la menthe, le thym et le romarin.
La pêche s’accorde avec (il me semble) quasiment tous les fruits. Comme aucun fruit n’a ni la même texture, ni la même saveur, elle les complémente tous : abricot, cerises, prunes, melon, mûres, pommes. Si vous réalisez une salade de fruits d’été, vous pouvez sans réfléchir l’utiliser.
Pour les fruits secs, si l’on préfère souvent lui associer l’amande, elle s’accorde aussi avec la noisette.
En sucré salé, côté cru/salade, la pêche s’associe bien avec les haricots verts, la roquette et dans une moindre mesure la tomate.
En garniture, elle peut être utilisée pour accompagner un magret de canard ou un filet mignon de porc.
Et enfin côté fromage, elle complémente bien bien avec tout ce qui est crémeux : yaourt, crèmes, faisselle, fromage blanc, faisselle, ou encore fromage de chèvre frais.
III. Les recettes du blog
Retrouvez différentes recettes sur le blog pour vous inspirer dans votre cuisine.
DIY – Astuces pour des bouquets champêtres éco-responsables
Bonjour à toutes et tous,
Avec les jours de pluie, l’absence de congés en été (la situation sanitaire qui se dégrade…), le moral n’est pas toujours au beau fixe. Pour remettre de la gaieté dans la maison, j’ai pris acte cet été de ramener régulièrement un bouquet champêtre. Si réaliser des bouquets champêtres est simple, le réaliser de manière « éco-responsable » l’est beaucoup moins. J’ai bien réfléchi à mes cueillettes, mes compositions, où je cueille.
Je voudrais ce matin échanger avec vous autour une petite synthèse de mes pratiques pour (essayer de) réaliser des bouquets champêtres responsables. Je ne prétends pas tout faire « comme il faut », mais j’essaye de « faire au mieux ». Cette synthèse me semble une bonne base pour que l’on discute ensemble de nos pratiques pour trouver les meilleures? Êtes vous parant(e)s?
Quels principes pour réaliser des bouquets champêtres éco-responsables ?
Qu’est ce qu’un bouquet champêtre ? Avant toute chose, une précision sur ce que désigne le bouquet champêtre : c’est un bouquet de fleurs sauvages qui poussent en spontané dans un milieu campagnard. Ce milieu ne désigne pas que « le champ », mais tout l’écosystème de la campagne : les bords de routes, les chemins agricoles, les haies, les zones en friches. Ces fleurs sauvages ne désigne pas les plantes cultivées dans les champs, qui sont propriétés des agriculteurs.
Pourquoi fleurs des champs sont essentielles ? Les fleurs des champs sont des marqueurs de bio-diversité et des composants indispensables des écosystèmes champêtres. Leur principale fonction est de servir de gîte pour les insectes, de nourriture pour butineurs, et de participer à la biodiversité. Comme elles sont nombreuses, on peut se permettre d’en prélever quelques-unes se faire plaisir, mais il faut être très raisonnable pour les laisser perdurer après saison.
Sachant ces éléments, voici quelques petites astuces pour composer ses bouquets champêtres.
1 – Choisir les plantes très courantes
Un premier point très important est de choisir les plantes sauvages très courantes dans la région où vous vous situez. Il faut faire une précision sur le sens de « région » car celui-ci ne désigne pas la prairie ou le champs où vous êtes, mais une zone beaucoup plus large : la vallée, la ville, le canton.. En effet, une fleur peut être très courante dans un lieu car celui-ci lui plaît mais (très) très rare à l’échelle du département. Donc avant de cueillir, vérifiez bien que vous croisez beaucoup de cette plante en différents lieux, différents champs, différentes villes. Si vous avez des doutes sur le côté courant d’une plante, n’hésitez pas à consulter le guide l’observatoire des messicoles qui permettra d’identifier la plante et savoir si elle est menacée ou non.
