Magret de canard aux cerises

Bonjour à toutes et tous

Après 3 ans, je crois que nous n’avons vraiment pas atterrit dans le Gers au hasard. Famille, belle-famille sont des fans invétérés du canard et notamment du magret de canard. Cette affection est telle que j’ai quasiment tous les mois la question au téléphone ou par SMS du type : « Tu n’aurais pas une recette de magret de canard de saison / originale / qui change ? « . Avec la fête des mère/des pères proches, cela n’a pas loupé et j’avais une nouvelle idée à proposé

En fait, c’est très simple. Nous avons regardé la saison en cours de Top Chef, au cours de laquelle il a été dûment rappelé que le canard se marie très bien avec les fruits rouges. Vu qu’en ce moment c’est la pleine saison des cerises, pourquoi ne pas le préparer .. aux cerises ? Après avoir regardé différentes recettes sur internet, j’ai pris le parti du sucré-salé complet avec un magret poêlé, servi avec une sauce aux cerises, vinaigre balsamique et miel. Mon jury de crash test, composé des plus-si-petits gourmands et mon mari ne se sont pas priés pour la dégustation… et se sont vite régalés. La sauce sucrée se marie bien avec le canard, les cerises apportent du jus et du moelleux, le tout est parfaitement de saison.

Donc pour la belle famille qui m’a demandé une nouvelle recette, mais aussi pour vous, je partage la recette sur le blog. J’espère qu’elle plaira à tous.Bonne journée

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Magret de canard cerises - Au Fil du Thym
Magret de canard cerises

Recette : Magret de canard cerises

Saison de la recette : Mai-Juin

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 20 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 500g de cerises
  • 2 échalotes
  • 1 à 1.5 grosse cuillerée à soupe de miel
  • 6 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique
  • sel, poivre
  • 2 clous de girofle

Réalisation

  • Incisez la peau des magrets en croix. Disposez les magret côté peau dans une poêle chaude et faites-les cuire pendant 7 minutes à feu vif (1).
  • Entre temps, pluchez et hachez les échalotes. Lavez les cerises, égouttez-les soigneusement puis retirez les noyaux.
  • Une fois le temps de cuisson des magrets terminé, retirez-les de la poêle puis réservez-les dans une assiette. Couvrez l’assiette d’un couvercle pour préserver la chaleur.
  • Retirez la graisse en excédent dans la poêle puis faites revenir les échalotes hachées jusqu’à ce qu’elles soient translucides
  • Ajoutez le vinaigre balsamique, un demi verre d’eau et portez à ébullition 30secondes.
  • Ajoutez les cerises, le miel, les clous de girofle, mélangez bien et laissez cuire 3 minutes (sans couvrir)
  • Remettez les magrets côté chair et laissez cuire 3minutes.
  • Dressez les magrets dans les plats de service. Si la sauce est trop liquide a votre goût, laissez-la sur le feu le temps qu’elle acquière la texture désirée.Servez ces magrets de canard aux cerises chauds.

Astuces :

  • (1) si vous couvrez la poêle, réduisez le temps de cuisson à 5minutes
  • Récup : N’hésitez pas à récupérer la graisse de canard et la conserver au réfrigérateur pour une recette ultérieure (ex : pommes salardaises). Elle se conserve une quinzaine de jours.
  • Accompagnement : Du riz ou des pommes vapeur conviendront le mieux. Comme la recette est du sucré salé, il faut que vous restiez sur un accompagnement doux





DIY – Sticks détachants maison

Bonjour à toutes et tous

Dans les petits gestes écolos que nous réalisons au quotidien, nous veillons par exemple à ne lancer lave vaisselle ou lave linge que quand ceux si sont bien pleins. On veille aussi à ne laver les vêtements que quand c’est vraiment justifié et pas uniquement parce qu’ils ont été portés une fois. Néanmoins, il y a toujours un petit problème lorsque qu’arrivent les petites tâches du quotidien sur les vêtements du travail ou d’école. Avoir des vêtements tâchés fait désordre, mais lancer une lessive pour une tâche d’1cm², c’est peu écologique.

