Depuis le début de l’automne dernier, mon mari et les plus-si-petits gourmands ont craqué pour quelques poules pondeuses (et un coq qui met l’ambiance lors des réunions de télétravail). Tout ce petit monde gambade joyeusement dans la pelouse et semble clairement se plaire dans cette semi-liberté. Cela fait le plus grand malheur de certaines de mes plantations, mais le bonheur de mon mari qui va chercher 2 à 3 œufs frais quasi tous les jours.
Avec une telle source d’œufs frais « locaux », parfois on s’en retrouve avec une quantité significative « sur les bras » et le besoin de les consommer rapidement. Pour les plus frais, j’ai plaisir à les donner à une voisine et/ou à une collègue de travail. Mais pour les plus anciens, les recettes à base d’œufs sont privilégiées pour ne pas gâcher. Au cours d’une discussions a, Belle Maman m’a ainsi reparlé d’une vieille recette : les œufs au lait. Des œufs, du lait, du sucre, au four, fini. C’est un dessert un peu tombé en désuétude, rarement présent dans les livres de cuisine récents.
Vous vous doutez bien que belle Maman nous as prêté la recette et qu’on l’a tenté, histoire de se faire une idée. Je vais être franche, c’est loin d’être le meilleur dessert qui existe, mais clairement c’est sympa et cela change. Côté préparation, c’est 5 minutes maximum. Côté dégustation, c’est étonnant car on retrouve une texture crémeuse (sans crème !) et une saveur œufs avec une petite note sucrée. Une petite sauce caramel est idéal pour l’accompagner, même si les becs moyennement sucrés l’aimeront seul.
Je voulais partager cette recette avec vous, plus pour le fun de remettre cette recette rétro au goût du jour. Elle ne fera pas de vous le meilleur chef pâtissier du monde, mais pour un dessert rapide et qui change, c’est clairement sympa. Bonne journée !
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Oeufs au lait
Recette : Oeufs au lait
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
4 œufs
800 ml de lait
50g de sucre
1/2 gousse de vanille
Réalisation
Disposez le lait et le sucre dans une casserole. Fendez la demi gousse de vanille en deux puis placez les graines dans le lait. Faites chauffer jusqu’à limite de l’ébullition. Couvrez et laissez reposer 1/2 heure.
Sortez le plat pour la cuisson et préchauffez le four à 120°C.
Cassez les œufs dans un saladier et battez les un peu
Refaites chauffer le lait jusqu’à ébullition.
Disposez le lait (chaud) dans le plat, puis versez y les œufs en mélangeant vivement. (Faites attention à ne pas en mettre partout). La préparation doit devenir « presque » homogène et les œufs ne doivent pas coaguler
Faites cuire au four en 3 étapes :
20 minutes à 120°C
10 minutes à 180°C
5 à 10 minutes à 210°C
Dégustez ces œufs au lait frais
Astuces :
Variantes : Pour variez les parfums, ajoutez les zestes d’un citron, une cuillère à soupe de rhum ou d’armagnac, etc.
Privilégiez des œufs fermier ou bio pour cette recette
Gaufres de pommes de terre aux fines herbes
Bonjour à toutes et tous
Avec le début du printemps, les herbes aromatiques sont toutes fringantes dans le jardin. La ciboulette a doublé de volume, la menthe a sorti son nez, les semis de persil sont partis à vitesse grand V dans les mini serres. Cette exubérance fait que je n’hésite pas à les utiliser en cuisine pour divers plats amusants « aux fines herbes ». Dans ce thème, il y a une recette que je voulais tenter depuis longtemps pour mes plus-si-petits gourmands : les gaufres salées aux pommes de terre, version fines herbes. C’est un grand classique de cuisine car assez facile à réaliser et ludique à déguster.
Un week-end est venu où je me suis lancée « à partir de rien », sans vérifier la composition des gaufres de pomme de terre sur internet.. et me voici avec une pâte quasi « 100% » patate. En vérifiant les dosages sur le net, catastrophe, cela ne ressemblait en rien aux autres recettes. Sur le moment, j’ai beaucoup hésité avant de lancer la cuisson de peur qu’elles ne tiennent pas et fini par m’y atteler. Moyennant d’attendre un peu que les gaufres cuisent bien, tout allait bien: jolie forme attendue, et ce sans farine.
