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Se reconnecter à la nature - Retour d'expérience

Comment se reconnecter à la nature ? (retour d’expérience)

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Bonjour à toutes et tous,

Aujourd’hui je vous invite autour d’un billet un peu particulier, un peu life-style, un peu personnel, pour discuter d’un sujet qui m’intrigue : la connexion avec la nature.

Juste avant de partir en vacances dans les Pyrénées, dans une salle d’attente de médecin, j’ai aperçu une patiente lire un magasine bien être avec en titre du style « se reconnecter à la nature cet automne «  et en sous titre « une balade en forêt, une déco naturelle, un masque beauté végétal, etc. ». Sur le coup, cela m’a m’a sourire de voir comment les médias  vendaient du rêve : Comme si, en allant une fois en forêt, on se « branchait » à la nature aussi simplement que l’on branche un câble hdmi à un PC…

Quelques jours plus tard, perdue dans les forêts des Pyrénées (et en particulier devant cette cascade), j’ai repensé à cette couverture et aussitôt ai réentendu mes proches qui me disent souvent « que tu es connectée » à la nature. Il le pensent parce que je sais voir quand les arbres vont attaquer l’automne ou entendre quand le printemps arrive au chant des oiseaux. Cette « connexion » (qui n’a rien de spirituel, de mystique, magnétique, etc.) m’est venue au fil des ans, à force d’observer et surtout d’apprendre ce qu’est la Nature.

Alors, à l’occasion de cet automne, j’avais envie d’écrire un billet pour vous expliquer mon cheminement et ce que terme « connexion » représente pour moi. C’est une interprétation tout à fait personnelle de la question « Comment se reconnecter à la nature » mais peut être seriez-vous curieux/curieuse du sujet, et peut être cela peut vous donner des idées si vous vous posez des questions.

Voici donc mon expérience. N’hésitez pas à partager la vôtre en commentaires 🙂

 

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1) Sortir régulièrement pour observer, sentir, entendre

La première action qui m’a guidée vers ce lien avec la nature a été de sortir très régulièrement.  Il faut prêter attention au sens de ces deux termes :

  •  Sortir ne veut pas dire juste mettre le nez dehors le temps de se ré-enfermer quelque part (exemple : aller au travail.) où encore d’aller dans des lieux où la nature n’a que la place qu’on lui donne (comme les espaces verts extrêmement travaillés).  Sortir, c’est aller  la où la nature essaye de s’installer à sa guise et avec un minimum de spontanéité. Dans ces espaces, il s’agit st essayer de voir, sentir, entendre tous les détails de la nature.
  • Régulièrement, veut dire une de manière répétée dans le temps. C’est avoir un ou plusieurs chemins de balade favoris que l’on fait une fois par semaine, et d’autres que l’on va faire une fois tous les mois. Au cours de ces balades, il s’agit d’essayer de percevoir tous les petits changements avec le temps.

Pour cela, point besoin de campagne paumée oud ‘espaces grandioses. On peut se balader en ville repérer les plantes sauvages des rue et entendre les oiseaux dans les arbres. On peut aller en forêt, pour regarder les arbres, la végétation au pied, mais aussi sentir toutes les odeurs de la forêt (les champignons, le mousses, le sec ,… ). A la campagne, on peut simplement regarder l’évolution des bords des champs et des haies (comme fait dans nos balades botaniques), entendre les glands des chênes qui tombent, sentir l’odeur des blés en été et celle de la pluie à l’automne… Chaque espace à ses détails que l’on peut percevoir si on y prête attention.

Les premières fois, franchement, c’est difficile d’ouvrir suffisant les yeux/les oreilles/le nez pour tout percevoir. Mais à force alors que l’on apprend où sont les éléments principaux (exemple : les arbres, l’emplacement des haies, les massifs de fleurs, etc..) on peut s’ouvrir au reste.

 

Un de mes chemins favoris, au cours de l’année, avec son bal de couleurs, de senteurs..

 

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2) (Re)Vivre les saisons

J’ai la chance d’avoir habité dans un logement assez bien isolé/chauffé, et ne pas trop subir le froid. Ce confort à eu un défaut : me faire perdre le sens des saisons et de la météo. Il y a quelques années, je pouvais éventuellement dire que c’était l’automne car les feuilles des arbres jaunissaient, mais je ne le ressentais pas vraiment : par de sensation de froid, de pluie. Tout comme le fait d’éclairer me faisait perdre le sens des journées raccourcies à l’automne et allongées au printemps.

