Le hasard fait parfois (très) bien les choses, car en arrivant dans le Gers il y a bientôt deux ans, j’ai découvert que c’était « l’autre pays des prunes » (l’officiel étant la Lorraine). Les prunier sauvages poussent à foison dans la campagne, l’arbre adore le climat et nombreux sont les arboriculteurs en proposant. En cette fin d’été, impossible donc de passer à côté d’un dessert aux prunes. Ayant déjà décliné diverses prunes en gâteau, en tartes, en confiture, en tian, j’avais bien envie de proposer une idée qui change : en crumble ou pour être exacte en cobbler, c’est à dire la version moelleuse du crumble. Pour pousser un peu plus le clin d’œil au Gers, j’avais aussi envie de modifier la recette classique de pâte à cobbler pour lui donner une petite note de sarrasin. Cette plante est largement cultivée dans le Gers et a délicieusement fleuri dans les champs tout l’été.
La dégustation a révélé l des fruits fondants et une pâte moelleuse, une saveur acidulée de prunes avec la note de rusticité du sarrasin. C’est un dessert de transition : un pied dans les saveurs de l’été avec les prunes, un autre pied dans l’automne avec le sarrasin. Tout le monde a apprécié y compris ceux peu amateurs de prunes.
Voilà. Juste avant la rentrée, je voulais partager cette recette de cobbler prunes avec vous et avec l’office de tourisme de Condom – Tenarèze. J’espère qu’elle plaira à tous. Bonne journée !
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Cobbler prunes sarrasin
Recette : Cobbler de prunes au sarrasin
Saison de la recette : Août à mi Octobre
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Ingrédients
Pour 4 à 6 personnes :
Pour les fruits :
800 g de prunes ( quetsches, reine claude, stanley, prunes rouges..)
50g de sucre (1)
Pour la pâte
80 g de farine de sarrasin
80 g de farine de blé
80 g de beurre
80 g de sucre
1/2 cuillérée de levure chimique
(facultatif) 2 cuillerée à soupe de sarrasin grillé (kasha)
Réalisation
Dans un saladier, mélangez les deux farines, le sucre, la levure chimique et le beurre coupé en petits morceaux. Mélangez le tout à la main jusqu’à bien amalgamer. Si la pâte ne s’amalgame pas bien (cela peut dépendre des farines), ajoutez 1 à 2 cuillérée à soupe d’eau ou de lait jusqu’à la texture désirée.
(facultatif) incorporez les graines de sarrasin dans la pâte.
Lavez les prunes puis égouttez bien. Coupez les en deux ou en quatre, retirez le noyau, puis répartissez les dans le plat de servir (idéal : plat à tarte en porcelaine). Saupoudrez ensuite des 50g de sucre.
Récupérez la pâte à cobbler, détachez des boules de pâte de la taille d’une noix, puis aplatissez les en disque épais. Répartissez les disques sur les fruits
Enfournez pour 30 à 40° minutes à 180°C. Le cobbler doit « dorer » sur le dessus.
Laissez refroidir et placez au frais avant de servir.
Servez ce cobbler prunes préférentiellement frais. Les prunes sont souvent très acides si elles sont chaudes.
Astuces :
(1) Le saupoudra de sucre est nécessaire car les prunes s’acidifient à la cuisson. Ajustez la quantité de sucre à vos prunes : Les 50g correspondent aux quetches, stanley, reine claudes et autres prunes « mi acides » Pour les prunes rouges, vous pouvez aisément monter à 75g, ces dernières était très acides à la cuisson.
Accompagnez de chantilly pour les plus gourmands.
Après shampoing aux flocons d’avoine
Bonjour à toutes et tous,
Depuis que je tente de faire passer la maisonnée en mode « zéro déchet du mieux qu’on peut », je vois d’un mauvais œil les flacons de plastique. En particulier dans la salle de bain. Il est assez aisé de passer pour des produits solides (savons, shampoings, dentifrice..) ou des conteneurs en verre (crèmes,..) pour ces éléments. Le seul produit que je n’ai pas encore déniché est l’après shampoing. Sans être systématique, il marche bien pour retaper les cheveux abîmés avec la météo.
