Haricots tarbais, carottes et sauge

Bonjour à toutes et tous

Depuis mon arrivée dans le sud-ouest, je n’ai eu de cesse d’essayer de découvrir les ingrédients « du coin ». Entre autre, j’ai vite repéré que le sud ouest était un riche terroir à légumineuses, dont le plus célèbre doit être le haricot tarbais. C’est un gros haricot blanc, aux saveurs très douces, une texture plutôt moelleuse, et un petit goût proche de la noisette. C’est de plus une IGP depuis 2000, reconnue pour sa qualité et utilisé dans la recette originale du cassoulet.

Le tarbais se cuisine de diverses façons mais pour ce début d’automne, j’avais plus envie d’une poêlée fondante. Des carottes nouvelles, de la sauge pour parfumer, un oignon et des haricots. Rien de plus. Sous l’apparente simplicité, cette recette est vraiment délicieuse. Fondante, parfumée, réconfortante. J’ai vite itéré.

Je vous propose l’idée si vous avez envie de cuisiner des haricots blancs pour l’automne ou l’hiver ou le printemps. La recette est de saison longtemps ; ).

{ "@context": "http://schema.org/", "@type":"Recipe", "author":{"@type ":"Person","name":"Au Fil du Thym"}, "name":"Haricots tarbais, carottes et sauge", "image":"https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2023/09/haricots-tarbais-carotte-sauge-aft.jpg", "recipeCategory": "Végétarien", "recipeCuisine": "France", "keywords":"Haricots tarbais carottes", "description":"Une recette de haricots tarbais, carottes et sauge, mijotés en une poêlée fondante. Une recette facile et très savoureuse.", "recipeYield": "4", "recipeIngredient":["haricot tarbais","carotte","sauge","sel"], "recipeInstructions":"", "prepTime":"PT10M", "cookTime":"PT01H00M", "aggregateRating" : {"@type ":"AggregateRating","ratingValue":"4,9","ratingCount":"8"} }
Haricots tarbais, carottes et sauge - Au Fil du Thym
Haricots tarbais, carottes et sauge – Au Fil du Thym

Recette : Haricots tarbais, carottes et sauge

Saison de la recette : Septembre-Avril

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 1 heure


Ingrédients

Pour 4 personnes :

Pour les haricots (1)

  • Si mi secs : 1,2Kg de gousses de haricots tarbais mi-secs <=> 450g de haricots tarbais écossés
  • Si secs : 300 g de haricots tarbais secs

Pour la garniture:

  • 4 à 6 carottes
  • 1 gros oignon ou 2 petits
  • 4 feuilles de sauge
  • 1 gousse d’ail
  • sel et poivre

Réalisation

Réalisation : version haricots mi secs

  • Épluchez les gousses de haricots mi sec puis rincez les.
  • Épluchez l’oignon, retirez le pied puis émincez le. Lavez les carottes, pelez les. Coupez les en quarts dans le sens de la longueur puis détaillez ces petits quarts. Écrasez la gousse d’ail.
  • Dans une sauteuse ou une casserole large, faites chauffer 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive puis faites y revenir oignons et carottes à feu vif pendant 3-4 minutes.
  • Ajoutez les haricots, la gousse d’ail, le laurier et la sauge, puis couvrez d’eau. Portez à ébullition et couvrez.
  • Laissez cuire pendant 30 minutes. Découvrez sur les 5 à 10 minutes de fin de cuisson afin de faire évaporer l’eau en excès.
  • Salez et poivrez avant de servir

Réalisation : version haricots secs

  • La veille : Faites tremper les haricots secs dans une casserole d’eau.
  • Faites cuire les haricots secs pendant 45 minutes dans une casserole d’eau bouillante.
  • Épluchez l’oignon, retirez le pied puis émincez le. Lavez les carottes, pelez les. Coupez les en quarts dans le sens de la longueur puis détaillez ces petits quarts. Écrasez la gousse d’ail.
  • Dans une sauteuse ou une casserole large, faites chauffer 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive puis faites y revenir oignons et carottes à feu vif pendant 3-4 minutes.
  • Ajoutez les haricots, la gousse d’ail, le laurier et la sauge, et un peu d’eau. Couvrez et portez à feu vif.
  • Laissez cuire pendant 15 à 20 minutes, le temps que les carottes soient fondantes. (Poursuivez la cuisson si vous souhaites des haricots très fondants).
  • Salez et poivrez avant de servir

Servez chaud. Accompagnez de semoule ou de boulghour pour les gros appétits


Astuces :

  • (1) Le plat est aussi réalisable avec d’autres variétés de haricots blancs
  • A l’avance / Conservation : C’est un plat qui se prépare très bien à l’avance et se réchauffe bien. Conservez 2-3 jours au réfrigérateur.





Se (re)connecter à la Nature : Retour d’expérience

Bonjour à toutes et tous,

Aujourd’hui je vous invite autour d’un billet un peu personnel un peu life-style, pour discuter d’un sujet qui m’intrigue : la notion de « connexion » avec la nature.