Une chose qui m’a fortement changée et m’a aidée à me « reconnecter à la nature »,  est justement de me « revivre » les saisons en m’y confrontant régulièrement lors des promenades et activités extérieures. Cela veut dire retrouver les matins frais de l’automne et la morsure du gel de l’hiver, me prendre les pluies de l’automne et les giboulées de printemps qui trempent les chaussures, supporter la chaleur écrasante de l’été, mais aussi sentir la douceur du printemps,… Revire  tout cela (même si cela peut faire peur au départ) ces saisons a clairement changé ma perception du temps et a rendu la notion de saison beaucoup plus concrète pour moi. Par extension, j’ai mieux perçu l’impact sur la nature (la végétation, les animaux)… et eu l’impression de partiellement retrouver un mode de vie plus nature

 

Se reconnecter à la nature : Vivre la pluie

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3) Me former pour comprendre « comment » fonctionne la nature.

Autre point qui m’a vraiment aidé à (re)faire cette connexion a été (d’essayer de) réapprendre comment elle fonctionne. J’ai beau avoir eu des cours de SVT en primaire /collègue, je les ai joyeusement oublié depuis, et lors de mes premières « promenades » (en particulier avec les petits gourmands), je me suis retrouvée bien c### à ne plus savoir pourquoi les feuilles des arbres jaunissent à l’automne, quel est le cycle de la graine à la fleur, où pourquoi les vaches produisent moins de lait en hiver…

Alors évidemment, en même temps que l’observation, j’ai tenté de réapprendre « comment fonctionne la nature », par petites touches. Il existe pléthores de ressources sur internet et des excellents livres de vulgarisation (exemple d’un de mes favoris) sur le sujet qui permettent de répondre à ses questions et aller au delà (exemple). Chaque petite pierre d’info a été un élément de plus pour comprendre la nature, et mieux observer. Vous savez on dit souvent, entre humain qu’il faut comprendre l’autre pour mieux s’entendre avec lui, c’est la même chose avec la nature .

 

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4) Entretenir un jardin

Quelque chose qui m’a fortement changée à aussi été de remettre les mains dans la terre et entretenir mon jardin. Je ne parle pas juste du fait d’installer trois pensées dans une jardinière (même si c’est déjà un premier pas), mais vraiment aller travailler à l’extérieur, bêcher, planter, tailler, surveiller, …   en tout temps et toutes saisons. Comme la balade, le jardine est un excellent prétexte pour « vivre » concrètement le temps météo du moment et pour se forcer à observer / sentir / entendre tous les petits détails du jardin.

De plus, tous les jardiniers vous le diront, mais faire quelque chose « de ses mains », mettre les mains dans la terre, permet vraiment de percevoir le vivant. Beaucoup parlent aussi d’avoir pu se reconnecter à la nature avec leur jardin. De plus, si on s’intéresse à la permaculture, on comprend vite qu’un jardin ce n’est pas que des plantes mais un tout entre la vie animale et végétale et que l’un sans l’autre ne font rien.

 

Se reconnecter à la nature : entretenir un jardin

Bazar printanier dans mon ancien jardin..

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5) Cuisiner de saison

Une autre petite action qui m’a aidée à me « connecter  » à la nature a été de me forcer à cuisiner de saison. Comme pour nos intérieurs chauffés, la présence d’une nourriture homogène dans les grandes surfaces m’a fait perdre le lien avec les saisons et la saison des fruits et légumes.  Cela m’a fait un choc (il y a quelques années) de me rendre compte que je n’avais pas fait le lien entre les légumes dits « du soleil » et leur fait qu’ils ne poussent qu’en été …  justement parce qu’ils ont besoin de soleil.

Bref, cuisiner de saison est vraiment le bon moyen de traduire dans son assiette cette évolution de la nature et des saisons.  Cuisiner de saison impose un changement de paradigme par rapport à nos habitudes :

  •  accepter la restriction (et la patience) : car il faut se restreindre des produits hors saison et les attendre patiemment jusqu’à la saison prochaine.
  •  accepter aussi l‘abondance : quand c’est la saison, c’est la saison, on en profite à fond, voire on fait des réserves

(Généralement si on a accepté la restriction, aucun soucis pour accepter l’abondance ^^)
Ce duo restriction/abondance est au final complètement en lien avec la nature : absence de certaines plantes à certaines saisons, abondance à l’autre.