En fouillant sur le net, je suis tombée sur un tutoriel de « bioté naturelle » pour faire un après shampoing maison avec juste de l’eau et des flocons d’avoine. J’ai tenté puis ai été assez satisfaite du résultat. Adjugé adopté. By les flacons.
Je vouais relayer le tutoriel ici au cas où vous chercheriez ce genre de chose. N’hésitez pas à essayer !
Après shampoings aux flocons d’avoine maison
Tutoriel : Après shampoing aux flocons d’avoine
Saison : Toute l’année
Matériel
2 cuillerées à soupe de flocons d’avoine
200 ml d’eau (1 tasse)
Réalisation
Placez les flocons d’avoine et l’eau dans une casserole puis portez à ébullition
Laissez “cuire” à couvert pendant 10 minutes.
Filtrez le mélange puis selon vos préférences en termes de texture (gel/liquide) :
si vous préférez gel : vous remettez sur le feu 5 minutes puis disposez dans un pot.
si vous préférez liquide : placez direct dans un pot.
Laissez reposer jusqu’à refroidissement puis conservez au frais ou utilisez dans la foulée
Utilisation : Comme l’après shampoing classique : appliquez après le shampoing, laissez poser quelques minutes puis rincez.
Conservation : Conservation maximum 1 semaine au frais
Astuces : Ajustez les quantités selon vos besoins à raison d’une cuillerée à soupe de flocons pour 100ml d’eau. Comme je l’utilise de temps en temps, je n’en prépare la quantité juste nécessaire pour l’occasion et vous propose ce dosage, mais vous pouvez aussi en préparer plus.
Panna-cotta au coulis de baies de sureau
Bonjour à toutes et tous
Plus le temps passe, plus je m’intéresse à la « cuisine sauvage », celle des plantes qui ne fréquentent quasi plus nos potagers ou les étals des maraîchers. Nous avons de bonnes redécouvertes à faire, et cela permet de diversifier les saveurs. Une plante ou pour être exacte un arbre que j’adore cuisiner est le sureau noir. Je raffole de ses fleurs printanières qui peuvent être utilisées en sirop, pour parfumer des desserts ou en infusion. Mais autant j’ai égrené pas mal de recettes de fleurs, autant je n’ai jamais trouvé le temps de tester celles aux baies de sureau. Ces dernières sont toxiques crues mais comestibles une fois cuites et réputées délicieuses. Néanmoins la synchronisation entre l’arrivée des baies de sureau / mes disponibilités cuisine tombe toujours mal, car proche de la rentrée des plus-si-petits gourmands ou en pleine période de « rush conserves ».
Cette année, j’ai craqué et me suis carrément bloqué un créneau dans mon planning du week-end dernier pour l’essayer. Plusieurs sureaux qui ont poussé dans la partie sauvage du jardin, donc point besoin de courir pour trouver ces baies. Côté recette, j’étais bien tentée de le décliner dans un de mes desserts favoris : en panna cotta avec une crème fondante et un coulis de baies de sureau. (Petite précision néanmoins : le terme « panna cotta » est plus une inspiration, car mon mari déteste le côté gélatineux du dessert et j’ai bien dû trouver une version sans gélatine ni agar-agar…).
Grand bien m’a pris de (enfin) bloquer ce créneau car le coulis de sureau est – à mon goût – une immense claque gustative. Sa saveur peut s’apparenter à la mûre ou à la myrtille, avec une pointe de finesse complémentaire, c’est à tomber par terre. Dans ce dessert, cela se marie très bien à la crème-panna-cotta, lui apportant des notes fruitées et sauvages. Je vais faire sourire tous ceux/celles qui cuisinent le sureau noir en disant cela, mais j’ai un net regret de n’avoir le temps de faire quelques réserves de sirops/bocaux de coulis. ^^
Comme la saison des baies de sureau est assez courte, j’ai pris ma soirée d’hier pour rédiger la recette de ces panna cotta sureau et vous partager cette idée. Pour ceux qui connaissent, cela vous amusera sans doute. Pour ceux/celles qui n’ont jamais tenté, je vous encourage vivement à tester avant la fin de la saison. Bon week-end !