Pour la petite anecdote, juste avant de partir en vacances, dans une salle d’attente de médecin, j’ai aperçu une patiente lire un magasine bien être avec en titre du style « se reconnecter à la nature cet automne «  et en sous titre « une balade en forêt, un masque beauté végétal, etc. ». Sur le coup, cela m’a fait sourire : Comme si, en allant une fois en forêt, on se « branchait » à la nature aussi simplement que l’on branche un câble hdmi à un PC… Quelques jours plus tard, perdue dans les forêts des Pyrénées, j’ai repensé à cette couverture et j’ai percuté que j’avais changé. « Avant » je ne voyais rien de la nature, maintenant, je peux voir que le printemps va démarrer, quand un des arbres de mon verger ne va pas bien… Me reconnecter à la nature (pour reprendre l’expression du magazine) a été rendu possible juste parce que j’ai appris à observer et à connaître.

Alors, à l’occasion de cet automne, j’avais envie de discuter avec vous de ce sujet et partager mon cheminement et interprétation tout à fait personnelle de cette expression « se reconnecter à la nature » . N’hésitez pas à partager votre cheminement/expérience/interprétation en commentaires. 🙂

Se reconnecter à la nature

1) Sortir régulièrement pour observer, sentir, entendre

La première action qui m’a guidée vers ce « lien avec la nature » a clairement été de sortir très régulièrement. Il faut prêter attention au sens de ces deux termes :

  • Sortir: ne veut pas dire juste mettre le nez dehors le temps de se ré-enfermer quelque part (exemple : aller au travail.), c’est la sortie dans un espace où la nature (tente de) s’installe(r) à sa guise et avec un minimum de spontanéité.
  • Régulièrement, veut dire une de manière répétée dans le temps, tout au long de l’année, et toute météo

Pour cela, la promenade (pieds, vélo, rando….) est parfaite. Au cours de ces balades, il s’agit d’essayer de percevoir toutes les petites choses de la nature.. comme sentir l’odeur des blés en été et celle de la pluie à l’automne, entendre les oiseaux du printemps et les glands qui tombent à l’automne, voir les différentes nuances de vert des prairies et des arbres… et voir les évolutions constantes au fil des saisons.


2) (Re)Vivre les saisons et la météo

J’ai vécu plusieurs années en ville, dans un logement assez bien isolé/chauffé. Ce confort à eu un défaut: me faire perdre le sens des saisons et de la météo. Je pouvais éventuellement dire que c’était l’automne car les feuilles des arbres jaunissaient, l’été car on pouvait ranger les manteaux… et rien de plus

En sortant régulièrement, j’ai dû réapprendre « vivre » avec les saison et la météo variable : Cela veut dire retrouver les matins frais de l’automne et la morsure du gel de l’hiver, me prendre les pluies de l’automne et les giboulées de printemps qui trempent chaussures et pantalons, supporter la chaleur écrasante de l’été, mais aussi sentir la douceur du printemps,… Tout cela a clairement changé ma perception du temps, de l’année.. et forcé à voir que la nature évoluait constamment avec ces saisons et cette météo. Bien vite, j’ai appris quand vient l’heure des fleurs de sureau, des récoltes de mûres, des plantations de tomate dans le potager…

Voir (et sentir) arriver l’orage…

3) Me former pour comprendre « comment » fonctionne la nature

Autre point qui m’a vraiment aidé : (essayer de) (ré)apprendre comment la nature fonctionne. J’ai beau avoir eu des cours de SVT en primaire /collègue, je les ai joyeusement oublié depuis. Lors de mes premières « promenades » (en particulier avec les petits gourmands), je me suis retrouvée bien c### à ne plus savoir pourquoi les feuilles des arbres jaunissent à l’automne, quel est le cycle de la graine à la fleur, où pourquoi les vaches produisent moins de lait en hiver.

Alors évidemment, en même temps que l’observation, j’ai tenté de réapprendre tout cela. Il existe pléthores de ressources sur internet (ex : tela botanica) et des excellents livres de vulgarisation sur le sujet qui permettent de répondre à ses questions et aller au delà . Chaque petite pierre d’info a été un élément de plus pour comprendre la nature, et mieux observer. Vous savez on dit souvent, entre humain qu’il faut comprendre l’autre pour mieux s’entendre avec lui, c’est la même chose avec la nature .

Le dépliage des feuilles au printemps

4) Entretenir un jardin… et un potager !

Quelque chose qui m’a fortement changée à aussi été de remettre les mains dans la terre et entretenir mon jardin et le potager. Je ne parle pas juste du fait d’installer trois pensées dans une jardinière (même si c’est déjà un premier pas), mais vraiment aller travailler à l’extérieur, bêcher, planter, tailler, surveiller,… en tout temps et toutes saisons. De un, on est forcé de « vivre » concrètement le temps météo du moment, on doit apprendre à observer / sentir / entendre tous les petits détails du jardin, enfin – tous les jardiniers vous le diront- mais faire quelque chose « de ses mains », mettre les mains dans la terre, permet vraiment de percevoir le vivant.

Foisonnement potager

5) Cuisiner de saison

Une autre petite action qui m’a aidée à me « reconnecter à la nature » a été de me forcer à cuisiner de saison. Comme pour nos intérieurs chauffés, la présence d’une nourriture homogène dans les grandes surfaces m’avait fait perdre le lien avec les saisons et la saison des fruits et légumes.  Cela m’a fait un choc (il y a quelques années) de me rendre compte que je n’avais pas fait le lien entre les légumes dits « du soleil » et leur fait qu’ils ne poussent qu’en été …  justement parce qu’ils ont besoin de soleil.