 

 

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6) Comprendre que la nature est un tout

La dernière petite chose qui a je pense achevé ce processus de « reconnexion à la nature » – vous allez sans doute sourire -,  je la dois aux poules de mon jardin. Ces mesdames, m’ont vite fait comprendre que plutôt le vivant est un tout… alors que j’avais tendance à séparer l’animal et le végétal.

Même si j’avais lu et relu dans les manuels de permaculture que tout fonctionne dans un écosystème  où tout a son intérêt et tout élément apporte aux autres (les p’tits vers de terre, les abeilles, les papillons…).. L’intégrer est vraiment autre chose. On  a vite tendance en tant qu’humain à vouloir rentrer les choses dans des cases bien ordonnées : les animaux d’un côté, les plantes de l’autre, les champignons encore à côté..  Alors que la nature est un joyeux bordel où tout à sa place et même les choses les plus improbables. J’ai changé de regard, revu la campagne comme un ensemble de plantes et d’animaux en interactions constantes, arrêté de zieuter les araignées en me disant qu’elles étaient nuisibles, et les ai plutôt vues comme le signe de l’arrivée de l’été..

Voir ce « tout » a aussi fini de me faire  intégrer que nous humains, sommes éléments de ce tout. Se « reconnecter », quelque part, c’est retrouver la place que la nature nous avait accordé à l’origine et que l’on a quitté pour vivre dans nos milieux aseptisés.  Et je pense franchement qu’on a beaucoup de choses à (re)construire à retrouver cette « connexion ».

 

Se reconnecter à la nature : des poules pour apprendre que la nature est un tout

 

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Au final, qu’apporte cette « connexion » ?

Après tout ce laïus, peut être vous demandez vous ce qu’apporte cette « connexion » à la nature.  Je ne vais pas vous dire que se reconnecter à la nature apporte quiétude/sérénité/bien être, …  ce n’est pas mon truc et encore mon mon ressenti. Ce que j’en ai tiré, c’est plutôt trois points :

1) de vivre intensément les saisons et l’évolution de la nature…  ce qui  m’a appris à accepter les caprices de la Nature et  lâcher prise sur les évènements que je ne contrôle pas, y compris dans mes relations inter-personnelles

2)  de savoir trouver et apprécier toutes les petits cadeaux de la nature offre au fil des saisons…  qui ont été des réconforts face aux évènements de la vie

3) de comprendre que j’ai aussi un rôle à jouer pour aider à la nature à survivre et se remettre de la destruction réalisée les décennies précédentes. C’est un rôle à mon échelle (retaper le jardin, les gestes écolos,  répertorier la flore locale pour aider à sa préservation … ) mais je me sens « intégrée » dans ce projet. Est ce que cela aboutira ? Je n’en sais rien  mais je fais ma part du colibri

Esprit Champêtre

 

 

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Voilà.. . je m’excuse pour la longueur du billet « se reconnecter à la nature », difficile de faire court 😉

J’aimerais vivement avoir vos points de vue, retours, impressions, partages d’expérience (etc).  J’ai l’impression que ce sujet « se reconnecter à la nature » qui vous intéresse aussi,  et je pense qu’on a beaucoup à partager. Peut être pouvons nous faire un bout de chemin ensemble.

Alors maintenant, à vous 🙂

Bonne journée !

14 commentaires sur “Comment se reconnecter à la nature ? (retour d’expérience)”

  1. Se connecter à la nature, c’est aussi pour moi savoir apprécier un rayon de soleil qui réchauffe, la fraicheur du matin, le parfum de la garrigue qui change selon les floraisons, l’évolution des couleurs au fil des jours, le chant des oiseaux au jardin… et se réjouir de tous ces petits moments dehors. Merci pour ce billet qui fait lui aussi du bien, comme une jolie promenade sur le canal du midi en papotant avec nos amis, comme j’ai pu le faire hier !

