Alors que l’été est arrivé, j’aimerais vous proposer une idée-recette qui devrait permettre de twister vos salades d’été (et plus). Pour l’anecdote, je suis actuellement en plein rush de déplacements professionnels, avec très peu de temps pour des activités « hors travail et famille ». La cuisine est restreinte aux basiques, sur le terrain j’ai remercié la pluie qui m’évite d’arroser le jardin. Mais j’ai pris le temps d’une bouffée d’air frais de cuisine sauvage?
On apprécie tous les salades, mais parfois il devient complexe de leur mettre la touche qui change. C’est dans le livre « la cuisine des arbres » que j’ai trouvé l’excellente idée de préparer des vinaigres ou huiles infusées aux feuilles d’arbres. Comme nous avons quelques figuier dans le coin, la variété était toute trouvée. Aujourd’hui le temps de macération n’est pas fini, mais déjà au out de trois semaines, je peux vous assurer que c’est très parfumé : des odeurs fruitées, d’amandes, de douceur. Pour les marinades ou les salades en sucré salé, cela promet. L’odeur est telle que j’ai fini par préparer un 2e bocal pour l’offrir à ma mère en cadeau « fête des mères en retard ».
Même si l’huile est toujours en macération, je voulais partager l’idée avec vous. Comme c’est une recette qui a besoin de temps pour maturer, c’est le moment de la lancer si vous souhaitez en disposer cet été. J’espère que l’idée vous inspirera.Bonne journée !
DIY – Huile de Figuier
Tutoriel : Huile de Figuier
Saison : Mai à Septembre
Matériel
Pour 1 bocal :
1 grosse poignée de feuilles de figuier (12-15 feuilles)
400 à 500 ml d’huile d’olive
1 bocal de 500ml
Réalisation
Cueillez les feuilles. Lavez les, épongez soigneusement, laissez sécher. Retirez le pédoncule.
Faites chauffer l’huile dans une casserole puis ajoutez les feuilles coupées en morceaux.
Retirez du feu et laissez infuser jusqu’à refroidissement complet (plus d’une heure).
Filtrez et placez dans une bouteille
Utilisation : Dans les salades ou plats, comme huile parfumée
Conservation : Sur l’été. Conservez au frais et à l’abri de la lumière.
Balade Botanique – Potagères et sauvages (Juin 2023)
Bonjour à toutes et tous,
Ce matin je vous propose de partir en balade botanique rendre visite aux plantes et s’amuser de leurs traits de caractère. Mais cette fois nous n’allons que peu loin, juste dans mon potager, pour découvrir que nos potagères ont plein de points communs avec nos sauvages. Si l’idée vous amuse, venez.
Balade Botanique Juin dans mon potager
Juin est clairement un des mois d’abondance potagère, avec la fin des légumes de printemps et la pousse souvent frénétique des légumes d’été. C’est souvent à ce moment-là que les fleurs potagères apparaissent de partout et peuvent parfois nous rappeler celles que l’on croise sur les chemins de campagne. Cette ressemblance n’a rien au hasard : nos potagères sont souvent des sauvages sélectionnées pour leurs saveur, leur productivité, leur facilité de culture ou de consommation. Une des pierres fondatrices de cette culture potagère est la capitulaire de Villis de Charlemagne qui recommanda d’installer quelques plantes bien choisies dans les potagers.
Bref, ce que je vous propose aujourd’hui, c’est de s’arrêter regarder les fleurs de mon potager, trouver la famille de plante et rechercher une plante sauvage de la même famille. Depuis plusieurs mois, j’ai laissé partir en fleurs nombre de mes légumes dans cet objectif (quitte à avoir un potager dans un état de bazar avancé, cf. photo du haut …). Le résultat me semble être une belle diversité de familles à découvrir. Allons-donc
Commençons donc cette balade botanique juin 2023 par regarder nos légumes d’hiver qui continuent leur cycle de vie au lieu de s’arrêter dans notre assiette. Vous le connaissez avec les feuilles blanches ou vertes et sa saveur qui se suffit à elle-même … et peut être moins avec ses grosses fleurs roses. Voici notre poireau en fleur. C’est ici que l’on reconnaît son appartenance à la famille des Alliacées (ou des ails), caractérisés par une haute tige, une inflorescence ronde et une odeur notable. Un autre Alliacée est l’oignon qui présente aujourd’hui de joli globes de fleurs blanches..