Carotte sauvage : une fleur couranteCardères : une (autre) fleur courante
2 – L’impact de la cueillette doit être quasi invisible
C’est la principale règle à suivre : Quand on cueille la quantité prélevée doit être minime et l’on ne doit quasiment pas voir qu’il manque des fleurs. Si vous cueilliez sur une touffe par exemple, prenez quelques spécimens puis piochez la dans touffe de fleurs suivantes. Espacez vos cueillettes entre plusieurs spots, plants pour vraiment lisser l’impact. Évitez aussi de prendre des branches d’arbres (surtout au printemps); les arbres mettent souvent beaucoup de temps à former les branches.
3- Se limiter au juste nécessaire
C’est du bon sens , mais on cueille au strict nécessaire pour faire un joli bouquet et non pour battre le guiness des records du plus gros bouquet champêtre. La simplicité de 3-4 fleurs, de 3-4 variétés suffit souvent pour l’agrément de sa maison. Il faut donc au maximum choisir cette simplicité et user d’autres moyens (graminées, plantes sèches..) pour donner au bouquet le volume désiré.
4- Couper et ne pas arracher
Un point très important : ne jamais arracher les plantes et déterrer leurs racines. Si on déterre les racines, il y a une grande chance que la plante meure, tandis que si on ne prélève que l’inflorescence, la plante pourra repartir, refaire des fleurs. De même il est préférable de couper net (comme au jardin) plutôt que d’arracher une tige. La plante cicatrise plus vite en cas de coupure nette. En conséquence, n’hésitez pas à partir en cueillette avec une paire de ciseaux.
5 – Penser aux graminées et aux plantes sèches
Les graminées sauvages sèches (folleavoine, datcyle aggloméré, pâturin.. ) ou autre plantes sèches (monnaie du pape, sison, immortelles,..) en été sont un excellent moyen de composer / agrémenter des bouquets en limitant l’impact. En effet, les graminées sèches ont formé leur fleurs, libéré leurs graines, donc vous les problème les cueillir sans mettre en danger leur reproduction.
6 – Les tournesols (ou les lavandes) ne se cueillent pas dans les champs de tournesols (ou de lavandes)
Petite parenthèse pour les tournesol/ les lavandes (qui agrémentent souvent les bouquets d’été). Ne les cueilliez pas dans les champs dédiés, car vous privez l’agriculteur de sa culture et de revenu. Allez chercher plutôt les tournesols qui poussent en spontanés dans les champs déjà moissonnés, sur le bord des autres champs, dans friches… Ces tournesols poussent de manière non voulue et seront détruits à l’automne lors des prochains labours. Pour donner un exemple de mes spots, j’ai repéré une pousse spontanée de tournesols en bord d’un champ de soja.
exemple de tournesols poussant en bordure de champ de soja
Quelques plantes cueillir pour ses bouquets champêtres ?
Pour vous donner quelques idées, voici les fleurs sauvages que je privilégie sur juillet – août – septembre :
Carotte sauvage (bonne résistance, très courante,trouvée en bords de routes et de chemins)
Centaurées (très courantes, plusieurs fleurs par pieds, ,trouvée en bords de routes et de chemins))
Cardères (très courantes, les fleurs sèchent et se conservent, trouvée dans les friches et bords de routes)
Mauve (très courante, repousse rapide, trouvée dans les friches et bords de routes )
Luzerne (engrais vert qui pousse seul sur le bords des routes)
Tournesol si je trouve un spot de pousse spontanée)
Folleavoine (graminée) (trouvée en bords de chemin)
centauréesCarottes sauvages
Comment composer ses bouquets champêtres ?
Une fois qu’on a les fleurs, il reste à agencer son bouquet pour tirer le meilleur parti des quelques fleurs cueillies. Je n’ai jamais suivi de cours spécialisés en bouquets, mais j’ai remarqué qu’il y a une méthode très simple pour le composer :
Placer les gros éléments (tournesols, cardères) à convenance. Faites attention que selon son emplacement, le bouquet pourra être vu de face (exemple : disposé sur un buffet), ou sur tous les côtés (exemple : disposé sur une table)
Intercaler les fleurs plus légères, qui donneront du volume autour des gros éléments et les caleront à la bonne place dans le bouquet.
