Quiche au jambon (facile)

Bonjour à tous,

Depuis que la maisonnée est passé en mode « vers le zéro déchet », nous prenons systématiquement viandes, poissons et fromages à la coupe, et le plus possible chez des artisans de nos marchés. Cette pratique nous a au passage permit de vite repérer ce qui est « tendance » dans les étals et pars vite, et ce qui a tendance à rester jusqu’à la fin du marché. Dans les choses simples qui restent souvent sur le carreau se trouvent fréquemment les talons des jambons blancs  et les talons des jambons de pays. Les clients raffolent des tranches pleines et on souvent plus de difficultés sur des résidus. Je trouve toujours cela dommage car ces morceaux épais ne méritent pas d’être gâchés et permettent de réaliser de très bonnes recettes où les « gros morceaux » de charcuterie sont un atout.

Je pense à une en particulier qui doit être dans le top 3 des plats préférés de mes plus-si-petits gourmands : la quiche au jambon. C’est une variante de la quiche lorraine où vous remplacez les lardons par des morceaux de jambon, vous aoutez des oignons et un petit fond de moutarde. C’est simple, mais cela a un petit côté enfantin qui plaît toujours. J’en avais discuté une fois avec notre boucher préféré, et depuis il n’est pas rare qu’il nous propose ses talons de charcuterie.

Je voulais partager la recette de cette quiche au jambon avec vous car c’est une recette simple qui mérite de repasser dans nos cuisine, et qui a en plus le bon goût d’être « préparable » à l’avance en batch-cooking. Vous pouvez bien sûr la personnaliser à votre goût, ajouter d’autres ingrédients, etc. J’espère que cela vous plaira. : )Bon week-end !

Bonjour à toutes et tous

Depuis que la maisonnée est passé en mode « vers le zéro déchet », nous prenons systématiquement viandes, poissons et fromages à la coupe, et le plus possible chez des artisans de nos marchés. Cette pratique nous a au passage permit de vite repérer ce qui est « tendance » dans les étals et pars vite, et ce qui a tendance à rester jusqu’à la fin du marché. Dans les choses simples qui restent souvent sur le carreau se trouvent fréquemment les talons des jambons blancs  et les talons des jambons de pays. Les clients raffolent des tranches pleines et on souvent plus de difficultés sur des résidus. Je trouve toujours cela dommage car ces morceaux épais ne méritent pas d’être gâchés et permettent de réaliser de très bonnes recettes où les « gros morceaux » de charcuterie sont un atout.

Je pense à une en particulier qui doit être dans le top 3 des plats préférés de mes plus-si-petits gourmands : la quiche au jambon. C’est une variante de la quiche lorraine où vous remplacez les lardons par des morceaux de jambon, vous aoutez des oignons et un petit fond de moutarde. C’est simple, mais cela a un petit côté enfantin qui plaît toujours. J’en avais discuté une fois avec notre boucher préféré, et depuis il n’est pas rare qu’il nous propose ses talons de charcuterie.

Je voulais partager la recette de cette quiche au jambon avec vous car c’est une recette simple qui mérite de repasser dans nos cuisine, et qui a en plus le bon goût d’être « préparable » à l’avance en batch-cooking. Vous pouvez bien sûr la personnaliser à votre goût, ajouter d’autres ingrédients, etc. J’espère que cela vous plaira. : )Bon week-end !

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Quiche au jambon facile - Au Fil du Thym
Quiche au jambon facile –

Recette : Quiche au jambon

Saison de la recette : Toute l’année

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 45 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • pâte brisée maison ou non
  •  250 g de talon de jambon
  •  2 oignons
  • 1 cuillérée à soupe rase de moutarde
  • 2 gros œufs
  • 150 ml de crème légère
  • 50 ml de lait
  • 50 g d’emmenthal râpé
  • sel, poivre, noix de muscade

Réalisation

  • Épluchez puis hachez les oignons. Faites chauffer une cuillérée à soupe d’une dans une poêle puis faites y revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils commencent à caraméliser.
  • Entre temps, foncez un moule à tarte avec la pâte brisée. Étalez finement la moutarde sur le fond de tarte. Coupez le talon de jambon en dés.
  • Dans un saladier, fouettez les œufs avec le lait et la crème.. Salez et poivrez à convenance.
  • Une fois les oignons cuits et en début de caramélisation, répartissez les sur le fond de tarte. Répartissez également le jambon.
  • Versez le mélange {œuf/crème/lait} dessus, et essayez d’harmoniser le remplissage de votre quiche. Répartissez le fromage râpé sur le dessus
  • Enfournez pour environ 40 à 45 minutes à 180°C. La quiche doit être dorée

