Clafoutis de coings

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Bonjour à toutes et tous,

C’est une excellente gourmandise de saison que j’aimerais partager avec vous ce week-end. Si vous avez un cognassier dans votre jardin ou adorez les coings, sans doute allez vous apprécier cette recette.

Dans le Gers, les chemins de campagne sont souvent balisés de cognassiers. Ces arbres ont très longtemps été utilisés pour marquer les coins des terrains gascons, et il n’est clairement par rare de retrouver ces balises. Mais autant le cognassier est fréquent, autant il émerveille au printemps par la quantité de fleurs, autant la cueillette est maigre car les fruits pourrissent souvent sur l’arbre avant même la récolte. Alors pour se régaler avec ce fruit, il faut avoir le coup de chance de trouver un (vrai) producteur. La chance m’a sourit il y a peu car j’ai trouvé quelques beaux coings, permettant d’envisager les fameux coings au sirop et un autre dessert.

Pour un dessert savoureux avec les coings, je n’ai pas cherché longtemps car j’ai aperçu sur divers site de cuisine l’idée du clafoutis de coings. Idée empruntée, je l’ai cuisine avec une pâte à clafoutis maison, basée sur de la maïzena (plus légère en texture) et parfumée avec un peu d’eau de vie de prune. Le résultat c’est révélé excellent : coings fondants et parfumés, pâte à clafoutis moelleuse, ensemble qui se déguste sans mal. Il n’en est pas resté une lichette.

Espérant itérer ce clafoutis de coings au plus vite, je voulais partager la recette avec vous. J’espère que cela vous plaira. Bon week-end !

Clafoutis coings - Au Fil du Thym
Clafoutis de coings

Clafoutis de coings

Une recette de clafoutis de coings, un dessert d'automne parfumé, facile à préparer et très parfumée. Un classique à itérer.

Saison de la recette : Octobre – Décembre

Pour 4 à 6 personnes

  • 2 coings
  • 2 étoiles de badiane
  • 2 oeufs (gros)
  • 250 ml de lait
  • 100 ml de crème
  • 100 g de sucre
  • 60 g de maïzena
  • 1 cuillérée à soupe d'eau de vie de poire ((cf.1))
  • beurre (pour le moule)
  1. Lavez les coings, coupez les en quatre puis épluchez les, retirez le trognon, et découpez les en gros morceaux de 3-4cm d'épaisseur.

  2. Faites cuire les coings dans de l'eau bouillante avec les étoiles de badiane pendant une dizaine de minutes. Égouttez et réservez.

  3. Beurrez le moule à clafoutis puis déposez les morceaux de coings "autant que vous pouvez rentrer". (cf 2.)

  4. Lorsque les coings sont cuits,versez le lait et la crème dans une casserole, puis portez à ébullition. Retirez du feu et réservez.

  5. Dans un saladier, battez les œufs avec le sucre. Ajoutez l'alcool, la maïzena puis mélangez jusqu’à obtenir une pâte épaisse mais à peu près homogène.

  6. Délayez progressivement avec le mélange lait et crème tiédi, sans trop fouetter, jusqu’à obtenir une pâte à clafoutis homogène.

  7. Versez la pâte à clafoutis sur les coings.

  8. Enfournez à 180° pour 40-45 minutes environ. Le clafoutis est prêt quand il est doré.

  •  (1) L’eau de vie de poire est facultative même si elle apporte beaucoup de saveur. Vous pouvez remplacer par de l’eau de vie de prune, ou à préférence, ne pas mettre d’alcool.
  • (2) Selon la taille de vos coings et de votre moule, il est possible que quelques morceaux de coings restent. Vous pouvez les conserver 48h au frais et les servir en dessert.
Dessert, Fruits
Française
clafoutis de coings



Découvrez aussi :

D’autres idées de desserts de saison :

Gâteau fondant noix - Au Fil du Thym
Gâteau fondant aux noix




Le temps des champignons

Bonjour à toutes et tous,

Lors de nos quelques jours de vacances/obligations familiales en Haute Loire, j’ai pu prendre des moments (très matinaux) pour explorer certains coins sauvages du département. Territoire de moyenne montagne, la Haute Loire est aussi un territoire de forêts anciennes, faites de hauts épicéas et hêtres colorés. Sous ces houppiers, c’est développé un foisonnant écosystème forestier où les pluies ont vite fait de réveiller les champignons.