Panna-cotta au coulis de baies de sureau noir
Tutoriel : Panna-cotta au coulis de baies de sureau
Saison : Aout septembre (selon les régions)
Matériel
Pour 4 personnes (4 verrines)
100 g de baies de sureau noir (10 ombelles de environ)
60 g de suce
120ml d’eau
Pour la crème : (1)
250 g de crème légère
250 ml de lait
50 g de sucre
20 g de maïzena
(facultatif, mais c’est meilleur) 1 cuillérée à soupe rase d’alcool de prunes
Réalisation
Étape 0 : Ramasser les ombelles de sureau noir
Un point de vigilance avant la cueillette du sureau, car il existe plusieurs plantes du même nom dans la nature. En particulier sur août, vous pouvez trouver :
Le sureau noir (cf. herbier) désigne un arbre, haut de 5-7 m, feuilles composées, présentant des ombelles avec de nombreuses petites baies noires. C’est lui qu’il faut cueillir
le sureau hièble (cf.herbier) désigne une herbe, haute de 1m environ, avec une ombelle de baies noires. Il est toxique.
Veillez bien à cueillir vos baies d’un arbre et non d’une « herbe ».
Étape 1 : Préparation de la crème
Délayez la maïzena dans un peu de lait. Dans une casserole, placez la crème, le reste de lait, le sucre et la maïzena délayez.
Faites chauffer à feu moyen en remuant régulièrement jusqu’à ce que la crème soit au bord de l’ébullition. Laissez une minute sur le feu tout en remuant.
Versez dans des verrines puis laissez refroidir avant de mettre au réfrigérateur.
Laissez prendre deux bonnes heures.
Étape 2 : Le coulis de sureau
Égrenez les ombelles pour récupérer les fruits mûrs. Lavez soigneusement.
Dans une petite casserole, placez les baies: Faites chauffer 2-3 minutes à feu moyen afin que les baies « éclatent ».
Ajoutez le sucre, l’eau, puis faites cuire à couvert pendant 10 minutes. (2)(Note : Vérifiez qu’il reste toujours de l’eau si votre couvercle n’est pas à 100% hermétique).
Mixez le tout puis filtrez pour retirer les grains.
Laissez refroidir le coulis avant utilisation
Étape 3: Dressage
Une fois crème et coulis froids, répartissez le coulis sur la crème.
Conservez au frais jusqu’au service
Servez des panna cotta sureau bien fraîches.
Astuces
(1) La recette donne une crème hybride entre une vrai pana cotta et une crème dessert. Si vous préférez une vraie pana cotta avec son côté gélatineux, utilisez la recette proposée ici.
(2) les baies de sureau sont toxiques crues, donc veillez bien à les cuire avant consommation.
Si vous souhaitez préparer ces panna cotta sureau à l’avance, gardez bien le coulis et la pana cotta à part. Au bout de quelques heures, le coulis « infuse » dans la crème et la délimitation entre la crème et le coulis est moins net. (Cela ne change rien au goût, c’est juste moins joli.
Ail confit (condiment ou bocaux)
Bonjour à toutes et tous
Sur les marchés du sud (Ouest comme Est), il y a un élément incontournable en été : l’ail. En tête seule, tressé, séché, presque frais, il est présent sur tous les états des maraîchers. Le mois d’août voit aussi apparaître des structures tressées assez esthétiques, pour tout amateur d’ail voulant allier l’utile à l’agréable. Dans ma famille, ils adorent tous ce condiment, et beaucoup sont accros au préfou, pain vendéen richement garni d’ail. Autant vous dire que c’est un ingrédient assez incontournable dans mon placard et que des tresse d’ail « made in Gers« circulent dans la famille.
