Comment cuisiner la roquette ?

 

I. Présentation

Du côté du potager

N’en déplaise à son allure de feuille, la roquette ou Eruca sativa est une plante de la famille des Brassicaceae (choux) , annuelle.

On la sème en début de printemps,  et elle présente de grandes feuilles basales épaisses, pennatilobées,  (ie. avec des lobes sur les côtés) et un grand lobe terminal. Selon les variétés, les feuilles sont plus ou moins larges. Si on la laisse tranquille, forme une tige dressée avec quelques feuilles, surmontée par une inflorescence en corymbe lâche de fleurs blanches ou jaunes.  Les tiges se développent sur la fin de printemps, avant que les chaleurs de l’été ne « ratiboisent » la plante. Elle peut repartir sur des automnes doux.

Son histoire

La roquette a vite été repérée pour son goût piquant qui peut mettre un vrai coup de fouet aux plats. Elle était consommée par les Romains et surtout recommandé pour attiser les ardeurs de ses messieurs. Cette réputation a fait qu’elle n’a pas fréquenté les jardins des monastères au Moyen Age, mais ne l’a pas empêché d’être recommandée par Charlemagne dans son capitulaire De Villis.  Répandue dans les régions méditerranéenne, elle prix différents petits noms tels que « rouquette » dans le languedoc, ou encore « riquette »  du côtéé de Nice. Aujourd’hui, elle est cultivée comme plante condimentaire.

Dans les magasins / Sur les étals

Sur les étals, on trouve de la roquette à partir de mi Avril jusqu’à Novembre.  Néanmoins, dans le Sud de la France, la roquette ne pousse pas bien en été.

Roquette du Jardin
Roquette du Jardin

II. Comment les cuisiner ?

Comment l’utiliser ?

La roquette peut se consommer crue comme cuite. Crue, elle est très piquante et se consomme plus en condiment. Cuite, elle est comme toutes les herbes, avec une saveur végétale.

Avant utilisation, il faut bien la laver et égoutter. Ensuite, c’est à l’imagination 😉

Dans quels plats ?

L’utilisation classique de la roquette est condimentaire dans les salades. Elle est aussi prisée en « topping » de tartes, bruschetta, tartines et pizza, qu’elles relèvera d’un piquant poivré..

Crue, mixée avec de l’huile, elle forme une crème ou un pesto que l’on peut utiliser pour les relever des céréale, des pommes de terre, ou en base de tartines.

Elle peut s’insérer  crue, coupée en morceaux dans diverses préparations tels que les tartes, cakes salés pour apporter une note poivrée.

Avec quoi l’associer ?

La roquette étant pêchue, elle s’accorde bien avec nombreux éléments doux.

En terme de condiments, elle se marie bien avec le vinaigre balsamique, l’huile d’olive, le miel, et les amandes.

Côté légumes, elle relève bien pommes de terre, carottes,  les légumes de printemps ( radis, petits pois, fèves…) et les tomates crues. Les fruits doux de l’été se marient particulièrement bien avec elle comme les fraises, melon, pêche, nectarine. C’est un compagnon de choix pour les pâtes, comme le pain, les céréales (blés, quinoa, épeautre).

Coté viandes, elle est un compagnon de choix pour relever des charcuteries, ou de la volaille en salade.

Enfin, elle se marie merveilleusement bien avec toutes les préparations lactées crémeuses : fromages frais, mozzarella, ricotta, tome de montagne jeune .. ou les fromages très salés comme le parmesan, cantal et les fromages de chèvre.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les recettes du blog pour vous inspirer :

Sources de l’article




Pommes de terre à la crème de roquette

Bonjour à toutes et tous

Dans mon potager, par manque de temps et/ou d’énergie, je suis une fervente partisane du « moindre effort ». Je laisse les mauvaises herbes pousser et ne les retire que lorsqu’elles deviennent gênantes, comme le laisse des plantes potagères monter en graines et s’auto-semer. Elles produisent des bébés plants qui sont généralement bien plus robustes que les semis usuels.. et – Pire encore – ces plants « spontanés » qui survivent à tout, alors que l’on peut notablement rater ses semis.

Cette année, c’est ma roquette sauvage qui a largement profité de ma « flemmardise ». Je l’avais laissé faire de jolies fleurs jaunes l’année dernière, et au printemps, j’ai vu une explosion de roquette dans mes parterre de fraises. Il m’a donc fallu « nettoyer » les lieux et tenter de « rentabiliser » ce surplus. Cette roquette sauvage étant très piquante, elle ne peut être utilisée qu’avec parcimonie dans les salades ou alors en condiment,pour plats. Alors j’ai opté pour l’idée d’une crème de roquette façon pesto, qui puisse « saucer » des plats. Le beau temps du moment m’a porté sur un plat de pommes de terre à la crème de roquette, plutôt servi frais en accompagnement. Une note d’oignon doux pour du croquant, une touche de vinaigre pour l’acidité, rien de plus.