Lors de ces quelques jours, les nombreuses pluies aidant, ces forêts étaient une véritable pouponnière de champignons d’automne. Si les senteurs étaient prenantes, la diversité des formes, des couleurs avait de quoi amuser tout botaniste amateur.

A défaut de pouvoir vous emmener en véritable balade botanique (je ne suis pas compétente sur les champignons 😉 ), je voulais partager avec vous quelques jolies photos illustrant cette biodiversité. J’espère que cela vous plaira 🙂


Partons dans une forêt claire, où les houppiers des épicéas protègent des clairières mousseuses et emplies de myrtilliers et bruyères. L’arrivée de l’automne a teinté le vert franc de notes de jaunes et ocres.

Il ne faut pas longtemps pour repérer de petites familles de champignons (des Pholiotes changeantes?) se dresser sur les souches :

Macrophotographie champignons automne

Entre les mousses, des chapeaux blancs (des Clitocybe nébuleux ?) se dressent

Macrophotographie champignons automne

Je pense avoir loupé l’occasion de récupérer quelques chanterelles 😉

Macrophotographie champignons automne  : chanterelle

Les champignons n’ont pas tous la forme que l’on connait avec un pied droit et un chapeau. Les clavaires (rugueuse ?) prennent des formes ramifiées grimpant vers le ciel.

Macrophotographie champignons automne  : cataire

Et sur les troncs les calocères visqueuses forment d’amusantes structures évoquant le corail ..

Dans les étonnantes couleurs que nous pouvons observer, ces laccaires améthystes affichent un joli violet :

Macrophotographie champignons automne  : laccaires améthystes

Et parfois, sur les bords des chemins ou dans les endroits aménagés, nous pouvons trouver différents immeuble d’habitations sur les anciennes souches, façon gratte-ciel (avec des Trametes versicolor ?):

Ou façon barres d’immeubles design avec balcons intégrés 🙂 (Hypholoma fasciculare?)


Autre matin, autre ambiance. les brumes d’automne ont envahi la forêt. Nous sommes dans une zone peuplée majoritairement de conifères, où d’autres espèces de champignons peuplent l’humus.

Sur les zones mousseuses, des familles à chapeau plat s’installent et cherchent le soleil

Macrophotographie champignons automne

Nous retrouvons quelques laccaires améthystes et leur étonnant violet

Macrophotographie champignons automne  : laccaires améthystes

Sous les conifères se sont plutôt des chapeaux rouges qui se dégagent (russules ?) des épines pointent vers le ciel.

La forêt de conifères reste le terrain favori de certains champignons comme les Coprinellus micaceus (?) (à gauche) et les amanites tue mouche (à droite). Ces dernières sont aisément reconnaissables à leur chapeau rouge à pois.

En espérant que cette petite balade dans le monde des champignons vous a plu, je vous souhaite une belle soirée !




Menus de saison – Novembre

Bonjour à toutes et tous,

Dans ce billet, je vous propose un récapitulatif de recettes pour agrémenter et varier vos menus de Novembre. Ce sont des recettes publiées en Novembre ou dans les mois attenants, toujours avec des ingrédients de saison. J’espère que vous trouverez quelques idées pour vous inspirer. : )


Les produits de saison

Légumes : Nos célèbres courges sont dans leur pleine saison. Au delà des classiques potimarron, potiron et butternut, c’est le moment de se laisser tenter par les courges spaghetti, patidous, & cie pour nos menus novembre. Les premiers choux à tête comme le romanesco font leur retour, tout comme les choux durs (rouge, blanc) et le chou kale.

Fruits: Si pommes et poires sont classiques, c’est le moment de guetter les nashis, les coings voire les premiers kakis. On peut aussi retrouver noix et noisettes, châtaignes.

Fromages: Pleine saison du gruyère, les tommes (de montagne) et l’on retrouve la raclette et le maroilles.

Viandes et Poissons: Les volailles entrent dans leur « pleine saison » , tout comme le lapin. Côté poissons, on peut essayer le hareng, kippers et haddock fumé.