Fleur d’oignonFleur de poireau
Du côté des sauvages on peut actuellement trouver dans le Gers une sacré diversité d’ails sauvages (des Alliacée) avec leurs tiges hautes et leurs têtes ronde. Un des plus courant estl’ail des vigne (lien herbier), en dessous.. A noter qu’il existe même un « ail faux poireaux »que vous pouvez parfois voir dans les friches.
Autre légume d’hiver, j’ai nommé ici le navet (boule d’or). Quand on l’oublie dans le potager, la racine développe une haute tige rameuse, se terminant en plein d’inflorescences aux fleurs jaunes dorées. Certains d’entre vous feront sans doute le parallèle avec lamoutarde sauvage (lien herbier)et donc la famille des Brassicacée. Gagné. A noter que cette famille rassemble aussi les choux, la roquette, les radis…
Navet boule d’or en fleur (Avril)Moutarde noire en fleur (Avril)
Passons de la fin de l’hiver au début de printemps avec nos épinards (que j’ai laissé fleurir). Leurs inflorescence est assez discrète : la tige se prolonge en épi et l’on trouve des verticilles de fleurs vert-jaunes, petites. A noter que les blettes sont sur le même format avec plein d’inflorescences emplies de petites fleurs verte. Généralement, ce sont les abeilles qui vous informent de leurs floraisons.
Blettes en fleurs (avril)Epinard en fleurs (Avril)
Ces fleurs discrètes et ces inflorescences en épis sont typiques de la famille des Amaranthes (Amaranthus). Une certaine (mais discrète) variété de plantes de la famille des amaranthes sauvage colonise nos villes et nos potagers. Voici en exemple l‘amaranthe hybride (lien herbier)qui s’installe gentiment dans les espaces abandonnés pendant l’été.
Amarante hybride (Août)
Continuons d’avancer dans la saison et regardons les céleri branche aujourd’hui en fleur. Ils présentent des inflorescences en ombelle, elles mêmes organisées en petites sous ombelles blanches. Le céleri est de la famille des Apiacées (ex-Ombellifière). Il descend notamment de l’ache nodiflore dont on peut retrouver quelques pieds à droite à gauche dans la campagne. Les Ombellifères sont très nombreuses dans les prairies et les forêts entre la mi printemps et la fin de l’été.
Céleri branche en fleurs (Mai)
On y trouve par exemple les différentes sortes de cerfeuil, le sison, ou encore le panais sauvage, L’ombellifère la commune est sans doute notre carotte sauvage (lien herbier) qui fleuri en été et même en temps de sécheresse. Elles ne vont pas tarder de fleurir chez nous.
Carotte sauvage (Aout)
Nous avons fait la récolte courant mai et les quelques têtes d‘artichaut restantes offrent aujourd’hui le ballet coloré de leurs fleurs vives. Je dois avouer que le côté flashy m’a toujours émerveillé. Les artichauts font partie de la famille des Asteracées, souvent reconnaissables par leur inflorescence en capitule c’est à dire en « coupelle » composée. Cette coupelle semble héberger un grand nombre de « pétales » mais en fait ce sont chacun une fleur qui adopte soit une forme tubulée (tube) soit une forme de ligule (tube + 1 pétale). L’artichaut possède une capitule tubuliflore : fleurs toutes tubulées.