Le résultat est vraiment une excellente découverte gustative : la crème de roquette, apporte une note douce et herbacée tout à fait agréable, les patates sont bien relevée, et le tout donne un plat crémeux sans crème, Mari comme petits gourmands ont bien apprécié, et pour ma part.. je pense clairement en refaire courant juin. ^^

Je voulais donc vous partager l’idée si jamais vous avez de la roquette au potager, dans votre panier d’AMAP ou en trouvez lors de vos courses. Cette recette peut vous permettre d’amener un accompagnement aux saveurs qui changent. J’espère que cela vous intéressera. Bonne journée

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Pommes de terre à la crème de roquette - Au Fil du Thym
Pommes de terre à la crème de roquette

Recette : Pommes de terre à la crème de roquette

Saison de la recette : Avril – Novembre

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 30 minutes (cuisson des pommes de terre)


Ingrédients

Pour 4 personnes :

Pour les pommes de terre :

  • 800g à 1 kg de pommes de terre
  • 1/2 botte d’oignons doux
  • Vinaigre de cidre

Pour la crème de roquette :

  • 75 g de roquette
  • 2 cuillérée à soupe poudre d’amande
  • 50 ml d’huile d’olive
  • 50 ml d’huile de colza
  • Sel, poivre à convenance

Réalisation

  • Faites cuire les pommes de terre à la vapeur ou à l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elles soient fondantes.
  • Entre temps, lavez la roquette, égouttez soigneusement.
  • Dans un blender, disposez la roquette, poudre d’amande, les deux huiles puis mixez le tout jusqu’à ce que cela forme une crème. Salez et poivrez à convenance. Réservez.
  • Épluchez puis émincez les oignons doux, en utilisant bien la partie verte.
  • Une fois les pommes de terre cuites, épluchez les et coupez les en gros dés. Placez dans un saladier et mélangez avec 2 cuillerées à soupe d’huile.
  • Ajoutez l’oignon doux émincez, la crème de roquette, sel, poivre, et mélangez bien.
  • Si vous servez froid, n’hésitez pas à ajouter un filet de vinaigre de cidre et bien mélanger.

Servez frais ou tiède. Accompagnez éventuellement de quelques brins de roquette fraîche.


Astuces :

  • La crème de roquette peut aussi s’utiliser dans des pâtes ou du riz
  • Plus gourmand : ajoutez du parmesan dans la crème de roquette.





Comment cuisiner les cerises ?

I. Présentation

Du côté du verger

Le cerisier désigne en fait plusieurs arbres fruitiers de la famille des Prunus (pruniers) produisant des cerises ou étant ornementaux. D’un point de vue botanique, deux espèces sont à l’origine de nos cerisiers à fruits :

  •  Prunus avium (L.) ou merisier, à l’origine des variétés de cerises douces.
  • Prunus cerasus (L.) ou griottier à l’origine des variétés de cerises petites et acides.

Nos cerisiers actuels sont issus de d’hybridation entre ces variétés et d’autres variétés de prunus, avec des objectifs de produire des fruits plus gros, plus sucrés ou plus acides, de diverses couleurs, etc.Au verger, le cerisier est un arbre rustique, peu exigeant en terme d’entretien, et qui monte plutôt haut pour un fruitier (5m). Il produit des cerises 45 jours après la floraison. C’est un peu le « must have » du verger avec le pommier. A noter qu’il faut idéalement installer deux cerisiers, beaucoup de variétés demandant une pollinisation croisée.

Son histoire

D’un point de vue historique, le merisier a vite été repéré dans la nature comme un arbre produisant des fruits consommables. La chair des fruits pouvant être amère, dès l’antiquité on cherche à former des fruits plus sucré. On retrouve ainsi des traces de culture en Asie Mineure (Caucase, Anatolie) dès le IVe siècle. En France, le cerisier fut cultivé pour le commerce dès le haut Moyen Âge, à la fois pour ses fruits et pour son bois. Il faut attendre Louis XV, grand amateur de cerises, pour que la culture s’accélère.Aujourd’hui, c’est la Turquie qui est à la tête de la production mondiale. En France, la culture est essentiellement réalisée dans le Sud : Vaucluse, Gar, Rhone, Drome, Tarn et Garonnes. A noter que les premières cerises de l’année viennent de la région de Céret (Pyrénées-Orientales) dès le mois de mars et un cageot des premières cerises de l’année est envoyé chaque année au président de la République depuis 19326.

