Comment cuisiner les radis roses ?

I. Présentation

En direct du potager

Le radis rose est un légume racine que l’on associe souvent au printemps. Sous les jolis airs, il cache bien son appartenance à la famille des choux (Brassicaceae). On le cultive essentiellement pour sa racine consommable crue ou cuite, mais l’ensemble de la plante est comestible.

Pour le potager, le radis rose est souvent vendu sous l’appellation « radis de tous les mois », en différentes sous variétés. C’est une plante que l’on sème en place dès la fin de l’hiver, puis tout au long du printemps. Plutôt facile à cultiver, elle a une durée de pousse de 3- 4 semaines (ou « 18 jours » pour certaines variétés). Si on le laisse en place, elle présente de jolies fleurs blanches à 4 pétales.

Sur les étals

On trouve des radis roses vendu en bottes, de fin mars jusqu’à la moitié de l’été. Il existe plusieurs formes de radis roses selon les variétés (ronds, longs, bicolores, mono-colores), tout en restant très proches en saveur.  A noter qu’on trouve aussi des radis d’hiver ou radis raves pendant l’automne/hiver, qui sont très différents des radis roses.

Radis roses
Radis roses

II. Comment les cuisiner ?

Comment le préparer ?

L’ensemble de la plante est consommable même si l’on a plus l’habitude de consommer la racine.

Pour la racine, il suffit de bien la laver, de couper les radicelles et la base des fanes. Le radis peut alors être servi cru, entier, émincé, râpé, nature, en vinaigrette. Il peut également être servi cuit, poêlé dans un peu de matière grasse.

Les fanes de radis sont râpeuses et peut agréables crues, et sont donc consommées plutôt cuites et mixées. Pour les préparer, il suffit de les cuire dans de l’eau bouillante puis de les mixer. Cette préparation peut être ensuite utilisée dans une soupe ou pour composer une sauce épaisse.

Dans quel plat ?

Pour la partie racine

Le radis rose cru est très intéressant à l’apéritif pour proposer une petite gourmandise à croquer. On peut le servir avec juste un peu de sel ou un beurre aromatisé.

Coupé en morceaux, en rondelle, ou râpé, on peut l’utiliser dans une salade. Il amènera une touche de croquant, de piquant mais aussi une jolie couleur rose ou blanche. Sous cette forme, il peut aussi agrémenter tartines et tartes salées froides, pour leur amener piquant et fraîcheur.

Les racines peuvent être proposées cuites, poêlées dans du beurre ou de l’huile et parfumé avec différentes aromatiques. Ils peuvent aussi être glacés c’est-à-dire cuit dans un mélange d’eau, sucre et beurre, jusqu’à former une pellicule sucrée dessus.

Pour les fanes.

Les fanes sont classiquement utilisées pour réaliser des soupes de fanes ou alors des pestos, préparations crémeuses à base de fanes mixées avec de l’huile. Cette sauce peut alors agrémenter des pâtes  alimentaires ou des céréales.

Avec quoi les associer ?

Du côté des aromates, le radis rose se marie très bien avec la ciboulette et son goût fin, l’estragon et sa saveur anisée, l’aneth et sa fraîcheur, ou encore le thym pour les radis cuits.

Avec son piquant, le radis rose s’associe très bien aux ingrédients qui vont l’adoucir comme le fromages frais ou le beurre. De la même manière, c’est un excellent compagnon des pois chiches et de leur saveur douce.

Du côté des fruits et légumes, il fonctionne très bien avec la roquette, la pomme et les légumes de printemps comme les asperges, les petits pois, les fèves et les pois gourmands.

Par ailleurs, les fanes de radis cuite puis réduites en sauce sont d’excellents accompagnements des céréales et de leurs dérivés (pâtes).


III. Les recettes du blog

Pour vous inspirer, retrouvez les idées de recette aux radis roses sur le blog.

Sources de l’article :




Comment cuisiner les fèves ?

I. Présentation

En direct des champs

Rien à voir avec la fève de la galette des rois, nous allons parler du légume. 😉

Les fève ou Vicia faba désigne une plante annuelle de la famille des Fabaceae (famille des pois et lentilles), cultivée pour ses grandes graines, appelées « fèves » par extension. Cette plante se présente dans les champs comme une grande plante à tige droite et épaisse avec feuilles vertes ovales, puis chargées de grandes fleurs blanches au cœur noir. Ces fleurs formeront de grandes gousses qui contiendront à maturité, les fèves (les graines). Dans les campagnes, il n’est pas rare d’en croiser en bord de champs, échappée des cultures ou auto semée.