Cette quiche jambon se déguste chaude ou froide, à convenance. Accompagnez d’une salade de crudités


Astuces :

  • Variantes sympathiques : Ajoutez quelques champignons, du persil frais haché, ou alors des morceaux de comté.
  • Autre piste de variante : Ajoutez 1 cuillérée à soupe de moutarde à l’ancienne dans l’appareil oeuf/crème





Comment cuisiner les aubergines ?

I. Présentation

Membre incontournable du quatuor des légumes d’été, l’aubergine est rentrée dans nos classiques. Mais savez vous d’où elle vient ?

Du côté du potager

Bien que l’on classe l’aubergine dans les légumes, d’un point de vue botanique, l’aubergine est un légume fruit. En fait, l’aubergine désigne à la fois une plante de la famille des Solacanéaes (Tomates, et cie), et le fruit.C’est une plante d’été, c’est à dire qu’elle ne pousse que pour des températures supérieures à 20-25°. Elle a un port buissonnant, autour de 50-60cm dans nos potagers mais elle peut atteindre 2m dans les climats plus favorables (inde, Maghreb). En été, elle forme des fleurs blanches ou violettes, à cœur jaune, qui se transforment ensuite en fruit. Il parait qu’il faut que l’aubergine (plante) ai soif pour fleurir et faire des fruits.

On dénote aujourd’hui 341 cultivars, au au Catalogue officiel des espèces et variétés végétales. On les classe le plus fréquemment en trois espèces :

  • L’aubergine africaine (40 cultivars décrits)
  • L’aubergine asiatique (70 cultivars décrits)
  • L’aubergine européenne

Le signe le plus évident des variétés tient au fruit qui varie

  • en forme : peut être allongé, rond, ovale, tronconique, longues
  • en couleurs : violet, violet foncé, blanc, zébré, tacheté.

On croise plus souvent les variétés européennes chez nous.

Son histoire

L’aubergine est spontanément apparue au Moyen Orient et en Asie du Sud, où les climats chauds ont sa faveur. Elle est cultivée dès la préhistoire, et l’on retrouve sa trace dans les écrits sanscrit (inde, antiquité), dans les livres d’agriculture de Mésopotamie antique ou chinois (1er siècle avant JC). Elle est connue des grecques et romains.Bien que connue des grecs et romains, elle débarque en Méditerranée grâce aux peuples arabiques qui colonisèrent le Maghreb et l’Espagne. Dès le XIe on recense déjà 4 cultivars d’aubergine et 48 recettes. Si elle devient un légume courant dans le bassin méditerranéen y compris sud de la France, elle a relativement peu de succès au nord de l’Europe chrétienne, est même appelée « pomme des fous ».

Ce n’est qu’en 1825, lorsque le marchant de primeur Decouflé commence à l’exporter de la Provence vers Paris qu’elle commence a apparaître dans nos assiettes. Malgré tout, en 2013, elle n’est encore consommée qu’à raison de 1kg par personne par an. Aujourd’hui, le renouveau de la cuisine locale l’amène plus volontiers dans nos recettes.

Dans les magasins / Sur les étals

L’aubergine ne poussant que pour des températures au delà de 20-25°C, elle n’est de saison qu’en été, généralement entre juillet et septembre inclus. Hors de ces périodes, soit elles ne sont pas d’ici, soient elles sont cultivées sous serres chauffées (et n’ont pas de goût). Sur les étals, on peut trouver différentes variétés : rondes, longues, ovoïdes, noires, violet claire, blanches, tachetées. Si toutes ont les mêmes propriétés nutritionnelles, on note que :

  •  les violettes ont un goût plus prononcé
  •  les blanches ont un goût plus doux.

N’hésitez pas à mixer les couleurs dans vos plats.

Aubergines - Au Fil du Thym
Aubergines

II. Comment cuisiner les aubergines ?

Comment les préparer ?