Les variétés

Pour pouvez trouver diverses variétés de cerises sur les étals, qui se distinguent par la précocité ou non dans la saison, la saveur, le taux de sucre ou la forme. Il existerait en fait 4 grandes familles :

  • Les bigarreaux : fruits sucrés à chair ferme et croquante, blancs ou rouges . On peut citer en sous variétés

    •         Burlat : grosse, sucrée
    •         Rainer : fruits moyens, goût acidulé,  chair blanche-jaune
    •         Napoléon : fruits moyens, chair blancs

  • Les guignes : fruits sucrés à chair molle, souvent utilisés pour le kirsch
  • Les amarelles : fruits acides à jus clair
  • Les griottes : fruits acides à jus coloré

Dans les magasins / Sur les étals

On peut trouver des cerises de France  sur les étals entre mi mai et septembre selon les variétés, le gros de production étant néanmoins Mi Mai-Juin. Hors saison, les cerises sont importées.

Pourquoi les cerises sont si chères ? C’est simplement lié à la cueillette et la manutention de la cerise. Les cerises sont assez fragiles et doivent être cueillies à la main et manipulées avec précaution. Vous comprenez donc que le « rendement de cueillette » des cerises est significativement plus faible que celui des pommes à gros fruits.

Cerises
Cerises

II. Comment les cuisiner ?

La cerise se consomme évidemment – voire préférentiellement ^^ – crue dans son plus simple appareil. Ce fruit peut néanmoins se cuisiner en cru comme en cuit.

Avant utilisation, il faut bien les laver, retirer les queues et le noyau. Même si on dit que les recettes sont meilleures avec noyau, vos convives préfèreront ne pas avoir à les retirer à chaque bouchée et cela sera moins dangereux pour les petits.

On peut ensuite :

  • l’insérer crue, entière ou coupée en deux, dans des salades salées ou sucrées
  • l’insérer crue dans des préparations (gâteaux, clafoutis)
  • la cuire et la transformer en coulis, qui sera une base pour d’autres préparations (mousses, crèmes, sorbets…)
  • la poêler, pour former des poêlées sucrées-salées ou sucrées.

Dans quels plats ?

Crue, la cerise permet d’apporter une note de croquant, ainsi qu’une saveur sucrée ou d’acidulée selon les variétés.  Elle s’intègre bien dans les salades salées comme les salades de fruits,  ou peut servir de décoration à des préparations (tartes, gâteaux..)

Cuite, elle apporte du moelleux et du parfum à un nombre incalculable de préparation à pâte : clafoutis, flans, gâteaux,…

Elle peut être aussi transformée en compotée et servie en garniture de verrines, fonds de tartes, fourrages de gâteaux. Ajoutez du sucre, vous pouvez obtenir une confiture.

La cerise peut aussi servir pour réaliser des sauces pour plats salés, qui accompagneront  notamment le canard et les gibiers.

Avec quoi les associer ?

La cerise est bien condimentée par certains épices à saveur chaude comme la cannelle ou le clou de girofle, ou les épices à saveur sucrée comme la vanille. Elle se marie bien au miel et au chocolat blanc ou noir. Vous pouvez également la condimenter sans mal avec de nombreux alcool : kirsch, amaretto, marsala, qui apporteront une saveur profonde au sucré de la cerise. L’amande et la cerise est une association à connaître car elles fonctionnent très bien ensemble.

Côté fruits, la cerise s’associe avec tous les fruits de la même saison : fraises, fruits rouges, abricot, melon, pêches.  Pour les plats salés, elle s’accorde assez bien avec la roquette. Le citron la relève bien en apportant une pointe d’acidité.


Crue ou cuite, elle fonctionne bien avec les yaourts, fromages blancs, faisselles et fromages doux tels que le fromage de chèvre frais ou la ricotta.Comme tous les fruits rouges, la cerise accompagne bien le canard et les gibiers.

III. Les recettes du blog

Retrouvez toutes les recettes du blog pour vous inspirer :


Sources de l’article :




Comment cuisiner l’artichaut ?

I. Présentation

Du côté des champs

L’artichaut, ou plutôt Cynara cardunculus est un chardon domestiqué, vivace, cultivé au potager comme dans les zones maraîchères. Il forme de grandes feuilles découpées et des grandes dressée d’une hauteur allant jusqu’à 2 M. On consomme le capitule, c’est à dire inflorescence récoltée avant que les fleurs ne se développent. Le fond d’artichaut que l’on consomme classiquement est le réceptacle floral de cette inflorescence ; quant aux feuilles, dont on consomme la base, ce sont les bractées de l’involucre. Si jamais on oublie de récolter un artichaut, celui-ci forme de grandes fleurs violettes très appréciées des butineurs.

