Baume anti-démangeaisons au plantain

Bonjour à toutes et tous,

Si on sait fouiller la nature et internet, on peut découvrir des petits trésors bien utiles pour les pépins du quotidien. Par exemple, n’en avez-vous jamais assez en été des démangeaisons de moustiques et insectes ? N’avez-vous jamais tenté le diable avec un produit de pharmacie, de supermarché, pour découvrir qu’il ne fonctionne pas ?

La Nature peut nous aider …. Avec le plantain ! Cette plante tout à fait commune fait ses premières apparitions au printemps avec des feuilles lancéolées longues puis des épis noirs garnis d’étamines blanches. D’autres espèces font leur apparition plus tard dans la saison et nous accompagnent jusqu’à la mi-automne.

On trouve du plantain à foison dans les prairies voire dans les jardins. Sous ses airs communs, le plantain est un trésor : En laissant macérer ses feuilles dans de l’huile, on peut former une huile redoutablement efficace pour calmer les démangeaisons de piqûres d’insectes ou d’ortie. Pour la praticité de transport, souvent, je privilégie le format baume lié. Ce « must have » ne quitte plus mon sac à dos de randonnée ainsi que la trousse d’urgence.

Face à son efficacité, je voulais partager le bon plan avec vous. Voici donc la méthode pour réaliser un baume de plantain maison. N’hésitez pas à essayer !

Baume au plantain anti - démanegaison - Au Fil du Thym
Baume et macérat de plantain lancéolé

Tutoriel : Baume plantain lancéolé (anti démangeaison)

Note : Au regard de la date de publication, je vous propose la méthode avec le plantain lancéolé. Vous pouvez aussi la réaliser avec du plantain majeur et du plantain intermédiaire.

Matériel

Pour le macérat :

  • Feuilles de plantain lancéolé (*)
  • Huile d’olive ou de tournesol pour recouvrir
  • vitamine E (conservateur)

Pour le baume :

  • 100 ml de macérât huileux de plantain
  • 10 g de cire d’abeille
  • 1 cuillerée à soupe d’argile blanche
  • Conteneurs (au choix) : pot en verre ou 2 boites de dentifrice solide

Réalisation

Étape 1 : Le macérat de plantain

  • Baladez-vous dans la campagne pour cueillir des jeunes feuilles de plantain lancéolé. Il se reconnaît actuellement par :

    • forme des touffes denses
    • longues feuilles obovales lancéolées, vertes, striées
    • Inflorescence à tête noire, étamines noires

  • À la maison, lavez les feuilles, épongez soigneusement puis mettez à sécher 24 h sur une plaque.
  • Remplissez un bocal, tassez, couvrez d’huile.
  • Laissez macérer 3 à 4 semaines à un mois dans un papier kraft. Remuez régulièrement le bocal pour éviter que cela ne stagne trop
  • A l’issue de ce temps, filtrez et ajoutez 1 goutte de vitamine E par 10 ml de macérat.

Étape 2 : Le baume plantain

  • Lavez et ébouillantez votre conteneur.
  • Placez l’huile et la cire d’abeille dans une casserole. Faites chauffer à feu doux jusqu’à ce que la cire fonde entièrement. Mélangez délicatement pour homogénéiser.
  • Retirez du feu, ajoutez l’argile et mélangez soigneusement pour bien la répartir.
  • Versez le liquide dans un conteneur et laissez refroidir. Fermez le conteneur.

Utilisation (macérât ou baume) :

Appliquez le macérât ou baume plantain sur les lieux avec piqûres d’insectes, d’ortie qui démangent beaucoup. Cela devrait calmer rapidement les démangeaisons.

Conservation : Une bonne année, à l’abri de la lumière.

Astuces (*) :

  • Toutes les variétés de plantain fonctionnent dans cette recette, mais je trouve qu’il est bien de la réaliser en mars/avril avec du plantain lancéolé, cela permet d’avoir le baume dès l’été.
  • Plus d’infos sur les propriétés du plantain à retrouver sur wikipédia



Cake kiwi et amandes

Bonjour à toutes et tous,

Mars est un poil morne en terme de fruits : pommes et poires de garde, derniers agrumes pour le pep’s ensoleillée. Ces classiques nous feraient presque oublier que c’est la pleine saison du kiwi made in France. Et oui, cette liane c’est très très bien acclimatée aux régions du sud, au point de devenir une AOC dans le Gers et alentours.  Ce kiwi d’ici a largement plus de parfums et plus de douceur que ceux d’ailleurs (que les médias vous vendent souvent).