Finir par les graminées qui apporteront légèreté.
Disposez votre bouquet à l’emplacement désiré, en évitant la lumière directe (ie. le soleil ne doit pas taper directement dessus)
Placer les éléments centraux
Remplissage avec les fleurs légères
Et terminer avec les graminées (folleavoine et dactyle aggloméré)
Grands élémentsPetitsEt graminées
Entretenir le bouquet
Pour faire durer les bouquets champêtres le plus longtemps, c’est simple :
Remplacer l’eau quand elle devient trouble
Ajouter un morceau de sucre dans l’eau, qui aide les plantes.
En moyenne, mes bouquets durent 10 à 15 jours.
Une fois « fané », ne jetez pas tout d’un coup : faites le tri, récupérez les éléments secs (graminées) et ne complétez qu’au besoin. Toutes les fleurs fanées finissent au compost où elles finiront le cycle de vie « normal » d’une plante.
Voilà, quelques astuces « perso » pour réaliser des bouquets champêtres éco-responsables. N’hésitez pas à donner votre point de vue, vos pratiques vos bons plans, ou partager vos réalisations. Le billet est fait pour 😉
Bonne journée !
Riz aux herbes (salade ou accompagnement)
Bonjour à toutes et tous,
En étant franche, je n’ai pas habitude de cuisiner le riz en salé. Il est souvent considéré comme l’accompagnement par défaut des plats et un accompagnement que mon mari réalise « dans son plus simple appareil » (ie. du riz au beurre … voir du beurre au riz selon les moments… ) quand il déjeune avec les plus-si-petits gourmands. Alors j’hésite toujours avant de leur en re-proposer à un autre repas. Mais avec l’été et leur volonté d’avoir des salades « consistantes » (i.e. = avec pâtes ou patates), le riz a semblé un ingrédient de choix .C’est la botte de persil qui faisait trempette dans la cuisine qui m’a mit sur la piste d’un « riz aux herbes », intégrant différentes herbes fraîches émincées : persil et ciboulette, de la menthe pour la fraîcheur, un peu d’ail pour compléter, ainsi quelques zestes de citron pour la note acidulée. Le riz était déguster frais ou chaud, selon les préférences.
Un petit peu surpris par ce riz « vert », mes gourmands lui ont vite fait honneur. C’est frais, équilibré, savoureux, change de tout ce qu’ils connaissent. Depuis, j’ai deux « déclinaisons » : chaude ou froide, qui se distinguent par la température de dégustation et le moment ou l’on ajoute les herbes. Ce plat a même été apprécié par de la famille de passage
Voilà, voilà. Je voulais donc vous partager cette recette simple, si jamais vous cherchez une recette pour cuisiner le riz autrement. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !
Riz aux herbes – Au Fil du Thym
Remarque botanique : les graminées sur la photo ne sont pas du riz mais de la folleavoine
Recette : Riz aux herbes
Saison de la recette : Avril à octobre
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
200 g de riz
1 botte de persil
10-12 brins de ciboulette (1/2 botte environ)
12-15 belles feuilles de menthe (1 à 2 brins)
zestes d’un citron
1 gousse d’ail
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
sel et poivre
Réalisation
Rincez le riz puis faites le cuire en suivant les instructions du paquet. Égouttez.
Entre temps, lavez les herbes, égouttez soigneusement. Hachez les feuilles de persil et de menthe. Émincez la ciboulette.
Hachez la gousse d’ail, récupérez les zestes de citron.
Si vous souhaitez déguster le riz chaud :
dans la casserole mélangez le riz avec les herbes, les zestes de citron, l’ail haché, l’huile d’olive, sel, poivre.
Laissez à feu doux jusqu’au service.
Si vous souhaitez déguster ce riz en salade :
attendez que le riz refroidisse entièrement avant d’incorporer les herbes, les zestes de citron, l’ail haché, l’huile d’olive, sel, poivre. (cf. 1)
Réservez ensuite au frais jusqu’au service.