Au niveau historique,  il serait originaire d’Afrique du Nord, d’Égypte ou d’Éthiopie. Il aurait donc été introduit en Europe par les Arabes. Par exemple, l’agronome Ibn Al-‘Awwâm, agronome andalou du Moyen Âge décrit déjà la manière de le multiplier et de sélectionner des plants productifs. Sa culture est reprise par le peuple Juif qui le diffuse suite à ses exodes plus au nord de l’Italie. Il semble débarquer en France, via Catherine de Médicis, qui en était friande. On parle de sa présence en 1532 en Avignon. Depuis, cette plante robuste s’est largement diffusée dans les potagers.Aujourd’hui, la culture d’artichaut en France est essentiellement faite en Bretagne et dans les Pyrénées orientales. Il est aussi présent dans nombreux potagers, en ayant divers avantages comme la facilité de culture (0 entretien) et la possibilité de faire paravent pour les cultures plus fragiles.

Les variétés

50 cultivars sont inscrits au Catalogue européen des espèces et variétés et 11 au Catalogue officiel français. Parmi les plus courantes sur les étals , on peut retrouver :

  • camus ou camus de Bretagne : gros artichaut vert
  • (gros) vert de Laon, vert d’Italie ou tête de chat: gros artichaut adapté au froid
  • e violet de Provence ou poivrade lorsqu’il est tout jeune : petit artichaut violet\n

Dans les magasins / Sur les étals

Sur les étals, on trouve des artichauts entre mi Avril et début Octobre, selon les variétés. Il est venu entier, par tête ou par bouquet pour les poivrades. On peut trouver toute l’année des fonds d’artichauts déjà préparés au rayon surgelés ou dans les conserves.


II. Comment les cuisiner ?

Comment l’utiliser ?

On consomme dans l’artichaut soit le fond = partie charnue constituant le réceptacle floral de la fleur, soit la base des feuilles = bractées où l’on retrouve un peu de matière à picorer. Quand l’artichaut est petit et jeune, on travaille ces deux parties ensemble.

En pratique, l’artichaut peut se consommer cru ou cuit. Si vous souhaitez le manger nature en vinaigrette, vous pouvez le consommer cru tel quel en épluchant progressivement les feuilles jusqu’à atteindre le fond, soit le précuire à la vapeur.

Pour des plats plus élaborés, il faut le tourner c’est à dire retirer la partie dure de la tête, les feuilles, et le foin. Pour les gros artichauts, on procèdera jusqu’à ne récupérer que le fond. Pour les petits ou jeunes artichauts, on peut conserver une partie des feuilles. Vous pouvez trouver un tutoriel photo par ici. Lors de l’étape de tournage, il est indispensable de plonger la tête d’artichaut dans de l’eau citronnée ou vinaigrée pour éviter qu’il noircisse.On peut ensuite :

  • soit utiliser le fond cru en morceaux dans des salades.
  • soit cuire le fond /la tête tournée dans des plats, mijotés, vapeurs ou rôti au four.

Dans quels plats ?

Le fond d’artichaut peut être utilisé cuit ou cru dans des salades où il apportera du croquant (en cru) ou du moelleux (en cuit). Il peut être présenté en morceaux dans des apéritifs, à tremper dans diverses sauces.

Ces fonds/têtes sont souvent utilisés dans des plats mijotés où il est attendit. Les artichauts barigoules par exemple, sont une recette traditionnelle où il est mijoté dans du vin blanc.

On peut également utiliser les fonds/têtes cuites en garniture de quiche, tarte, pizza ou tartines.

Enfin, on peut le mixer pour réaliser un étonnant caviar d’artichaut.

Avec quoi les associer ?

Légume méditerranéen par origine, l’artichaut se marie très bien avec l’huile d’olive ou l’huile de noix.Il est bien condimenté par l’olive, le thym, les herbes de Provence, le basilic, la menthe, les mélanges d’épices orientaux type ras el-hanout et le cumin. Le vin blanc est aussi un compagnon de choix pour les sauces des plats mijotés.

Les fruits secs comme les amandes et les noix peuvent le condimenter.

Il se marie bien avec divers légumes : pommes de terre, tomates, oignons, courgettes.. et légumineuses comme les pois chiches, lentilles vertes et lentilles corail et préparations à base de farine de légumineuses comme la panisse et socca.