Vous pouvez cuisiner l’aubergine de multiples façons. Avant toute préparation, il vous faut les laver puis retirer le pédoncule. La peau est consommable. Sa chair devient très fondante à la cuisson sans toutefois se détacher de la peau.Pour la découpe, vous pouvez, selon les recettes :

  • Couper en deux, quadriller la chair et faire rôtir au four.
  • Couper en rondelles ou en tranches épaisses puis faire frire ou rôtir au four
  • Coupez en gros ou petits morceaux puis poêler, laisser mijoter,…

Si vous souhaitez disposer d’une purée  pour tartinade ou pour utilisation dans une recette, le mieux est de couper les aubergines en deux, quadriller, puis faire cuire au four ou la vapeur jusqu’à ce que la chair soit entièrement cuite. Vous gratterez cette chair avec une cuillère puis pourrez la mixer.A noter que l’aubergine est une véritable éponge à graisse (ie – huile) donc allez y avec parcimonie quand vous les huilez !

Dans quels plats ?

On peut cuisiner l’aubergine dans une large variétés de plats.

Du côté de l’apéritif, une des recettes les plus connue est le caviar d’aubergine : purée de légumes mixée avec de l’huile, que l’on peut utiliser en tartinable. Il existe nombre variations selon les terroirs : zaloouk (Maroc), baba ganousch (Moyen Orient), riste (Provence) … A noter que cette purée peut également être utilisé pour préparer un papeton  une terrine – flan originaire d’Avignon

Coupée en rondelles ou en lanière et rôtie au four, l’aubergine peut être un accompagnement simple comme ingrédient intéressant des salades d’été ou des plats de céréales, apportant de saveurs qui changent par rapport à nos classiques tomates et concombres.

Préparée en rondelles ou en tranche précuites ( au four ou poêlée), l’aubergine être également utilisées pour préparer différents gratins comme le connu parmigiana italien. Du côté des plats au four, elle entre aussi dans la composition du tian, plat de légumes lentement confit au four.

En morceaux, elle entre dans la composition de nombre plats mijotés d’été comme la classique ratatouille et ses déclinaisons, les tajines, ou encore autres plats inventés « maison ».

A noter aussi que l’aubergine peut être utilisée en garniture de tarte ou de cakes salés, sous forme de morceaux précuits, soit sous forme de caviar.Enfin, rien n’empêche de la farci avec la farce de son choix, leur forme de « barquette » facilitant l’opération.

Aubergines poivrons confits au four - Au Fil du Thym
Aubergines poivrons confits au four

Avec quoi les associer ?

Du côté des épices, les aubergines se marient bien avec le cumin, la coriandre, le quatre épices. Pour les herbes aromatiques, on retrouve la coriandre fraîche, le basilic et le persil. Enfin, l’ail est quasi un de ses compagnons obligés.

Pour les légumes, elles entre dans le célèbre quatuor estival tomate-courgette-poivron-aubergine, s’accordant surtout avec la première qui la relève. Elle fonctionne bien avec les oignons et leur note caramélisée, ou les pommes de terre.

Côté légumineuses, elle complète bien les pois chiches et les lentilles.

Elle peut accompagner toutes les viandes (rouges, blanches, viande hachée, saurisserie..), les poissons blancs et ou encore les œufs. L’agneau en particulier se marie très bien avec elle.

A noter enfin que l’on peut sans mal lui associer les fruits secs (amandes, noisettes, noix, pignons de pin), ces derniers apportant une note douce (pour l’amande) ou une pointe d’amertume (pour la noix).

III. Les recettes du blog

L’aubergine étant le légume préféré de mes gourmands, vous pouvez trouver nombres recettes sur le blog pour vous inspirer et cuisiner l’aubergine :

Sources de l’article : nhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Aubergine ; wikipédia : mets à base d’aubergine




Balade Botanique – Fin d’été (septembre 2021)

Bonjour à toutes et tous,

Alors que l’automne approche, que septembre est bien entamé, je vous propose de chausser vos baskets ou chaussures de marche pour une nouvelle balade botanique septembre 2021. J’espère que l’idée vous plaira.

J’ai remarqué l’année dernière que Septembre et Octobre sont des mois assez « vides » niveau fleurs de mon côté du Gers. L’été est passé avec ses périodes de grand soleil et souvent de sécheresse, laissant les coteaux exposés  et les prairies bien sèches.  S’il a plu, les herbes en ont profité pour se refaire un vert de jeunesse, mais sans laisser le temps aux nouvelles plantes d’apparaître. A côté, les moissons se terminent, laissant la terre  des champs brune nue et dans l’attente des semis d’automne. Mais si on regarde bien, il reste encore des plantes à découvrir. Venez les voir 🙂


Commençons en bordure de champ récolté, sur un coteaux, où nous pouvons rencontrer les dernières messicoles de l’année. La plus fréquente est une petite lamiaceae, fleurs roses, port droit élevé et feuilles étroites : la galéopsis à feuilles étroites, de son autre petit nom « filasse batarde ». Elle se distingue des sarriettes par la largeur du pétale labelle inférieur. A noter galeopsis signifie en grec en forme de belette, surnom lié à la forme de gueule de ses fleurs.