Pied de fèves sauvage

Sur les étals

Vous pouvez trouver des fèves fraîches sur les étals entre mi Avril et fin Juin, souvent entières et parfois écossées. Comptez un 1kg-1.2kg pour un plat pour 4 personnes. Vous pouvez également trouver des fèves écossées surgelées.


II. Comment les cuisiner ?

Comment la préparer ?

Pour préparer des fèves fraîches, il y a deux étapes à réaliser :
1- Les écosser
2- Les précuire les fèves 1 minutes dans de l’eau bouillante salée puis retirer la peau.
C’est un peu fastidieux mais cela vaut la chandelle.

Ensuite, ces fèves peuvent être utilisées dans les plats. On peut alors les recuire quelques minutes jusqu’à ce qu’elles soient fondantes ou les sauter dans un peu de matière grasse. Elles peuvent aussi être insérées dans des plats complets pour cuire avec l’ensemble des ingrédients. Si vous achetez des fèves surgelées déjà écossez, passez directement à l’étape d’utilisation dans les plats.

Dans quels plats ?

Les fèves peuvent se consommer chaudes ou froides.

Froides, elles entrent dans la composition de salades printanières. Chaudes, elles peuvent être servies en accompagnement, une fois sautées dans un peu de matière grasse et avec des aromates, des pommes de terres.

Elles peuvent aussi être des ingrédients de plats plus élaborés. On peut par exemple citer des couscous, tajines, plats de pâtes, ou encore des flans et clafoutis.

Enfin, on peut les utiliser pour réaliser une purée à tartiner façon « houmous », en apéritif printanier garanti.

Avec quoi les associer ?

Plutôt douces, elles s’associent avec des condiments pouvant les pep’ser comme l’ail et le cumin. Elles fonctionnent avec la plupart des herbes fraîches (persil, ciboulette, aneth), mais la menthe lui sied particulièrement bien.

Du côté des ingrédients transformés, on pourra citer le chorizo, le jambon cru, le fromage de chèvre et la feta.

Dans les plats, elles se marient bien avec les dérivés du blé (semoule, pâtes), les pommes de terre, où elles complètent la douceur.

Côté légumes, elles marchent avec l’ensemble des légumes printaniers : asperges, radis, petits pois.. ainsi qu’avec les premiers légumes d’été : concombre et courgette.

Du côté des viandes et poisson, elles s’accordent avec l’agneau et les viandes douces, ou encore les poissons blancs.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les différentes recettes du blog pour vous inspirer dans votre cuisine :


Sources de l’article :




Tarte aux fraises, chantilly armagnac

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Bonjour à toutes et tous,

Le mois de mai voit l’arrivée des fraises, mais aussi de la fête des mères. Fête des mères et fêtes des pères sont des évènements ou l’on essaye toujours de faire « quelque chose» , au moins au dessert, histoire de marquer le coup. Mais j’ai du mal à me référer aux recettes dédiées sur les blogs : trop richement décorés, trop complexes, je n’ai pas les compétences. Cette année, j’ai plutôt réfléchi à quelque chose de simple autour de la tarte aux fraises, qui a vécu ces dernières années des revisites très différentes du classique « tarte crème pâtissière et fraises ». Elles se sont dotées de pâte sablé breton bien beurré et croustillant ou de pâte crumble plus dure, de crème mascarpone, citronnée ou non, de coulis de fraises ou de fraises cuites. Les variations sont infinies. J’ai réalisé une liste à la Prévert de ces idées avant de « composer » une version qui me ressemble : un sablé au sarrasin (pour la touche d’amertume), une chantilly parfumée (pour le crémeux), des fraises (pour le fruité).  Dans cet ensemble d’idées, une originalité : Et si je peps’ait la chantilly avec un peu d’armagnac et une touche « made in Gers » ? Testons donc !

La réalisation de cette tarte est au final peu complexe et le résultat visuel clairement gourmand. En textures, elle mêle du croustillant (le sablé), l’onctueux (la crème) et le juteux (les fraises). En saveurs, nous avons du fruité (fraises), du crémeux sucré (chantilly), une note d’amertume (sarrasin). Mais le top (à mon goût) est la chantilly armagnac, qui  amène une note profonde et longue en bouche.  La tarte a fait « tilt » au goûter de crash-test, les plus-si-petits-gourmands adorant la chantilly à s’en repeindre le visage, mon mari appréciant la « fraise sarrasin » et de mon côté, j’ai bien aimé la simplicité de cette tarte. A refaire le jour J.