L’artichaut est un bon accompagnement pour les viandes pêchues comme le veau ou l’agneau, ou pour les poissons blancs. Il s’accorde bien avec le jambon cru et charcuteries italiennes.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les recettes du blog pour vous inspirer :

Sources de l’article: wikipédia : artichaut




Gâteau roulé fraises mascarpone

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Bonjour à toutes et tous

Quand nous sommes en petit comité (i.e. mon mari et les plus-si-petits gourmands), j’avoue avoir une flemme monumentale à cuisiner un repas amélioré pour la fête des mères. Une bonne balade ensemble l’après midi et un bon gâteau au yaourt me comblent largement. Mais quand on célèbre la fête des mères à plusieurs familles, là je met les petits plats dans les grands. C’est ce qu’il s’est passé un de ces derniers week-end : la belle famille est repassée dans le coin (après un « road-canard-trip » dans le Gers …) et on a décidé de faire la « fête des mères et des pères en avance ». Pour l’occasion, j’ai bien mis les petits plats dans les grands et sorti quelques recettes améliorées

Pour le dessert, à vrai dire je n’ai pas cherché loin. Les deux mères que nous sommes avons un faible avéré pour les gâteaux roulés fourrés au mascarpone. Ce type de gâteau est un des classiques des buches de noël, avec un fourrage adapté (crème de marrons, chocolat, curd agrume… exemple ici ) mais rien n’empêche d’en faire une version printanière. Que cela soit elle ou moi, le réservons pour les grandes occasions, faute d’avoir une alternative zéro déchet pour l’emballage plastique du mascarpone…

Bref, cette fois-ci, on a craqué et on s’est fait plaisir, avec une version printanière aux fraises. Ce dessert c’est un biscuit moelleux, une crème mascarpone montée, des fraises dans la garniture pour le moelleux et le jus, rien de plus. A la dégustation, autant vous dire qu’on s’est régalées, tout comme les autres convives. C’est frais, léger, fruité, passe tout seul et termine agréablement un bon repas. Un jour bien chaud, on conseille même d’ajouter de la menthe pour la fraîcheur.

Alors que la (vraie) fête des mères est pour ce week-end, je voulais partager l’idée avec vous. Peut être cela vous donnera une idée pour votre dessert, si vous ne l’avez pas trouvée. Bonne journée !

Gâteau roulé fraises mascarpone - Au Fil du Thym
Gâteau roulé fraises mascarpone

Recette : Gâteau roulé fraises mascarpone

Saison de la recette : Avril à (fin) Juin

Temps de préparation : 25 minutes

Temps de cuisson : 15 minutes


Ingrédients

Pour 4 à 6 personnes :

Pour le biscuit :

  • 4 œufs
  • 120 g de farine
  • 120 g de sucre semoule
  • sucre glace pour saupoudrer

Pour la garniture :

  • 150 g de crème entière (froide)
  • 50 g de sucre
  • 250 g de mascarpone
  • 1 cuillérée à soupe de fleur d’oranger
  • 250 g de fraises
  • (facultatif) menthe

Réalisation

Étape 1 : Réalisation du biscuit

  • Pesez tous vous ingrédients et séparez les blancs d’œufs des jaunes.
  • Fouettez les jaunes avec la moitié du sucre jusqu’à ce que le mélange commence à blanchir.
  • Montez les blancs d’œufs en neige ferme avec la moitié restante de sucre.
  • Incorporez les blancs d’œufs dans les jaunes à l’aide d’une spatule (la préparation doit devenir à peu près homogène).
  • Ajoutez la farine en pluie puis incorporez là à la mousse à l’aide d’une spatule (arrêtez-vous quand vous n’observez plus de grains de farine)
  • Étalez le biscuit finement sur une plaque recouverte de papier cuisson. Saupoudrez le dessus de sucre glace.
  • Enfournez pour 10 à 15 minutes à 180°C (cela dépends de l’épaisseur du biscuit) Le biscuit est cuit si la trace de doigt disparaît en quelques secondes lorsque l’on appuie légèrement dessus.
  • Décollez le biscuit lorsqu’il est encore légèrement tiède puis le déposez le sur un torchon. Roulez-le, puis laissez-le refroidir.

Étape 2 : La garniture et le dressage

  • Lavez vos fraises et égouttez soigneusement.
  • Fouettez la crème avec le sucre afin de la monter.
  • Placez le mascarpone et la fleur d’oranger dans un saladier, mélangez pour le détendre. Incorporez la crème montée.
  • Déroulez le biscuit puis étalez la crème dessus, de manière homogène. Coupez la moitié des fraises en lamelles et répartissez-les sur la crème.
  • Roulez le biscuit en vous aidant d’un torchon, puis placez le sur le plat de service.
  • Réservez au frais au moins 4h.

Étape 3 : Service.
Juste avant de servir, décorez des fraises restantes et de tout élément de décoration de votre choix.
Servez ce gâteau roulé fraises mascarpone bien frais


Astuces :

  • (1) Le sucre glace va apporter une petite note croustillante sur le dessus du biscuit.
  • En saison, ajoutez de la menthe fraiche pour apporter une note de fraîcheur
  • La recette peut aussi être réalisée avec différents fruits rouges





Comment cuisiner les fraises?