A la dégustation, tous mes gourmands ont adoré : C’est un poil croustillant, très ludique à déguster, et avec un vrai goût de pomme de terre. Recette validée. Alors, avec les vacances scolaires, je voulais partager cette idée-recette avec vous. Les gaufres pomme de terre sont clairement un bon plan repas amusant et qui change. J’espère qu’elles vous plairont. Bonne journée !
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Gaufres pomme de terre aux fines herbes
Recette : Gaufres pomme de terre aux fines herbes
Saison de la recette : Avril à Septembre (inclus)
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes (environ 12 gaufres) :
500 à 600 g de pommes de terre à chair ferme
1 cuillérée à soupe bien bombée de maïzena
1 gros œuf
150 ml de lait (ou lait végétal)
1/2 botte de persil
10 brins de ciboulette
1 gousse d’ail
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive + un peu pour la cuisson
sel et poivre
Réalisation
Faites cuire les pommes de terre jusqu’à ce qu’elles soient fondantes. Épluchez-les puis réduisez -en purée au presse-purée ou la fourchette.
Lavez le persil et la ciboulette, égouttez soigneusement puis hachez les herbes finement. Épluchez et hachez la gousse d’ail.
Dans un saladier, mélangez la purée de pomme de terre avec les fines herbes hachées et l’ail haché. Ajoutez le lait, l’œuf battu en omelette, l’huile d’olive, sel, poivre et mélangez soigneusement pour homogénéiser.
Finissez avec la maïzena et mélangez bien. Rectifiez l’assaisonnement au besoin.
Faites chauffer votre gaufrier. Huilez légèrement
Au milieu de chaque empreinte déposez une très généreuse cuillérée à soupe de préparation. Faites cuire 4 à 5 minutes selon l’épaisseur. La gaufre devrait se détacher toute seule si elle est bien cuite. Évitez la tentation du « je vais vérifier avant », généralement cela « casse » la gaufre. 😉
Servez ces gaufres pomme de terre et fines herbes tièdes ou à température ambiante. Accompagnez d’une sauce yaourt ou de ketchup selon les préférences.
Astuces :
Version « sans œuf » : Si vous souhaitez éviter de mettre un œuf, remplacez la maïzena par 2 à 3 cuillerées à soupe de farine de pois chiche.
Si vous n’avez pas de gaufrier, vous pouvez former des galettes de pomme de terre et les cuire à la poêle.
Variante : Ajoutez 1 cuillérée à soupe de curry dans la pâte pour une note épicée.
Comment cuisiner les lentilles corail ?
I. Présentation
En direct des champs
La lentille (d’une manière générale), désigne une plante vivace de la famille des Fabaceae ou famille des pois. Elle se présente comme une petite plante haute de 20-60 cm, touffue, à petites feuilles rondes et minuscules fleurs blanches ou bleues pâles. Après floraison, elle forme des gousses de 1-2cm de large dans lesquelles se forment une à deux graines : la lentille. Les lentilles (graines) sont récoltées après que la plante ai formé ses graines.D’un point de vue calendaire, le semis est réalisé au printemps en poquets, la floraison est courant juin, puis la récolte en milieu d’été. Les graines sont ensuite laissées à sécher à l’air libre au moins deux mois\
Plants de lentilles en fleur (juin)
La lentille corail est une sous variété des lentilles, caractérisée par une couleur rouge et toujours vendue dépélliculée. Sans la pellicule, la lentille est plus fondante et plus rapide à cuire, sans impact sur la valeur nutritionnelle.
Dans les magasins / Les étals
Les lentilles corail, sont des ingrédients à longue durée de conservation et se trouvent toute l’année. Elles sont disponibles dans les rayons bios, les rayons des légumineuses ou dorénavant dans les produits en vrac.
A noter qu’il commence à exister différents produits transformés à base de lentilles : lentilles concassées, pâtes aux lentilles. Ces produits sont intéressants en terme de dépannage mais il est préférable au quotidien de privilégier les lentilles corail brute. En effet, ces produits cassent la structure du végétal et lui font perdre nombre propriétés.
Lentilles corail
II. Comment les cuisiner ?
Comment les préparer
Avant usage, il est préférable de rincer les lentilles corail. Celles-ci pouvant avoir été conservées longtemps, cela permet de retirer toute éventuelle poussière.On peut ensuite les cuire, à raison de 15 minutes à l’eau bouillante. Dans certaines recettes, elles sont mises directement à mijoter dans le plat.