Bref, en lisant le dernier Saveurs Magazine, j’ai repéré une recette de bocaux d’ail (aulx) confits. Bien que classique, cette recette m’a plu car le mot « confit » est généralement très apprécié dans les assiettes de mes gourmands. De plus, c’était une piste pour de futurs cadeau gourmand « du sud ouest » pour mes proches. J’ai donc tenté la recette un week-end, histoire de préparer deux petits bocaux et me faire une idée.
Le résultat de cet essai m’a appris trois choses :
1) C’est vraiment long d’éplucher 6 têtes d’ail (1 bonne grosse demi heure). La rentabilité quantité / temps passé n’est pas à la hauteur des confitures, donc il faut être motivé si on souhaite préparer de nombreux bocaux pour des cadeaux gourmands :
2) On a les mains qui sentent l’ail le lendemain ^^
3) Mais côté saveurs, on dispose d’un excellent condiment où l’ail est devenu tout doux et tout fondant. Pour parfumer un filet mignon, ou pour relever une tartine avec quelques tranches de tomates, c’est clairement top
Satisfaire de l’essai – et sentant bien que cela va devenir un incontournable – , je voulais vous partager cette recette d’ail confit . Peut être vous intéressera-t-elle pour condimenter vos plats ou pour offrir pour les plus motivés. J’espère en tout cas que cela vous amusera.Bon week-end !
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Ail Confit
Recette : Ail confit
Saison de la recette : Préférence Juillet – Octobre
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 30 à 40 minutes
Ingrédients
Pour 2 petits bocaux :
6 têtes d’ail
Huile d’olive
1 cuillérée à soupe d’herbes de Provence
Réalisation
Epluchez toutes les gousses d’ail en veillant à les garder entières. Un conseil, égouttez de la radio / musique, cette étape est assez fastidieuse.
Disposez les gousses d’ail dans une casserole, ajoutez les herbes puis couvrez d’huile.
Faites chauffer l’huile jusqu’au bord de l’ébullition, baissez le feu puis faites cuire à feu très doux pendant 40 minutes. (1). Une fois les gousses d’ail fondantes, sortez du feu.
Ébouillantez deux petits pots, puis placez-y les gousses. Couvrez de l’huile chaude. (2) puis fermez.
Conservez ce condiment d’ ail confit quelques mois au frais à l’abri de la lumière, puis une quinzaine de jours au réfrigérateur une fois ouvert.
Astuces :
(1) N’hésitez pas à contrôler régulièrement votre cuisson afin de vérifier qu’il n’y a pas d’ébullition (surtout si vous couvrez). Une fois que l’huile est chaude, celle-ci n’a besoin que de très peu de puissance pour garder sa température donc vous devrez sans doute baisser le feu. (Note : J’ai fini a 1/14 sur ma plaque de cuisson)
(2) Selon vos pots, vous aurez peut être trop d’huile. N’hésitez pas à la garder pour une salade. Elle la parfumera (fortement) à l’ail.
Au sujet du botulisme : (Comme certains sont très sensibles aux micro risques de botulisme dès qu’on met de l’ail dans une conserve). Il y a très peu de risque si vous respectez la durée de conservation recommandée.
Comment cuisiner l’ail ?
I. Présentation
Avec l’oignon et l’échalote, l’ail est un des condiments les plus utilisés dans la cuisine. Mais savez vous comment ces bulbes blancs arrivent sur nos étals?
Du côté des champs
L’ail que nous achetons désigne en fait l’ail cultivé : « Allium sativum ». La famille de « Allium » représente une famille de plantes à bulbe, vivaces, à feuilles engainant la tige et formant une inflorescence en boule. On trouve différentes déclinaisons de toute forme et taille dans les campagnes et dans les jardins. Deux exemples sauvages en dessous.
Notre variété d’alium sativum regroupe à son tour différentes sous-espèces sélectionnées pour leurs propriétés gustatives et leurs caractéristiques de culture. C’est une plante peu exigeante, qui aime globalement les sols légers et peut se cultiver dans toute la France. Il est très répandu dans le Sud, où le climat doux permet des plantations tardives comme précoce.\nSelon les espèces, l’ail se plante au printemps (ail rose) ou à l’automne (ail blanc et violet). La récolte est courant juin-juillet. Il est ensuite vendu frais ou séché.