Fleur d’artichaut
Autre forme d’Asteraceae qui pousse dans nos potager : nos salades. Ci dessous une scarole d’hiver que j’ai laissé monter en fleurs. Les capitules sont liguliflore : fleurs toutes ligulées (pétale).
Scarole en fleurs
Du côté des sauvages, la famille des Asteracée est la 2e famille possédant le plus d’espèces (derrière les orchidées) et la variété des fleurs et des capitules reste impressionnante. Nous avons notre classique pissenlit avec ses capitules liguliflores Ou les centaurées (nb : plusieurs variétés) qui démarrent sa floraison dans le Gers, avec des fleurs composées (ici, une centaurée scabieuse). Vous pouvez repérer dessus les deux types de fleurs : les tubulées au centre, les ligulées à l’extérieur. A ces deux là, je pourrais rajouter les pâquerettes, marguerites, camomille, crépides, sénéçon, chardons, cirse etc…
Pissenlit (Mars)Centaurée (Juillet)
Continuons la balade botanique juin 2023 et passons dans les fleurs potagères de fin de printemps avec ici mes pois gourmands (qui ont été très en fleur sur juin). Beaucoup d’entre vous reconnaîtrons dans doute une des fleurs typiques des Fabaceae : famille des pois, dans laquelle nous retrouvons petits pois, pois gourmands, haricots, mais aussi pois chiches et lentilles.
Pois gourmand en fleurs (Juin)
Du côté des sauvages, nous en avons vu une grande partie pendant le printemps, sous le petit nom de gesse ou de vesce. En cette fin juin, c’est surtout la vesce de cracovie (lien herbier) qui fleuri dans les champs et bordures de champs, apportant des teintes colorées.
Je n’ai pas trouvé de légume se rapportant à cette famille mais il me semblait important d’en parler. Voici notre thym (un Thym Orange d’ailleurs…), de la famille des Lamiaceae. Cette vaste famille s’identifie par des feuilles disposées de manière opposée sur les tiges, une tige souvent carrée, des fleurs symétriques et bi-labiées : en forme presque de gueule. On y retrouve une grande partie de nos aromatiques méditerranéennes : thym, sauge, romarin
Thym Orange en fleurs (mai)
Du côté des sauvages, on trouve dedans les jolies sauges communes (lien herbier) qui agrémentent les prairies et font le régal des butineurs.
Passons aux légumes d’été et à ces familles de plantes potagères que l’on adore. Je vous présente déjà notre duo (en fait trio) : courgette-concombre-courge ou famille des Cucurbitacées. Chacune ont des fleurs jaunes aux pétales soudées, des feuilles plus ou moins grandes, et ont tendance à bien s’étaler sur le sol.
Fleur de courgette (Juin)Fleur de concombre (Juin)
Avec l’arrivée tardive des curcubitacées dans les potagers (les courgettes et courges sont originaires des Amériques), il n’existe pas pléthore de plantes de la même famille dans nos sauvages. La seule que je connaisse est la bryone, une plante grimpante des haies, aux fleurs vert-blanchâtres…dont les feuilles et la texture des pétales de fleurs peuvent effectivement rappeler nos courges.
Bryone en fleurs
Je terminerais cette balade botanique juin 2023 avec la star de nos plantes potagères, la tomate, dont tout le monde connaît les petites fleurs jaunes en étoile. Cette tomate appartient à la famille des Solanaceae, dans laquelle on retrouve nos pommes de terre ou nos aubergines.
Tomates en fleurs
Pour cette famille là, aussi, point de grande diversité des sauvages. Mais l’on retrouve assez aisément la morelle noire aux fleurs blanches et fruits noirs. Le mot « Solanacées » vient du latin sōlānum qui désignait une morelle, probablement la morelle noire (lien herbier), lui même dérivant du latin solari (soulager ) ou latin sōl (soleil), peut-être en raison de la forme de la fleur. Il y a une anecdote assez amusante sur les solanacées : toutes contiennent de la solanine, une substance toxique dont on ne mange par la plante n’importe comment. Les parties riches en solanines (potentiellement toxiques) ne se consomment pas comme :
les pommes-de-terre vertes
les feuilles, tiges et fruits immatures de la tomate .
la morelle noire jeune et ses fruits non mûrs
A noter que pour la morelle noire, ses feuilles bouillies et ses fruits mûrs (noirs) sont comestibles et consommés à différents endroit du globe.