On peut aussi les utiliser crues, mixées pour former une pâte à galettes qui sera ensuite cuite. Dans ce contexte, il est préférable de faire tremper les lentilles avant le mixage, qu’elles se ramollissent suffisamment.
Dans quelles recettes ?
Les lentilles corail peuvent être utilisées dans de nombreuses préparations et recettes.
Cuites et natures, elles peuvent entrer dans la composition de salades chaudes ou froides, de poêlées, associées avec d’autres légumineuses ou des légumes. Elle se prête à énormément de plats mijotés donc les plus connus sont les dahls (lentilles aux épices d’origine indienne) et les currys.
Pour varier, on peut également s’orienter vers les colombo et les tajines.Cuites et mixées, elles peuvent être utilisées en base de galettes de légumineuses ou alors de terrines de lentilles. Je pense que l’on doit pouvoir en faire des gâteaux sucrés, mais je n’ai pas encore essayé.
Elles peuvent également être utilisées en soupes où elles apporteront consistance et velouté.
Avec quoi l’associer ?
La lentille corail, contrairement à la verte, a une saveur très douce, ce conduit à l’associer préférentiellement avec des ingrédients doux, sucrés, épicés ou neutres. On évite l’acidité.Côté condiments, elle s’accorde très bien avec les épices à curry, à colombo, puis au curcuma, coriandre, cannelle. Elle se marie avec les herbes fraîches, ciboulette, persil, basilic et les herbes de Provence.
Pour les légumes, on peut la marier avec les légumes doux : courgettes, aubergines, potirons et courges d’automne, patate douce, oignons, betterave. Le poivron lui convient avec parcimonie. Par contre, évitez la tomate, dont l’acidité ne « matche pas » avec la lentille corail. Elle fonctionne aussi très bien avec les légumes feuilles : épinards, blette, chou kale..
Pour les fruits, on peut la marier sans mal avec les abricots crus, les pêches, les nectarines, ou encore pommes et poires, dans des salades sucrées salées. Elle marche bien également avec les fruits secs (amandes, noix, noisettes).
Elle s’associe aussi avec les fromages doux (mozzarella, fromage de chèvre frais,..), le cantal, et yaourts et faisselle. En terme de viandes, elle peut accompagner sans mal viande et poissons blancs.
Et enfin, elle se marie souvent très bien avec les autres légumineuses, particulièrement les pois chiches et les autres lentilles.
III. Les recettes du blog
Retrouvez toutes les recettes du blog pour vous inspirer avec les lentilles corail:
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Bonjour à toutes et tous
Dès que j’ai un créneau, j’essaye de préparer des petits goûters maison pour la famille et surtout pour mes plus-si-petits gourmands. Quand les journées de travail sont longues, ces goûters sont un moyen de leur dire que je pense à eux. Je me lance rarement dans des recettes élaborées, fourrées, à triple texture et me réfère aux basiques : les cookies, les sablés, les cakes rapides, les petits moelleux ou encore les madeleines. Ces dernières font toujours l’unanimité, peut importe le parfum. Mais il me faut faire une précision : l’obtention d’une bosse reste pour moi encore assez aléatoire. Autant pour la recette j’en ai vite trouvé une qui nous convient, autant pour la bosse, j’essaye encore de trouver le truc. J’ai bien compris le concept du choc thermique entre l’intérieur du four et la pâte à madeleine mais rien n’y a fait. Que cela soit avec passage au réfrigérateur, au congélateur, dehors en hiver, ou une double température de cuisson.. un coup, la bosse est présente, un coup elle est absente. Ce côté aléatoire a fait que je n’avais jamais osé partager la recette sur le blog, de peur des inévitables critiques : « votre recette elle est pourrie, j’ai pas la bosse ».
Bon.. Cette fois je craque et j’ai envie de partager avec vous une recette de madeleines et notamment une délicieuse variante : les madeleines au thym (sucrées). Cette aromatique chouchoute pour moi donne, par touches, un parfum profond, un peu boisé mais tout à fait savoureux dans une pâte à gâteaux. Cela fleure bon le sud et le printemps et c’est parfait pour la saison. Je ne vous garantis pas la bosse, mais vous assure le goût. 😉J’espère donc que cette idée recette de madeleine thym vous plaira. Bon début de week-end !