Les types de plats

Côté plats salés, les mijotés ou les gratins généreux sont idéaux pour les repas de famille. Les soupes font leur grand retour dans nos menus novembre, de l’entrée au plat complet.

En sucré, les gâteaux moelleux et cakes offrent des moments réconfortants. Les pommes au four sont un bon moyen de changer.



Menus novembre - Panier de saison



Pancakes à la courge

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Bonjour à toutes et tous,

Alors que la saison des courges est bien démarrée et que certains (plus-si)petits gourmands ont repéré qu’Halloween est demain, je vous propose une amusante recette de courge. Elle pourrais régaler ces mêmes gourmands. 😉

Comme vous l’avez peut être lu sur le billet du DIY toiles d’araignées, cette année, le plus grand a pris Halloween comme un prétexte pour organiser une soirée à se faire peur avec ses copains, en allant camper dans le (très grand jardin).  Vu les températures, j’ai un gros doute sur le fait que la nuit entière se passe dehors et m’attends à voir débarquer à la maison à 22H+ un troupeau de (pré-)adolescents frigorifiés et avec la fringale de leur vie. Et oui, le grand air cela creuse.

Ce troupeau allant très certainement me retourner la cuisine, il me semble judicieux de prendre les devants et pré-préparer un (grand) « quelque chose ». J’ai cherché sur le net une idée dans l’ambiance d’Halloween, acceptable par des pré-ado, avant de tomber sur le concept de pancakes à la courge. Simple, efficace, et qui « ne fait pas bébé.« 

J’ai crash testé l’idée auprès de mes gourmands pas plus tard qu’hier, idée qui a connu son succès. Pancakes colorés, moelleux, avec un petit gout de courge et tartinables à foison. J’ai fait jurer au plus grand de ne rien annoncer à ces copains, que la surprise soit entière.  En attendant – et en urgence – je voulais partager l’idée avec vous. Que cela soit pour Halloween, pour un petit déjeuner de vacances, ou tout autre occasion, c’est une recette bon-plan à connaître. j’espère que cela vous plaira 🙂 Bonne journée !

Pancakes courge - Au Fil du Thym
Pancakes à la courge

Pancakes à la courge

Une recette de pancakes courge faciles à réaliser, moelleux et savoureux. Une excellente recette pour les petit déjeuner d'automne

Saison de la recette : Octobre à Mars

  • 150 g de farine
  • 200 g de courge ((chair de courge, sans peau et graines))
  • 25 g de sucre
  • 1 oeuf
  • 1 cuillérée à soupe d’huile de tournesol
  • 100 ml de lait
  • 1/2 sachet de levure chimique
  • 1 pincée de sel
  • huile pour la cuisson
  1. Faites cuire la courge à la vapeur puis réduisez la en purée.
  2. Disposez la farine, sucre, levure, sel dans un saladier.

  3. Ajoutez l’œuf, la purée de courge, l'huile et mélangez bien pour homogénéiser.

  4. Incorporez progressivement le lait en fouettant mieux de manière à éviter les grumeaux.
  5. Faites chauffer une poêle antiadhésive légèrement huilée. Pour cuire les pancakes : disposez une grosse cuillérée à soupe de pâte, étalez légèrement, laissez cuire jusqu'à ce que des bulles se forment au dessus, retournez et terminez la cuisson 1 minute. Itérez jusqu'à épuisement de la pâte.

  6. Servez ces pancakes tièdes ou à température ambiante
  • Sur la courge : tout type de courge peut fonctionner dans cette recette.
  • Selon le type de courge que vous utilisez, la pâte à pancakes pourra être un peu épaisse. N’hésitez pas à augmenter la quantité de lait au besoin.
  • Pour plus de gourmandise, vous pouvez ajouter des raisins secs ou des pépites de chocolat.
Brunch, Petit déjeuner
Française
pancakes courge


Pancakes courge - Au Fil du Thym
Pancakes à la courge



Le Mont Mézenc dans les nuages

Bonjour à toutes et tous,

Le hasard des évènements familiaux fait que nous passons ces vacances d’automne dans le sud de la Haute Loire. Entre deux obligations (voire deux averses..), quelques créneaux de libres se détachent, nous laissant un peu de temps pour explorer les lieux. Avec le plus grand des plus si petits gourmands, nous avons notamment repéré qu’il y avait une jolie randonnée à faire : le Mont Mézenc, le plus haut sommet à la frontière Haute Loire – Ardèche (environ 1730m).