En discutant de cette « problématique » avec, les grands parents ils m’ont rappelé « qu’avant on utilisait de la terre de Sommière pour détacher les vêtements et que cela marchait bien ». J’ai regardé sur le net et de lien en lien, je suis tombée sur des sticks détachants maison 2 à deux ingrédients, zéro déchet (méthode ici). J’ai donc tenté pour me faire un avis. De réalisation, c’est tout simple. A l’usage, et bien franchement je trouve que cela marche plutôt bien. Si vous l’utilisez assez vite après avoir tâché ( de café, de fraises…) la tâche disparait bien. J’ai depuis évité quelques vêtements en lessivage pour cause de maladresse lors de mes pause-café-télétravail. Aussi, petit « bonus » sur ces sticks : ils sont aisément transportable. Bref, c’est devenu un nouvel incontournable dans ma panoplie « zéro déchet.

Alors que les vacances d’été se profilent et que les tâches du quotidien ne s’arrêtent jamais, je me suis dit que vous seriez peut être preneuse / preneur de l’idée. J’espère qu’elle vous satisfera. Bonne journée !

Sticks détachants zéro déchet - Au Fil du Thym
Sticks détachants zéro déchet

Tutoriel : Sticks détachants zéro déchets

Saison : Toute l’année

Matériel

Pour 1 stick

  • 40 g de copeaux de savon de Marseille
  • 30 g de terre de Sommières
  • 50 à 60 ml d’eau

Réalisation

  • Disposez 50 ml d’eau et le savon de Marseille en copeaux dans un récipient pouvant supporter la chaleur (ex. bol pyrex).
  • Placez dans un bain marie et faites chauffer pour faire fondre le savon. Mélangez bien de manière à disposer d’une préparation homogène.
  • Une fois la pâte de savon homogène, retirez du feu et ajoutez la terre de sommière. Mélangez pour bien homogénéiser.
    Répartissez le mélange dans le moule de votre choix, tassez bien. Laissez ensuite sécher pendant 48H (Note : Vous pouvez retirer du moule dès que cela se détache aisément, puis finir le séchage à l’air libre).

Utilisation :Sur les petites tâches du quotidien, peu après le « tâchage » : 1) Mouillez le tissu tâché, puis frottez avec le stick. 2) Laissez reposer le tissu une quinzaine de minutes 3)Frottez la tâche puis rincez bien.

Astuces : N’hésitez pas à en préparer 2-3 d’un coup, cela n’a pas de péremption.





Clafoutis de fèves à la menthe

Bonjour à toutes et tous

Ce printemps est riche en anecdotes et petites réussites potagères pour moi. Après 2 saisons printemps/été vraiment galères pour virer le chiendent et autres envahisseuses, décompacter la terre, ramener du compost, du BRF, gérer les coups de chaud et de sécheresse, le travail porte ses fruits et les récoltes s’agrandissent. Artichauts, roquette, fraise, rhubarbe, petits pois ont déjà alimenté le quotidien et en cette début juin j’ai la satisfaction d’avoir ma toute première récolte de fèves.

A fèves du potager, tous les honneurs en cuisine. On pense souvent aux fèves pour les salades et accompagnements. Mais dernièrement, je suis tombée sur l’idée d’un clafoutis, ce qui m’a beaucoup plu.J’ai donc tenté en version fèves et menthe et franchement je me suis régalée. La fève fonctionne bien avec la texture moelleux de la pâte, elle donne de la douceur et la menthe de la profondeur de saveur. C’est devenue une de mes recettes préférées de la saison.

Ayant prévu d’en refaire ce week-end, je voulais partager la recette. J’espère que cela vous intéressera et éventuellement vous permettra de changer de vos classiques. Bonne journée

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Clafoutis fèves menthe - Au Fil du Thym
Clafoutis fèves menthe

Recette : Clafoutis fèves menthe

Saison de la recette : Avril à Juin

Temps de préparation : 15 minutes (+ écossage des fèves)

Temps de cuisson : 30 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 1,2 à 1,5 kg de fèves fraîches non écossées
  • 1/2 botte d’oignons doux
  • 3 œufs
  • 200 ml de lait
  • 200 ml de crème
  • 60 g de maïzena (ou de farine)
  • une dizaine de feuilles de menthe
  • sel et poivre