Madeleines Thym
Recette : Madeleines au thym
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation :15 minutes
Temps de cuisson : 12 minutes
Ingrédients
Pour 18 madeleines environ :
50 g de farine
110 g de beurre
125 g de sucre
1 cuillerée à café de levure chimique
1 pointe de sel
2 œufs
2 belles branches de thym
3 à 4 cuillerées à soupe de lait ou de lait végétal
Réalisation
Placez le beurre dans un bol puis faites le fondre au micro-onde. Réservez et laissez refroidir quelques minutes.
Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Ajoutez la farine, la levure chimique, le sel et le thym émietté puis mélangez jusqu’à homogénéiser la pâte.
Ajoutez le beurre fondu et le lait puis homogénéisez bien la pâte.
Laissez reposer la pâte au frais une bonne demi heure.
Remplissez vos moules au 2/3 maximum.
Enfournez pour une cuisson de 10 à 12 minutes à 200°C (Cela dépends du remplissage de vos moules)
Dégustez ces madeleines au thym une fois refroidies
Astuces :
Variante : Remplacez la moitié du sucre par une grosse cuillérée à soupe de miel.
Variante 2: Doublez les ingrédients et placez la pâte dans un moule à gâteau : cela vous fera un délicieux gâteau madeleine
Conservation : jusqu’à 48H dehors à température ambiante. Vous pouvez également congeler et dégeler les madeleines au thym, elles supportent bien le processus.
Partage : Pour information, la madeleine semble aussi être un excellent bon plan gâteau si vous souhaitez apporter des gâteaux à vos collègues / amis / connaissances. Elle est toujours très appréciée. 😉
Comment cuisiner l’aillet ?
I. Présentation
En direct des potagers
L’aillet correspond à une jeune pousse de tête d’ail que l’on récolte tout jeune, avant formation complète du bulbe et maturité. Il est typique du Sud-Ouest : Nouvelle Aquitaine et Occitanie, donc vous aurez peut être des difficultés à le découvrir hors de ces régions.
Avec sa forme de petit poireau (2-3 cm de large, 20 cm de haut) , on le classe dans les légumes-tige, souvent à côté des oignons doux & cébettes. La distinction avec ces derniers se réalise sur quelques détails :
L’oignon doux présente d’un bulbe un peu renflé au pied alors que l’aillet n’en pas.
L’aillet a souvent des nervures rosées sur sa tige
et il sent l’ail. 🙂
Sur les étals
Sur les étals, on le retrouve souvent à côté des jeunes oignons et des cébettes, vendu sous forme de bottes d’aillets. Il est de saison en avril, mai et juin.
II. Comment le cuisiner ?
L’aillet peut s’utiliser cru ou cuit, le plus souvent émincé en rondelles. Côté cru, il agrémentera des salades. Côté cuit, on le fera revenir comme l’oignon dans un peu d’huile avant de l’utiliser dans un plat pour les condimenter ou pour fournir une garniture.
Dans quels plats ?
Côté cru, en salade, l’aillet émincé permet de relever des salades de pommes de terre ou de pâtes avec une saveur d’ail.
Côté cuit, plusieurs possibilités s’offrent à vous :
l’utiliser en remplacement partiel ou total de l’ail et de l’oignon dans les poêlées de légumes ou de pomme de terre pour condimenter.
l’utiliser en condiment dans une sauce d’accompagnement de viande
l’utiliser dans une marinade, pour pep’ser poissons, viandes blanches ou légumes.
Former avec lui une garniture pour omelettes, flans ou cakes relevés, aux saveurs du sud ouest.
Faites attention que cuit, l’aillet amène une double saveur : l’ail.. et le paprika !
Avec quoi les associer ?
Avec sa saveur aillée, il fonctionne très bien avec les ingrédients doux comme la pomme de terre, les pâtes, les œufs, la crème.
Côté viande, il se marie assez bien avec le bœuf et le poulet, et côté poisson avec l’ensemble des poissons blancs.
Côté légumes, il fonctionne avec la tomate, les carottes
III. Les recettes du blog
Retrouvez quelques idées autour de l’aillet pour vous inspirer :
Quiche aillet pomme de terreCake salé aillet et fanes de carottes
Escapades auprès du Yané et Kazé (Gers)
Bonjour à toutes et tous,
Je vous propose de partir en balade aujourd’hui, à la découverte de deux curiosités du Gers. En fait, juste avant que les « mesures de freinage renforcées » (du covid19) ne se mettent en place, nous avons profité d’une journée de week-end (presque) ensoleillée pour faire une sortie en famille. J’avais repéré les Yané et Kazé des « land art » c’est à dire des œuvres artistiques d’extérieur, utilisant des matériaux naturels comme idée. N’étant pas très loin, ils devaient nous permettre de nous évader sans faire trop de voiture. Je vous invite avec nou, à leur découverte.