Astuces :
Accompagnement de : pièces de viandes (blanches ou du bœuf), poissons blancs pour les « carnivores », autres éléments d’un assiette végétarienne pour les veggies. Les petits pois, pois cassés, haricots verts, courgettes, concombres fonctionneront bien avec ce riz
(1) Pour la version froid en salade, si vous appréciez les saveurs plus vinaigrées, n’hésitez pas à ajouter le jus d’un demi citron ou 1 à 2 cuillerées à soupe de vinaigre.
Si vous souhaitez incorporer des légumes, privilégiez les légumes verts ( courgette, concombre, haricots verts,..).
Comment cuisiner le melon ?
I. Présentation
Détour au potager
N’en déplaise à nos habitudes des entrées d’été, le melon « Cucumis melo » n’est pas un légume mais un fruit. Il est issu d’une plante potagère de la famille des cucurbitacées (courges), qui pousse principalement sous les chaudes températures de l’été. Cette plante est du genre rampante, plutôt gourmande en eau, et fleuri de jaune. Seules les fleurs femelles conduisent au fruit, sous condition d’une bonne combinaison ensoleillement / irrigation. Pour l’anecdote, un melon dispose d’un taux de sucre minimal de 10 sur l’échelle de Brix. En dessous, il est classé « courge ».
Il existe plus de 960 nombreuses variétés de Cucumis melo, cultivées au 4 coins du monde. En France, on distingue notamment :
le « charentais », correspondant à un type et non une appellation locale. Il existe deux sous variétés que nous croisons régulièrement
le « cantaloup charentais » : à chair orangée, forme ronde et écorce lisse,
le « charentais brodé » : à chair orangée, de forme ronde mais une écorce liégeuse en relief\n
le melon de cavaillon (Provence)
le petit gris de Rennes (variété ancienne)
En France, il existe également des Indications Géographiques protégées associées à ce fruit :
L’IGP « melon du haut Poitou »
l’IGP « melon du Quercy »
et le Melon de Lectoure (Gers) (en cours de labellisation IGP)
Sur les étals
Ce fruit se retrouve sur les étals des marchés et primeur en été, entre fin juin et début septembre. On trouve essentiellement des variétés de « melon charentais » (cantaloup ou brodé), plus les variétés locales. Les fruits sont classiquement répartis en 3 tailles : petits pour 2 personnes, moyens pour 3-4 personnes, gros pour 4 à 6 personnes.
Pour déterminer le degré de maturité du melon, il existe une astuce : le renifler. S’il l’odeur dégagée est forte, il bien mur et doit être consommé dans les 1-2 jours à venir. Si l’odeur est plus discrète, il peut être conservé quelques jours à température ambiante le temps de finir sa maturation. Quand vous achetez plusieurs melons, n’hésitez pas à répartir !
Melon de Lectoure
II. Comment le cuisiner ?
Comment le préparer ?
La préparation du melon est très simple : Le laver, couper en deux, retirer les graines, puis selon les préparations
soit retirer la peau et utiliser la chair pour le plat visé,
soit garder la peau pour une présentation en demi ou en tranches
On peut ensuite le servir cru dans son plus simple appareil ou le cuisiner.
Une remarque: Faites attention que les peaux de melon attirer vite mouches et moucherons, donc placez-les vite dans le composteur ^^
Dans quelles recettes ?
Le melon se consomme principalement cru. Son jus et son sucre sont idéaux pour apporter de la fraicheur dans les différentes recettes d’été.
La manière la plus traditionnelle de le consommer est en demi avec du porto / pineau des charentes / flocs de gascogne, ou accompagné de jambon cru. Néanmoins, on peut adonner à différentes fantaisies pour égayer les apéritifs ou entrées estivales . Par exemple, des cubes de fruit peuvent être utilisés pour réaliser des brochettes apéritives. Ces cubes peuvent également être marinés dans un sirop (alcoolisé ou non) puis proposées directs à dégustation.