En attendant, je voulais partager cette idée-recette de tarte aux fraises, chantilly armagnac avec vous. Peut être vous inspirera-t-elle pour la fête des mères ou tout autre occasion gourmande. Bonne journée !

Tarte aux fraises, chantilly armagnac - Au Fil du Thym
Tarte aux fraises, chantilly armagnac


Recette : Tarte aux fraises, chantilly armagnac

Saison de la recette : Mai – Juin
Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes

Ingrédients

Pour 4 personnes :

Pour la garniture :

  • 500g de fraises (environ)
  • 250 g de crème entière épaisse (placée au réfrigérateur)
  • 40 g de sucre
  • 1 cuillerée à soupe d’armagnac (1)

Pour le sablé sarrasin :

  • 60 g de farine de blé
  • 60 g de farine de sarrasin
  • 75 g de beurre
  • 60g de sucre
  • 1 petite pincée de sel
  • 1 cuillérée à café de levure chimique
  • 1 petit œuf

Réalisation

Étape 1 : Le sablé sarrasin

  • Dans un saladier, placez les deux farines, la levure, le sucre, la pincée de sel et le beurre coupé en petits morceaux.
  • Écrasez le beurre, puis mélangez du bout des doigts jusqu’à ce qu’elle atteigne une texture de sable.
  • Ajoutez l’œuf et mélangez jusqu’à bien amalgamer la pâte. Faites attention que cette pâte va coller.
  • Foncez un moule à tarte de papier cuisson. Disposez la pâte dans le moule puis étalez là à la main de manière à ce qu’elle recouvre le fond de tarte sans remonter sur les bords. Elle doit être relativement épaisse.
  • Enfournez pour 25 à 30 minutes à 180°C. La pâte est cuite quand le dessus est bien ferme.
  • Sortez du four et laissez refroidir

Étape 2 : Les fraises et la chantilly armagnac

  • Dans un bol, mélangez la crème froide, l’armagnac et le sucre.
  • Montez la crème en chantilly ferme.
  • Réservez au frais jusqu’au dressage
  • Lavez l’ensemble des fraises et égouttez soigneusement.

Étape 3: Dressage

  • Récupérez le sablé. Coupez de fines lamelles de fraises puis répartissez deux épaisseurs de lamelles de fraises sur le sablé.
  • Répartissez la chantilly sur le gâteau. Vous pouvez le faire soit à la poche à douille pour un décor élaboré, soit à la cuillère, selon le temps que vous avez.
  • Coupez une bonne quinzaine de fraises en deux puis répartissez joliment sur la tarte.
  • Réservez cette tarte fraises chantilly armagnac au frais jusqu’au service

Astuces

  • Variante : Pour un dessert tout en fraîcheur, n’hésitez pas à placer un peu de menthe fraîche hachée sur le dessus de cette Tarte aux fraises chantilly
  • Variante 2 : Si vous n’aimez pas le sarrasin, vous pouvez aussi n’utiliser que de la farine de blé.
  • (1) La touche d’armagnac permet de donner une saveur supplémentaire à la chantilly. Si vous n’en avez pas, vous pouvez remplacer par un autre alcool fort et fruité type cognac. Vous pouvez également vous en passez si vous ne souhaitez pas d’alcool dans le dessert.
  • (2) Le remplissage du moule à tarte n’est pas classique. C’est fait exprès pour avoir une épaisseur de sablé plus importante.

Tarte aux fraises, chantilly armagnac - Au Fil du Thym
Tarte aux fraises, chantilly armagnac




Balade dans les Jardins de Coursiana (La Romieu, Gers)

Bonjour à toutes et tous,

C’est avec grand plaisir que je vous invite pour une balade fleurie, à la découverte d’un jardin remarquable du Gers : les jardins de Coursiana. J’ai découvert il y a peu que début mai s’y tenait à la « Fêtes des plantes » avec l’invitation de nombreux pépiniéristes. Même si c’est un peu loin, on a tous décidé de sauter sur le prétexte et de passer un week-end là-bas. Cette escapade fut l’occasion de découvrir de magnifiques petits villages, mais un aussi un merveilleux jardin..J’aimerais par ce billet, vous inviter à la découverte de ce jardin (virtuelle à minima, réelle si un jour vous passez à proximité)


L’histoire des jardins de Coursiana

Les jardins de Coursiana se situent à La Romieu, au Nord (ouest) du Gers, sur un chemin de Saint Jacques de Compostelle. Ce paradis fleuri se trouve en contrebas du village médiéval, niché dans un vallon, et (entre) différents verger de pruniers .Ce jardin a une histoire d’une cinquantaine d’années. La famille Cours possède ce terrain depuis plusieurs générations et l’utilise pour des cultures. En 1975, Gilbert Cours-Darme, botaniste reconnu et spécialiste de Madagascar, commence à construire un arboretum pour y étudier le comportement des arbres dans ce terrain argileux limoneux. (pour connaître ce que c’est dans le jardin, c’est loin d’être facile..).