Deux mots d’histoire
Notre « alium sativum » est originaire de deux endroits : l’Asie centrale et la Méditerranée. Il est utilisé depuis le 5e siècle avant JC en cuisine, et d’ailleurs, la plus vieille recette du monde en contient ! Il était très apprécié par les Égyptiens et les Romains qui lui attribuent entre autre un bon goût et nombres vertus médicinales.\nIl fait partie des plantes dont la culture est recommandée par Charlemagne dans le capitulaire De Villis (fin du VIIIe). L’une des sauces médiévales les plus appréciée était d’ailleurs une sauce à base d’ail ! Très répandu, il a gardé son succès au fil des siècles et a intégré nombres recettes traditionnelles de méditerranée, du sud ouest, et d’ailleurs.
Pour l’anecdote, on a souvent associé différentes « propriétés magiques » à l’ail. Dans plusieurs cultures, il est sensé éloigner le mauvais œil (sans doute à cause de son odeur) . De là, en a décliné son pouvoir à éloigner les vampires…
Variétés
Il me faut dire un mot sur l’ensemble des variétés d’ail. Il existe à minima trois couleurs :
l’ail rose – ail de printemps
l’ail violet – ail d’automne
l’ail blanc – ail d’automne
Autour de ces couleurs, en France, on reconnaît plusieurs indications géographiques protégées (IGP) ou labels d’ail (Note : liste non exhaustive)
Ail blanc de Lomagne (Gers & Tarn et Garonne), IGP, héritier direct de l’ail cultivé par les gaulois
Ail rose de Lautrec (Tarn), IGP et Label rouge
Ail violet de Cadours (Haute Garonne, Gers, Tarn et Garonne), IGP
Ail fumé d’Arleux (Nord-Pas-de-Calais), IGP
Ail de la Drôme,IGP
Ail rose du Var (en demande d’AOP)
Dans les magasins / Sur les étals
L’ail est un produit que l’on peut retrouver toute l’année sur les étals. Sur juin-juillet-août, il est vendu frais ou quasi frais, en tête ou en botte. A partir d’août, il est vendu séchés (avec le degré de séchage qui augmente avec le temps), en têtes seules ou tressé.
Les marchés du Sud sont très connus pour la vente de tresses et autres structures presque décoratives. A noter aussi différentes foires aux aulx sur les aires de production IGP. Si vous achetez de l’ail, n’hésitez pas à en faire bonne provision, il se conserve plusieurs mois au sec et à l’abri de la lumière.
II. Comment le cuisiner ?
Comment l’utiliser ?
Pour débuter, un peu de vocabulaire :
Une tête d’ail désigne tout le bulbe de l’ail
Cette tête est constituée de bulbilles ou caïeux, que l’on appelle gousse en cuisine.
Dans les recettes, vous verrez plus souvent passer des quantités en gousse. La tête peut apparaître dans quelques recettes, mais c’est un peu brut de fonderie. ^^
L’ail peut être consommé cru comme cuit dans des plats. Dans les deux cas, il faut éplucher les gousses, retirer le talon et le dégermer s’il a germé.
Vous pouvez ensuite l’utiliser :
entier pour parfumer des plats (dans ce cas, il ne sera sans doute pas consommé). Avant cet usage, pensez à l’écraser un peu pour qu’il libère du jus.
haché (où il sera consommé)
effilé
Dans quels plats ?
L’ail s’utilise le plus souvent comme condiment qui vient relever un plat chaud mijoté, gratiné, confit, velouté,…. Selon le plat, on introduit la gousse entière ou hachée, ou encore une version confite.
Il s’utilise également haché cru dans les salades pour les parfumer, comme peut l’être l’échalote. Il est sympa pour pepser’ de simples pains/tartines en frottant directement une gousse écrasée sur le pain. Ces tartines peuvent être utilisées en croûtons, servies telles qu’elles, ou en base de bruschetta.