Coupé en dés ou présenté en tranches, il peut aussi intervenir dans la compositions de salades d’été, auxquelles il ajoutera une note de douceur et de fraîcheur. On peut également le griller une petite minute avant de le servir pour une note caramélisée.
Enfin, toujours côté salé, il peut être utilisé dans des gaspachos ou soupes froides d’été, mixé seul ou en compagnie d’autres légumes.
Du fait de sa saveur sucré, le melon peut également être présenté en dessert. Cela peut être une simple salade de melon grillé ou non, des tartes fraîches, comme des gâteaux ou muffins moelleux. Il peut également être utilisé pour former des sorbets « minute » et des granités. Plus anecdotiquement, on peut également réaliser une confiture de melon, toute douce.
Avec quoi l’associer ?
Très frais, le melon se marie avec beaucoup d’herbes aromatiques comme la menthe, le romarin, le basilic et de manière plus originale, la sauge ananas. Ces herbes peuvent être utilisées fraîches ou pour former des sirops parfumés. Du côté des condiments, il fonctionne très bien avec le vinaigre balsamique, le vinaigre de xérès et l’ensemble des alcools « fruités » (porto, pinceau, floc de gascogne, cognac .. avec modération bien sûr).
Les incontournables compagnons de ce fruit pour les entrées salées sont le jambon cru / jambon de pays et les fromages « frais » comme la mozzarella, la feta, le chèvre frais.
En salade salée on peut l’associer sans mal avec la roquette et le concombre, ainsi que les les tomates jaunes (plus douces). Grillé, il s’accordera avec les tomates classiques (ie. rouges) et les fruits d’été. Il fonctionne aussi avec les azukis, petits haricots asiatiques à la saveur douce.
Côté sucré, il se marie avec les fruits d’été doux comme la pêche, la nectarine, la pastèque; les amandes,ou encore avec les fromages blancs et faisselle. Une fois grillé, il peut être recouvert de crème ou de meringue, pour un surplus de gourmandise.
III. Les recettes du blog
Retrouvez toutes les recettes du blog pour vous inspirer :
J’ai un petit rituel de vie (cliché et vieillot) : ma tisane du soir. Je refuse dorénavant de me coller devant le film / la série du soir / aller lire les histoires et encore plus d’aller dormir si je n’ai pas eu ma tasse bien chaude (ou plus tiède en été). Ce rituel est devenu de plus une vraie source de gourmandise depuis qu’on a découvert un vendeur de café/thé/tisane « zéro déchet » sur notre habituel marché, qui propose de superbes cafés et tisanes
Il y a peu, en remarquant que le spot de menthe du jardin avait beaucoup (beaucoup) grandi et mériterait une bonne « tonte » et la verveine citronnelle qui « pète le feu », je me suis posée la question de faire une tisane maison. Je me suis ainsi retrouvée à faire ma cueillette de menthe, de verveine, puis lancer le séchage de tout ce petit monde. Une fois tout les feuilles sèches et hachées, des zestes de citron et quelques grains d’anis sont venus compléter l’ensemble.
A la dégustation/teste, j’ai retrouvé les notes dominantes de ma tisane favorite : la menthe et le citron. Il manque les « compléments » mais c’est tout aussi sympathique ainsi, et 100% local. Sur le coup, je n’ai pu m’empêcher d’éprouver un mini sentiment de victoire : c’est un petit pas de plus dans la débrouillardise et l’autonomie. Suite à cette bonne expérience (qui sera reproduite bien vite faire mes stocks ), je voulais vous partager l’idée. Peut être cela pourra vous intéresser, si vous avez un jardin aromatique et tendance aussi a apprécier les tisanes. N’hésitez pas à adapter les dosages et les condiments à vos préférence., on a tous nos goûts. 😉 Bonne journée !