Nous avons décidé d’y aller un matin, mais (malgré une météo dite favorable..) arrivés au parking nous avons trouvé une montagne dans les nuages, aucune visibilité attendue au sommet… J’ai hésité à faire demi tour (ndlr : la montagne en plein nuage est rarement prudent..) mais le grand m’a sorti tout sourire « C’est trop stylé ! Ca fait genre Halloween dans la real life ! je pourrais le raconter aux potos lors de la soirée Halloween !? ». J’avais vu sur les guides touristique que le chemin était bien aménagé, allons, tentons. Franchement, on a eu quelques frayeurs sur le chemin avec les nuages sombres, on est rentrés trempés avec la pluie… mais on s’est bien amusés et même sous les nuages, le chemin était joli.

Alors qu’Halloween arrive, j’avais envie de partager avec vous cette expérience de randonnée au Mézenc dans les nuages. Je vous conseillerais néanmoins de la faire un jour de beau temps profiter de la vue. 😉


Nous partons en tout début de matinée et nous garons au parking de la croix de Peccata. Dès le parking, nous voyons les nuages s’accrocher aux sommet des arbres.

Le chemin s’enfonce dans la forêt. Avec l’automne, l’ONF a lancé une série de coupes pour entretenir la forêt et installé des panneaux pour expliquer le processus. Mais dans cette ambiance sombre, difficile de ne pas avoir une sensation sinistre.

Nous montons sur le chemin, progressons vers les nuages. Les sommets des sapins s’effacent.

Avant d’entrer clairement dedans. Le grand gourmand s’amuse « Arg, ca pète ». Notre chienne est comme lui et trotte joyeusement sur le chemin

Nous continuos à grimper. Les nuages s’effacent un court moment et reviennent. Malgré la brume, le chemin reste facile à suivre, y compris à 4 pattes.

Nous arrivons à l’embranchement vers le Mont Mézenc. Continuons de monter.

Retourner dans les nuages..

Sur les côté, les « cadavres » des gentianes jaunes ornent le chemin. Il ne faut qu’un peu d’imagination pour leur donner une connotation sinistre et inventer tout un tas de significations macabres.

Mais je dois avouer que même sous la brume, le spectacle de la végétation vaut le détour. Vert vif des sapins, bruyères qui portent des couleurs ocres-pourpres, gris clair des roches. La palette est typique de l’automne. Un moment j’imagine cela en été ou début d’automne quand les bruyères sont en fleurs. Que cela doit être joli…

Nous continuons de grimper et arrivons presque au sommet. L’ambiance devient purée de pois. Le vent et la pluie se mettent à souffler. Les rares randonneurs juste devant nous s’effacent.

Nous terminons les derniers deux cent mètres de montée pour arriver au sommet. Nous sommes en plein nuages, sous le gris, la pluie, le vent… et ne voyons rien à 10 mètres. Je ne suis pas rassurée. « Je connais des bros qui seraient en PLS ! » commente le plus grand. On rit un moment mais on ne s’attarde pas. Juste le temps d’immortaliser la montée.

En redescendant du sommet, mon regard d’amateur de botanique capte quand même les dernières fleurs d’automne : pensée jaune (Viola lutea), Bruyère cendrée…

Nous redescendons dans les nuages. La chienne n’est toujours pas dérangée par l’ambiance et cherche à continuer la balade.

Pour le retour au parking, nous prenons le chemin alternatif par la croix de Boutières. Ce circuit permet de faire une boucle et de varier en passant par la forêt du Mézenc. Sous les nuages, cette forêt de sapins prends des couleurs bien sombres. Le plus grand est aux anges dans cette ambiance.