Morelle noire en fleurs
Voilà; notre balade botanique juin 2023 entre les potagères et les sauvages se termine ici. Je pourrais encore discuter des heures des fleurs des différentes potagères mais le temps me manque 🙂
J’espère en tout cas que la balade vous a plu, et vous dit à bientôt !
Boulettes de dinde au citron et romarin
Bonjour à toutes et tous
La réduction de la consommation de viande ou du moins une meilleure sélection du type de viande que l’on consomme est un axe important de la réduction de nos émissions carbones. Mais j’ai vu dans mon entourage que beaucoup ont du mal à manger végétarien car ils ne supportent ni les légumineuses, ni le tofu. Dans ce cas, je leur propose souvent de remplacer le bœuf et d’agneau (viandes avec la dépense carbone la plus élevée au kilo, cf. graphique ici) et par de la volaille (poulet, dinde, pintade, canard) ou des œufs.
Pour aider un des proches dont les enfants adorent les boulettes, j’ai imaginé une recette de boulettes de volaille et en particulier de dinde. Pour parfumer, du romarin et du citron. Crash testées par mes gourmands, ces boulettes ont été très appréciées et re-demandée. Transmise au proche en question, elles ont aussi rencontré leur succès.
Je tenais à partager la recette avec vous au cas où vous retrouviez dans la mêle situation. J’espère que cela vous plaira.
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Boulettes de dinde au citron et romarin
Recette : Boulettes de dinde au citron et romarin
Saison de la recette : toute l’année
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
2 escalopes de dinde (environ 350g)
2 tranches de mie de pain (80g)
1 œuf
1 échalote
1 petite branche de romarin
1/3 de zestes de citron
Un peu d’huile d’olive pour la cuisson
Facultatif : pour une sauce
1/2 verre d’eau
1 cuillérée à soupe rase de fond de volaille
1 échalote
Réalisation
Pour les boulettes:
Coupez les escalopes de dinde en lanières fines puis en petits morceaux. (Note : si vous avez un bon couteau, il n’y a pas besoin de hacher). Placez le tout dans un saladier.
Épluchez et hachez l’échalote. Dans le saladier, joutez la mie de pain émiettée, l’échalote hachée, les feuilles de romarin hachées, les zestes de citron. Salez, poivrez. Mélangez un coup
Ajoutez l’œuf puis mélangez bien pour incorporer.
Formez des boulettes à l’aide de vos mains. Tassez bien.
Faites chauffer un peu d’huile dans une poêle anti-adhésive. Faites y dorer les boulettes sur toutes les faces.
Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 10 à 15 minutes. (Cela dépendra de la taille de vos boulettes).
Servez ces boulettes chaudes ou froides
Pour la sauce : Si vous souhaitez servir vos boulettes avec une petite sauce.
Épluchez et hachez une deuxième échalote
Faites la revenir avec les boulettes lorsqu’elles sont en train de dorer
Délayer le fond de volaille dans l’eau. Ajoutez le aux boulettes lorsqu’elles sont en train de cuire à couvert. Vérifiez lors de cette cuisson qu’il y a toujours du jus, et remettez un peu d’eau s’il n’y en a pas.
Astuces :
Variante : Si vous n’avez pas de romarin, vous pouvez remplacer par un peu de thym ou d’origan.
A servir : Plusieurs possibilités
Telles qu’elles à grignoter pour les pique-nique
En plat, en accompagnement de pommes de terre sautées ou alors de pâtes.