Le kiwi a du passer par quasi toutes les formes possibles dans ma cuisine. (clafoutis, curd, coulis, en salade..). Il me manquait la forme de gourmandise la plus simple : le gâteau ou le cake. Oubli que mes plus-si-petits gourmands ont eu tôt fait de me rappeler dernièrement en m’incitant à le préparer. J’ai craqué et opté pour le format cake kiwi, plus adapté à une dégustation de goûter / petit déjeuner. En terme de préparation, me suis inspirée de diverses recettes qui proposaient de mixer le kiwi pour remplacer une partie de la matière grasse, et opté pour un ajout de poudre d’amande pour absorber le surplus d’eau. Quelques morceaux de kiwi dans la pâte pour le pep’s, un « topping » croustillant pour le fun. Rien de plus. Un cake kiwi amande sans beurre, moelleux, doux-acidulé. Il a reçu de belles appréciation au goûter et au petit dej’ suivant.

En collaboration bénévole avec l’office de tourisme de Condom Ténarèze pour la recette « made in Gers » du mois, je voulais partager cette recette avec vous. Elle peut permettre de varier  les goûters et les petits dej’ en toute simplicité. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée

Cake kiwi amande - Au Fil du Thym
Cake kiwi amande

Recette : Cake kiwi amande

Saison de la recette : Décembre à Mai

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 45 minutes


Ingrédients

Pour 1 cake d’environ 6 personnes :

  • 4 kiwis
  • 2 œufs
  • 80 g de poudre d’amandes
  • 150 g de farine
  • 125 g de sucre
  • 30 ml d’huile de tournesol ou d’huile neutre
  • 1 cuillérée à soupe rase de levure chimique
  • 1 petite pincée de sel
  • (facultatif) graines de sarrasin

Réalisation

  • Lavez les kiwi et pelez les. Mixez 2 kiwis en purée et réservez. Coupez les deux autres en petits dés et réservez.
  • Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  • Ajoutez l’huile, la purée de kiwi et mélangez pour homogénéiser.
  • Incorporez la poudre d’amande, la farine, la levure chimique et le sel.
  • Ajoutez les dés de kiwi et homogénéisez délicatement leur répartition dans la pâte.
  • Huilez un moule à cake puis versez-y la préparation. (Facultatif) saupoudrez le dessus de graines de sarrasin.
  • Enfournez pour 45 minutes à 180°C.

Laissez refroidir avant de déguster ce cake kiwi amande


Astuces :

  • Variantes : ajoutez des zestes d’orange dans la pâte à cake.
  • Variante 2 : Vous pouvez aussi opter pour un « topping » avec des amandes effilées

   





Comment cuisiner le céleri rave ?

I. Présentation

Vous reconnaissez cette boule blanche terreuse que l’on trouve sur les étals d’hiver ? Voici notre céleri !

L’histoire du céleri rave

Le céleri-rave (Apium graveolens L. var. rapaceum (Mill.) Gaudin) est une plante bisannuelle de la famille des Apiaceae, ou famille des carottes. Notre céleri de cuisine est le descendant direct d’une plante sauvage l’ache des marais ( Apium graveolens L.) que l’on retrouve dans les zones humides d’Europe. Elle est connue en cuisine pour ses vertus aromatiques dès l’antiquité (Rome, Egypte).

Sa saveur fait d’elle une plante recommandé par Charlemagne dans son capitulaire de Villis qui liste les plantes potagères, aromatiques et médicinales pertinentes pour les jardins. Elle est d’abord cultivée en Italie, introduite en France à la renaissance mais ne prends vraiment place dans la cuisine française qu’au XIXe siècle.

Du côté des champs

Corrigeons deux petits raccourcis sur notre céleri rave : 

1) Ce n’est pas la racine que l’on consomme mais la base de la tige, plus exactement le morceau dit « hypocotyle », qui forme une boule atteignant aisément de 800g à 1 kg. En dessous de la boule, on peut trouver un vaste ensemble de racines. Au dessus, on retrouve des tiges creuses avec des feuilles vertes colorées.

2) Le céleri branche ne sont pas les branches du rave. En fait, ce sont deux plantes différentes :

  • le céleri rave est le Apium graveolens var. dulce
  • le céleri branche est le Apium graveolens var. rapaceum

En pratique, pour cultiver le céleri rave, on sème sur le début de printemps (fin février- avril), on repique en godet puis ensuite on plante en champs sur mai-juin. Le céleri passe l’été au champ, sans apprécier le manque d’eau (c’est dû à son origine de plante aquatique ), et la récolte débute à partir d’octobre. Il se conserve bien en cave, en paillis ou dans le sable, ce qui lui permet d’être disponible tout l’hiver.

Dans les magasins / Sur les étals

On retrouve du céleri rave sur les étals entre octobre et avril. Il se présente sous forme d’une grosse boule blanche-terreuse, avec un poids autour d’1kg, et vendue le plus souvent entière.

Céleri rave

II. Comment le cuisiner ?

Comment l’utiliser ?