Réalisation

  • Écossez les fèves, puis faites les cuire 2 minutes dans de l’eau bouillante. Egouttez-les puis retirez la peau. Réservez les.
  • Lavez les oignons doux, coupez les radicelles, la partie abîmée des feuilles puis émincez-les finement. Faites les revenir dans une poêle avec un peu d’huile jusqu’à ce qu’ils soient translucide. Mélangez avec les fèves
  • Lavez puis hachez la moitié de la menthe. Mélangez avec les fèves.
  • Dans un saladier, battez les œufs en omelette. Ajoutez la maïzena et mélangez bien jusqu’à ce que la préparation soit homogène.
  • Ajoutez le lait et la crème, puis mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Salez et poivrez.
  • Huilez légèrement de petits ramequins ou un plat à clafoutis.
  • Répartissez le mélange de fèves, oignon et menthe. Versez la pâte par dessus.
  • Enfournez à 180°C pour environ 25-30 minutes pour de petits ramequins, ou environ 40 à 45 minutes pour le plat familial. Le clafoutis doit dorer sur le dessus.

Servez ce clafoutis fèves chaud ou frais, selon vos préférences.


Astuces :

  • Conservation : jusqu’à 48 h au réfrigérateur. Les clafoutis ne se congèlent pas bien, le gel de l’eau contenue dans la pâte ayant tendance à « casser » leur texture.
  • Variante : Ajoutez un peu d’emmenthal râpé ou de parmesan dans la pâte du clafoutis fèves.





Comment cuisiner la roquette ?

 

I. Présentation

Du côté du potager

N’en déplaise à son allure de feuille, la roquette ou Eruca sativa est une plante de la famille des Brassicaceae (choux) , annuelle.

On la sème en début de printemps,  et elle présente de grandes feuilles basales épaisses, pennatilobées,  (ie. avec des lobes sur les côtés) et un grand lobe terminal. Selon les variétés, les feuilles sont plus ou moins larges. Si on la laisse tranquille, forme une tige dressée avec quelques feuilles, surmontée par une inflorescence en corymbe lâche de fleurs blanches ou jaunes.  Les tiges se développent sur la fin de printemps, avant que les chaleurs de l’été ne « ratiboisent » la plante. Elle peut repartir sur des automnes doux.

Son histoire

La roquette a vite été repérée pour son goût piquant qui peut mettre un vrai coup de fouet aux plats. Elle était consommée par les Romains et surtout recommandé pour attiser les ardeurs de ses messieurs. Cette réputation a fait qu’elle n’a pas fréquenté les jardins des monastères au Moyen Age, mais ne l’a pas empêché d’être recommandée par Charlemagne dans son capitulaire De Villis.  Répandue dans les régions méditerranéenne, elle prix différents petits noms tels que « rouquette » dans le languedoc, ou encore « riquette »  du côtéé de Nice. Aujourd’hui, elle est cultivée comme plante condimentaire.

Dans les magasins / Sur les étals

Sur les étals, on trouve de la roquette à partir de mi Avril jusqu’à Novembre.  Néanmoins, dans le Sud de la France, la roquette ne pousse pas bien en été.

Roquette du Jardin
Roquette du Jardin

II. Comment les cuisiner ?

Comment l’utiliser ?

La roquette peut se consommer crue comme cuite. Crue, elle est très piquante et se consomme plus en condiment. Cuite, elle est comme toutes les herbes, avec une saveur végétale.

Avant utilisation, il faut bien la laver et égoutter. Ensuite, c’est à l’imagination 😉

Dans quels plats ?

L’utilisation classique de la roquette est condimentaire dans les salades. Elle est aussi prisée en « topping » de tartes, bruschetta, tartines et pizza, qu’elles relèvera d’un piquant poivré..

Crue, mixée avec de l’huile, elle forme une crème ou un pesto que l’on peut utiliser pour les relever des céréale, des pommes de terre, ou en base de tartines.

Elle peut s’insérer  crue, coupée en morceaux dans diverses préparations tels que les tartes, cakes salés pour apporter une note poivrée.

Avec quoi l’associer ?

La roquette étant pêchue, elle s’accorde bien avec nombreux éléments doux.