Bref, cuisiner de saison est vraiment le bon moyen de traduire dans son assiette cette évolution de la nature et des saisons. Mais cuisiner de saison impose au début une discipline un changement de paradigme par rapport à nos habitudes :

  • accepter la restriction (et la patience) car il faut éviter les produits hors saison et les attendre patiemment jusqu’à la saison prochaine.
  • accepter aussi l’abondance quand c’est la saison, c’est la saison, on en profite à fond, voire on fait des réserves. (Généralement si on a accepté la restriction, aucun soucis pour accepter l’abondance ^^)

Ce duo restriction/abondance est au final complètement en lien avec la nature : absence de certaines plantes à certaines saisons, abondance à l’autre. Une fois qu’on l’a accepté, c’est un bonheur de profiter de chaque moment de l’année !

Menus novembre
Panier de novembre

6) Comprendre que la nature est un tout

La dernière petite chose qui a je pense achevé ce processus de « reconnexion à la nature » – vous allez sans doute sourire -,  je la dois aux poules de mon jardin. Alors que j’avais tendance à séparer l’animal et le végétal, ces mesdames, m’ont vite fait comprendre que plutôt le vivant est un tout. Même si j’avais lu et relu dans les manuels de permaculture que tout fonctionne dans un écosystème où tout a son intérêt et tout élément apporte aux autres (les vers de terre, les abeilles, les papillons…); l’intégrer est vraiment autre chose. Mais il faut comprendre que la nature est un joyeux bordel où tout à sa place (et même les choses les plus improbables). Alors merci aux poules.

A changer ce regard, j’ai compris que nous humains, sommes éléments de ce tout… Et que nous avons un rôle à jouer. Nous pouvons être destructeurs (en cherchant à tout artificialiser pour vivre dans un monde uniforme et bétonnisé), comment nous pouvons être constructeurs (en préservant l’environnement, aménageant nos jardins pour favoriser la biodiversité..).

Fleurs et pollinisateurs

Au final, qu’apporte cette « connexion » ?

Après tout ce laïus, peut être vous demandez vous ce qu’apporte cette « connexion » à la nature ?  Je ne vais pas vous « vendre » la quiétude/sérénité/bien être des magazines, pour moi c’est autre chose :

  • 1-Vivre intensément les saisons et l’évolution de la nature, comme des pépites de tous les jours..
  • 2- Savoir trouver et apprécier toutes les petits cadeaux de la nature au fil des saisons… 
  • 3 – Lâcher prise sur l’ensemble des choses que je ne contrôle pas

Voilà.. . je m’excuse pour la longueur du billet « se reconnecter à la nature », difficile de faire court ,; )

J’aimerais vivement avoir vos points de vue, retours, impressions, partages d’expérience (etc).  J’ai l’impression que ce sujet « se reconnecter à la nature » qui vous intéresse aussi,  et je pense qu’on a beaucoup à partager. Peut être pouvons nous faire un bout de chemin ensemble.Alors maintenant, à vous !

Bonne journée !




Sablés à la farine de lentilles

Bonjour à toutes et tous

Dans le Gers (comme beaucoup d’autres région, d’ailleurs), la culture des légumineuse reprends des lettres de noblesse. Il n’est dorénavant plus rare de retrouver lentilles et pois « locaux » dans les magasins, ainsi que des farines de pois chiches ou de lentilles. Autant la farine de pois chiche est entrée dans mes basiques du placard (ne serais-ce que pour faire de la « panisse express »), »autant pour la farine de lentilles, c’est moins évident. Elle a une saveur verte qui ne se marie pas avec tous les ingrédients et donne une texture moins agréable que celle de pois chiche.

Dernièrement, en trainant un peu sur le net, j’ai découvert par hasard qu’on pouvait l’utiliser pour réaliser des sablés avec cette farine de lentilles (source ici). Le concept est très simple : juste remplacer la farine de blé par celle de lentilles. J’ai été curieuse d’essayer et le résultat ne m’a pas déçu. On obtient des biscuits avec une saveur de lentille légère, une note maltée et et une texture sablée mais un peu plus moelleuse que le sablé au blé. La recette faut le détour, surtout si vous êtes « addict » aux biscuits.

Je voulais partager la recette avec vous. Peut-être vous permettra-t-elle de cuisiner la farine de lentilles 😉

{ "@context": "http://schema.org/", "@type":"Recipe", "author":{"@type ":"Person","name":"Au Fil du Thym"}, "name":"Sablés à la farine de lentilles", "image":"https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2023/09/sables-farine-lentilles-aft.jpg", "recipeCategory": "Biscuit", "recipeCuisine": "France", "keywords":"sablés farine lentilles", "description":"Une recette de sablés farine de lentilles, des biscuits aux légumineuses aux notes maltées et savoureuses. A essayer !", "recipeYield": "4", "recipeIngredient":["farine de lentilles","sucre","lait","beurre"], "recipeInstructions":"", "prepTime":"PT15M", "cookTime":"PT015M", "aggregateRating" : {"@type ":"AggregateRating","ratingValue":"4,9","ratingCount":"8"} }
Sablés à la farine de lentilles - Au Fil du Thym
Sablés à la farine de lentilles