Sur la dinde : La dinde a souvent mauvaise réputation car c’est un animal assez peu regardant sur son alimentation et donc pouvant consommer tout et n’importe quoi en élevage industriel. Ce n’est pas la même chose en élevage fermier. Si vous avez des craintes, achetez bien votre dinde chez votre boucher préféré.
Randonnée sur le plateau du Guilhaumard (Aveyron)
Bonjour à toutes et tous,
Ce matin je vous propose de remonter un peu le temps et partir en randonnée sur le plateau du Guilhaumard dans l’Aveyron. Si vous êtes passé par le blog récemment peut être avez vous lu que ma famille est nous sommes allés en vacances dans l’Aveyron début mai. Cette région est réputée pour son histoire comme pour être une des plus grandes station de biodiversité florale. Le plateau du Guilhaumard (sud de Roquefort, proche la Couvertoirade) entre autre, est très réputé dans le milieu des orchidophiles amateurs. Alors alors, vous me voyez venir avec mon appareil photo, impossible de passer à côté des randonnées matinales chasse aux orchidées dans le coin. 🙂
Pour ces randonnées, si j’avais repéré le circuit officiel, j’ai aussi écouté les propriétaires du gîte que nous avons loué. Il m’ont conseillé un circuit de balade directement sur le plateau, hors des sentiers connus. Je dois avouer que ce fut clairement ma plus jolie sortie-rando. C’est cette sortie que je vous propose de faire. Nous nous retrouvons à 8H du matin au col du Licous, un beau matin ensoleillé.
Ce matin là, pas un nuage a l’horizon, des températures assez douces. Un temps idéal pour cette randonnée au plateau du Guilhaumard.
Partons donc ce matin là sur un large chemin de pierre bordant des zones protégées fleuries par les amélanchiers.
Le plateau porte bien son nom de hotspot à orchidée car on tombe très vite face à d’immenses familles d’orchis peints.
Pendant une bonne demi heure, le chemin serpente entre les zones balisées. Je m’émerveille de la végétation si différente du Gers : Il y a à la fois les connotations sèches des Amélanchiers et des buis, l’exubérance fleurie des orchis, des ibéris, des renoncules, de (rares et protégées!) tulipes jaunes; le tout dans un écrin minéral. L’appareil photo fuse de toute part pour capturer les images de cette végétation qui viendra agrémenter mon herbier.
Orchis MâleTulipe jaune
En parlant de pierres, le chemin s’insère tout d’un coup entre deux pans rocheux taillés à vif..
Je grimpe au dessus de l’un, voir le paysage. Le plateau s’étend à perte de vue… Je reste bouche bée
Continuons la route. L’endroit semble plus humide et laisse apparaitre une herbe plus dense, des colonies de renoncules jaunes, quelques valérianes.
Comme aperçu au loin, au bout d’un bon kilomètre, nous entrons dans une forêt, une hêtraie. J’admire le vert tendre des jeunes feuilles d’arbres, pendant qu’une apprécie la fraicheur des lieux. ^^
Les pelouses de la hêtraie laissent apparaitre des petites beautés : je vous présente les fritillaires noires ! Délicates fleurs en forme de cloche, elles se cachent dorénavant dans les lieux protégés et peu modifiés par l’homme. Ce sont des dizaines qui apparaissent cette prairie.
En reprenant le chemin encore une bonne vingtaine de minute, la hêtreaie continue
Puis les Les pans rocailleux reviennent. Bientôt, je (re)vois des ibéris, des muscarii.. et les nappes roses de daphné peupler les lieux :
Et au bout d’une bonne grosse quinzaine de minutes, j’arrive sur le point le plus haut de la balade. L’horizon ne semble fait que d’espaces sauvages. J’en ai fait des randos dans des coins un peu isolés, mais ici c’est la première fois que je me sens si loin de la « civilisation ».