I. Présentation

Fruit rouge aux saveurs d’enfance, la fraise est un incontournable du printemps. Mais la connaissez vous (f)vraiment ?

Du côté des champs

D’un point de vue botanique, le fraisier appartient à la famille des Rosacées (rosiers, églantiers, ). C’est une plante persistante (même si elle se déplume en hiver), avec des feuilles tri-folilées, dentées et velues. Elle forme des fleurs blanches ou rarement roses en début de printemps et plus rarement en automne. Si on dit que la fraise est un fruit, c’est un abus de langage car en fait, le fruit sont les pépins bruns (ou akènes) et la chair de la fraise est le réceptacle de ces fruits.

Historiquement, les fraises que nous consommons aujourd’hui viennent du fraisier des bois Fragaria vesca (cf. photo ci dessus), qui produit de petits « fruits ». Connu dès l’antiquité, il a été cultivé dans les jardins à la renaissance. Plusieurs explorateurs ou botanistes remarquent qu’il existe aux 4 coins du monde des variétés produisant des fruits plus charnus, comme le fraisier de Virginie ramené du Canada par Jacques Cartier (fin du XVIIe ) ou les blanches du Chili ramenées en 1740 par un officier de marine. Vers 1740, le botaniste Antoine Nicolas Duchesne, heureux détenteur de ces variétés exotiques, remarque qu’elles s’hybrident naturellement et produisent des fraises plus grosses et parfumées. L’ancêtre des fraisiers actuels est né.

Depuis, et bien, différents botanistes et agronomes se sont amusés à faire des croisements entre les variétés pour obtenir des fraises belles et bonnes. A Plougastel par exemple, on crée des « fraise de Plougastel » dès 1740. En 1976, Georgette Risser, ingénieure à l’Inra, crée la gariguette, plus tard des fraisier à fleurs roses sont conçus par hybridation avec des potentilles.

Les variétés

Il existe plus de 600 variétés de fraises qui se distingue par leur saveur, la quantité de sucre, la forme, et.. Pour citer les plus courantes sur les étals :

  • Gariguettes : allongées, parfumées et plutôt acidulées, début de saison
  • Mariguette : rondes, parfumées
  • Mara des bois : forme irrégulière, moyennement acide, très parfum
  • Cléry : rondes, sucrées, parfumées , plutôt fin de saison

Il existe aussi un IGP pour les « Fraise du Périgord » et les « Fraise de Nîmes ».

A noter que la meilleure fraise est de toute façon, celle cultivée dans son potager :).

Dans les magasins / Sur les étals

Les fraises sont de pleine saison entre début Avril et fin Juin selon les variétés. A noter que vous pouvez trouver des fraises hors de ses saisons mais elles sont cultivées sous serres chauffées et donc non « écologiquement compatible ». Cette longue durée de pleine saison est dépendante des variétés : gariguettes et mariguettes en premier, Cléry ensuite..

Fraises
Fraises

II. Comment cuisiner les fraises ?

Comment l’utiliser ?

Si on la grignote volontiers direct, on peut également cuisiner les fraises. Avant utilisation les fraises doivent être lavées, égouttées puis le pédoncule retiré. Il est important de bien le faire dans cet ordre sinon la fraise se gorge en eau.

Cuite, elle peut être transformée en coulis ou confiture. Il est préférable alors de la préparer entière ou en gros morceaux et cuire jusqu’à ce que l’eau du fruit ai suffisamment évaporée. Pour une utilisation préparations qui seront cuites (clafoutis, gâteau), il est préférable de la couper en morceau

Pour une utilisation crue, on peut la découper en quarts, en lamelles. Une marinade dans un peu de sucre ou de miel peut être utile pour lui permettre de rendre un peu de jus et apporter du moelleux à la salade.

Fontainebleau à la faisselle de chèvre - Au Fil du Thym
Fontainebleau à la faisselle de chèvre

Dans quels plats ?

La fraise se prête aux dégustations nature, seule ou avec une chantilly ou une crème dessert. Elle s’utilise aussi très bien dans des salades 100% fraises aux fruits de saison.  Plus anecdotiquement, elle s’insère dans des salades salées avec les légumes de la saison, pour apporter une note sucrée-acidulée.

Coupée quarts, lamelles, ou dés elle peut agrémenter des desserts frais comme des tartes, panna cotta, mousses,…

Elle s’insère dans les desserts cuits comme les gâteaux, cakes, clafoutis,  flans, où elle apportera du moelleux grâce à son jus, et du parfum.

Cuite et transformée en coulis, elle peut agrémenter des verrines comme servir de base à des sorbets, glaces, mousses de fraises, etc. Elle est aussi utilisable en confiture, qui n’en a pas déjà goûté.  Enfin, plus rarement, on peut utiliser du coulis de fraises en base de sauce pour du gibier.