Le chemin large se poursuit longuement dans la forêt. Avec un peu d’imagination, on pourrait vite imaginer passer dans la Forêt Noire des Terres du Milieu et voire les elfes sylvestres débarquer. 🙂

Pour rester dans l’ambiance d’Halloween, cette forêt regorges de champignons par forcément amicaux…

Après une bonne demi heure de descente, nous arrivons croix de Boutières. Retrouver la lumière est appréciable.

En quittant la forêt, nous tombons nez à nez avec un paysage presque ensoleillé. Les pentes situées en dessous de 1600m sont dégagées. De quoi donner un court aperçu des paysages dans lesquels nous nous baladons mais sans les voir. « Faudra revenir un jour de beau temps » dis-je. Le plus grand acquiesce.

La randonnée se poursuit en bord de prairie où les herbes jaunies s’étalent et se colorent parfois de quelques dernières fleurs d’automne. J’aurais aimé profiter du spectacle mais randonnée nous fait remonter sur les pentes et en altitude. Nous retrouvons assez vite les nuages.

Avant de terminer sur des larges chemins en bord de forêt et encore dans les nuages..

Nous retournons au parking bien mouillés, mais néanmoins contents de l’expérience. Cela fera effectivement des choses à raconter cet hiver… et sur le blog 😉

En espérant que ce partage de randonnée au Mont Mézenc dans les nuages vous a plu, je vous souhaite une belle journée!


Plus d’informations :

  • Il existe plusieurs randonnées à faire au/autour du mont Mézenc. Nous avons suivi le parcours proposé sur visorando (lien avec trace GPS) qui avait le mérite de ne pas être trop long tout en permettant de faire une boucle.
  • L’ascension n’est pas compliquée, mais prévoyez quand même baskets ou chaussures de randonnée basses.



Patidou rôti et pois chiches (au four)

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Bonjour à toutes et tous,

Seriez vous preneur d’un bon plan cuisine de saison et qui change. Cette idée peut peut être vous plaire.

Pour l’anecdote, dans mon potager, j’ai quelques difficultés à faire pousser les courges d’automne (i.e potimarron, potiron..). De un le sol du potager n’est pas encore suffisamment riche en nutriments, de deux ces plantes n’ont que peut apprécié les précédents été caniculaires. Alors tous les ans je teste différentes variétés de courge pour tenter de trouver lesquelles seront les plus sobres en eau. C’est ainsi que j’ai trouvé que le patidou, plante formant des petites courges jaunes-orangées a toutes ces qualités. Moins gourmands, plus compacte, plus tolérante au soleil du midi toulousain, elle se plaît bien au potager. Et cette année, avec le foisonnement de la pluie, autant vous dire que cela a été la fiesta des patidou tout l’été. Je me retrouve, pour ma plus grande satisfaction avec plein de patidou.

Bref, à bonne récolte, nécessité d’une bonne recette. Il existe déjà deux recettes sur le blog (par ici) que j’itère volontiers, mais une recette de patidou rôtie aperçue dans un saveur magazine m’a fait de l’oeil. La courge rôtie est sans doute un de nos plats préférés, pas vous ? Pour en faire un plat complet, il suffit d’opter sur l’astuce de flemmard suprêmes : ajouter des pois chiches à rôtir également dans le four. C’est du tout en un, ultra facile à préparer, et avec une sauce yaourt, vous avez un repas végétarien savoureux. Mes gourmands (du moins les plus-si-petits) apprécient beaucoup car c’est un plat qui peut se manger avec les mains.

Alors que l’automne avance et invite aux recettes réconfortantes, je voulais partager l’idée de ce patidou rôti et pois chiches avec vous. J’espère que cela vous inspirera. Bonne journée !

Patidou rôti et pois chiches rôtis au four
Patidou rôti et pois chiches rôtis au four

Patidou et pois chiches rôtis au four

Une recette de patidou rôtis et pois chiches au four, très facile à préparer, savoureuse et délicieusement automnale. Un bon plan à connaitre !

Saison de la recette : Septembre – Décembre

  • 4 patidous (1)
  • 4 échalotes
  • 150 g de pois chiches non cuits (ou 2 boites de 400g cuits)
  • 2×2 cuillérées à soupe d'herbes de Provence
  • 4×2 cuillérées à soupe d'huile d'olive
  • sel et poivre

Préparez les pois chiches à l’avance

  1. Faites tremper les pois chiches 1 nuit dans de l’eau.
  2. Cuisez les pois chiches pendant 45 minutes dans de l’eau bouillante.