Il est un condiment essentiel des sauces traditionnelles comme l’aïoli (émulsion ail et huile), les pestos (où il est mixé avec de l’huile et des herbes), et encore souvent dans les sauces tomates/provençales/catalanes mijotées.
On peut également l’utiliser pour former des crèmes d’ail (sauce) qui accompagnement viandes, poissons ou légumes. On parle d’aioli dans le Sud Est et d’aillade dans le Sud Ouest. Il existe aussi bon nombre de recettes traditionnelles soupes à l’ail se retrouvent sous le nom de tourin (gascogne), aïgo bolidou (Provence).
Pour les plus fondus de sa saveur, l’ail haché et mélangé avec huile ou beurre peut former une garniture pour relever les pains et brioches, comme dans le traditionnel préfou vendéen.
Plus anecdotiquement, il est idéal dans toutes les recettes de plats consommés juste avant de voir quelqu’un que vous ne souhaitez pas/plus recroiser…
Avec quoi l’associer ?
L’ail en condiment fonctionne avec quasiment tous les légumes :
légumes d’été : tomates, aubergines, courgettes, poivron, haricot vert
légumes d’hiver : choux fleur, choux de Bruxelles, carottes,
pommes de terre
Il est moins adapté avec les légumes doux (courges, patate douce) où sa saveur peut « casser » la note sucrée du légume.
Il est un compagnon assez incontournable des légumineuses de tout bord (lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots ). Seuls les azukis ne conviennent pas.
Côte viandes, il s’accorde très bien avec le porc, le poulet et la dinde. Pour les poissons, on le retrouve aisément avec les poissons blancs, la dorade et bien évidemment la morue salée.
Il fonctionne aussi avec les fromages frais (on ne parlera pas du célèbre B) qu’il peut relever seul ou en association avec des fines herbes.Enfin, c’est un condiment adapté pour tout ce qui est à base de blé (pain, pâtes, semoule) car il relève la saveur douce du blé.
En sucré.. je n’ai pas essayé 😉
III. Les recettes du blog
Je ne vais pas lister l’ensemble des recettes utilisant cet ingrédient mais vous proposer celles qui le mettent à l’honneur :
Peut être constatez vous la même situation : vos gourmands, vos proches, ou vos invités de passage, sont toujours très très intéressés par un petit apéritif- dégustation de début de repas d’été. Vous savez, cet apéro « on refait le monde » sur la terrasse ou dans le salon, cet apéritif où le picorage vient agrémenter les anecdotes comme les grands discours, et où l’on discute tant que les assiettes ne sont pas finies. Pour ces apéritifs, il n’y a pas besoin de grande cuisine à la mords-moi-le-nœud pour satisfaire les convives. Servez simplement des (je cite un proche) « trucs ludiques » à grignoter, des (je cite aussi) « trucs qui changent », vous aurez des heureux.
Du côté de l’apéritif, on cuisine volontiers des sablés apéritifs, des feuilletés express, tartes soleils pour les plus motivé(e)s…. mais je trouve qu’il y a aussi pas mal de choses à faire du côté des légumes. C’est assez simple de twister une rondelle d’aubergine grillée en bouchée ou de préparer des rillettes de carottes. Dernièrement, j’ai voulu tenter une amusante idée qui m’est passée dans la tête : des sandwiches de concombre. Prenez les classiques rondelles de concombre de nos salades, assemblez les sandwich avec un bon fromage de chèvre frais parfumé à la menthe et voilà. Sans vous mentir, ces petits sandwiches concombre et chèvre ont été très appréciés : C’est amusant à déguster, frais, savoureux, et vous fait voire le concombre autrement. L’idée à été « piquée » par un proche depuis.
Amusée par ce succès, je voulais partager l’idée avec vous. J’espère qu’elle vous plaira.Bon week-end
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Sandwiches concombre chèvre frais et menthe
Recette : Sandwiches de concombre au chèvre (concombre apéritif)
Saison de la recette : Juin à Septembre
Temps de préparation : 10-15 minutes
Temps de cuisson : 0 minutes
Ingrédients
Pour 4 à 6 personnes :
1 concombre
1 fromage de chèvre frais (type petit Billy)
20-30 feuilles de menthe (3- 4 branches)
1 cuillérée à soupe de jus de citron
sel et poivre
Petits pics à brochette
Réalisation
Lavez la menthe, effeuillez la. Hachez une bonne quinzaine de feuilles et réservez l’autre moité.