Recette : Sablés à la farine de lentilles

Saison de la recette : toute l’année

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 15 minutes


Ingrédients

Pour 12-15 sablés selon la taille:

  • 150 g de farine de lentilles vertes
  • 70 g de beurre
  • 75 g de sucre
  • 1/2 cuillérée à café de levure chimique
  • 25 à 30 ml de lait ou lait végétal

Réalisation

  • Dans un saladier, placez la farine de lentilles, sucre, et levure chimique.
  • Ajoutez le beurre coupé en petits morceaux, puis mélangez jusqu’à ce le beurre s’incorpore aux poudres et conduise à une texture sablée.
  • Incorporez 25 ml de lait et mélangez jusqu’à ce que la pâte soit amalgamée. Si jamais elle est un peu sèche au toucher (cela dépends des farines de lentilles), n’hésitez pas à ajouter 1 cuillérée à soupe de lait.
  • Formez des boules de la taille d’une noix, puis disposez les sur une plaque de cuisson four recouverte de papier cuisson. Appuyez de la paume de la main pour aplatir les biscuits.
  • Enfournez pour 15 minutes à 170°C et attendez que les sablés refroidissent avant de retirer de la plaque

Servez ces sablés farine de lentille pour un goûter, une pause gourmande, etc.


Astuces :

  • Variante : Ajoutez 40 g de poudre de noisettes ou d’amandes.
  • Conservation : un bon mois dans une boite en métal. Les sablés peuvent ramollir un peu mais restent savoureux.





Balade Botanique – Flore d’automne à la montagne (Octobre 2021)

Bonjour à toutes et tous,

Je vous retrouve ce matin en chaussures de randonnées et en polaire pour une nouvelle balade botanique. Nous changeons de terrain de jeu habituel pour nous rendre dans les Pyrénées (où je suis présentement en vacances). En effet, après quelques escapades dans les alpages, j’avais envie de partager avec vous dans une balade botanique octobre une petite sélection de ce que l’on peut découvrir en terme de flore d’automne en haute montagne.

On a souvent l’image que la montagne est soit sous la neige en hiver, soit sous les fleurs en été. Ce mois d’octobre révèle bien plus. Alors que les alpages ont été entretenus par les estives, que les températures sont redescendues et que la pluie a été généreuse, c’est une occasion en or pour toutes les plantes tardives de fleurir. Partons donc du côté de Cambasque à Cauterets, mettre le nez dans l’herbe et observer tout ce petit monde. 🙂


Balade Botanique : automne montagne

Commençons notre balade botanique octobre par cette flore d’automne qui attire forcément l’œil du randonneur : les colchiques ! La montagne en est emplie en ce moment que cela soit dans les jardins, les chemins, ou les hauts alpages. C’est un ballet de notes de violet qui se dresse entre les herbes, révélant leur transparence….

Dans les alpages, les notes de violet ne sont pas uniquement apportées par les colchiques. Des plantes de petites tailles, dressées, avec plusieurs fleurs en tige semble aussi apparaitre. Ce sont des euphraises raides, identifiables avec la couleur des fleurs et à la présence de feuilles très découpées. L’euphraise se retrouve aussi dans les plaines en différentes variantes, et si je ne me trompe pas la variante blanche « Euphraise officinale » est en fleurs dans le Gers.

Dans les zones d’herbes rases, de temps en temps, on peut observer des petites notes d’or. En mettant le nez dans l’herbe, des feuilles séparées en trois folioles, dentées comme le fraisier, nous mettent sur la piste de la potentille tormentille ou tormentille. Cette petite plante de la famille des rosaceae (rosiers) se retrouve également en plaine dans les lieux un peu frais.

Si l’on parle de touche de jaune, on peut avoir aisément le regard attiré vers des plantes de la famille des asteraceae (pissenlits), tige dressée de 20cm, capitule jaune vif. L’absence de poils sur la tige et la taille me met sur la piste des liondent, et en particulier du liondent hirsute, identifiable aux petits poils sur les feuilles.

Ne croyez pas que ce liondent est la seule asteraceae à peupler les alpages. Pas très loin, de préférence proche des rocher, pousse aussi d’autres plantes à fleur jaune, mais aux feuilles basales… ovales. Pour l’identifier, il faut sortir la flore et chercher. Deux espèces se disputent le nom, séparées par un étonnant détail botanique :

  • l’épervière piloselle ou piloselle, aux feuilles basales recouvertes de poil
  • l’épervière petite laitue, où les poils se sont présent que sur les bords des feuilles.

Trouverez vous donc laquelle est-ce ?

Dans les grandes herbes, le promeneur peut parfois remarquer quelques petites touches d’un rose bien vif. L’allure découpée des pétales vous mettra peut être sur la piste des œillets ? Bien vu, il s’agit de l’œillet delta, caractérisé par un liseré rouge dans les pétales.

Moins vives; voir même discrètes, les fleurs vertes se laissent difficilement apercevoir. C’est le cas de l’alchémille (et non achillée), une plante caractérisée par des feuilles qui évoquent les ailes des papillons, des feuilles dentées, et une petite grappe de fleurs sur une tige haute de quelques centimètres. Celle-ci, tardive, est l’alchémille fendue ou alchémille des Pyrénées. A noter qu’il existe une variété l’alchémille (Alchémille mollis) joliment appelée « Manteau de notre dame » (cf. ici) que l’on retrouve dans les jardins en couvre sol.