Une dizaine d’années plus tard, Véronique et Arnaud Delannoy rachètent la propriété ainsi que les vergers de prunes d’Entes attenants. Ils démarrent (surtout Madame, à ce qu’on m’a dit) alors un immense travail de constitution des jardins actuels : le jardin anglais, le potager de famille, un arboretum étendu de 700 arbres, dont une exceptionnelle collection de tilleuls. L’embellissement est tel, qu’en 2005, les jardins de Coursiana sont reconnus jardins remarquables de France. Cette histoire de famille et de passion continue encore aujourd’huo avec l’organisation d’évènements autour du jardin (la foire de début Mai), des visites pour les écoles….

(Photo d’archive des bâtiments des jardins, en 1950)

Vielles pierres

Quand nous arrivons dans la vallée, en contrebas de La Romieu, nous tombons d’abord nez à nez avec un petit lac, suivi de rangées de pruniers d’Ente. Je n’ose imaginer le bal des floraisons au printemps.

Après l’entrée, nous découvrons deux allées de pierres menant aux anciens bâtiments. En ce jour de foire, elles sont bondées de monde venu faire de bonnes trouvailles et souhaitant profiter des jardins. La visite débute par un chemin entre deux maisons en pierre, à la rencontre d’un magnifique marronnier exotique.

Près du tapis bleu de myosotis, impossible de passer à côté des arrosoirs, comme posés là pour que le promeneur chérisse lui aussi les plantes. « C’est une passion de Véronique » m’avait-t-on dit, que de « collectionner les arrosoirs ». Presque oubliés, ils amènent une touche « shabby chic » dans les jardins.


Après un petit promontoire, nous arrivons sur le jardin dit « potager familial ». Bien vite, dans les massifs fleuris, je repère des ciboulettes en fleur.

Une tonnelle de rosiers mène à la partie potagère proprement dite, où en cette fin de printemps, siègent encore quelques chou, les premières pousses de pomme de terre. La relève arrive néanmoins, juste à coté, avec les semis tout juste levés.

En faisant le tour, on trouve également des rangées de petits fruits : groseilliers, cassissiers, qui viennent de finir leur floraison. Bientôt, ils se chargeront de baies colorées et alimenterons la production de sorbets vendu à la boutique des jardins.

Poésie à l’anglaise

Un détour et nous arrivons dans le connu « jardin anglais ». Imaginez des massifs entiers de fleurs, de formes différentes en textures, nuances, transparences le tout à l’ombre des arbres. Imaginez des espaces de paix et de quiétude, dédiés à la beauté et à l’émerveillement. Mais mots ne sont même pas à la hauteur pour décrire la poésie des massifs anglais.

Autant les petits gourmands courent autour des massifs afin de trouver « la plus jolie fleur du lieu », autant mes pas se font lents. C’est le paradis pour les macro-photographes de fleurs ! Je m’émerveille des ancolies doubles et de leurs teintes pastels, de la douceur des iris, des massifs de myosotis, rêves bleus dans un océan de verdure…

En changeant de massifs, on retrouve des couleurs plus dures : ancolies violettes, digitales roses vif, feuilles pourpres des arbustes. Encore plus loin les teintes vives des pavots de Californie en pleine floraison….

Nous flanôns sous les arbres puis nous rapprochons des stands de la foire . Je repère quelques spécimens de plante rares pour le jardin et je me promet de m’y arrêter au retour. Mais, terminons la balade d’abord.

Collections d’arbres

Plus loin, nous arrivons sur les bords de l’arboretum. Je reconnais déjà une collection de chênes de toute sorte : chênes des marais, chênes pédonculés….. Chacun se distingue par une découpe particulière de ses feuilles, un houppier plus ou moins chargé. C’est surprenant de les voir si grands.

Alors que l’on tourne entre les chênes, un petit gourmand m’appelle « Maman, viens voir ». Sur le tronc d’un chêne, un rosier a grimpé à plusieurs mètres de hauteur. Je reste époustouflée par sa taille et sa beauté. En regardant la pancarte, je vois que ce rosier a plus de 20 ans !

