Bonjour à tous et toutes,
La vie est souvent étrange et nous réserve bien des péripéties. L’année a débuté avec fanfare, avec un samedi aux urgence et des heures d’angoisses et d’incertitudes. Même si ce n’était qu’un « pépin de parcours », on(je) est rentrés le soir avec un gros sentiment de ras le bol des ennuis. Le lendemain, réveillée avant l’aurore par le strees, j’ai vite vu par la fenêtre qu’il y avait quelque chose d’anormal dehors : Un voile blanc de neige, amené par la tempête Filomena sur l’Espagne, avait recouvert les collines du Gers d’un voile blanc… Chose exceptionnelle ici. Dans les premières lueurs de la journée, j’ai découvert mes collines gersoises métamorphosés par le blanc de la neige.. Instant magique et réconfortant… et juste ce qu’il me fallait pour reprendre le moral..
Je voulais partager avec vous ces moments suspendus, dans ce Gers Blanc. La rareté leur donne du prix…
Partons à l’aube, avant même le levé du soleil. Dans l’obscurité des dernières minutes de la nuit, on peut voir les lumières dans les rues des petits villages.
La neige n’est pas épaisse, juste 2 petits cm. Mais cela suffit pour révéler les détails des arbustes.
Je grimpe dans les collines, les vallons sont figés sous le blanc.
Sur les côtés des chemins agricoles, les herbes sèches et les arbustes sont décorés de l’éphémère manteau de neige. Je m’émerveille des dessins formés par les herbes, des fenouils sauvages qui soudainement révèlent la complexité de leurs fleurs.
Finissons de grimper. La campagne est noyée sous le blanc. L’horizon se mêle avec les nuages. Les reliefs si saillants habituellement, disparaissent bien vite..
En haut des collines les fermes semblent endormies sous le blanc.
J’avance encore un peu, un regard au loin.
En haut des collines, les vénérables chênes ressortent comme jamais. Paysages monochromes
>Nous continuons encore sur le haut de la colline, les fauves s’amusent. C’est ça le bonheur..
Mais ils connaissent bien le chemin : suivre le chemin agricole, passer le petit bois, puis au delà du petit bois, le paysage champêtre se révèle. Je repense alors que cet été, ces collines étaient garnies du jaune soleil des tournesol, du jaune d’or de l’été
La miss connaît la route : c’est l’heure de descendre dans la vallée en suivant le petit chemin qui sépare les deux champs..
Plongeons dans la vallée. A l’horizon seuls les chênes marquent la ligne de « crêtes »
En bas dans la vallée, les bords de champs habituellement si gris et tristes, hébergent ce matin des motifs rigolos. Qui veut un cupcake ? 🙂
Je termine la balade en passant devant la réserve d’eau agricole coincée entre les collines. Ici, l’eau s’est gelée sous le froid et les herbes se sont décorées des petits nuages de neiges
Un dernier regard dans les vallées avant de rejoindre les chemins plats qui me reconduiront à la maison. Je souris face à ce Gers Blanc. Il n’aura jamais fini de m’étonner !
Bonne journée