Préparation du plat

  1. Lavez les patidous. Coupez les en deux (cf.2) et retirez les graines ainsi que la partie dure du pédoncule. Coupez les moitiés en 4.
  2. Placez les morceaux de patidou sur une plaque de cuisson four, répartissez 4 cuillérées à soupe d’huile d’olive, 2 cuillérée à soupe d’herbes de provence, sel, poivre et mélangez pour enrober.
  3. Enfournez pour 15 minutes à 180°C.
  4. Entre temps épluchez les échalotes, retirez les racines, puis découpez des rondelles épaisses.
  5. Mélangez les pois chiches avec 4 cuillées à soupe d’huile d’olive, 2 d’herbes de provence, sel, poivre
  6. Ajoutez les pois chiches et les échalotes sur la plaque de cuisson avec le patidou. Enfournez pour 20 minutes à 180°C.
  7. Le plat est prêt quand les patidous et pois chiches sont rôtis. Attention, la peau du patidou ne se mange pas.

  • (1) La taille des patidou peut varier selon le producteur. Il faut compter environ 400 g par patidou soit 1.6 Kg de courge au totale(2) Les patidou ne sont pas
  • forcément très facile à découper. Si vous n’y arrivez pas, plongez-les entier 5-8 minutes dans de l’eau bouillante, cela les attendrira.
  • (3) Le temps de cuisson est indicatif et peut varier selon la taille de vos morceaux de patidou.
  • Variante : vous pouvez remplacer l’assaisonnement aux herbes de provence par du curry, ou un mélange d’épice à votre goût.
Plat principal, Végétarien
Française
patidou rôti





DIY – Toiles d’araignées maison

Bonjour à toutes et tous,

Ce billet est assaisonné d’une petite anecdote familiale, j’espère que cela ne vous dérange pas. Voyez-vous, mes plus si petits gourmands ont beau commencer à s’affranchir de la tendre enfance, ils n’en restent pas moins prêts à s’amuser à toute occasion. Alors que le plus grand est en plein dans sa période « je suis adulte » , il m’a dit l’autre jour qu’il voulait organiser une fête d’Halloween dans notre (très grand) jardin avec ses copains. Son programme, se faire peur dans le noir absolu, en pleine campagne, avec tous les bruits d’animaux (dont les chouettes qui nichent dans le poulailler à côté). « Ca va faire bader les potos. J’imagine certains en PLS » .

Si ni mon mari et ni moi n’avons été contre, on a été plus surpris encore quand il nous as demandé « Si y’avait moyen de faire une ou deux déco d’halloween bien cheum, ca serait swag » (Et je vous passe « le maman, tu sais faire avec ton blog », ..). Nous avons dit ok, mais il met la main à la pâte. Nous avons donc tous deux écumé internet en quête d’idées faciles a faire pour tomber d’accord sur les toiles d’araignées maison. Trois branches, de la ficelle, de l’huile de coude, et hop, des fausses toiles d’araignées à suspendre dans les arbres (ou à la maison). Un vrai DIY à la sauce « McGyver » comme je les aime et un plus-si-petit gourmand enthousiasmé pour sa soirée Halloween-esque.

Nous en avons préparées quelques unes, puis je me suis dit que vous seriez peut être preneuses/preneurs de l’idée. C’est à connaître si vous voulez mettre un peu d’ambiance d’Halloween. En espérant que cela vous plaira ! Bonne journée

DIY - Toiles d'araignées maison
DIY – Toiles d’araignées maison

DIY – Toiles d’araignées maison pour Halloween

Matériel

Pour 1 toile :

  • 3 petites branches d’arbres ou arbustes
  • Ficelle
  • Ciseau

Réalisation

  • Nettoyez les branches pour retirer les petites ramifications, le surplus de feuilles et ne garder que de petits points d’accroche.
  • Formez la base de la toile : Joignez les branches et attachez les au centre et passez la ficelle dans chaque interstice plusieurs fois. Il faut mettre suffisamment d’épaisseur pour caler les branches et éviter qu’elles ne bougent. n
  • Commencez à tisser la toile en accrochant du fil sur les petits nœuds des branche et former un premier cercle..
  • Montez d’un étage, itérez un cercle, et continuez jusqu’à avoir la taille de toile de votre choix.
  • Attachez la ficelle puis laissez une taille de fil suffisante pour suspendre la toile à l’endroit désiré (maison, jardin..)