Plus loin les arbres invitent à s’asseoir à leur pied, prendre le temps de profiter du moment…

Nous continuons la balade dans les collections d’arbres. Entre les vénérables peupliers, on retrouve également de grands rosiers chargés de fleurs. S’arrêter quelques secondes, sentir leur parfum, chercher la pancarte avec le nom en se disant « j’en mettrais bien un chez moi ». Qui sait-peut être la boutique des jardin en proposera un plant ?

Nous continuons à l’ombre des grands arbres, profitant de l’ombre fraîche, admirant les feuilles tout en s’éloignant du tumulte de la foire. Couleurs, formes, finesse, c’est un bal de diversité. C’est même un jeu pour les botanistes amateurs de repérer les différentes variétés d’arbres, de découvrir une sous-espèce venue d’ailleurs. Je n’avais pas idée qu’il existait autant de variétés de marronniers, de peupliers…

Au loin, on aperçoit vite les toits pyramidaux des tilleuls, fleurons des jardins de coursiana. Ces houppiers sont si caractéristiques.En se rapprochant, on repère ensuite les détails des feuilles, des écorces, des variations aux tilleuls de nos campagnes. Il y a une telle variété ! En arrivant sous les arbres, on note que certains sont au bord de la floraison. D’ici quelques jours, cela sera une symphonie de bourdonnements… et de senteurs de miel.

Flâner, se connecter avec les arbres, se sentir ici dans une parenthèse enchantée, loin des problématiques de la Covid ou des problèmes de santé de la maison… Nous terminons le tour en rencontrant le vénérable Papy du Jardin : un chêne de plus de 300 ans..

Balade Médicinale

La balade se termine dans le jardin médicinal. Construit avec l’aide de la société Fleurance Nature, il est sensé rassembler nombre espèces aromatiques et médicinales. Je me balade dans l’ensemble des allées, tentant de reconnaître chaque espèce : tiens, de l’angélique, des menthes, de la rue officinale, des soucis officinaux qui se sont ressemés… et mes chouchous les thyms. ^^

et terminer à la fraîcheur des arbres avant de retourner flâner chez les horticulteurs.

En espérant que cette balade vous a plu, je vous souhaite une belle journée


En savoir plus sur les jardins de Coursiana : Les jardins se situent au Nord Ouest du Gers, entre Condom et Lectoure. Si vous souhaitez vous y rendre, vous trouverez plus d’informations sur !

  • Site internet: https://www.jardinsdecoursiana.com/
  • Instagram des jardins : https://www.instagram.com/les_jardins_de_coursiana/
  • A noter : Fêtes des plantes et de l’environnement le 8 mai



Beignets de fleurs d’acacia

Bonjour à toutes et tous

Parfois, je me dis que la cuisine des plantes sauvages est un champ de possibles que l’on n’explore pas assez. De multiples saveurs se cachent derrières ces sauvages et plantes de jardins, et méritent la découverte. Par exemple, prenez l’acacia. Outre leur beauté, ses fleurs blanches se mangent.. et beaucoup sont ceux qui se souviennent des beignets d’acacia de leur enfance.

Cette année, j’ai donc fait mon possible pour faire découvrir la recette aux plus-si-petits gourmands. Dès que les jolies inflorescences se sont épanouies dans les arbres, dansant au gré du vent et diffusant une délicieuse odeur de miel, ce fut parti. Le Papa a été cherché quelques fleurs, j’ai choppé une recette facile sur Odélices (source ici), puis ai démarré le stand friture. La réalisation est au final ultra-simple, et le résultat est un beignet ludique à déguster (fleur à fleurs ou grappe entière ?) petit gout vanillé.  La dégustation a vu des sourires gourmands et amusés, agrémentés des par des anecdotes de l’enfance du Papa. Sans être une recette de grand chef pâtissier,c’est une petite recette rétro et au goût sauvage, comme on aime de temps en temps.

Je voulais donc partager l’idée avec vous, si jamais vous ne la connaissez pas où n’y avez pas pensé aux beignets d’acacia sur ce printemps. Les acacia sont en fleurs dans le Sud Ouest, mais ils devraient l’être dans une à deux semaines plus au Nord. De quoi vous laisser le temps de vous organiser 😉 Bonne journée !