Dans un bol ou un saladier, écrasez le fromage de chèvre à la fourchette. Mélangez avec la menthe hachée, le jus de citron, sel, poivre au besoin.
Lavez le concombre, puis coupez le en rondelles assez épaisses (0.3-0.4 cm).
Dressez vos mini sandwiches en : 1 ) Plaçant une cuillerée à café de crème de chère sur une rondelle de concombre 2) Refermant avec une autre rondelle et écrasant légèrement. 3) Disposant une feuille de menthe sur le dessus 4) Piquant le tout avec un pic à brochette.
Itérez jusqu’à préparation d’un nombre suffisant de « sandwiches » à votre goût ou épuisement des ingrédients
Réservez au frais jusqu’au service et servez frais.
Astuces :
Vous pouvez remplacer le fromage de chèvre par un fromage de vache crémeux ou du St morêt.
Avec ce temps d’été chaud, je vous propose une petite idée de boisson faite maison pour changer de l’eau et éviter d’être tenté par les boissons industrielles. Moins de plastique, moins de sucre et plus de saveurs, que demander de plus ?
A la maison, lorsque nous avons décidé de faire notre « transition écologique », nous avons veillé à réduire l’achat des produits industriels alimentaires. Cela a par exemple concerné les plats préparés qui ont été relégués au registre de la « dépanne désespérée » ou des boissons d’été (sodas, jus de fruits, sirops ) et de leurs emballages… Se passer des boissons d’été n’a pas été forcément très engageante au départ, alors j’ai veillé veillé à orienter les plus si petits gourmands vers des eaux parfumées maison. L’idée est simple : on laisse « infuser » des fruits, herbes ou autres aromates, et cela parfume naturellement (et sans sucre !) .
Plusieurs versions sont dans mes classiques et sont présentes sur le blog (exemple par ici). Il manque néanmoins celle que je vous propose aujourd’hui : des morceaux de pêche pour le fruité, de la verveine citronnelle pour le parfum, et rien de plus. C’est frais, parfumé, estival, et très intéressant en cette saison. Chez nous, les plus-si-petits gourmands prennent même l’initiative de la faire eux même, avec la grande verveine citronnelle du jardin.
Je voulais que vous ayez l’idée de cette eau infusée pêche à disposition, au cas où vous cherchiez une variante de boisson parfumée. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !
Eau infusée pêche verveine
Eau infusée pêches verveines
Une recette facile et rafraîchissante d'eau infusée pêches verveines, parfaite pour l'été. – Saison de la recette : Août – Octobre
Pour 1 litre de boisson :
1 litre d'eau
1/2 pêche
5 feuilles de verveine
Lavez les feuilles de verveine. Faites chauffer une tasse d’eau puis laissez y infuser la verveine.
Lavez la demi pêche, coupez en deux, retirez le noyaux puis coupez-la en tranches fines.
Dans une carafe, disposez les tranches de pêche, la tisane puis complétez avec de l’eau.
Laissez reposer au moins une nuit avant de déguster cette eau infusée pêche verveine
Variantes : Ajoutez quelques feuilles de menthe
Conservation : Dégustez dans les 2 jours.
Si vous souhaitez préparer une deuxième tournée dans la foulée de la première, vous pouvez re-remplir la carafe une fois et laisser reposer de nouveau et consommer dans les deux jours. Au delà de 3-4 jours d’infusion, il y a un risque que les fruits « tournent ».
Les pêches sont les fruits du pêcher, un arbre fruitier qui nous vient.. de chine ! On retrouve de traces de sa consommation dès 6000 avant JC et sa culture autour de 1000 avant JC. Il aurait été ramené dans le bassin méditerranéen par les persans pendant l’antiquité (VIIe siècle avant JC), puis adopté par les romains autour du Ier siècle après JC. Ce pêcher est alors appelé « Pomme de Perse ». Sa saveur et sa culture facile lui font traverser les siècles, jusqu’à nos jours.