Je ne peux terminer cette session dans les herbes sans vous présenter les petites et rares merveilles du moment : les gentianes. Certaines variétés sont tardives et se rencontrent encore aujourd’hui. C’est le cas des gentianes cillées, à 4 pétales violets, caractérisés par la présence de cils.

Je vous parle d’alpages, mais les alpages ne sont pas que de vastes prairies. sur certains coteaux, généralement à la terre plus acide, poussent des étendues de buissons à fleurs bas. On peut en particulier trouver différentes sortes de bruyères. La plus courante est la bruyère commune ou callune, qui reste basse, pousse en touffe dense, et forme actuellement des nappes de fleurs roses. Elle s’identifie par ses feuilles plates évoquant les conifères, et une inflorescence composée de myriades de petites fleurs roses vives.

Pour qui sait ouvrir l’œil, ces alpages révèlent aussi une deuxième sorte de bruyère : fleur en close rose pâle, bordées d’un liseré rouge, feuilles linéaires et verticillées, presque luisante. Il s’agit de la bruyère vagabonde. La flore d’automne sait être variée.

Enfin, dans ces massifs, impossible de passer à côté de la couleur rouge vive des myrtilliers. Ces petits arbustes bas qui ne poussent qu’au dessus de 1000m donneront en fin d’été de toutes petites (plus petit que la groseille) et savoureuses baies noire à déguster. On les retrouve sur les coteaux nord et les forêts, alors ouvrez l’œil quand vous vous promenez. Et ne vous laissez pas berner par les grosses myrtilles de culture que ‘l’on trouve sur les étals des primeurs pendant l’été, elle n’ont rien à voir avec la vraie myrtille !

Je ne peut terminer cette balade botanique octobre sans évoquer un de mes petits plaisirs randonnée : Sentir l’odeur du thym sauvage. En cette saison, sur les terrains aux herbes rases, le thym faux bpouillot pousse en touffe dense et présente quelques inflorescences roses. On le reconnaît à son inflorescence à plusieurs morceaux et ses feuilles petites et rondes Le frôler laisse dégager un subtil parfum de thym…


Voilà. J’espère que cette originale balade botanique octobre 2021 vous aura plu. Nous sommes loin de notre terrain de jeu habituel, mais il me semblait important de partager avec vous cette flore d’automne.

En vous souhaitant un bon week end !




Comment cuisiner les poires?

I. Présentation

Avec la pomme, la poire est un des fruits les plus prisés de nos vergers, notamment en période d’automne hiver.

Du côté du verger

Le Poirier une famille d’arbres fruitiers de la famille des rosaceae. Il porte de jolies feuilles ovales vertes foncées, des fleurs blanches qui apparaissent à la mi saison (c’est à dire après les abricotiers, amandiers,..) , puis forme pendant l’été des fruits à la forme bien caractéristique. C’est un arbre facile à cultiver, assez robuste.

Fleurs de poirier (Avril)

D’un point de vue botanique, nos poiriers actuelles descendent du poirier commun ( Pyrus communis L.) , qui pousse en sauvage dans les régions tempérées de l’Europe et Asie de l’ouest. Ses fruits ont tellement plu aux premières civilisations que déjà les Grecs se sont préoccupés de cultiver des poiriers en distinguant bien les poiriers cultivés (apios) des poiriers sauvages (akhras). Par technique de greffe, différents cultivars ont été élaborés, fournissant des fruits précoces et ou tardifs, de différentes couleurs et saveurs, consommables crus ou uniquement après cuisson. A l’époque romaine, on compte déjà 60 variétés. Le poirier et ses cultivars traverse le moyen âge, puis à la renaissance, l’amélioration des techniques de sélection conduit à plus de 500 variétés. De quoi ne plus s’étonner des variétés ! Aujourd’hui, la poire est un arbre incontournable des vergers des particuliers, comme des exploitations agricoles.

Quelles variétés ?

Les variétés de poires sont nombreuses et se distinguent :

  • par la période de maturité des fruits : allant de la fin de l’été au début de l’hiver
  • du fait que le fruit se consomme uniquement cuit ou peut être dégusté cru
  • par la forme
  • par les saveurs
  • par la texture

On classe généralement les poires en deux catégories

  • les poires d’été, récoltées en août, plus sucrées, de durée de conservation 1 mois – 1 mois et demi
  • les poires d’automne / hiver, ou poires de garde,  de conservation longue,

En terme de variétés, on peut citer (de manière non exhaustive):

Variété Maturité Consommation Disponibilité sur étals
Guyot Août Crue & Cuite Août et Sept
Williams Fin Août Septembre –
Conférence Mi Septembre- Octobre Crue & Cuite Octobre-> Décembre
Louise Bonne fin Septembre Crue & Cuite Octobre -> Décembre
Général Leclerc mi Septembre Crue & Cuite Octobre->Février
Doyenné du Comice Octobre Crue & Cuite Octobre -> Janvier
Martin Sec Novembre Cuite Novembre -> Février
Chapelan Décembre Cuite Décembre -> Mars

Dans les magasins / Sur les étals

On retrouve des poires sur les étals entre fin août et fin avril. Les variétés se succèdent au fil des mois,  avec

  • les poires d’été étant disponibles en Août-Septembre-Début Octobre,
  • les poires d’automne / hiver  disponibles entre Octobre et Février
  • les poires après février sont des poires mises en garde (conservation au réfrigérateur)

L’idéal est de viser la période Août – Février.