Beignets fleurs acacia - Au Fil du Thym
Beignets fleurs acacia
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Tutoriel : Beignets de fleurs d’acacia

Saison : Mi Avril à Juin selon les régions

Matériel

  • Une vingtaine de grappes de fleurs d’acacia
  • 160 g de farine
  • 200 ml de lait
  • 1 cuillérée à café de levure chimique
  • 2 œufs
  • 40 g de sucre
  • 1 cuillérée à café d’huile
  • Huile de friture

Réalisation

  •  Lavez les fleurs d’acacia et égouttez soigneusement (cf. 1). Si jamais vous apercevez des locataires dans vos fleurs, n’hésitez pas à les passer dans une eau vinaigrée avant de laver / égoutter.
  • Dans un saladier, mélangez la farine, sucre, levure.
  • Ajoutez les œufs et mélangez.
  • Incorporez le lait et fouettez jusqu’à bien délayer la pâte et obtenir une préparation homogène. Si jamais l’incorporation se passe mal (cela peut arriver avec des farines semi complètes), n’hésitez pas à passer un coup de mixer).
  • Faites chauffer l’huile de friture
  • Plongez les fleurs d’acacia dans la pâte à beignet puis dans l’huile de friture. Retournez à mi cuisson et laissez cuire jusqu’à ce qu’elle soient bien dorées. Disposez sur un papier absorbant après cuisson.
  • Itérez jusqu’à épuisement de la pâte ou des fleurs.

Saupoudrez de sucre glace (ou pas) avant de servir.

Conservation : A consommer dans la journée

Astuces :

  • (1) Il est important de bien égoutter car s’il reste des gouttes d’eau dans les fleurs, la pâte ne pourra pas s’accrocher aux fleurs.
  • S’il vous reste de la pâte, après friture, n’hésitez pas à délayer avec un peu de lait puis cuire en crêpes fines. Vous trouverez toujours un (petit) gourmand tout à fait disposé à finir ces crêpes.
  • Ce principe de beignet est aussi utilisable avec des fleurs de sureau noir.
Beignets fleurs acacia - Au Fil du Thym
Beignets fleurs acacia

Clafoutis fleurs sauvages - Au Fil du Thym
Clafoutis fleurs sauvages





Salade d’asperges, vinaigrette au miel

Bonjour à toutes et tous

Nous voici en pleine saison des asperges. Je suis loin d’être une grande fan de ce légume (et c’est encore moins le cas de mes gourmands) mais à chaque saison, j’essaye de trouver une ou des recettes d’asperges susceptibles de me plaire. En effet, quand on apprécie pas un légume, souvent, ce n’est pas un problème de légume, mais le fait de ne pas avoir trouvé LA recette qui nous correspond pour le cuisiner.

C’est ainsi qu’une fois, j’ai carrément tenté l’asperge crue en salade. N’imaginez pas le grand légume servi entier, non. Quand on veut consommer cru des légumes fermes, il est souvent mieux de les râper ou les « tagliatelliser ». Et figurez vous que les tagliatelles d’asperges crues, c’est vraiment super bon : c’est frais, croquant, presque juteux, une petite saveur verte mais souvent très douce. Côté assaisonnement, cela marche bien avec une classique vinaigrette, mais le top du top est avec une vinaigrette sucrée au miel. On reste dans la douceur, pour une salade qui change clairement de nos habitudes. Depuis, cette salade est un incontournable du printemps, au moins une fois.

Je voulais donc partager avec vous l’idée de cette salade asperges miel, toute crue. Peut être cela peut vous varier pour changer de vos classiques. Bonne journée

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Salade asperges crues, vinaigrette miel - Au Fil du Thym
Salade asperges crues, vinaigrette miel

Recette : Salade d’asperges crues, vinaigrette au miel

Saison de la recette : Avril à Juin

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 0 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 1 botte d’asperges (3-4 asperges par personne)
  • 1/2 botte de ciboulette
  • 1 grosse cuillérée à soupe de miel
  • 6 cuillerées à soupe d’huile d’olive
  • 2 à 3 cuillerées à soupe de vinaigre de cidre
  • sel et poivre

Réalisation

  • Lavez les asperges puis épluchez les pelez les à l’économe. Détaillez-les en tagliatelles (et finissez au couteau). Réservez ces tagliatelles dans un saladier.
  • Lavez la ciboulette puis hachez la. Ajoutez aux asperges.
  • Dans un bol, fouettez ensemble l’huile, le vinaigre et le miel. Salez
  • Mélangez aux tagliatelles d’asperges et laissez mariner au moins une heure.

Servez cette salade asperges crues vinaigrette miel plutôt fraîche.


Astuces :

  • Si vous préférez les asperges cuites, vous pouvez bien entendu cuire les asperges à votre convenance et ré-utiliser le principe de la vinaigrette.
  • Le choix des asperges vertes ou blanches est à votre convenance de goût.