Point de vue depuis Tournan
Sur les hauteurs de Villefranche : Yané
Pour notre balade Yané et Kazé , prenons déjà la direction de Villefranche(d’Astarac), à quelques kilomètres au du Gers. Nous prenons les petites routes et traversons d’abord de petits villages ensoleillés comme celui de Tournan (cf. photo au desssus). Après des collines, nous nous retrouvons dans la vallée de Simorre et de Villefranche d’Astarac. Villefranche est une jolie ville ancienne, aménagée autour d’une grande place d’Église. Cette place est bordée de vieilles maisons ou de fermes à colombages., lui apportant le charme de l’ancien. On imagine cette place pleine de vie, lors de jours meilleurs.
De l’autre de la vallée, face à Villefranche, se trouve le Yané ou « toit » en japonais, une œuvre de l’artiste japonais Teruhisa Suzuki. Pour la rejoindre, redescendons dans la petite vallée, et grimpons sur la petite route faisant face à la ville. Au fur et à mesure de la marche, les anciennes maisons se dégagent des arbres.
Après quelques minutes de marche, nous arrivons face au Yané
Et quand nous arrivons sur le promontoire, la vue sur Villefranche est stupéfiante, dans le prolongement de ce toit de bois.
On en fait le tour, étonnés par la forme de soucoupe, avant de retrouver l’attraction du Yané : l’oeil qui permet de voir Villefranche dans un médaillon. (C’est la photo « instagrammable » du coin 😉 )
Juste à côté, je découvre les points de passage des chemins de randonnée du coin. Les « chemins du Yané et Kazé» sont connus dans la régions comme étant « the place to be » pour les orchidées sauvages. En ce tout début de printemps, point d’orchis, c’est le temps des merisiers..
Après quelques minutes sur les lieux, et une exploration des fleurs printanières (non ce n’est pas la saison),nous retournons vers Villefranche et prenons la voiture. Notre prochain point d’arrêt est le maquis de Meillhand.
Sur les traces de la mémoire : Le maquis de Meilhan
Nous reprenons la voiture et réalisons un détour sur un haut lieu du coin : le maquis de Meilhan. Notre petite histoire de balade se mêle à la Grande, car nous rejoignons ici un des plus haut lieux de la Résistance dans le Gers. Il fut créé par le docteur Raynaud, qui refusa de laisser faire le nazisme et fuya dans les forêts du Gers. Il rallia nombre fermiers à sa volontiers, faisant grossir le maquis jusqu’à 76 personnes. Le 7 juillet 1944, le maquis est trahi et assailli par 1200 soldats de l’armée nazis. Il s’en suit un massacre.
J’étais déjà venue à Meilhan il y a un an et demi à l’occasion d’un week-end où je ne pouvais rentrer en Drôme, et je me souviens encore de l’émotion qui m’a prise en grimpant vers ce mémorial. De loin, cela semble être un bâtiment un peu grandiloquent, notamment avec cette grande fresque commémorative..
Mais quand on dépasse la grande fresque de mémoire, que on dépasse les ruines du maquis puis que les 70 tombes apparaissent d’un coup, l’émotion nous étreint. Il y a quelques secondes d’arrêt de toutes mes pensées, jusqu’à ce que sorte un « Pourquoi ces atrocités ? », « Pourquoi sommes nous, capable de tel massacre ? ». Ce n’est ni la pitié, ni la colère qui m’étreint, mais l’incompréhension et humilité. Nous pouvons tellement être capable du pire…
La lumière printanière semble pourtant donner une réponse : pour la liberté, pour la vie. Ces gens se sont battus, ensembles, pour que nous soyons encore là, à faire perdurer la vie. Ces pensées résonnent étrangement en cette période de covid-19.