En bordure de champ, sur le chemin agricoles, de nouvelles plantes aux inflorescences en ombelle ont pris place. Il ne s’agit pas de la carotte commune mais du peucédan commun, reconnaissable à son inflorescence en ombelle d’ombelle et des feuilles fines.

En faux ami, ( que l’on distingue par son inflorescence plus plate et plus petite), se trouve l’ Oenanthe de Lachenal. Comme le peucédan, elle partage les feuilles fines. Cette finesse permet entre autre de limiter l’évaporation de l’eau et donc de résister aux sécheresse de la fin d’été.

Descendons de la colline par la route, où nous pouvons retrouver de l’amarante réfléchie. Elle est très porche d’une autre type d’amarante que l’on retrouve dans nos potager et s’identifie par une tige pubescente et sillonnée alors que l’hybride est glabre. Et oui, il faut s’attarder sur les amarantes avant de les nommer.

Pour poursuivre la balade botanique septembre 2021, je vous propose de rejoindre l’emplacement favorable d’un bord de lac. Ici, la présence de l’eau aide les plantes à résister à cette fin d’été. Les premières que nous rencontrons sont les pulicaires ou Herbe-Saint-Roch aux jolies fleurs jaunes soleil.

Pour terminer, je vous emmène voir la dernière des fleurs. Descendons du coteau pour rejoindre les prairies humides ou le bord des rûs. Ici, on peut voir grandir de belles plantes aux fleurs violettes, qui peuvent faire penser aux knauties. Cependant, leur inflorescence en boule épaisse (alors que la knautie est plus plate), leurs feuilles grandes, larges, vertes foncées nous apprennent que ce sont les succises des prés. Non, pas saucisse, succise ^

Dans les fleurs jaunes, discret en fleur mais expansif en taille, le bidens feuillé présente de nombreux boutons jaunes, contrastant avec des feuilles vertes et des tiges rouges. Bal de couleur en cette fin d’été.

Enfin, il nous faut rendre hommage aux menthes qui poursuivent leurs floraison. Dans ce petit lac, j’ai identifié deux espèces :

  • la menthe à feuille ronde qui forme de jolis épis floraux violets clairs, et dispose d’un odeur de menthe légère et tirant sur la pomme. (Ainsi que des feuilles duveuteuses)

  • et la menthe aquatique, aux épis ronds, plus foncés. Elle s’identifie aussi par une odeur de menthe fraîche très prononcée ^^

Nous arrêtons notre balade ici, dans la douceur de la soirée au bord de ce petit lac. J’espère que cette balade botanique septembre 2021 vous a plu. De vôtre côté, n’hésitez pas à partager vos découvertes, je suis aussi curieuse de connaître ce que vous trouvez. En vous souhaitant une bonne journée !




Aubergines et poivrons confits au four

Bonjour à toutes et tous

Quand un rare créneau de « temps mort » passe, j’adore aller fouiller site et blogs de cuisine en quête de recettes de saison. Dernièrement, un créneau passant, je suis retombée sur l’escalivade catalane : un plat catalan fait de lanières de légumes (aubergines, poivrons,… ) confits au four. Les légumes au four c’est quasi systématiquement le bon plan « peu de temps en cuisine pour beaucoup de saveur ». Alors, j’ai vite consulté la recette originale … et déchanté. Elle se termine par une marinade dans un vin de Banuyls, vin typique que l’on ne trouve pas tous les 4 matins. Qu’à cela ne tienne, j’ai piqué le concept des lanières de légumes au four, décliné juste de l’aubergine et du poivron, ajouté une pointe de piment d’espelette pour le fun.

Une fois servi ce plat de légumes confit a littéralement été adoré par mon mari, puis par les plus-si-petits gourmands. Est ce la découpe en lanières qui rappelle des frites ? Le moelleux des légumes ? Les couleurs ? Je n’en sais mais.. Mais j’ai itéré la recette plusieurs fois : chaude, froide, préparée la veille et réchauffée le lendemain et chaque fois, cette recette a vérifié son statut de « bonne trouvaille ».