Tisane du jardin – Tisane verveine menthe maison
Tutoriel : Tisane maison : Tisane du Jardin
Saison : Eté
Matériel
50 g de feuilles de menthe (10 -12 brins) (1)
30 g de feuilles de verveine citronnelle (10 branches environ)
3 cuillerées à soupe de grains d’anis
zestes d’un demi citron ou d’un orange
Réalisation
Faites la cueillette de vos plantes, de préférence le matin.
Lavez les plantes, égouttez les soigneusement puis effeuillez-les;
Disposez les sur une plaque métallique puis faite sécher sur une plaque à la lumière mais sans exposition directe pendant 3 à 4 jours, en remuant une fois par jour pour remettre les feuilles du dessous sur le dessus (2). Vous pouvez aussi utiliser un séchoir dédié si vous en possédez un.
Le dernier jour, ajoutez les zestes de citron.
Le lendemain, récupérez les feuilles et les zestes. Coupez le tout finement(3). Disposez dans un bocal avec les grains d’anis puis mélangez.
Fermez le bocal ( mais non hermétiquement, l’air doit encore circuler) puis conservez à l’abri de l’humidité et sans lumière directe.
Utilisation : On compte 5 à 10 g de plantes par litre d’eau de tisane. A noter que cette tisane peut aussi être bue à température ambiante.
Conservation : 6 mois
Astuces :
(1) Variez les menthes pour varier les saveurs, quitte à en cueillir à la campagne. En étant franche, j’ai mis 1/3 de menthe à feuille ronde, récupérée sur un de mes chemins de promenade.
Ajustez la répartition citronnelle / menthe à vos préférences
(1) Les 3-4 jours sont un minimum : les plantes doivent être bien sèches.
(2) L’astuce de flemmard est de mettre une partie des plantes dans le bocal, couper en masse, remettre la suite etc..
Faites attention qu’une tisane maison sera très probablement moins « compacte » qu’une tisane du commerce donc si vous dosez votre tisane au pifomètre du volume (ce qui est mon cas), vous pourrez monter un peu la dose.
Tisane du jardin – Tisane verveine menthe maison
Comment cuisiner les courgettes
I. Présentation
Un détour au potager
Les « courgettes » désignent le fruit d’une plante potagère de la famille des cucurbitacées, la « Curcubita pepo« , originaire des Amériques. Comparativement aux autres courges, cette plante donne de « petits » fruits, d’où le nom de courgette.
Dans les potagers, la courgette est particulièrement facile à cultiver. Un peu d’eau et de soleil, des températures estivales et vous pouvez vite obtenir un plan avec de grandes feuilles de coupées et se parant de nombreuses fleurs jaunes. Les fleurs femelles conduiront à des fruits.
Il existe nombre variétés de plants de courgettes : des « courante » sur le sol ou restant en place, des à fruits longs, ronds, verts, vert clair, jaunes, striés… De quoi s’amuser dans le potager et en cuisine. Plus de 390 espèces sont inscrites au catalogue des variétés européennes.
Sur les étals
La courgette est un des premiers légumes d’été à retrouver sur les étals, et ce, dès fin mai. Elle pousse tant que les températures sont estivales, généralement jusqu’à début octobre. Au-delà, les courgettes ne sont plus de saison. Sur les étals, vous pouvez trouver les différentes variétés : longues, rondes, jaunes, vertes…
Les courgettes vertes sont les plus connues, avec une saveur plutôt végétale.
Les jaunes sont plus douces et plus adaptées pour des plats doux.
Les rondes sont à privilégier pour les petits farcis.
Et N’hésitez pas à mixer les variétés dans vos plats pour disposer de plus de saveurs.
Courgettes jaunes et vertes
II. Comment les cuisiner ?
Comment les préparer ?
La préparation des courgettes débute toujours par le lavage du légume et la suppression du pédoncule dur. Ensuite, cela dépends du plat visé
Salades : Si l’on souhaite déguster les courgettes en salade, on peut simplement les couper en petits cubes, les râper ou les « tagliatelliser » à l’aide d’un économe.