Ma famille interrompt mes pensées. Je voulais leur montrer ce lieu. Nous faisons donc le tour et nous arrêtons devant la tour de mémoire pour la montrer aux plus si petits gourmands. Eux qui sont facilement turbulents, gardent un silence respectueux. Sont-t-ils eux aussi sensibles ? Cette fois encore, j’ai l’impression que maquis garde une âme, une âme bienveillante envers le visiteur, pour transmettre la leçon de l’Histoire, leçon que nous oublions trop vite
Après une redescente dans le silence, la turbulence des petits gourmands reprends « On va ou ? ». Nous remontons dans la voiture pour parcourir quelques kilomètres vers le Nord, en direction de Saint Elix d’Astarac
Dans les forêts de Saint Elix d’Astarac : Kazé
Nous quittons les vallons boisés pour rejoindre les plaines, jusqu’à nous diriger dans la forêt de Saint Elix d’Astarac. Située au bord de la rivière gimone elle héberge le deuxième Land Art du Gers : « Kazé ». Nous sommes accueilli sur un petit parking bordé par une prairie couverte de fleurs. Contraste de vie surprenant après le maquis de Meilhan… Marque-t-il la grande force de la vie ?
Nous nous enfonçons dans les bois :
Après quelques pas sur les chemins de la forêt, le « Kazé » apparait devant nos yeux. C’est un immense tourbillon de bois qui semble enfermé dans les arbres. Cette impression n’est pas un hasard : Kazé signifie vent en japonais, elle représente la vengeance de la forêt de Saint Elix suite à la tempête de Klaus de 2009 qui ravagea 160 arbres. Le vent est ici sous contrôle, la nature a repris ses droits.
En m’écartant pour le prendre en photo de vol, je reste songeuse : ce tourbillon, aurait-il un sens avec le tourbillon épidémique que nous cherchons à contrôler ? Montre t-il la résilience en chacun de nous. Un promeneur de passage me permet de vous donner mesure de l’ampleur de cette œuvre.
Nous terminons la balade par des petits chemins de forêt, avant de retrouver la prairie aux cardamines. Je me hasarde sur quelques macro-photos, émerveillée une fois encore par le spectacle du printemps..
C’est sur ces notes d’espoir que nous terminons la sortie. Partir sur les routes de printemps, avec l’espoir de jours meilleurs
En espérant que cette balade Yané et Kazé vous a plu -et en vous invitant à passer les voir si un jour vous traversez le Gers – je vous souhaite une bonne journée !
Un « plat » que l’on a sans doute tous dégusté un jour ou l’autre, par envie ou par dépit, c’est bien la salade de carottes râpées. De cantine, de restau, de repas de manque d’idée ou encore de faute de mieux, elle est passée dans nos assiettes. De mon côté, j’admets avoir toujours des carottes en stock dans le réfrigérateur rien que pour cette salade. Elle peut être une entrée pratique pour mes gourmands ou un plat « faute de mieux » en rentrant tard de déplacement pro.
Mais admettons, ces carottes mériteraient bien de temps en temps des petits twists. Un jour, pour changer, je suis partie sur une forme de tagliatelles se rapprochant des pâtes. Pour amener de l’originalité, des graines de pavot et leur petite note de noisette qui se marie bien au sucré- doux des carottes. Cette salade carottes graines a tellement plu qu’elle est devenu un classique de la maison depuis . On l’a également tentée avec des graines de lin – qui marchent très bien -, de sésame -différentes, mais sympa aussi -, ou un mélange de tout cela.
Voilà voila. Je voulais partager l’idée avec vous car cette salade carottes graines peut vous permettre de twister un classique. Ajustez les graines à votre convenance, c’est chacun ses goûts. J’espère en tout cas que cela vous plaira. Bonne journée
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Salade carottes graines de pavot
Recette : Salade de carottes aux graines de pavot
Saison de la recette : Septembre à Juin
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 0 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
5-6 carottes de toutes les couleurs
2 à 3 cuillerées à soupe de graines de pavot
3 cuillères à soupe de vinaigre de cidre (ou de jus de citron)
8 cuillères à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre
Réalisation
Lavez les carottes, épluchez à l’économe puis retirez la base des fanes. « Tagliatellisez » les (ou râpez les avec une râpe à gros trous, au choix) puis réservez-les dans un saladier.
Dans un bol, fouettez l’huile, vinaigre, sel jusqu’à émulsionner et versez la vinaigrette sur les carottes.
Ajoutez les graines de pavot aux carottes et mélangez bien.
Laissez « mariner » au moins une heure (1) au frais dans un conteneur fermé que les carottes s’attendrissent.
Servez cette salade carotte graines de pavot fraîche ou à température ambiante.
Astuces :
Variantes : Vous pouvez remplacer par les graines de lin, ou de sésame ou un mélange des trois. A noter que vous pouvez aussi essayer aux graines de courge, mais elles donnent un côté végétal que je trouve moins intéréssant.