En terme de condiments, elle se marie bien avec le vinaigre balsamique, l’huile d’olive, le miel, et les amandes.

Côté légumes, elle relève bien pommes de terre, carottes,  les légumes de printemps ( radis, petits pois, fèves…) et les tomates crues. Les fruits doux de l’été se marient particulièrement bien avec elle comme les fraises, melon, pêche, nectarine. C’est un compagnon de choix pour les pâtes, comme le pain, les céréales (blés, quinoa, épeautre).

Coté viandes, elle est un compagnon de choix pour relever des charcuteries, ou de la volaille en salade.

Enfin, elle se marie merveilleusement bien avec toutes les préparations lactées crémeuses : fromages frais, mozzarella, ricotta, tome de montagne jeune .. ou les fromages très salés comme le parmesan, cantal et les fromages de chèvre.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les recettes du blog pour vous inspirer :

Sources de l’article




Pommes de terre à la crème de roquette

Bonjour à toutes et tous

Dans mon potager, par manque de temps et/ou d’énergie, je suis une fervente partisane du « moindre effort ». Je laisse les mauvaises herbes pousser et ne les retire que lorsqu’elles deviennent gênantes, comme le laisse des plantes potagères monter en graines et s’auto-semer. Elles produisent des bébés plants qui sont généralement bien plus robustes que les semis usuels.. et – Pire encore – ces plants « spontanés » qui survivent à tout, alors que l’on peut notablement rater ses semis.

Cette année, c’est ma roquette sauvage qui a largement profité de ma « flemmardise ». Je l’avais laissé faire de jolies fleurs jaunes l’année dernière, et au printemps, j’ai vu une explosion de roquette dans mes parterre de fraises. Il m’a donc fallu « nettoyer » les lieux et tenter de « rentabiliser » ce surplus. Cette roquette sauvage étant très piquante, elle ne peut être utilisée qu’avec parcimonie dans les salades ou alors en condiment,pour plats. Alors j’ai opté pour l’idée d’une crème de roquette façon pesto, qui puisse « saucer » des plats. Le beau temps du moment m’a porté sur un plat de pommes de terre à la crème de roquette, plutôt servi frais en accompagnement. Une note d’oignon doux pour du croquant, une touche de vinaigre pour l’acidité, rien de plus.

Le résultat est vraiment une excellente découverte gustative : la crème de roquette, apporte une note douce et herbacée tout à fait agréable, les patates sont bien relevée, et le tout donne un plat crémeux sans crème, Mari comme petits gourmands ont bien apprécié, et pour ma part.. je pense clairement en refaire courant juin. ^^

Je voulais donc vous partager l’idée si jamais vous avez de la roquette au potager, dans votre panier d’AMAP ou en trouvez lors de vos courses. Cette recette peut vous permettre d’amener un accompagnement aux saveurs qui changent. J’espère que cela vous intéressera. Bonne journée

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Pommes de terre à la crème de roquette - Au Fil du Thym
Pommes de terre à la crème de roquette

Recette : Pommes de terre à la crème de roquette

Saison de la recette : Avril – Novembre

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 30 minutes (cuisson des pommes de terre)


Ingrédients

Pour 4 personnes :

Pour les pommes de terre :

  • 800g à 1 kg de pommes de terre
  • 1/2 botte d’oignons doux
  • Vinaigre de cidre

Pour la crème de roquette :

  • 75 g de roquette
  • 2 cuillérée à soupe poudre d’amande
  • 50 ml d’huile d’olive
  • 50 ml d’huile de colza
  • Sel, poivre à convenance

Réalisation

  • Faites cuire les pommes de terre à la vapeur ou à l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elles soient fondantes.
  • Entre temps, lavez la roquette, égouttez soigneusement.
  • Dans un blender, disposez la roquette, poudre d’amande, les deux huiles puis mixez le tout jusqu’à ce que cela forme une crème. Salez et poivrez à convenance. Réservez.
  • Épluchez puis émincez les oignons doux, en utilisant bien la partie verte.
  • Une fois les pommes de terre cuites, épluchez les et coupez les en gros dés. Placez dans un saladier et mélangez avec 2 cuillerées à soupe d’huile.
  • Ajoutez l’oignon doux émincez, la crème de roquette, sel, poivre, et mélangez bien.
  • Si vous servez froid, n’hésitez pas à ajouter un filet de vinaigre de cidre et bien mélanger.