Aubergines et poivrons étant de saison jusqu’à au moins fin septembre, je voulais partager l’idée de ces aubergines poivrons confits avec vous. Peut être vous permettra-t-elle de vous régaler encore un peu cet été. Bon week-end !

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Aubergines poivrons confits au four - Au Fil du Thym
Aubergines poivrons confits au four

Recette : Aubergines et poivrons confits au four

Saison de la recette : Juillet à Début Octobre

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 1 heure


Ingrédients

Pour 4 à 6 personnes :

  • 2 petites aubergines
  • 3 poivrons (idéal rouge et jaunes)
  • 2 grosses gousses d’ail
  • 1 cuillérée à café de piment d’Espelette
  • Huile d’olive
  • sel et poivre

Réalisation

  • Lavez les légumes.
  • Retirez le pédoncule des poivrons, épépinez-les puis coupez-les en lanières.
  • Retirez le pédoncule des aubergines, coupez-les en deux dans le sens de la longueur, puis découpez-les en tranches et enfin en lanières.
  • Épluchez et émincez l’ail.
  • Disposez les légumes dans un plat à four (bien large) avec l’ail. Salez, poivrez, parsemez de piment puis versez un généreux filet l’huile d’olive. Mélangez à la main pour bien enrober.
  • Enfournez à 150°C pendant 45 minutes à une heure. Laissez à découvert pendant les 10 premières minutes, puis couvez d’un papier aluminium ou d’une feuille de cuisson afin que les légumes cuisent à couvert.

Servez ces aubergines poivrons confits chauds ou frais. Ils peuvent aussi être utilisés pour agrémenter des salades.


Astuces :

  • Gain de temps : Étalez des légumes sur des plaques four pour réduire le temps de cuisson.
  • La recette est aussi réalisable avec des courgettes. Évitez les tomates, elles rendront trop de jus.
  • A l’avance : N’hésitez pas préparer la veille pour le lendemain. Vous conserverez au frais dans une boîte hermétique (ou dans le plat avec un film alimentaire).
  • Accompagnement de : Mon mari conseille ce plat pour accompagner viandes rouges et blanches. Je trouve que cela marche bien dans des pâtes, poêlées de céréales, ou encore dans des salades de pois chiche.





DIY – Cadre d’été en graminées

Bonjour à toutes et tous

La fin d’été est toujours bien sèche dans le sud, laissant un joli ballet de graminées en toile de fond des campagnes. Après avoir fleuri en fin de printemps, ouvert leurs épillets en été, ces graminées prennent des formes souvent assez esthétiques. Lors des balades, il n’est pas rare que le regard se perde dans les épis admirer leur forme et leur légèreté. Ce joli spectacle d’été a fait que j’ai fini par me poser la question de les transformer en décoration nature pour la maison. C’est toujours agréable d’avoir des petits bouts de déco qui changent en accord des saisons, et les graminées sont tout à fait représentatives de la période.

L’idée a tourné dans mon esprit plusieurs semaines durant, revenant souvent lors des balades, jusqu’au jour où je suis retombée du sur des cades photos provisionnés lors du déménagement. Dans ces cadres, rien n’empêche de placer des graminées à la place des photos pour former un petit bouquet. Quelques graminées cueillies, j’ai tenté (et refait trois fois) un arrangement, jusqu’à arriver au résultat en photo. On peut certainement créer quelque chose de plus joli avec une meilleure inspiration, mais pour un premier essai, je n’avais mieux.Néanmoins, ce cadre graminées a vite trouvé sa place dans la maison. 

Depuis, me rappelant que plusieurs d’entre vous apprécient les idées de décos nature (expression à votre choix  : « à trois francs six sous » / « façon McGyver : 1 post it, 1 trombone..  » ) je m’ai pensé que cela pourrait vous intéresser. Vous ferez sans doute plus joli que moi si vous la réaliser.’espère donc que cela vous plaira 🙂 Bonne journée !