Mon regard se porte au loin, il me semble apercevoir les vallées; je m’approche : effectivement : nous sommes au dessus d’une immense vallée.
J’arpente ce coin une dizaine de minutes avant de reprendre la route. Je dois retrouver les plus si petits gourmands et le Papa pas trop tard dans la matinée. Le chemin se poursuit dans ce coin rocheux.
Mais bien vite, me revoilà dans la hêtraie fraiche. Les feuilles semblent bien dorées dans la lumière du matin.
Et revoilà nos jolies fritillaires !
Et un peu plus loin, je tombe sur un champ d’orchis de toutes sortes, dont les rares (en premier plan) avec son chapeau brûlé.
Alors que je quitte la hêtraie, le paysage se transforme en pâtures plates et fleuries.
Dans ces espaces protégés, je découvre une autre variété d’orchis : l’orchis de Provence et ses couleurs pâles. On ne le voit pas ici, mais ces orchis possèdent de nombreux petits points rouges sur le labelle.
Le chemin se poursuit à plat encore une bonne vingtaine de minutes avant que l’horizon côté Sud se dégage. On se rappelle ici que nous sommes sur un plateau perché et non dans une vallée.
Le chemin nous ramène au col du Licous d’où nous sommes partis. C’est ici que je retrouve ma voiture et vais vous laisser. Nous sommes arrivés en fin de matinée, je dois rejoindre les plus-si-petits gourmands et le Papa pour midi.
En espérant que cette balade au plateau du Guilhaumard vous a plu, je vous souhaite une bonne journée.
Omelette courgette et menthe
Bonjour à tous,
L’omelette est une de ces recettes pratique et simples qui savent vous dépanner au quotidien. Si vous prévoyez une sortie toute la journée et préférez préparer un brunch plut que le combo (petit déjeuner+déjeuner), si vous rentrez tard le soir et ne savez pas quoi préparer, ou encore si vous rentrez de déplacement pro à minuit, elle vous sort du pétrin. Cette omelette ne vous offre pas des saveurs exceptionnelles dans l’assiette, mais quand c’est bien fait, c’est savoureux et réconfortant.
J’en cuisine de temps en temps mais plutôt que la recette classique « baveuse » j’apprécie les préparer avec des légumes de saison.Dès que la saison des courgette démarre, ce sont souvent des omelettes aux courgettes que je tente. C’est vite préparé, cela fait passer crème le légumes auprès des gourmands. Les petites astuces à connaître est de peler au moins de moitié les courgettes pour éviter l’amertume, et d’ajouter des herbes aromatiques dessus. La menthe fonctionne particulièrement bien avec sa fraîcheur.
Même si la recette de cette omelette courgette menthe n’est pas exceptionnelle, je voulais la publier ici. Cela vous permettra de vous inspirer ou de l’utiliser en base pour vos propres préparation. J’espère que cela vous donnera des idées. Bonne journée !
Omelette courgettes menthe
Omelette courgette et menthe
Une recette d'omelette courgette menthe facile à préparer et parfaite pour un brunch ou un repas sans prise de tête. Simple et savoureuse !
Saison de la recette : Juin à Octobre
Pour 4 personnes
8 œufs
200 ml de lait
2 petites courgettes (400 à 500g)
1 à 2 cuillérées à soupe d'huile.
1 à 2 branches de menthe
sel et poivre
Lavez les courgettes, retirez le pédoncule et retirez la moitié de la peau à l’économe. Coupez les courgettes en dés. Lavez la menthe, effeuillez la et émincez-la. Réservez.
Dans une poêle large ou une crêpière, faite chauffer 1 à 2 cuillérée à soupe d’huile d’olive puis faites-y revenir les dés de courgette une dizaine de minutes. Salez, poivrez et mélangez.
Cassez les œufs dans un saladier, ajoutez le lait, sel, poivre. Battez le tout au fouet une à deux minutes pour homogénéiser et donner une texture légère à votre omelette. Salez et poivrez.