Servez frais ou tiède. Accompagnez éventuellement de quelques brins de roquette fraîche.


Astuces :

  • La crème de roquette peut aussi s’utiliser dans des pâtes ou du riz
  • Plus gourmand : ajoutez du parmesan dans la crème de roquette.





Comment cuisiner les cerises ?

I. Présentation

Du côté du verger

Le cerisier désigne en fait plusieurs arbres fruitiers de la famille des Prunus (pruniers) produisant des cerises ou étant ornementaux. D’un point de vue botanique, deux espèces sont à l’origine de nos cerisiers à fruits :

  •  Prunus avium (L.) ou merisier, à l’origine des variétés de cerises douces.
  • Prunus cerasus (L.) ou griottier à l’origine des variétés de cerises petites et acides.

Nos cerisiers actuels sont issus de d’hybridation entre ces variétés et d’autres variétés de prunus, avec des objectifs de produire des fruits plus gros, plus sucrés ou plus acides, de diverses couleurs, etc.Au verger, le cerisier est un arbre rustique, peu exigeant en terme d’entretien, et qui monte plutôt haut pour un fruitier (5m). Il produit des cerises 45 jours après la floraison. C’est un peu le « must have » du verger avec le pommier. A noter qu’il faut idéalement installer deux cerisiers, beaucoup de variétés demandant une pollinisation croisée.

Son histoire

D’un point de vue historique, le merisier a vite été repéré dans la nature comme un arbre produisant des fruits consommables. La chair des fruits pouvant être amère, dès l’antiquité on cherche à former des fruits plus sucré. On retrouve ainsi des traces de culture en Asie Mineure (Caucase, Anatolie) dès le IVe siècle. En France, le cerisier fut cultivé pour le commerce dès le haut Moyen Âge, à la fois pour ses fruits et pour son bois. Il faut attendre Louis XV, grand amateur de cerises, pour que la culture s’accélère.Aujourd’hui, c’est la Turquie qui est à la tête de la production mondiale. En France, la culture est essentiellement réalisée dans le Sud : Vaucluse, Gar, Rhone, Drome, Tarn et Garonnes. A noter que les premières cerises de l’année viennent de la région de Céret (Pyrénées-Orientales) dès le mois de mars et un cageot des premières cerises de l’année est envoyé chaque année au président de la République depuis 19326.

Les variétés

Pour pouvez trouver diverses variétés de cerises sur les étals, qui se distinguent par la précocité ou non dans la saison, la saveur, le taux de sucre ou la forme. Il existerait en fait 4 grandes familles :

  • Les bigarreaux : fruits sucrés à chair ferme et croquante, blancs ou rouges . On peut citer en sous variétés

    •         Burlat : grosse, sucrée
    •         Rainer : fruits moyens, goût acidulé,  chair blanche-jaune
    •         Napoléon : fruits moyens, chair blancs

  • Les guignes : fruits sucrés à chair molle, souvent utilisés pour le kirsch
  • Les amarelles : fruits acides à jus clair
  • Les griottes : fruits acides à jus coloré

Dans les magasins / Sur les étals

On peut trouver des cerises de France  sur les étals entre mi mai et septembre selon les variétés, le gros de production étant néanmoins Mi Mai-Juin. Hors saison, les cerises sont importées.

Pourquoi les cerises sont si chères ? C’est simplement lié à la cueillette et la manutention de la cerise. Les cerises sont assez fragiles et doivent être cueillies à la main et manipulées avec précaution. Vous comprenez donc que le « rendement de cueillette » des cerises est significativement plus faible que celui des pommes à gros fruits.

Cerises
Cerises

II. Comment les cuisiner ?

La cerise se consomme évidemment – voire préférentiellement ^^ – crue dans son plus simple appareil. Ce fruit peut néanmoins se cuisiner en cru comme en cuit.

Avant utilisation, il faut bien les laver, retirer les queues et le noyau. Même si on dit que les recettes sont meilleures avec noyau, vos convives préfèreront ne pas avoir à les retirer à chaque bouchée et cela sera moins dangereux pour les petits.