DIY - cadre graminées nature et zéro déchets - Au Fil du Thym
DIY – cadre graminées nature et zéro déchets

Tutoriel : Cadre graminées nature

Saison : Eté

Matériel

  • Un cadre photo vide (avec ou sans bordure, à votre convenance)
  • quelques graminées « plates » (i.e. avec des épis capables de s’écraser et de formes variées)
  • 1 feuille de papier blanc ou noir
  • 1 ciseau

Réalisation

  • Cueillez quelques graminées sur les bords des champs ou dans les friches. Inutile de faire un gros bouquet, vous pourrez n’en caler que quelques unes dans votre cadre 😉
  • Si vous avez le temps, n’hésitez pas à pré-écraser vos graminées, cela facilitera la réalisation du cadre
  • Ouvrez le cadre, placez une feuille blanche (ou noire) au fond
  • Disposez joliment vos graminées. Coupez le morceau de tige qui dépasse. Prenez garde dans votre disposition qu’elle vous bouger lorsque vous re-fermerez le cadre.
  • Écrasez une première fois votre composition et replacez les graminées.
  • Fermez le cadre en :

    • Fermant progressivement les côtés
    • Remettant les graminées avec la pointe d’un ciseau
    • N’hésitez pas à recommencer l’opération 1 ou 2 fois pour remplacer les graminées ou en retirer. On a souvent tendance à en utiliser trop au premier essai.

  • Une fois tout refermé, placez le cadre graminées à l’endroit désiré

Conservation : Pas de date de péremption 🙂

Astuces :

  • Ne mettez pas trop de graminées dans le cadre et n’hésitez pas à en retirer. Le « peu » est préférable au « trop »
  • Évitez vraiment les grosses graminées en épi (exemple : dactyle aggloméré), vous n’arriverez jamais à les mettre en place dans le cadre.





Cobbler de prunes au sarrasin

Bonjour à toutes et tous

Le hasard fait parfois (très) bien les choses, car en arrivant dans le Gers il y a bientôt deux ans, j’ai découvert que c’était « l’autre pays des prunes » (l’officiel étant la Lorraine). Les prunier sauvages poussent à foison dans la campagne, l’arbre adore le climat et nombreux sont les arboriculteurs en proposant. En cette fin d’été, impossible donc de passer à côté d’un dessert aux prunes. Ayant déjà décliné diverses prunes en  gâteau, en tartes, en confiture, en tian, j’avais bien envie de proposer une idée qui change : en crumble ou pour être exacte en cobbler, c’est à dire la version moelleuse du crumble. Pour pousser un peu plus le clin d’œil au Gers, j’avais aussi envie de modifier la recette classique de pâte à cobbler pour lui donner une petite note de sarrasin. Cette plante est largement cultivée dans le Gers et a délicieusement fleuri dans les champs tout l’été.

La dégustation a révélé l des fruits fondants et une pâte moelleuse, une saveur acidulée de prunes avec la note de rusticité du sarrasin. C’est un dessert de transition : un pied dans les saveurs de l’été avec les prunes, un autre pied dans l’automne avec le sarrasin. Tout le monde a apprécié y compris ceux peu amateurs de prunes.

Voilà. Juste avant la rentrée, je voulais partager cette recette de cobbler prunes avec vous et avec l’office de tourisme de Condom – Tenarèze. J’espère qu’elle plaira à tous. Bonne journée !

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Cobbler prunes sarrasin

Recette : Cobbler de prunes au sarrasin

Saison de la recette : Août à mi Octobre

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 45 minutes


Ingrédients

Pour 4 à 6 personnes :

Pour les fruits :

  • 800 g de prunes ( quetsches, reine claude, stanley, prunes rouges..)
  • 50g de sucre (1)

Pour la pâte

  • 80 g de farine de sarrasin
  • 80 g de farine de blé
  • 80 g de beurre
  • 80 g de sucre
  • 1/2 cuillérée de levure chimique
  • (facultatif) 2 cuillerée à soupe de sarrasin grillé (kasha)

Réalisation

  • Dans un saladier, mélangez les deux farines, le sucre, la levure chimique et le beurre coupé en petits morceaux. Mélangez le tout à la main jusqu’à bien amalgamer. Si la pâte ne s’amalgame pas bien (cela peut dépendre des farines), ajoutez 1 à 2 cuillérée à soupe d’eau ou de lait jusqu’à la texture désirée.
  • (facultatif) incorporez les graines de sarrasin dans la pâte.
  • Lavez les prunes puis égouttez bien. Coupez les en deux ou en quatre, retirez le noyau, puis répartissez les dans le plat de servir (idéal : plat à tarte en porcelaine). Saupoudrez ensuite des 50g de sucre.
  • Récupérez la pâte à cobbler, détachez des boules de pâte de la taille d’une noix, puis aplatissez les en disque épais. Répartissez les disques sur les fruits
  • Enfournez pour 30 à 40° minutes à 180°C. Le cobbler doit « dorer » sur le dessus.
  • Laissez refroidir et placez au frais avant de servir.