  2. Bonjour Florence,

    Merci pour ce très beau plaidoyer en faveur d’une vie en symbiose avec la nature. J’ai particulièrement aimé le chapitre sur les saisons, éprouvées à travers le corps. Une belle image de magazine ne remplacera jamais une promenade dans la nature en automne ou hiver avec l’humidité qui libère des senteurs de terre et de feuilles, le froid qui vivifie notre corps, au printemps avec le chant des oiseaux. Cela dit, la vue d’une belle photo – comme celles de votre blog ! – ne sont pas à dédaigner: c’est un peu le goûter qu’on peut s’accorder en 5 minutes dans une journée de télétravail. Mais vous avez raison, se frotter à la nature, c’est la fréquenter régulièrement et la regarder avec gratitude.

    1. Bonjour,
      Merci pour le petit mot : )
      Oui, c’est vrai que la jolie photo est le petit plaisir qui permet d’égayer les journées de travail.. même si cela ne remplace pas la balade dehors.
      Bonne journée

  3. Bonjour Florence,
    Quand on est très nature on ne peut qu’être d’accord avec vous. Je pense que la crise sanitaire à changer la donne pour beaucoup d’individus. Elle a révélé une envie de plus de forêt, d’escapades à la campagne, etc…Surtout ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un jardin, un extérieur.
    Je pense même que chez certains elle a carrément suscité une envie de nature et de connexion avec elle. Savoir apprécier les saisons est important, elles sont toutes intéressantes et nous donnent un panel différent de couleurs, d’odeurs, de beauté; le chant des oiseaux est différent et nous renseigne sur beaucoup de choses, les arbres se dénudent pour mieux se réveiller en une explosion de teintes et de senteurs, le givre sur une branche, le blanc manteau sur une prairie un sommet, tous ces petits bourgeons qui gonflent et éclatent aux premières chaleurs, les champs qui s’animent de floraisons multicolores, les premiers fruits…
    Ce qui m’apaise le plus, me rassure même, c’est le chant des grillons par une chaude journée ou soirée, je peux rester des heures à les écouter. Sûrement dû à mon enfance à la campagne.
    A bien y regarder cette connexion est vitale car elle équilibre le mental, elle nous reconnecte à l’essentiel. On a besoin de la nature et de ce qu’elle nous offre.
    Alors respectons la, protégeons la, elle nous le rend au centuple!
    Bonne soirée et merci d’avoir évoqué ce sujet très intéressant.

    1. Bonjour,

      Oui, je pense aussi que la crise sanitaire a permit à beaucoup de prendre conscience de ce lien avec la nature et qu’on a vraiment besoin d’elle. J’ai l’impression qu’avant, il paraissait normal voir même désirable de vivre dans grandes villes « bétonnisées et que là beaucoup ce sont rendu compte qu’il y manque quelque chose pour l’équilibre.
      Merci pour le partage de petits moments dans la nature, je ne peux qu’être en accord avec vous : )
      Bonne journée

  4. Bravo. Je crois que vous avez tout compris. Et comme nous, les êtres humains, faisons partie intégrante de la nature, nous avons besoin d’elle pour vivre, voire survrir dans certains cas. Pour ma part, une rando en forêt ou dans un coin de nature, même petite, m’apaise et me rend joyeuse, je dirais même, plus lucide. La nature est tellement belle. J’adore les couleurs et particulièrement celles de la nature qu’il faut savoir regarder et apprécier et vous le faites très bien. Merci encore pour tout ce que vous nous offrez.

    1. Bonjour,
      Merci pour le partage d’expérience. C’est pareil pour moi, la rando / balade est vraiment un moment indispensable pour moi et ma santé mentale, notamment pour l’apaisement procuré par la nature.
      Et oui, on fait partie intégrante d’elle.. ce qu’on a souvent vite fait d’oublier..
      Bonne journée

  5. Bonjour Florence
    Quelle belle documentation pour apprendre à se reconnecter avec la nature. Nous l’observons souvent en pensant à autre chose oubliant de regarder en détail.
    Vos billets sont toujours pour moi un bon moment de sérénité.
    Continuez à écrire de si beaux textes.
    Belles journées pour vous.