On peut ensuite :

  • l’insérer crue, entière ou coupée en deux, dans des salades salées ou sucrées
  • l’insérer crue dans des préparations (gâteaux, clafoutis)
  • la cuire et la transformer en coulis, qui sera une base pour d’autres préparations (mousses, crèmes, sorbets…)
  • la poêler, pour former des poêlées sucrées-salées ou sucrées.

Dans quels plats ?

Crue, la cerise permet d’apporter une note de croquant, ainsi qu’une saveur sucrée ou d’acidulée selon les variétés.  Elle s’intègre bien dans les salades salées comme les salades de fruits,  ou peut servir de décoration à des préparations (tartes, gâteaux..)

Cuite, elle apporte du moelleux et du parfum à un nombre incalculable de préparation à pâte : clafoutis, flans, gâteaux,…

Elle peut être aussi transformée en compotée et servie en garniture de verrines, fonds de tartes, fourrages de gâteaux. Ajoutez du sucre, vous pouvez obtenir une confiture.

La cerise peut aussi servir pour réaliser des sauces pour plats salés, qui accompagneront  notamment le canard et les gibiers.

Avec quoi les associer ?

La cerise est bien condimentée par certains épices à saveur chaude comme la cannelle ou le clou de girofle, ou les épices à saveur sucrée comme la vanille. Elle se marie bien au miel et au chocolat blanc ou noir. Vous pouvez également la condimenter sans mal avec de nombreux alcool : kirsch, amaretto, marsala, qui apporteront une saveur profonde au sucré de la cerise. L’amande et la cerise est une association à connaître car elles fonctionnent très bien ensemble.

Côté fruits, la cerise s’associe avec tous les fruits de la même saison : fraises, fruits rouges, abricot, melon, pêches.  Pour les plats salés, elle s’accorde assez bien avec la roquette. Le citron la relève bien en apportant une pointe d’acidité.


Crue ou cuite, elle fonctionne bien avec les yaourts, fromages blancs, faisselles et fromages doux tels que le fromage de chèvre frais ou la ricotta.Comme tous les fruits rouges, la cerise accompagne bien le canard et les gibiers.

III. Les recettes du blog

Retrouvez toutes les recettes du blog pour vous inspirer :


Sources de l’article :




Comment cuisiner l’artichaut ?

I. Présentation

Du côté des champs

L’artichaut, ou plutôt Cynara cardunculus est un chardon domestiqué, vivace, cultivé au potager comme dans les zones maraîchères. Il forme de grandes feuilles découpées et des grandes dressée d’une hauteur allant jusqu’à 2 M. On consomme le capitule, c’est à dire inflorescence récoltée avant que les fleurs ne se développent. Le fond d’artichaut que l’on consomme classiquement est le réceptacle floral de cette inflorescence ; quant aux feuilles, dont on consomme la base, ce sont les bractées de l’involucre. Si jamais on oublie de récolter un artichaut, celui-ci forme de grandes fleurs violettes très appréciées des butineurs.

Au niveau historique,  il serait originaire d’Afrique du Nord, d’Égypte ou d’Éthiopie. Il aurait donc été introduit en Europe par les Arabes. Par exemple, l’agronome Ibn Al-‘Awwâm, agronome andalou du Moyen Âge décrit déjà la manière de le multiplier et de sélectionner des plants productifs. Sa culture est reprise par le peuple Juif qui le diffuse suite à ses exodes plus au nord de l’Italie. Il semble débarquer en France, via Catherine de Médicis, qui en était friande. On parle de sa présence en 1532 en Avignon. Depuis, cette plante robuste s’est largement diffusée dans les potagers.Aujourd’hui, la culture d’artichaut en France est essentiellement faite en Bretagne et dans les Pyrénées orientales. Il est aussi présent dans nombreux potagers, en ayant divers avantages comme la facilité de culture (0 entretien) et la possibilité de faire paravent pour les cultures plus fragiles.