Williams
Poires Williams

II. Comment cuisiner les poires ?

Comment l’utiliser ?

Pour les variétés de consommation crue ou cuite: La poire peut s’utiliser crue ou cuite. Leur peau n’étant pas consommable, elles doivent être lavées et épluchées avant utilisation. On peut ensuite, selon les plats :

  • la cuire entière.
  •  la couper en deux, retirer le cœur et les pépins, puis l’utiliser
  • Retirer le cœur et  la couper en petits morceaux
  • Retirer le cœur et l‘émincer.

Pour une consommation  crue (exemple dans une salade) on privilégiera les petits morceaux.

Pour une consommation cuite, l’utilisation entière ou en deux est particulièrement intéressant quand vous souhaitez disposer de morceaux fondants de poire dans vos plats ou vos desserts. Une découpe émincée ou en morceaux est intéressante dans les desserts « à pâte » comme les gâteaux, clafoutis, tartes, etc

(Pour les variétés de consommation cuite) :Pour les poires à cuire, celles-ci étant de petite taille, il est généralement préférable de les cuire entières et les servir entières.

Dans quels plats ?

La poire se prête à énormément de plats sucrés comme salés.

Côté Salé

Crue, elle peut entrer dans la composition de salades au saveurs automnales.

Cuite, elle est particulièrement intéressante pour former des garnitures de plats sucrés-salés à base de volaille ou de porc. On l’utilise alors coupée en deux ou en quarts dans la sauce, où elles mijoteront avec les autres ingrédients.

On peut aussi l’utiliser en morceaux pour composer des garnitures de chaussons, petites tourtes, bricks et autres apéritifs à grignoter.  Elle s’utilise aussi émincée dans des tartes et des pizza, en association avec des fromages forts.

Côté Sucré

Côté sucré, elle est évidemment un ingrédient de choix pour les gâteaux, cakes, muffins et les tartes où elle apportera du fondant et une saveur douce et sucrée.  La tarte bourdaloue, ou tarte amandine aux poires, est un classique. Elle est aussi un bon élément des variantes des clafoutis, fars, flognardes et flans, leur apportant du moelleux.

La poire pochée, c’est à dire cuite dans un sirop, est un dessert à lui seul, et peut aussi être un ingrédient des salades de fruits d’automne hiver.  Ce dessert peut aussi être mis en conservation en bocal, idéalement avec des variétés de poire à cuire. Plus classiquement, elle peut être utilisée en compote, où il sera préférable de lui associer un peu de pomme pour donner une texture plus ferme.

Tarte poires noisettes et pain d'épices - Au Fil du Thym
Tarte poires noisettes et pain d’épices

La poire peut aussi être poêlée, dans un peu de caramel ou de sucre, puis être proposée en garniture de crêpes, pancakes, ou encore fromage blanc. Par extension, elle est très intéressante dans un crumble, où son fondant contraste avec le croustillant des miettes de crumble.

La texture de la poire lui permet aussi d’être transformable en mousse ou en gelée, présentable telle quelle où intégrant des pâtisseries complexes. On pourra citer le poirier, dessert emblématique utilisant de la mousse de poire.

En enfin, ne pas oublier que l’on peut réaliser de la confiture de poires, qui se consomme du petit déjeuner au goûter, ou accompagne bien le foie gras.

Avec quoi les associer ?


D’une manière générale, la poire se marie très bien avec la cannelle, la badiane, la cardamome, le clou de girofle.. et les épices à pain d’épice.  Elle s’accorde avec les noix, noisettes, amandes, qui lui apportent soit de l’amertume qui contrebalancent le sucré (noix, noisette), soit renforcent sa douceur (amande).

Côté Salé

En salé, la poire se marie très bien avec les fromages pêchus en saveur, en particulier les bleus : bleu d’Auvergne, fourme d’Ambert, roquefort.. et certains fromages de chèvre.

Elle est un excellent compagnon des viandes blanches riches en saveur comme la pintade et le canard et ainsi que toutes les volailles de Noël.  Elle se marie aussi avec la viande de porc comme le filet mignon ou le rôti de porc.

En terme de légumes, elle s’associe avec les marrons et les pommes de terre.

Côté sucré

Côté sucré, la poire se marie avec le fruits de même saison : pommes, châtaignes, nashi, figues . Le citron et l’orange lui vont avec parcimonie, leur acidité pouvant « casser » la saveur de la poire.