Pickles de radis roses

Bonjour à toutes et tous,

Cette histoire de pickles et une histoire d’incompréhension dans ma maisonnée. L’autre week-end, le dimanche soir, on parlait avec mon Mari des quelques courses nécessaires au marché du lendemain. On a listé quelques fruits/légumes, puis je lui dit« avoir hâte que les radis arrivent ». Je sous entendais ceux du jardin.. mais mon mari – un peu trop serviable – l’a pris pour un item supplémentaire dans les courses… et a provisionné 4 bottes ! Impossible de tout déguster à temps.

Mais ce surplus de radis roses fut une opportunité pour tester une recette repérée depuis longtemps : les pickles de radis roses (source ici). Les pickles ce sont des légumes marinés dans un mélange de vinaigre et de sucre, à la saveur entre le piquant et le sucré salé, utilisés en condiments.. J’adore ces petits trucs et en ai toujours un bocal maison au réfrigérateur. J’ai donc pris 10 minutes pour les faire, et laissé mariner une bonne semaine avant de goûter. Sincèrement, c’est délicieux. Les petits radis sont toujours croquants, un peu piquants, un peu sucré, mais surtout très parfumés avec le fin blanc et les aromates. C’est parfait en petite gourmandise apéritive, ou découpés pour des salades.

Voilà Voilà.. je voulais vous partager cette idée, au cas où vous auriez vous aussi un surplus de radis, ou tout simplement envie de pep’ser vos plats. J’espère que l’idée vous plaira. Bonne journée

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Pickles radis roses - Au Fil du Thym
Pickles radis roses

Recette : Pickles de radis roses

Saison de la recette : Avril à Juillet

Temps de préparation : 10 minutes

Temps de cuisson : 5 minutes


Ingrédients

Pour 1 pot de contenance 500 ml environ:

  • 1 botte de radis roses
  • 75 ml de vin blanc
  • 75 ml de vinaigre blanc
  • 35 g de sucre en poudre
  • 3 clous de girofle
  • 1/2 cuillérée à café de 4 baies (ou mélange baies rose/poivre)
  • 1 feuille de laurier

Réalisation

  • Retirez les fanes des radis et les radicelles. Lavez soigneusement.
  • Ébouillantez le pot dans lequel vous souhaitez placer les radis. Videz l’eau puis placez les radis (en jouant à Tetris pour en rentrer le maximum)
  • Dans une casserole, placez le vin blanc, le vinaigre, le sucre et les aromates. Portez à ébullition et laissez 2 minutes.
  • Versez le liquide encore bouillant sur les radis et fermez le pot.
  • Laissez reposer quelques jours à l’abri de la lumière avant d’ouvrir.

Servez ces pickles radis rose en grignotage apéritif, en morceaux dans des salades…


Astuces :

  •  Conservation : un bon mois au réfrigérateur.





Escapade en Condom-Ténarèze (Gers)

Bonjour à toutes et tous,

C’est avec plaisir que je vous invite ce matin pour une escapade « de l’autre côté du Gers » à la découverte des « must visit » du département, en particulier dans le Condom-Ténarèze.

Courant mai, lorsque le déconfinement a commencé, nous avons décidé en famille de prendre un court week-end d’escapade. On s’est décidés au dernier moment, en visant un coin « pas trop loin » qu’on ne connaissait pas : «l’autre côté du gers » ie le Nord Ouest ou « Condom-Ténarèze » . Cette région est connue pour abriter nombre lieux historiques remarquables et plus beaux villages de France. Bref, ce fut un week-end trop court, nous n’avons pas pu profiter de tout (commerces et lieux culturels étaient encore fermés), mais nous avons déjà pu arpenter les ruelles de jolis villages anciens, traverser les coteaux de l’Armagnac, voir des paysages bien différents de nos habituels. C’est le récit-photo de cette escapade que je voudrais partager avec vous. Venez donc 🙂

Vignobles de l’armagnac, lors d’une sortie matinale avec les chiens

# Larressingle, la cité fortifiée

Notre première visite dans le Condom-Ténarèze est dédiée à la cité de Laressingle. C’est un des plus beaux villages de France, réputé pour abriter une partie médiévale très préservée. En arrivant devant, le spectacle fut bien au delà de ce que nous avions pu imaginer. C’est une petite cité entière encadrée par ses remparts, qui se présenta devant nous. Mon mari et moi ne retenons pas un « ah oui » stupéfait en descendant de la voiture.

Escapade Condom Tenarèze - Larresingle

Pour entrer dans la cité, il nous faut passer traverser les fossés sur l’ancien pont de pierre, puis franchir une porte.\nLe cour de la cité révèle deux petites esplanades fleuries. On devine, au regard des enseignes, que les portes closent masquent que l’ensemble des bâtiments sont habités. Nous faisons le tour, passant devant la petite église, admirant les floraisons printanières et en particulier celles des rosiers. Ils donnent une touche « shabby chic » aux vieilles pierres.