Les variétés

50 cultivars sont inscrits au Catalogue européen des espèces et variétés et 11 au Catalogue officiel français. Parmi les plus courantes sur les étals , on peut retrouver :

  • camus ou camus de Bretagne : gros artichaut vert
  • (gros) vert de Laon, vert d’Italie ou tête de chat: gros artichaut adapté au froid
  • e violet de Provence ou poivrade lorsqu’il est tout jeune : petit artichaut violet\n

Dans les magasins / Sur les étals

Sur les étals, on trouve des artichauts entre mi Avril et début Octobre, selon les variétés. Il est venu entier, par tête ou par bouquet pour les poivrades. On peut trouver toute l’année des fonds d’artichauts déjà préparés au rayon surgelés ou dans les conserves.


II. Comment les cuisiner ?

Comment l’utiliser ?

On consomme dans l’artichaut soit le fond = partie charnue constituant le réceptacle floral de la fleur, soit la base des feuilles = bractées où l’on retrouve un peu de matière à picorer. Quand l’artichaut est petit et jeune, on travaille ces deux parties ensemble.

En pratique, l’artichaut peut se consommer cru ou cuit. Si vous souhaitez le manger nature en vinaigrette, vous pouvez le consommer cru tel quel en épluchant progressivement les feuilles jusqu’à atteindre le fond, soit le précuire à la vapeur.

Pour des plats plus élaborés, il faut le tourner c’est à dire retirer la partie dure de la tête, les feuilles, et le foin. Pour les gros artichauts, on procèdera jusqu’à ne récupérer que le fond. Pour les petits ou jeunes artichauts, on peut conserver une partie des feuilles. Vous pouvez trouver un tutoriel photo par ici. Lors de l’étape de tournage, il est indispensable de plonger la tête d’artichaut dans de l’eau citronnée ou vinaigrée pour éviter qu’il noircisse.On peut ensuite :

  • soit utiliser le fond cru en morceaux dans des salades.
  • soit cuire le fond /la tête tournée dans des plats, mijotés, vapeurs ou rôti au four.

Dans quels plats ?

Le fond d’artichaut peut être utilisé cuit ou cru dans des salades où il apportera du croquant (en cru) ou du moelleux (en cuit). Il peut être présenté en morceaux dans des apéritifs, à tremper dans diverses sauces.

Ces fonds/têtes sont souvent utilisés dans des plats mijotés où il est attendit. Les artichauts barigoules par exemple, sont une recette traditionnelle où il est mijoté dans du vin blanc.

On peut également utiliser les fonds/têtes cuites en garniture de quiche, tarte, pizza ou tartines.

Enfin, on peut le mixer pour réaliser un étonnant caviar d’artichaut.

Avec quoi les associer ?

Légume méditerranéen par origine, l’artichaut se marie très bien avec l’huile d’olive ou l’huile de noix.Il est bien condimenté par l’olive, le thym, les herbes de Provence, le basilic, la menthe, les mélanges d’épices orientaux type ras el-hanout et le cumin. Le vin blanc est aussi un compagnon de choix pour les sauces des plats mijotés.

Les fruits secs comme les amandes et les noix peuvent le condimenter.

Il se marie bien avec divers légumes : pommes de terre, tomates, oignons, courgettes.. et légumineuses comme les pois chiches, lentilles vertes et lentilles corail et préparations à base de farine de légumineuses comme la panisse et socca.

L’artichaut est un bon accompagnement pour les viandes pêchues comme le veau ou l’agneau, ou pour les poissons blancs. Il s’accorde bien avec le jambon cru et charcuteries italiennes.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les recettes du blog pour vous inspirer :

Sources de l’article: wikipédia : artichaut




Gâteau roulé fraises mascarpone

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Bonjour à toutes et tous

Quand nous sommes en petit comité (i.e. mon mari et les plus-si-petits gourmands), j’avoue avoir une flemme monumentale à cuisiner un repas amélioré pour la fête des mères. Une bonne balade ensemble l’après midi et un bon gâteau au yaourt me comblent largement. Mais quand on célèbre la fête des mères à plusieurs familles, là je met les petits plats dans les grands. C’est ce qu’il s’est passé un de ces derniers week-end : la belle famille est repassée dans le coin (après un « road-canard-trip » dans le Gers …) et on a décidé de faire la « fête des mères et des pères en avance ». Pour l’occasion, j’ai bien mis les petits plats dans les grands et sorti quelques recettes améliorées