Ajoutez l’omelette dans la poêle avec les courgettes (cf. 1)
Laissez cuire à feu moyen jusqu’à la consistance que vos désirez.
Décollez votre omelette à la spatule, déposez dans l’assiette, parsemez la menthe (cf. 2) servez aussitôt
1 – Si l’omelette entière ne rentre pas dans votre pôele, n’hésitez pas à procéder en deux fois.
2 – Il est préférable de ne pas cuire la menthe car elle perds des saveurs à la cuisson
Variante : Remplacez la menthe par un mélange de persil et ciboulette.
Gain de temps : Précuisez les courgettes en batc-cooking et réservez au frais. Le jour même, vous ferez juste réchauffer les légumes avant d’ajouter la préparation.
Petit déjeuner, Plat principal
Française
omelette courgette
Omelette courgettes menthe
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Autres idées pour un brunch d’été et accompagner cette omelette courgette menthe :
En fin de printemps, les étals des maraichers du Gers se garnissent fréquemment de bottes d’oignons jeunes (ou oignons doux) et de tête d’ail frais. Avant que l’été n’arrive, c’est l’occasion de profiter de leur piquant cru ou de leur douceur cuit. Suite à un marché, mon mari a été tellement enthousiaste sur ces ingrédients qu’il a ramené trois bottes d’oignons.. donc il me fallait bien trouver une recette pour les valoriser vite.
C’est ainsi que j’ai tenté cette tarte. Si on a l’habitude de la tarte oignons paille à la mauvaise saison, cette version printanière de la tarte à l’oignon porte sur la douceur et le fondant. Comme elle a beaucoup plus, je voulais vous proposer l’idée. Elle peut permettre de changer des classiques.. et donne une belle alternative avant que l’on se se dévoue tous au « culte » des tartes d’été aux courgettes 😉 J’espère que cela vous plaira.
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Tarte aux oignons doux
Recette : Tarte aux oignons doux
Saison de la recette : Mai et Juin
Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Ingrédients
Pour 1 tarte familiale (4 personnes en plat) :
1 pâte brisée maison ou non
2 bottes d’oignon doux (environ 6 oignons)
2 oignons pailles
1 cuillérée à soupe de moutarde à l’ancienne
2 œufs
200 ml de lait (1)
1 bonne pointe de couteau de cumin
1 cuillérée à soupe de graines de moutarde
50 g d’emmenthal a râpé
huile d’olive
Sel et poivre
Réalisation
Lavez les oignons doux retirez la partie abîmée des feuilles. Émincez le vert comme le bulbe. Réservez l’équivalent d’un bulbe d’oignon.
Épluchez et émincez les oignons paille
Dans une poêle, faites chauffer 1 filet d’huile d’olive puis faites y revenir les oignons paille jusqu’à ce qu’ils commencent à caraméliser.
Ajoutez les oignons doux émincés, faites revenir jusqu’à ce qu’ils soient tendre. Salez et poivrez. Laissez cuire encore une à deux minutes.
Coupez le feu, mélangez avec les oignons crus et réservez.
Dans un saladier, battez en omelette les œufs avec le lait, le cumin et les graines de moutarde. Salez et poivrez.
Foncez n moule à pâte avec la pâte brisée. Étalez la cuillérée à soupe de moutarde à l’ancienne au fond.
Répartissez les oignons sur le fond de tarte, puis la préparation (oeuf/lait) et enfin parsemez d’emmenthal râpé.
Enfournez pour 40 à 45 minutes environ à 180°C. La tarte doit être dorée à l’issue de la cuisson.
Servez cette tarte oignons doux tiède ou à température ambiante.
Astuces :
Pour les occitans, vous pouvez varier en ajoutant 1/2 botte d’aillets en plus.