Servez ce cobbler prunes préférentiellement frais. Les prunes sont souvent très acides si elles sont chaudes.


Astuces :

  • (1) Le saupoudra de sucre est nécessaire car les prunes s’acidifient à la cuisson. Ajustez la quantité de sucre à vos prunes : Les 50g correspondent aux quetches, stanley, reine claudes et autres prunes « mi acides » Pour les prunes rouges, vous pouvez aisément monter à 75g, ces dernières était très acides à la cuisson.
  • Accompagnez de chantilly pour les plus gourmands.





Après shampoing aux flocons d’avoine

Bonjour à toutes et tous,

Depuis que je tente de faire passer la maisonnée en mode « zéro déchet du mieux qu’on peut », je vois d’un mauvais œil les flacons de plastique. En particulier dans la salle de bain. Il est assez aisé de passer pour des produits solides (savons, shampoings, dentifrice..) ou des conteneurs en verre (crèmes,..) pour ces éléments. Le seul produit que je n’ai pas encore déniché est l’après shampoing. Sans être systématique, il marche bien pour retaper les cheveux abîmés avec la météo.

En fouillant sur le net, je suis tombée sur un tutoriel de « bioté naturelle » pour faire un après shampoing maison avec juste de l’eau et des flocons d’avoine. J’ai tenté puis ai été assez satisfaite du résultat. Adjugé adopté. By les flacons.

Je vouais relayer le tutoriel ici au cas où vous chercheriez ce genre de chose. N’hésitez pas à essayer !

Après shampoings aux flocons d'avoine maison - Au Fil du Thym
Après shampoings aux flocons d’avoine maison

Tutoriel : Après shampoing aux flocons d’avoine

Saison : Toute l’année

Matériel

  • 2 cuillerées à soupe de flocons d’avoine
  • 200 ml d’eau (1 tasse)

Réalisation

  •  Placez les flocons d’avoine et l’eau dans une casserole puis portez à ébullition
  • Laissez “cuire” à couvert pendant 10 minutes.
  • Filtrez le mélange puis selon vos préférences en termes de texture (gel/liquide) :

    • si vous préférez gel :  vous remettez sur le feu 5 minutes puis disposez dans un pot.
    • si vous préférez liquide : placez direct dans un pot.

  • Laissez reposer jusqu’à refroidissement puis conservez au frais ou utilisez dans la foulée

Utilisation : Comme l’après shampoing classique : appliquez après le shampoing, laissez poser quelques minutes puis rincez.

Conservation : Conservation maximum 1 semaine au frais

Astuces : Ajustez les quantités selon vos besoins à raison d’une cuillerée à soupe de flocons pour 100ml d’eau. Comme je l’utilise de temps en temps, je n’en prépare la quantité juste nécessaire pour l’occasion et vous propose ce dosage, mais vous pouvez aussi en préparer plus.





Panna-cotta au coulis de baies de sureau

Bonjour à toutes et tous

Plus le temps passe, plus je m’intéresse à la « cuisine sauvage », celle des plantes qui ne fréquentent quasi plus nos potagers ou les étals des maraîchers. Nous avons de bonnes redécouvertes à faire, et cela permet de diversifier les saveurs. Une plante ou pour être exacte un arbre que j’adore cuisiner est le sureau noir. Je raffole de ses fleurs printanières qui peuvent être utilisées en sirop, pour parfumer des desserts ou en infusion. Mais autant j’ai égrené pas mal de recettes de fleurs, autant je n’ai jamais trouvé le temps de tester celles aux baies de sureau. Ces dernières sont toxiques crues mais comestibles une fois cuites et réputées délicieuses. Néanmoins la synchronisation entre l’arrivée des baies de sureau / mes disponibilités cuisine tombe toujours mal, car proche de la rentrée des plus-si-petits gourmands ou en pleine période de « rush conserves ».

Cette année, j’ai craqué et me suis carrément bloqué un créneau dans mon planning du week-end dernier pour l’essayer. Plusieurs sureaux qui ont poussé dans la partie sauvage du jardin, donc point besoin de courir pour trouver ces baies. Côté recette, j’étais bien tentée de le décliner dans un de mes desserts favoris : en panna cotta avec une crème fondante et un coulis de baies de sureau. (Petite précision néanmoins : le terme « panna cotta » est plus une inspiration, car mon mari déteste le côté gélatineux du dessert et j’ai bien dû trouver une version sans gélatine ni agar-agar…).