(1) Vous pouvez laisser mariner plus longtemps. En général, plus c’est mariné, plus les carottes s’attendrissent.
Effilochée d’agneau aux épices douces
Bonjour à toutes et tous
Les grands parents nous l’ont fait remarquer : il y a un air de bis repetita de 2020 dans ce mois d’avril 2021 qui arrive. Une partie de la famille élargie est déjà sous « mesures de freinage renforcé » depuis deux semaines. A l’heure où j’écris, je ne sais pas si l’on ne va pas vivre la même chose dans le Sud Ouest. Donc la question d’un déplacement pour se retrouver sous le même toit n’a pas été d’actualité, et chacun va se retrouver en petit comité.
Inspirés par ce que nous avions fait à Noël, les grands parents (des deux côtés) m’ont demandé si je n’avais pas des idées pour remplacer le classique gigot d‘agneau « grande tablée » par une recette « petit comité ». J’ai donc été à la pêche aux idées depuis début Mars. Hors de question de sélectionner des côtelettes (je cite) « c’est trop ch### à découper« ou encre la souris d’agneau « trop chère« . Le « salut » est venu dans un des magazines Saveur (celui de Février 2021) qui proposait une idée avec une pièce moins onéreuse : l’épaule d’agneau, à préparer façon « viandes effilochées » Le concept est simple : faire mariner la pièce dans un mélange d’épices et de condiments pendant une nuit puis cuire longuement au four à basse température. Avec cette cuisson lente, la viande devait s’attendrir afin d’être « efillochable » à la fourchette.
J’ai donc crash testé la recette un de ces récents week-end en changeant un peu les épices. A tout casser, cela m’a demandé 10 minutes de préparation au total et 7 à 8h d’oubli dans le four à 120°C. Arrivée sur la table c’était impressionnant de voir comment mes gourmands se sont régalés ! La viande d’agneau s’effilochait à la fourchette, était parfumée, d’une tendresse inégalée. Recette a été élue « Best recette d’agneau » tentée jusque là
Je voulais donc vous partager cette idée-recette d’effilochée agneau, qui a les avantages d’être réalisable pour un en petit comité, de se faire quasi toute seule, et de régaler tout « carnivore » amateur de viande tendre. J’espère donc qu’elle vous plaira, pour Pâques ou toute autre occasion. Belle journée !
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Effilochée agneaux aux épices douces
Recette : Effilochée d’agneau aux épices douces
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 7 à 8 heures
Ingrédients
Pour 4 à 6 personnes :
1 épaule d’agneau avec os (1,6kg)
1 cuillerée à café de gingembre en poudre
1 cuillerée à café de coriandre en poudre
2 cuillerée à café de 4 épices
1 pincé de cumin
2 gousses d’ail
4 cuillerées à soupe de miel liquide (c.f; 1)
Réalisation
Étape 1: Préparation de la marinade [La veille]
Hachez les gousses d’ail. Dans un bol, mélangez l’ensemble des ingrédients.
Badigeonnez la viande de la préparation sur toutes les faces, puis disposez-la dans une plat ou une boîte hermétique.
Filmez (ou refermez la boîte) puis laissez reposer au réfrigérateur au moins une nuit.
Étape 2 : Cuisson
Récupérez la viande et laissez réchauffer un peu à température ambiante.
Disposez la viande dans une cocotte et puis ajoutez un tiers de verre d’eau (c’est pour avoir un peu d’humidité au fond).
Fermez la cocotte puis laissez cuire au four à 120°C pendant 7 à 8 heures.
De temps en temps, récupérez la cocotte, arrosez la viande avec le jus, et remettez en cuisson.
Servez cette effilochée agneau dans le plat, en effilochant au dernier moment. Laissez les convives saler à convenance.
Astuces :
(1) Si vous appréciez le goût du miel, n’hésitez pas à mettre moitié miel d’acacia et moitié miel de châtaignier.
Accompagnement de : Vous pouvez servir cette effilochée agneau avec une simple purée (version préférée à la maison), une poêlée de pois chiches, ou encore des pâtes.
Variante : Vous pouvez aussi lancer une cuisson effilochée sans épices, avec juste un badigeonnage d’huile, ail et herbes de Provence.
Avec les restes : N’hésitez pas à recycler l’effilochée d’agneau dans des sandwiches, des salades, etc;