Elle est très bien condimentée par le caramel, le miel (par petite touche) ou encore la crème de marrons. Le pain d’épice lui sied à merveille.Elle s’accorde très bien avec les éléments doux et crémeux : meringue, crème fouettée, fromages blancs, faisselle.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les (nombreuses :p) recettes du blog pour vous inspirer :


Sources de l’article :




Rôti de porc à la moutarde, très fondant

Bonjour à toutes et tous

Pour l’anecdote, suite à un dossier dans magasine Saveur, j’ai testé et validé auprès de mes gourmands le concept des viandes effilochées. C’est un mode de cuisson des viandes en basse température relativement long et qui conduit à des viandes très fondantes qui s’effilochent à la fourchette. Mon premier test était une épaule d’agneau pour pâques et cela me semblait pertinent de tester sur des viande moins onéreuse. Un exemple – du moins chez mon boucher – est le rôti de porc. Mon mari n’en raffole vraiment pas car il trouve cette pièce relativement sèche et « bourrative » même longuement mijotée. Le concept des effilochés me semblait donc un bon prétexte pour essayer de trouver une cuisson qui lui convienne. Un beau rôti de mon boucher, une croûte de moutarde pour revisiter le « rôti de porc à la moutarde », un peu de vin blanc, et hop c’est parti pour 6h de cuisson en basse température.

Le résultat est un rôti ultra fondant, qui s’effiloche à la fourchette et agréablement relevé par la moutarde. Il a été… une révélation pour mon mari qui a adoré la viande et même plus qu’adoré. Son enthousiasme a été tel qu’il m’a redemandé d’en faire.. et encore redemandé.. et encore…

Voilà voilà. Je voulais vraiment partager avec vous cette recette au final simple mais qui transporte la classique recette du rôti de porc fondant à la moutarde vers certaines hauteurs. J’espère vivement qu’elle vous plaira autant qu’à nous. Bonne journée !

{ "@context": "http://schema.org/", "@type":"Recipe", "author":{"@type ":"Person","name":"Au Fil du Thym"}, "name":"Rôti de porc à la moutarde, très fondant", "image":"https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2023/12/roti-porc-moutarde-cuisson-longue-aft.jpg", "recipeCategory": "Viande", "recipeCuisine": "France", "keywords":"roti de porc fondant", "description":"Une recette de rôti de porc à la moutarde, cuit en basse température façon effilochée, ce qui c conduit à une viande très fondante. Excellent", "recipeYield": "4", "recipeIngredient":["rôti de porc","ail","moutarde","vin blanc"], "recipeInstructions":"", "prepTime":"PT10M", "cookTime":"PT06H00M", "aggregateRating" : {"@type ":"AggregateRating","ratingValue":"4,9","ratingCount":"12"} }
Rôti de porc moutarde très fondant - Au Fil du Thym
Rôti de porc moutarde très fondant

Recette : Rôti de porc moutarde, très fondant

Saison de la recette : Toute l’année

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 6 heures


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 1 rôti de porc de 800g à 1Kg, lardé
  • 1 belle gousse d’ail
  • 2 cuillerées à soupe de moutarde forte
  • 2 cuillerées à soupe de moutarde à l’ancienne
  • 1 petit verre de vin blanc (150 ml)
  • 2 échalotes.
  • poivre

Réalisation

  • Sortez le rôti du réfrigérateur
  • Épluchez les gousses d’ail puis coupez les en lamelles fines. Incisez le rôti de porc a divers endroits afin d’y glisser les lamelles d’ail (=contiser)
  • Dans un bol, mélangez la moutarde forte avec la moutarde à l’ancienne puis badigeonnez le rôti de cette préparation.
  • Épluchez et émincez les échalotes.
  • Dans une cocotte, placez les échalotes émincées, le rôti puis versez le vin blanc et un peu d’eau.
  • Fermez la cocotte et enfournez à 100°C pour 6heures. (Réglez le chrono et laissez faire)

Servez ce rôti de porc fondant chaud, ou alors effilochez le à la fourchette et conservez jusqu’à un usage en sandwiches.


Astuces :

  •  Si vous ne possédez pas de cocotte, vous pouvez disposer les ingrédients dans un plat à gratin et fermer hermétiquement à l’aide de papier aluminium.
  • A l’avance : Le rôti qui peut se conserver jusqu’à 2 jours dans une boite plastique hermétique.
  •  Accompagnement : des pommes de terre sautées ou vapeur, ou des pâtes accompagneront bien ce rôti de porc fondant





Au delà des brumes

Bonjour à toutes et tous,

Quand l’automne arrive avec ses matinées fraîches et ses pluies, il peut arriver que les collines du Gers s’enveloppent de brume. Ces matins là, il faut savoir que si le brouillard est épais dans les vallées, cela peut valoir le coup de courir au dessus des collines attraper le lever du soleil. Le spectacle est féérique. Si jamais ces évènements se produisent un matin de week-end, vous pouvez être sûr(e) de me voir attraper l’appareil photo avant l’aurore et courir bien vite.

C’est une de ces matinées que j’aimerais partager ici. Il fallait se lever tôt pour admirer le spectacle mais c’était magique : )

Partir bien tôt alors que la vallée est dans le brouillard

Alors que les rayons du soleil commence à illuminer le ciel, la végétation apparait en ombres chinoises

Couleurs roses de l’aurore

Atteindre le point culminant alors que le ciel prends des teintes roses et laisse apercevoir les Pyrénées

Les hauts de collines sont telles de îles dans une mer de nuages

Le soleil atteint le sommet des Pyrénées

Le ciel change de couleurs

Le brouillard devient scintillant sous les rayons du soleil

Alors que le soleil est levé, il y a ce moment magique où toutes les teintes sont en pastel. On se croirait dans un autre monde.