Escapade Condom Tenarèze - Larresingle

Alors que nous ressortons, mon mari repère la boutique de vigneron juste en face et décide d’en profiter pour approvisionner sa cave naissance de vins et apéritifs locaux. (Il vous conseille l’adresse en passant). Les plus-si- petits gourmands et moi même, nous en profitonspour réaliser le tour de la ville par les fossés. Cette courte balade, les pieds dans l’herbe, montre de nouveaux points de vue sur la cité et sur son église. Sous la lumière de la fin de journée, les jeux d’ombres et de lumière, la fraîcheur du soir, le cadre semble presque idyllique.


# La Romieu, la cité médiévale

Le lendemain, pour honorer l’invitation aux Jardins de Coursiana, nous prenons la direction de La Romieu. Après l’exceptionnelle visite des jardins (que vous pourrez retrouver ici), je profite d’un besoin de « pause » de mes gourmands pour faire rapidement le tour de La Romieu. Ce petit village est connu pour sa collégiale, fermée à l’époque, mais le beau temps invitait au moins à profiter de ces rues anciennes fleuries. De quoi donner envie de revenir


# Condom, Cité des Évêques

Sous ce nom peu facile, Condom est une sous préfecture, capitale du Condom-Ténarèze et un des plus hauts lieux touristiques du Gers. Habitée dès le début du Moyen Age, elle accueilli une abbaye courant XIe siècle, puis un évêché au XIVe siècle. Le clergé participa activement au développement de la ville, qui devint étape du chemin de Saint Jacques de Compostelle (et l’est encore aujourd’hui). La vielle ville est donc encore très teintée de cette histoire religieuse. Le jour de notre visite, les différents monuments associés à l’évêché n’étant pas ouvert, nous avons dû nous contenter du circuit de visite de la vieille ville. Le départ est au centre de la ville, au pied de la cathédrale Saint Pierre.

Première étape dans la cathédrale, d’une beauté et d’une richesse que l’on n’aurait pas soupçonné dans cette campagne gersoise. A noter en particulier la magnifique série de peinture autour de la vierge (en photo) qui marque le déambulatoire. J’en ai encore des frissons..

Continuer le chemin sur les différentes places, que l’on imagine bien vite animées dans des contextes meilleurs. Se perdre un instant dans le cloître ouvert. Passer devant le musée de l’Armagnac et se dire qu’il faudra revenir le visiter. La balade continue ensuite dans les ruelles anciennes, entre des bâtiments au charme très belle époque, d’autres plus anciens et détour sur les rives de la Baïse.

Et finir par « LE » point incontournable de la ville : la statue des 4 mousquetaires. Et oui,  nous sommes dans le pays de d’Artagnan 😉

Escapade Condom tenarèze - Condom
Un pour tous et tous pour un

# Montréal, cité perchée

Le dimanche matin, malgré un temps couvert, nous nous laissons tenter par une dernière visite. Nous partons pour Montréal (du Gers, non du Canada ;)), un autre plus beau village de France. Sur la route, lorsque nous arrivons à sa vue, nous comprenons pourquoi il a décroché ce titre. Perchées sur un report de falaise, ses pierres semblent veiller sur l’Armagnac.

Escapade Condom tenarèze - Montréal du Gers

Nous nous arrêtons sur le parking visiteur et partons déambuler à pied dans les petites ruelles souvent bordées de vielles maisonnées. Nous repérons vite que les « pâtés » de maison sont carrés – organisation peu habituelles pour ville ancienne – et laissant le regard se perdre loin dans les ruelles. Nous voulions visiter la collégiale Saint-Philippe-et-Saint-Jacques de Montréal, mais celle-ci est occupée par un office religieux. A défaut, la journée se termine dans le calme de la grande place.

>Nous repartons contents de cette escapade bouffée d’oxygène, certes courtes mais qui nous a permis de découvrir une partie de cet ouest du Gers. Nous sommes loin d’avoir tout fait (il « reste » : la ville de Fourcès, la cité romaine de Serviac, Valence-sur-Baïze, sans parler des monuments non ouverts… ) et nous promettons l’objectif de revenir. De quoi se donner des rêves d’escapade


Voilà le récit- photo de cette petite balade de la région de Condom-Ténarèze J’espère qu’elle vous aura permis de découvrir vous aussi ces lieux.. et vous à consulter le site de l’office de Tourisme de Condom si vous avez envie d’en savoir plus.Sur ce, je vous souhaite un bon début de semaine