(1) Je préfère mettre du lait au lieu de la crème pour alléger la tarte. Si vous préférez une version crémeuse, remplacez par de la crème.
Tour des roses – édition 2023
Après avoir travaillé pendant plus de deux ans à l’installation de rosiers anciens dans le jardin, ce printemps m’a donné le plaisir de les voir fleurir en nombre. Ne voulant pas garder le spectacle pour moi seule, je vous propose une galerie photographique des plus belles floraisons. : )
Note : Pour ceux/celles qui se posent la question : à part Rhapsody In Blue, les rosiers viennent tous des « rosiers anciens de la côme », un couple d’amateurs vendant des variétés anciennes de rosiers adaptées au climat de l’occitanie. Ils ont une collection démentielle !
Variegata di bolognaRose de ProvinsRhapsody in Blue
Pour vous montrer comment certains ont été généreux cette saison 🙂 (Il avait fait 2 fleurs en 2022)
En espérant que cette série de photographies rosiers anciens vous a fait plaisir, je vous souhaite une bonne journée
Confiture cerises et citron
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Bonjour à toutes et tous
Ill n’est pas rare dans le Gers de croiser des cerisiers sur les bords de route. J’ai l’impression que ces arbres ont longtemps été utilisés par les anciens pour baliser les parcelles de terrain proches des fermes. Ces cerisiers sont souvent bien chargés et il n’est pas rare que l’on partage les récoltes entre “voisins de coteaux”. C’est arrivé l’année dernière où un voisin en a gentiment apporté un plein panier “pour les plus-si-petits gourmands”. Il y en avait beaucoup… voire même beaucoup trop pour nous 4. J’ai donc réfléchi à un moyen de conserver ces délicieuses cerises, avant d’opter pour la préparation la plus gourmande qui soit : la confiture.
Si les cerises sont excellentes cuites, elles sont souvent très (trop sucrées), donc j’ai opté pour parfumer au citron et profiter de sa touche d’acidité. En étant franche, cette confiture cerises citron a fait un tabac, et l’on s’est régalé tout l’année dernière avec les quelques pots. Cette année donc, je me suis empressée de passer commande à ma productrice favorite pour faire un large et savoureux stock.
La session confiture étant ce week-end, je me suis dit que vous seriez peut être aussi preneur de l’idée. C’est mieux de se régaler à plusieurs. La voici donc ! Bonne journée !
Confiture cerises citron
Recette : Confiture cerises et citron
Saison de la recette : Juin
Temps de préparation : 40 minutes
Temps de cuisson : 1 heure
Ingrédients
Pour 4 à 6 pots :
2 kg de cerises (idéalement noires)
1 citron (zestes et jus)
750g de sucre
Réalisation
Lavez et dénoyautez les cerises. Prélevez zestes et jus de citron et gardez à part. Placez les cerises dans un grand faitout avec le sucre, jus de citron. Laissez mariner pendant au moins une heure.
A l’issue de ce temps, portez à feu vif afin de faire fondre le sucre. Si jamais les cerises n’ont pas rendu beaucoup d’eau, ajoutez 1/2 verre d’eau pour démarrer la cuisson.
Faites cuire au moins 1/2 heure à feu moyen. Mixez légèrement pour une confiture avec morceaux, plus vivement si vous préférez une confiture lisse.
Laissez sur feu doux jusqu’à ce que la confiture prenne. (Test de l’assiette : versez un peu de confiture, laissez refroidir. Si la confiture ne coule plus, c’est ok).
Lavez et ébouillantez vos pots à confitures (pot et couvercles). Versez la confiture encore chaude dedans, fermez le pot et retournez-le. Laissez refroidir.
Astuces :
(Outre les tartines) N’hésitez pas à l’utiliser pour garnir des gâteaux basques, tartes à la confiture (exemple). La confiture de cerise est particulièrement appropriée.
Conservation : Au moins un an à l’abri de la lumière et de l’humidité.