Poêlées : Si l’on veut les utiliser dans des poêlées, on peut les découper en morceaux épais, rondelles, quarts de rondelles ou tagliatelles. On les fera ensuite sauter dans un peu d’huile d’olive jusqu’à ce qu’elles soient fondantes, ou on les ajoutera directement dans le plat.
Rôties au four : On peut également les rôtir au four, après les avoir ouvertes en deux et quadrillées, ou encore découpées en rondelles épaisses. La cuisson sera réalisée jusqu’à ce que le légume soit fondant lorsqu’on y enfonce un couteau.
Légumes farcis : il est préférable de prendre des courgettes rondes, plus faciles à creuser. On les précuit entières dans de l’eau bouillante 10 – 15 minutes afin de les attendrir, puis on creuse la chair de manière à former la cavité qui recueillera la farce.
Clafoutis, tartes : Enfin, si l’on souhaite réaliser des cakes salés, tartes, clafoutis avec des courgettes, on peut ensuite les râper ou les couper en petits morceaux puis les précuire. Cette pré-cuisson est nécessaire pour chasser un maximum d’eau du légume et éviter que la préparation suivante ne soit détrempée. La courgette cuite est alors incorporée à la préparation principale. À noter que les courgettes vertes et jaunes se préparent de la même manière. La nuance se réalise dans les saveurs, avec une jaune plus douce que la verte
Les fleurs de courgette sont aussi consommables et classiquement servies farcies. Après un court lavage, il faut ensuite retirer le pistil et les farcir avec la préparation désirée. Cuisinez-les rapidement avec achat, elles se fanent vite.
Dans quelles recettes ?
Je crois qu’il faudrait plus d’un billet si l’on veut évoquer l’ensemble des possibilités de recettes apportées par ce légume. Essayons d’être synthétique ^^
La courgette crue peut agrémenter salades d’été, comme ingrédient principal ou comme ingrédient complémentaire. Elle sera alors croquante et apportera de la fraicheur, voir une note de noisette. En entrée, elle peut également être cuisinée en soupe chaude ou froide selon l’envie du moment, comme ingrédient principal ou comme complément de légumes plus « pêchus.
Toujours en entrée, elle se prête très bien aux terrines d’été et frittatas. En accompagnement, elle peut se décliner sur un nombre impressionnant de formes : poêlée, sauté, avec de la crème, en galette, en pancakes, en gratin, en purée, en mousse, en compotée, accompagnée ou non des autres légumes d’été. Elle s’incorpore bien dans les mijotés et plats de légumineuses.
Tarte rustique courgettes marinées
C’est aussi un ingrédient de choix pour les garnitures des tartes salées, tartes fines, bricks, chaussons quiches, clafoutis et cakes salés. Elle apporte à la fois de la douceur, une note noisette, du moelleux (surtout dans les cakes), et se prête à toutes les possibilités d’assaisonnement : tomate, curry, moutarde, provençale, …
Enfin, sous la forme « ronde », elle est très pratique pour réaliser des petits farcis. Avec sa saveur douce, la courgette peut aussi être utilisée pour les plats sucrés, dont le plus connu est le gâteau chocolat-courgette. On peut également réaliser une confiture avec.
Avec quoi les associer ?
A l’image des recettes, les possibilités d’associations de saveurs avec la courgette sont très vastes. ^^
Du côté des condiments, elle s’accorde très bien avec les herbes fraîches (persil, ciboulette, sauge, menthe..), aux herbes de Provence (thym, romarin, sarriette…), aux épices « indiennes » comme le curry, le curcuma, le garam masala, au miso (condiment japonais fermenté), à la sauce soja. Elle est bien relevée par le citron, s’accorde sans mal avec l’huile d’olive et certains vinaigres (vin, xérès).
Du côté des légumes, elle fonctionne avec l’ensemble des légumes d’été : aubergine, poivron, tomate,.. , ou avec les carottes sur la fin de printemps. En été, la tomate est un mariage de choix, car son côté acide relève la douceur de la courgette.