Avec quoi les associer ?

La fraise s’accorde avec énormément d’ingrédients.

En terme de condiments pour des plats salés, elle se marie bien avec le poivre, le vinaigre balsamique. Pour des plats sucrés, elle s’accorde avec le miel, l’amande, chocolat blanc. La menthe comme le basilic  et le thym s’accordent très bien avec elle.

Elle se marie très bien au kiwi, à la rhubarbe, au citron, en apportant de la douceur à l’acidulé. Vous pouvez aussi lui associer les autres fruits rouges (groseilles, framboises..) ou de la pomme. Côté légumes, elle convient avec les petits pois, fèves et roquette.

La fraise est un excellent compagnon des produits lactés doux, allant de la mozzarella, ricotta, mascarpone, fromage de chèvre frais, fromage blanc et faisselle de vache ou de brebis ou de chèvre. Elle s’accorde bien évidement avec toutes les préparations crémeuse de la pâtisserie : chantilly, sabayons, pana cotta, etc..


III. Les recettes du blog

Retrouvez les recettes du blog pour vous inspirer à les cuisiner :

Sources de l’article :





Balade Botanique – Messicoles (Mai 2022)

Bonjour à toutes et tous,

Ce matin, je vous propose de mettre baskets ou chaussures de randonnées puis de partir pour notre balade botanique mensuelle. Qu’en dites vous ?

En cette mi-mai, les orchidées sauvages agrémentent les prairies préservées et les graminées envahissent les bords de route. Dans les champs, les champs de blé, avoine, seigle sont remplis de teintes douces, la luzerne est être à fleurir. Si on cherche bien, entre les épis, on peut trouver des plantes particulières : les messicoles. Nous allons partir à leur recherche.


Balade Botanique Mai 2022

Les messicoles sont les plantes qui poussent en même temps que les cultures agricoles. Très présentes « avant », es plantes en voie de disparition en raison de l’usage des pesticides et des retournements fréquents des champs. On ne les retrouve aujourd’hui que dans les champs bio ou raisonnés. Dans l’Occitanie, les agriculteurs se tournant de plus en plus vers ce type de culture, nous avons la chance d’en voir de plus en plus. Alors, partons ensemble pour une balade botanique messicoles.

Pour démarrer, nous rejoignons les chemins agricoles qui bordent les champs de céréales. Nous sommes vite accueilli par le symbole de la lutte anti-pesticides : le coquelicot. C’est le début de saison dans le Gers, il me tarde de voir les champs de blés remplis.

Balade Botanique Mai - Coquelicot
Coquelicot

Si vous devriez prendre un indicateur de la « pollution des champs », sachez qu’il existe une plante plus sensible: le glaïeul des moissons. Si vous en croisez au bord d’un champ, vous devez être proche de champs bios. Autour de mon village, les populations ont bien augmenté, ce qui est bon signe.

Glaïeul des moissons
Glaïeul des moissons

Un peu plus loin, dans un champ de luzerne, nous pouvons également voir des « tâches rouges ». Ce ne sont pas des coquelicots mais est l’adonis goutte de sang, jolie plante rouge vif. Cette plante est une bisannuelle, ce qui fait que généralement on ne la voit qu’une année sur 2. Les plus observateurs lui remarqueront une similarité avec les renoncules.

Discrète, petite, et en fin de floraison, la pensée des champs avait également envahi les lieux. Version sauvage de nos pensées des jardins, elle présente des fleurs plus petites mais plus nombreuses.

Continuons la balade pour rejoindre un autre champ où nous pouvons observer des nigelles des champs. Vous avez peut être l’habitude des nigelles de Damas de vos jardins, voici la version sauvage « made in France ». Vous remarquerez qu’elle a moins d’attraits esthétiques avec moins de pétales. Mais elle intéresse beaucoup les butineurs.

Directement dans les champs, et très préférentiellement ceux de blés, il est parfois possible de trouver quelques (vrais) bleuets. Ces centaurées bleues « pètent » un peu dans les champs, donc impossible de les louper. A noter que vous trouvez généralement des bleuets et variantes centaurées dans les sachets de graine pour prairie fleurie dans les jardins.

Balade Botanique messicole : Bleuet
Bleuet

Pour continuer notre balade botanique messicoles, nous allons partir vers un autre champ et nous intéresser particulièrement à ses abords Outre les graminées qui tentent de rentrer sur la zone cultivée, si vous regardez bien, vous pouvez découvrir une toute petite plante grimpante avec de toutes petites fleurs blanches : l‘ers lentilles. Même famille que nos lentilles (et visuellement proche des lentilles rouges), elle était cultivée avant pour l’alimentation animale.