Pour le dessert, à vrai dire je n’ai pas cherché loin. Les deux mères que nous sommes avons un faible avéré pour les gâteaux roulés fourrés au mascarpone. Ce type de gâteau est un des classiques des buches de noël, avec un fourrage adapté (crème de marrons, chocolat, curd agrume… exemple ici ) mais rien n’empêche d’en faire une version printanière. Que cela soit elle ou moi, le réservons pour les grandes occasions, faute d’avoir une alternative zéro déchet pour l’emballage plastique du mascarpone…

Bref, cette fois-ci, on a craqué et on s’est fait plaisir, avec une version printanière aux fraises. Ce dessert c’est un biscuit moelleux, une crème mascarpone montée, des fraises dans la garniture pour le moelleux et le jus, rien de plus. A la dégustation, autant vous dire qu’on s’est régalées, tout comme les autres convives. C’est frais, léger, fruité, passe tout seul et termine agréablement un bon repas. Un jour bien chaud, on conseille même d’ajouter de la menthe pour la fraîcheur.

Alors que la (vraie) fête des mères est pour ce week-end, je voulais partager l’idée avec vous. Peut être cela vous donnera une idée pour votre dessert, si vous ne l’avez pas trouvée. Bonne journée !

Gâteau roulé fraises mascarpone - Au Fil du Thym
Gâteau roulé fraises mascarpone

Recette : Gâteau roulé fraises mascarpone

Saison de la recette : Avril à (fin) Juin

Temps de préparation : 25 minutes

Temps de cuisson : 15 minutes


Ingrédients

Pour 4 à 6 personnes :

Pour le biscuit :

  • 4 œufs
  • 120 g de farine
  • 120 g de sucre semoule
  • sucre glace pour saupoudrer

Pour la garniture :

  • 150 g de crème entière (froide)
  • 50 g de sucre
  • 250 g de mascarpone
  • 1 cuillérée à soupe de fleur d’oranger
  • 250 g de fraises
  • (facultatif) menthe

Réalisation

Étape 1 : Réalisation du biscuit

  • Pesez tous vous ingrédients et séparez les blancs d’œufs des jaunes.
  • Fouettez les jaunes avec la moitié du sucre jusqu’à ce que le mélange commence à blanchir.
  • Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec la moitié restante de sucre.
  • Incorporez les blancs d’œufs dans les jaunes à l’aide d’une spatule (la préparation doit devenir à peu près homogène).
  • Ajoutez la farine en pluie puis incorporez là à la mousse à l’aide d’une spatule (arrêtez-vous quand vous n’observez plus de grains de farine)
  • Étalez le biscuit finement sur une plaque recouverte de papier cuisson. Saupoudrez le dessus de sucre glace.
  • Enfournez pour 10 à 15 minutes à 180°C (cela dépends de l’épaisseur du biscuit) Le biscuit est cuit si la trace de doigt disparaît en quelques secondes lorsque l’on appuie légèrement dessus.
  • Décollez le biscuit lorsqu’il est encore légèrement tiède puis le déposez le sur un torchon. Roulez-le, puis laissez-le refroidir.

Étape 2 : La garniture et le dressage

  • Lavez vos fraises et égouttez soigneusement.
  • Fouettez la crème avec le sucre afin de la monter.
  • Placez le mascarpone et la fleur d’oranger dans un saladier, mélangez pour le détendre. Incorporez la crème montée.
  • Déroulez le biscuit puis étalez la crème dessus, de manière homogène. Coupez la moitié des fraises en lamelles et répartissez-les sur la crème.
  • Roulez le biscuit en vous aidant d’un torchon, puis placez le sur le plat de service.
  • Réservez au frais au moins 4h.

Étape 3 : Service.
Juste avant de servir, décorez des fraises restantes et de tout élément de décoration de votre choix.
Servez ce gâteau roulé fraises mascarpone bien frais


Astuces :

  • (1) Le sucre glace va apporter une petite note croustillante sur le dessus du biscuit.
  • En saison, ajoutez de la menthe fraiche pour apporter une note de fraîcheur
  • La recette peut aussi être réalisée avec différents fruits rouges