Elle s’associe sans mal avec l’ensemble des légumineuses : lentilles, pois chiches, carrés, cassés, haricots blancs de toutes sortes. Elle est également un compagnon apprécié des pommes de terre, du riz, des pâtes, du sarrasin ou encore des flocons d’avoine.
Du côté des viandes et poissons, tout dépends de l’assaisonnement. Seule, elle accompagne bien les viandes blanches et poissons blancs. Relevée d’acide (citron, vinaigre, …), elle s’accorde avec les viandes rouges. Vous pouvez par ailleurs l’utiliser aisément dans tout plat incorporant des oeufs, notamment dans les flans et clafoutis.
Pour les fromages, elle s’associe bien avec les fromages doux et de la faisselle, tout comme elle profite bien des notes relevées des fromages de chèvre, du parmesan, du cantal et des bleus.
En sucré, elle se marie avec le chocolat, les amandes et les noisettes.
Chaque été, la courgette s’invite en majesté dans nos cuisines, déclinée à l’envi : en tarte, en clafoutis, poêlée ou en soupe, farcie, en salade, avec des pâtes ou des céréales… À vrai dire, il ne me suffirait pas d’un seul billet pour faire l’inventaire de toutes ses apparitions.
Parmi ce florilège, certaines recettes deviennent des incontournables du retour des beaux jours. Le clafoutis de courgettes au curry, par exemple, a su s’imposer comme plat signature de l’été. Côté accompagnements, c’est cette salade de tagliatelles de courgettes aux tomates confites qui emporte tous les suffrages — particulièrement celui de mon mari lorsqu’il décrète que les plats chauds ne sont plus de saison.
L’histoire de cette salade remonte à quelques années, lorsque, en feuilletant un ouvrage de cuisine grecque chez Hachette, je fus séduite par sa simplicité. La première tentative fut immédiatement concluante. Et la petite astuce qui change tout ? Faire mariner les courgettes crues plusieurs heures. Une méthode révélée par un oubli de mon mari — comme quoi, certaines distractions sont heureuses !
Elle était depuis longtemps dans mes recettes “à publier”, mais l’été passant, je finissais toujours par l’oublier. Ce soir, je me suis dit qu’il était vraiment temps de la partager avec vous. J’espère qu’elle vous séduira autant qu’elle que nous. Bonne soirée !
Salade de courgettes en tagliatelles
Recette : Salade de courgettes en tagliatelles
🥒 Saison de la recette : Juin à début Octobre 🕒 Temps de préparation : 15 minutes 🔥 Cuisson : Aucune
Ingrédients
Pour 4 personnes :
2-3 courgettes (400-500 g)
12-15 tomates cerise confites à l’huile (ou 6-8 pétales de tomates séchés)
2 gousses d’ail
6-8 cuillères à soupe d’huile d’olive
Jus d’un demi citron
1 cuillère à soupe de thym
sel, poivre
Réalisation
Lavez les courgettes, retirez leurs extrémités. À l’aide d’un économe ou d’une mandoline, détaillez-les en fines tagliatelles. Si elles sont longues ou volumineuses, vous pouvez les couper en deux ou en tronçons pour faciliter l’opération.
Épluchez et hachez finement l’ail. Égouttez les tomates confites (ou coupez les tomates séchées en dés).
Dans un grand saladier, mélangez courgettes, ail et tomates. Arrosez d’huile d’olive, de jus de citron, ajoutez le thym, le sel et le poivre, puis remuez délicatement.
Réservez au frais, couvert, pendant au moins 4 à 6 heures, idéalement une nuit. Ce temps de marinade est essentiel pour attendrir les courgettes et exalter les arômes.
Astuces :
Maison : Si vous disposez de temps, réalisez vos propres tomates confites
Plus de peps : Amateurs d’acidité, ajoutez un trait de vinaigre de vin à l’échalote ou un peu plus de citron.
Variante: Incorporez de la feta émiettée, des olives noires, ou même quelques pois chiches pour une version plus complète.
Marinade longue : Plus la salade repose, plus elle gagne en intensité. N’hésitez pas à la préparer la veille.