Balade Botanique messicole : ers lentille
Ers Lentilles

Un peu plus loin, en beaucoup moins discret, on peut retrouver des touffes de plantes aux feuilles très fines dont les fleurs peuvent ressembler aux marguerites. Il s’agit de la camomille des chiens, une asteraceae messicole. Son nom viens de son odeur assez « piquante » et nauséabonde quand on la secoue. (Nombreuses fleurs ont d’ailleurs ce surnom « des chiens » quand l’odeur n’est pas agréable. ) Vous n’aurez aucun mal à en trouver proche de chez vous.

Et terminons par une grande plante que l’on trouve plus aisément en bord de champ que dedans, vu sa taille : le chardon-marie. Ce chardon se reconnaît assez facilement par ses grandes feuilles vertes et blanches, bordées de dents piquantes. Sa fleur rose peut évoquer l’artichaut. Il est réputé depuis l’antiquité pour des propriétés médicinales pour soulager des troubles hépatiques et biliaires. Il n’est pas rare de le retrouver aujourd’hui dans les produits de phytothérapie.


Nous voilà à la fin de notre balade botanique messicoles de mai 2022. J’espère qu’elle vous aura distrait et fait découvrir des choses. Si vous avez le temps, n’hésitez pas à partir à la chasse aux messicoles et voir si vous pouvez contribuer à l’observatoire des messicoles

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée!




Clafoutis de fleurs sauvages (acacia, sureau)

Bonjour à toutes et tous

En ce milieu de printemps, Sureau Noir et Acacia (pour être exacte, robinier faux acacia) égayent et parfument les haies de leurs fleurs blanches. Au delà de leur beauté, ces fleurs ont la propriété d’être consommables, sous forme de boissons ou de plat. Chez Aurélie V d’Aromatips.be, j’ai par exemple vu une idée-recette de clafoutis de fleurs sauvages. Cela m’a bien tenté d’essayer cette année, avec ma recette « classique » de pâte à clafoutis crémeuse et un mélange de ces deux fleurs.

A la dégustation, le résultat est un étonnant clafoutis très parfumé avec la note de miel de l’acacia et la profondeur du sureau. On pourra lui reprocher d’être un peu moins moelleux que ceux aux fruits (les fleurs amènent peu de jus) à mais d’avis unanime, c’est un excellent dessert/goûter. Il est meilleur frais, et encore plus parfumé avec une demi journée d’attente.

J’avais donc envie de partager avec vous la recette de ce clafoutis fleurs acacia et sureau. Vous pouvez aussi le réaliser 100% acacia 100% sureau, en fonction de ce que vous trouvez par chez vous. J’espère que cela vous plaira.Bonne journée !

Clafoutis fleurs sauvages - Au Fil du Thym
Clafoutis fleurs sauvages

Tutoriel : Clafoutis fleurs sauvages


Saison : Mi Avril – Mi Juin (selon la région)


Ingrédients


Pour 4 personnes :


  • 2 belles grappes de fleurs d’acacia

  • 1 corymbe de sureau noir

  • 3 gros œufs

  • 200 ml de crème

  • 250 ml de lait

  • 100 g de sucre

  • 50 g de maïzena


Réalisation


Étape 1 : La cueillette


Cueillez vos fleurs dans votre jardin ou au cours d’une balade.


Rappel : Reconnaître le sureau noir


• C’est un arbre (et non une herbe)
• Il forme des corymbes de fleurs blanches
• Les feuilles sont composées, vert foncées


Rappel : Reconnaître l’acacia (robinier faux accacia)


• C’est un arbre, dont le tronc comporte des épines (comme les rosier)
• Il a des feuilles composées vert clair
• Il forme des grappes de fleurs blanches parfumées




Étape 2 : La préparation


  • Plongez les fleurs dans un peu d’eau vinaigrée pour la débarrasser de ses locataires. Égouttez les fleurs soigneusement,

  • Dans un plat étroit (ie. plus petit que le classique moule à gâteau de 26cm de diamètre) :

    • Engrenez les fleurs de sureau

    • Détachez les fleurs d’acacia de la tige


  • Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre et la maïzena jusqu’à obtenir une texture homogène.

  • Dans une casserole, disposez le lait et la crème. Portez à ébullition puis versez sur le mélange {œuf, sucre, maïzena}. Fouettez pour homogénéiser.

  • Versez la pâte sur les fleurs.

  • Enfournez à 180°C pour environ 40 minutes. Le clafoutis doit être doré.


Servez le clafoutis fleurs sauvages frais. Vous pouvez décorer (avec parcimonie) de quelques fleurs fraîches.


Astuces : La recette est réalisable en 100% accacia ou 100% sureau