Dans nos vergers, le pêcher est un arbre fruitier de 2 à 7m, qui fleuri de rose au début du printemps, forme de longues feuilles lancéolées, puis des fruits mûrs pendant l’été. Pour l’anecdote, le nom latin du pêcher est « prunus persicus », ce qui fait botaniquement de lui un prunier. Il appartient de la famille des Rosaceae c’est à dire .. des rosiers
En fleurs (Mars)En fruit (Juillet)
En France métropolitaine, il est majoritairement cultivé dans les départements du Sud
Dans les magasins / Sur les étals
On trouve des pêches sur les étals entre juillet pour les variétés précoces et mi-septembre pour les variétés tardives (variétés de vigne). On peut dénicher de nombreuses plusieurs variétés, qui dépendent de :
La présence d’un noyau : adhérent ou détaché
La couleur de la chair: jaune, blanche, de vigne
La forme, ronde ou plate.
Les blanches sont généralement plus fines en saveurs, les jaunes plus « brut de fruit ». La pêche de vigne se distingue par des zébrures couleur lie-de-vin, et son légèrement plus acides.A noter que aussi la forme des pêches ne change strictement rien à la saveur.
Hors saison, vous pouvez trouver des pêches en conserves.
II. Comment cuisiner les pêches ?
Comment les préparer ?
Les pêches peuvent se consommer crues comme cuites. Pour la consommation crue, il suffit de les laver, croquer dedans ou découper en morceaux selon le besoin.Pour la cuisson, vous avez plusieurs alternatives :
Poêler/rôtir des quartiers de pêches quelques minutes
Insérer en morceaux dans une préparation à gâteau, une tarte , où ils « compote-ront ».
Dans quels plats ?
La pêche se consomme dans des plats sucrés, comme salés, crue comme cuite.
Pour le salé, crue, elle entre aisément dans les compositions de salades d’été, où elle apportera de la fraîcheur et de la douceur. Cuite quelques minutes, elle présente quelques notes acide et peut aisément composer une garniture d’une viande ou un poisson appréciant le sucré-salé.
Pour le sucré, la pêche est un composant intéressant des salades de fruit d’été, crue ou cuite. La pêche au sirop est par exemple un classique, à déguster dans la foulée ou mettre en conserve. Elle aisément dans la composition de gâteaux, cakes, muffins, où elle apporte du moelleux et du fruité. Quelques morceaux de fruits crus peuvent aussi être utilisés en décoration
A côté, on peut mixer les pêches en coulis, les cuire légèrement pour évaporer l’eau, puis utilisée en coulis pour agrémenter des crèmes ou pana cotta.Enfin, on peut la transformer en confitures
Avec quoi les associer ?
Les pêches sont d’excellentes amies des épices : safran, badiane, cannelle apportent de la profondeur aux notes fines des fruits. Elles s’accordent aussi avec la menthe, le thym et le romarin.
La pêche s’accorde avec (il me semble) quasiment tous les fruits. Comme aucun fruit n’a ni la même texture, ni la même saveur, elle les complémente tous : abricot, cerises, prunes, melon, mûres, pommes. Si vous réalisez une salade de fruits d’été, vous pouvez sans réfléchir l’utiliser.
Pour les fruits secs, si l’on préfère souvent lui associer l’amande, elle s’accorde aussi avec la noisette.
En sucré salé, côté cru/salade, la pêche s’associe bien avec les haricots verts, la roquette et dans une moindre mesure la tomate.
En garniture, elle peut être utilisée pour accompagner un magret de canard ou un filet mignon de porc.
Et enfin côté fromage, elle complémente bien bien avec tout ce qui est crémeux : yaourt, crèmes, faisselle, fromage blanc, faisselle, ou encore fromage de chèvre frais.
III. Les recettes du blog
Retrouvez différentes recettes sur le blog pour vous inspirer dans votre cuisine.