Et les brouillards brillent une dernière fois avant de redevenir opaques

Le soleil est maintenant entièrement levé. Sa chaleur ne va pas tarder de dissiper les brumes.

On les voit d’ailleurs monter sous l’effet de la chaleur..

En descendant, un dernier regard vers les brumes colorées et la végétation qui se détache..

En espérant que cette balade dans les brumes matinales vous a plu, je vous souhaite une bonne journée !




Comment cuisiner le raisin (de table) ?

I. Présentation

Le raisin est un des fruits les plus connus dans le monde, de par sa consommation en raisin de table ou son utilisation pour produire du vin. Je vous propose de le découvrir.

Du côté des champs

Le raisin désigne le fruit de la vigne, une plante de type liane, qui pousse essentiellement en climat chaud et bien ensoleillé. La vigne cultivée rassemble une vaste palette de cultivars que l’on appelle cépages. En pratique, le plan installé se présente sous forme d’une partie ligneuse (le cep) qui arbore au printemps de nombreuses et longues vrilles allant progressivement se parer de feuilles, fleurs puis fruits en grappes sur l’été et fin d’été. Il est rabattu après les vendanges pour repartir de plus belle au printemps suivant.

Les variétés

On distingue souvent les cépages de cuve (vin) et les cépages de table. Le raisin de table est généralement plus charnu et moins juteux que celui à vins. Les variétés de raisin de table peuvent conduire à des fruits soit blancs, soit noirs, et dont la maturité est variable entre la fin aout et la mi-octobre. Certaines variétés sont également rassemblées sous des familles de cépages comme les muscats : raisins caractérisés par un gout musqué.

Parmi les variétés de raisin de table les plus courantes, on retrouve :

  • En noir :
    •  L’Alphonse-lavallée : grains d’un noir bleuté, gros, à la chair ferme et juteuse.le Muscat de Hambourg : gros grains noir bleutés, saveur sucrée et goût musqué (en photo)le Cardinal : gros grains violets tirant vers le rose, a chair plutôt ferme
  • En blanc

    • le chasslas et le chasselas doré : petits grains tirant vers le dorés, juteux
    • l’Italia : gros grains verts et croquants

Dans les magasins / Sur les étals

Sur les étals du marché, on retrouve du raisin de saison « made in France » entre août et octobre. Les variétés se succèdent au fil des semaines. Vous pouvez trouver un tableau instructif sur les variétés sur le site suivant. Faites attention chez certains vendeurs ou grandes surface on en retrouve quasi tout au long de l’année mais il vient plutôt du Chili, d’Afrique du Sud ou d’Australie..

raisin de table

II. Comment le cuisiner ?

Comment l’utiliser ?

Une fois lavé/rincé, le raisin (de table) se déguste classiquement dans son plus simple appareil, picoré directement à la grappe. Néanmoins, il peut être utilisé:

  • cru dans des salades sucrées ou salées, coupé en deux selon la taille des grains
  • cuit, intégré directement au plat salé ou sucré ou sucré-salé. Il est important de le garder entier sont il va perdre sa forme et finir en purée

On peut tout à fait retirer les pépins avant utilisation mais cela reste une tâche fastidieuse et chronophage. A voir selon vos convives.

Dans quels plats ?

Cru, entier ou coupé en deux, le raisin est intéressant dans les salades salées comme salades de fruits où il apporte du jus, du moelleux et une note fraîche.

On peut l’utiliser cuit, par exemple dans une sauce ou une garniture mijotée, où il apportera du jus, et une note sucrée.

Il est également possible de le poêler où le rôtir au four, et dans ce cas, les condiments apportés détermineront une utilisation sucrée ou salée.

Le raisin s’intégrer aisément dans les préparations pâtissières : gâteaux, cakes, clafoutis, flans, etc. A noter qu’il rendra du jus et apportera beaucoup de moelleux. Selon les préparations, il faudra peut-être prévoir un absorbeur d’eau (farine, maïzena poudre d’amande, de noisette).

On peut également le mixer puis filtrer pour des jus parfumés, ou encore l’utiliser en confiture.

Avec quoi l’associer ?

Les associations « qui marchent » avec le raisin dépendent beaucoup de sa cuisson :

Cru :

Le raison cru se marie avec l’ensemble des fruits de sa saison (pêches et pêches de vigne, mûres, pommes, poires,). Il s’associe avec l’épinard, roquette et salade frisées qu’il relève de fraîcheur, ainsi ue la betterave ou encore les carottes.

Il fonctionne très bien avec les fromages, surtout les chèvres et les bleus, en équilibrant leur pep’s. Enfin, il est très intéressant dans les salades de légumineuses (lentilles, pois,) en apportant le moelleux qui leur fait souvent défaut.

Cuit :

Le raisin cuit se marie très bien avec le romarin et le thym, la cannelle, ou encore le clou de girofle. Le miel lui sied à merveille.

Il s’accorde bien avec l’ensemble des fruits secs même si la noix tire particulièrement son épingle du jeu, et avec les fruits de saison.

C’est un condiment très intéressant avec les viandes blanches comme rouges, où son sucre permet de former un plat sucré – salé. Il condimente également très bien les lentilles vertes.


III. Les recettes du blog

Retrouvez les recettes du blog pour vous inspirer

Sources de l’article :