Astuces :

  • Choisissez des branches d’arbres/arbustes de petite taille (50cm) et qui ne sont pas lisses, sinon vous ne pourrez pas attacher les fils. Dans les toiles en photo, j’ai opté pour des branches d’orme champêtre.
  • Vous pouvez opter pour différentes tailles de toile selon la taille des branches.
  • Vous pouvez décorer vos toiles avec des fausses araignées ou tout autre élément de votre choix.





Epaule d’agneau confite au miel et à la moutarde

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Bonjour à toutes et tous,

En automne, étant souvent dans le jardin pour l’entretien et les plantations de saison, j’apprécie particulièrement de préparer des plats « qui se cuisinent tous seuls ». Si les mijotés sont fréquents, les plats confits au four entrent de plus en plus dans mes pratiques car une fois les ingrédients dans la cocotte « y’a plus qu’à » laisser faire.

C’est le cas du mets que je vous présente aujourd’hui. C’est une belle pièce de viande qui sera bien régaler vos amateurs lors des repas de famille ou du dimanche. C’est une épaule d’agneau, enrobée d’une marinade au miel et à la moutarde. Pour ne pas vous mentir, j’ai trouvé l’idée chez papilles et pupilles (recette originale par ici) puis je l’ai adapté pour une cuisson plus basse température, plus longue et plus moelleuse. La viande ainsi préparée termine sa cuisson clairement confite, s’effilochant à la fourchette et est donc particulièrement fondante. La marinade miel /moutarde la relève avec une petite touche sucrée salée. Si vous accompagnez de pommes de terre au four ou de semoule, vous avez un plat complet qui mettra bien des sourires à table. Le seul « bémol » est qu’il faut s’organiser pour lancer la cuisson 4 heures à l’avance, mais une fois lancée, vous pouvez vaquer à vos occupations 😉

L’ayant refaite il y a très peu de temps, j’avais envie de partager l’idée avec vous. J’espère que cette recette d’épaule agneau confite au miel et moutarde vous inspirera ou permettra de régaler vos convives. Bonne journée !

Epaule d'agneau confite, miel moutarde
Epaule d’agneau confite, miel moutarde

Epaule d’agneau confite, miel et moutarde

Une recette facile d'épaule agneau confite, au miel et à la moutarde. Une recette familiale vite préparée, fondante, délicieuse. A connaître !

Pour 4 à 6 personnes :

  • 1 épaule d’agneau (de 1.5kg environ)
  • 2 cuillérées à soupe de miel d'acacia
  • 2 cuillérées à soupe de moutarde à l'ancienne
  • 3 gousses d'ail
  • 1 verre de vin blanc
  • 1 oignon
  • 1 pincée de poivre
  • 80 ml d'huile d'olive ((environ))
  1. Hachez l'oignon, émincez l'ail. Préparez la marinade en mélangeant miel, moutarde, huile, poivre, et ail émincés dans un bol.

  2. Placez la viande dans un plat au four ou un cocotte, enrobez de marinade. Répartissez les oignons à côté.
  3. Enfournez 20 min à 180°C sans couvrir
  4. Baisser la température à 120°C, ajoutez le vin blanc, couvrez, puis laissez cuire 4 heures à couvert
  • Variante(s) : Vous pouvez aussi utiliser de la moutarde forte si vous préférez. Si vous n’avez pas de miel d’acacia, remplacez par un miel liquide.
  • Tout en un : Pour un plat tout en un, ajoutez des légumes émincées dans la cocotte lorsqu’il reste 2 heures de cuisson. En saison, un mélange de courgettes, carottes, pommes de terres peut convenir.
Plat principal
Française
epaule agneau confite


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Des idées pour accompagner l’épaule d’agneau :

Pommes de terre tapées au thym - Au Fil du Thym
Pommes de terre tapées au thym