  6. Bonjour Florence
    Tout d’abord , Merci de mettre en évidence ce sujet qui est pour moi ,Le sens de la vie et non un sujet à la mode !!
    La connexion à la nature, elle peut prendre tant de formes différentes !!
    C’est simple et complexe à la fois pour quelqu’un de  » non éveillé »
    Quand on commence à comprendre ce que veut dire le mot  » nature  » avec tout ce que cela implique , on est déjà en bon chemin pour se reconnecter à ….Soi !!
    Et ça, c’est un merveilleux point !!
    En faisant plus attention aux cycles de la vie et à tout ceux qui nous entourent ( arbres, fleurs, graminées , temps, animaux et j’en passe , on apprend et comprend non seulement comment fonctionne LA VIE mais en plus, comment on est relié à elle , comment on a un impact considérable sur elle , son essence !!
    Et il n’y a pas de petits chemins,  » il n’y a que des chemins »
    Chacun choisie celui qui l’appelle !
    On peut effectivement commencer par suivre ton chemin qui est un bon exemple mais également :
    se reconnecter à la nature en bricolant !!
    Celui ou celle qui va dans la nature pour collecter des produits de la nature en vu d’y faire une déco , ou celle ou celui qui prend un livre et s’assoit au soleil pour lire ,ou prendre son vélo pour aller d’un point à un autre c’est déjà un moyen de se connecter à la nature_ au début , on y prend garde, petit à petit , on s’ouvre, il suffit parfois d’un rien !!
    Sentir le soleil sur soi pendant une pause et le sentir suffisamment pour en apprécier vraiment la chaleur et la douceur , le mental s’en souviendra et le restituera au moment voulu et un jour  » on aura le déclic » ! on se posera les bonnes questions !!
    Pareil , pour quelqu’ un qui va par exemple, chercher des champignons _ au début, il n’y fera peut être pas attention , mais l’odeur du sous bois , la couleur des feuilles ,le calme que cela lui procure , tout cela le remplira et un jour, ressurgira !! petit à petit !!
    Rien de ce que nous faisons n’ est anodin et notre corps est un super vecteur de sensations et d’émotions qu’il sait parfaitement nous retransmettre au bon moment !!
    De plus, » sentir intensément la nature  » peut être un excellent point de départ pour se reconnecter à soi et trouver la …quiétude !!
    Mais pour cela , il faut IMPERATIVEMENT NE PAS EMMENER SES SOUCIS AVEC SOI, SON QUOTIDIEN !!!
    AVOIR LA TËTE VIDE !!!
    Et c’est comme pour tout , cela s’apprend !!

    Décider que NOTRE MENTAL ne prendra pas toute la place _ dans notre tête et dans nos vies !!
    C’est comme pour apprendre à lire : au début , ce n’est pas facile , on a beau dire , non, je ne veux pas que tous mes soucis, tout ce que j’ai à faire , à planifier, prennent toute la place dans mon mental, je n’y arrive pas et j’y pense tout le temps !!
    C’est comme pour la lecture, on doit apprendre des lettres qui vont petit à petit former des mots !
    Donc on dit à son mental, tu n’es pas habitué mais pourtant je te demande d’intégrer ses nouvelles notions !!
    Hé bien là, c’est pareil_ depuis toujours, on laisse son mental nous  » commander  » mais un jour, on dit  » stop  » .
    Petit à petit à force d’entrainement et de patience, on arrive à faire taire ce mental et à acquérir …du calme et ce calme emmène à la sérénité !!
    Avec patience et douceur et volonté !!
    Et le retour à la nature , est propice à ce genre d’exercice !!
    Un coin tranquille au milieu d’un champs ou assis sur une souche, on ne prête attention qu’à ce qui est là !!
    mais vraiment !!
    On peut tous y arriver !!

    Pardon de mon si long commentaire mais ce n’est pas facile d’expliquer en deux lignes !!
    Bonne continuation et encore Merci
    Enjoy

    1. Coucou,
      désolée pour le temps de réponse, je ne touche pas terre avec le travail ces derniers jours.
      Tu as tout a fait raison avec la problématique de ne pas emporter ses soucis avec soi lors de ses balades. C’est souvent ce qui nous fait passer à côté de tout et entre autre des belles choses de la nature. C’est effectivement un travail pour apprendre à mettre de côté, même si ce n’est pas toujours facile. (je n’y arrive pas tout le temps 😉 )
      Je n’ai pas cité le bricolage car cela « ne me parle pas » mais je peux comprendre que cela ai du sens pour beaucoup de personnes. Après tout, on a chacun un chemin propre avec la Nature

      Bonne journée et merci pour tout le partage d’idées : )

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