Matin d’hiver

Bonjour à toutes et tous,

Dans le Gers, les matins froids de l’hiver sont en train de laisser la place aux après midi ensoleillées où les moins frileux font déjà tomber le pull. Le blé d’hiver profite bien des températures douces pour verdir et lancer sa pousse. Dans les jardins, nous voyons déjà les narcisses fleurir. Il y a comme un peut être que sur la fin de l’hiver…

Mais avant cette fin, que diriez vous de profiter une dernière fois de la magie blanche d’un matin d’hiver, de ces moments où la nature gelée révèle tous ses détails, de ces rayons de lumière qui font scintiller les prairies. Je voudrais vous emmener au moins encore une fois dans ces moments rares et précieux. Si le cœur vous en dit, venez : ).

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Comme bien souvent, nous partons avant l’aube, dans les teintes grises de ces matins couverts de Février. Dans l’obscurité de la fin de nuit, les champs alternent entre obscurité et teintes lavées..

C’est souvent dans ces moments à l’orée du jour qu’il est intéressant de regarder le détails des plantes, comme ces majestueuses cirses laineuses, que l’hiver a fait courber (à gauche) et des fleurs sèches de picride. On ne pourra que remarquer la finesse des écailles entourant la fleur (=bractées) de cirse, ressortant bien avec leur liseré de givre

Je grimpe comme à mes habitudes sur le haut de la coline, voir les Pyrénées qui s’illuminent aux premiers rayons du soleil. Ce matin là, elles ressortent rougeoyantes, verrions nous le célèbre et éphémère Alpenglow ?

Bien vite les rayons arrivent sur le haut des collines puis jusqu’à nous, les décors de la nature ressortent comme jamais sont le liseré du givre: du jeune chêne qui a gardé ses feuilles aux feuilles naissantes des renoncules.

Je marche sur le haut de la coline en direction de mes prairies favorites et passe devant la rangée d’arbre que j’aime tant admirer à l’automne. En ce matin givré, la structure élaborée des branches se distingue dans le paysage givré. Et si vous remarquez bien, les Pyrénées si visibles au lever du jour s’effacent déjà

En chemin, impossible de ne pas admirer les ronces sauvages, qui se prennent une note de raffinement et de scintillant

Nous arrivons enfin sur la prairie givrée et teintée de blanc.

C’est là qu’il faut avoir l’oeil d’un enfant capable de s’émerveiller de tout… Des boutons de centaurée et de carotte sauvage

Des chardons roland qui étendent leurs petites boules vers le ciel

De ces gaillets précoces qui osent défier l’hiver pour déjà grimper vers le ciel

Ou encore de ces anciennes carottes sauvages figées par l’hiver, qui gardent des ombelles bien ouvertes et aujourd’hui décorées de blanc

Mais je crois que dans cette prairie, celles que j’admire le plus sont les carline sauvages, fleurs de fin d’été qui sèchent et décorent l’hiver

Je terminerais cette balade dans les prairies givrées avec une de mes plus jolies photos et ces délicieuses carlines dans l’ambiance douce des matins de février

En espérant que cette sortie un matin d’hiver pour admirer les petites beautés cachées vous a plu, je vous souhaite un bon week-end !