Grand bien m’a pris de (enfin) bloquer ce créneau car le coulis de sureau est – à mon goût – une immense claque gustative. Sa saveur peut s’apparenter à la mûre ou à la myrtille, avec une pointe de finesse complémentaire, c’est à tomber par terre. Dans ce dessert, cela se marie très bien à la crème-panna-cotta, lui apportant des notes fruitées et sauvages. Je vais faire sourire tous ceux/celles qui cuisinent le sureau noir en disant cela, mais j’ai un net regret de n’avoir le temps de faire quelques réserves de sirops/bocaux de coulis. ^^

Comme la saison des baies de sureau est assez courte, j’ai pris ma soirée d’hier pour rédiger la recette de ces panna cotta sureau et vous partager cette idée. Pour ceux qui connaissent, cela vous amusera sans doute. Pour ceux/celles qui n’ont jamais tenté, je vous encourage vivement à tester avant la fin de la saison. Bon week-end !

Panna-cotta au coulis de baies de sureau noir - Au Fil du Thym
Panna-cotta au coulis de baies de sureau noir

Tutoriel : Panna-cotta au coulis de baies de sureau

Saison : Aout septembre (selon les régions)

Matériel

Pour 4 personnes (4 verrines)

  • 100 g de baies de sureau noir (10 ombelles de environ)
  • 60 g de suce
  • 120ml d’eau

Pour la crème : (1)

  • 250 g de crème légère
  • 250 ml de lait
  • 50 g de sucre
  • 20 g de maïzena
  • (facultatif, mais c’est meilleur) 1 cuillérée à soupe rase d’alcool de prunes

Réalisation

Étape 0 : Ramasser les ombelles de sureau noir

Un point de vigilance avant la cueillette du sureau, car il existe plusieurs plantes du même nom dans la nature. En particulier sur août, vous pouvez trouver :

  • Le sureau noir (cf. herbier) désigne un arbre, haut de 5-7 m, feuilles composées, présentant des ombelles avec de nombreuses petites baies noires. C’est lui qu’il faut cueillir
  • le sureau hièble (cf.herbier) désigne une herbe, haute de 1m environ, avec une ombelle de baies noires. Il est toxique.

Veillez bien à cueillir vos baies d’un arbre et non d’une « herbe ».

Étape 1 : Préparation de la crème

  •  Délayez la maïzena dans un peu de lait. Dans une casserole, placez la crème, le reste de lait, le sucre et la maïzena délayez.
  • Faites chauffer à feu moyen en remuant régulièrement jusqu’à ce que la crème soit au bord de l’ébullition. Laissez une minute sur le feu tout en remuant.
  • Versez dans des verrines puis laissez refroidir avant de mettre au réfrigérateur.
  •  Laissez prendre deux bonnes heures.

Étape 2 : Le coulis de sureau

  • Égrenez les ombelles pour récupérer les fruits mûrs. Lavez soigneusement.
  • Dans une petite casserole, placez les baies: Faites chauffer 2-3 minutes à feu moyen afin que les baies « éclatent ».
  •  Ajoutez le sucre, l’eau, puis faites cuire à couvert pendant 10 minutes. (2)(Note : Vérifiez qu’il reste toujours de l’eau si votre couvercle n’est pas à 100% hermétique).
  •  Mixez le tout puis filtrez pour retirer les grains.
  • Laissez refroidir le coulis avant utilisation

Étape 3: Dressage

  • Une fois crème et coulis froids, répartissez le coulis sur la crème.
  • Conservez au frais jusqu’au service

Servez des panna cotta sureau bien fraîches.

Astuces

  • (1) La recette donne une crème hybride entre une vrai pana cotta et une crème dessert. Si vous préférez une vraie pana cotta avec son côté gélatineux, utilisez la recette proposée ici.
  •  (2) les baies de sureau sont toxiques crues, donc veillez bien à les cuire avant consommation.
  •  Si vous souhaitez préparer ces panna cotta sureau à l’avance, gardez bien le coulis et la pana cotta à part. Au bout de quelques heures, le coulis « infuse » dans la crème et la délimitation entre la crème et le coulis est moins net. (Cela ne change rien au goût, c’est juste moins joli.