La préparation du céleri rave est relativement simple : bien le laver, retirer racine et haut de la tige, le peler et ensuite le découper à convenance.

Il peut se consommer cru, où dans ce cas il sera préférable de le râper ou de l’émincer finement.

Cuit, on peut le travailler entier (rôti au four, en papillote), ou découpé en cubes, en frites, en tranches, en lamelles, en risotto, etc …

Dans quels plats ?

Le céleri rave peut se déguster autant en salé qu’en sucré.

Cru, il peut se déguster en salade, râpé, ou émincé, seul ou avec d’autres légumes, avec une bonne vinaigrette pour le relever ou la célèbre sauce rémoulade.

Cuit, il est intéressant rôti au four en tranches, en bâtonnets ou en cube, où le rôtissage lui donne une saveur caramel. Dans la même veine, on peut le poêler ou le faire sauté.

Il peut également s’intégrer dans des plats mijotés, de préférence avec d’autres légumes, comme par exemple les tajines, couscous, et autres.

Il peut également se transformer en purée, en l’associant avec des pommes de terre pour adoucir sa saveur. Cette purée peut être servie telle qu’elle ou présentée en gâteaux, en duchesses, en croquette.

Plus original, le céleri-rave peut se consommer en sucré. Il faut alors le faire rôtir /sauter et l’assaisonner de caramel pour bien relever sa saveur. L’associer avec de la pomme est une bonne idée pour renforcer la douceur. Un kebab pomme-céleri a même été tenté dans un épisode de Top-Chef !

Avec quoi les associer ?

Côté condiments, le céleri rave fonctionne bien avec différentes épices un peu pêchues comme  le cumin, la cannelle ou le carvi . En salade, il s’associe bien avec les herbes du jardin (persil, ciboulette), les câpres et les cornichons. Cuit et chaud, il fonctionne très bien avec les herbes de Provence et le thym.  Il est aussi bien condimenté par la moutarde et moutarde à l’ancienne.

Il se marie très bien avec les fruits secs, amandes et noisettes, et les fruit séchés ( figues, abricots secs, raisins secs) qui amènent de la douceur voire une note de sucré « cassant » parfois la saveur trop forte du céleri.

Côté légumes, la carotte, les échalotes ou les oignons sont presque des incontournables des salades comme des accompagnements. Il fonctionne aussi avec la pomme de terre ou les céréales qui balancent sa saveur.

Les fruits lui conviennent bien comme la pomme ou la poire, en sucré comme en sucré salé.

Enfin, il s’associe bien avec les viandes pêchues comme le canard, le bœuf ou les gibiers, ou avec les poissons gras.


III. Les recettes du blog

Retrouvez toutes les recettes du blog pour vous inspirer :

Sources du billet :




Tarte au citron meringuée

Bonjour à toutes et tous

A la maison voire dans la famille, si les goûts sont vraiment différents du côté salé, du côté sucré, il y a un large consensus autour de deux desserts : le tiramisu et la tarte au citron meringuée. Dès qu’il y a un repas de famille, en petit ou grand comité , si je veux régaler tout le monde, je peux sans craintes m’orienter vers un des deux. Même le gâteau au chocolat est plus clivant car il y a ceux qui l’aiment fondant, les autres moelleux, ceux au chocolat au lait, l’autre au noir… 

Bref. Je pratique depuis quelques années une version de tarte au citron meringuée qui fonctionne plutôt bien mais après de pertinentes suggestions, j’ai fait quelques adaptations :  une crème plus citronnée et moins grasse que le pur « lemon curd », une pâte plus sablée avec des amandes moulue pour du croquant. La réalisation de la tarte n’est pas plus compliquée, mais au niveau des saveurs et des textures on monte en gamme. Plus de pep’s, plus de croquant, plus de fondant… plus de « régalade ».  Cette version a vu des sourires plus qu’heureux à table et une nette envie de reviens-y… voire de « tu la refait le week-end prochain maman ? » (Hum.. ca se discute car franchement, elle était super bonne ). Cette recette a clairement remplacé mon ex-habituelle.

Alors que Mars se prête bien au pep’s citronné (car c’est la saison), que le retour du soleil donne envie de soleil dans l’assiette à dessert, je me suis dit que vous seriez sans doute preneur / preneuse de la recettes. J’espère qu’elle vous régalera. Bonne journée !

Tarte au citron meringuée - Au Fil du Thym
Tarte au citron meringuée
Tarte au citron meringuée - Au Fil du Thym
Tarte au citron meringuée

Recette : Tarte au citron meringuée

Saison de la recette : Hiver

Temps de préparation : 45 minutes

Temps de cuisson : 30 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

Pour la pâte :1 pâte sablée déjà prête ou si vous souhaitez la faire maison :

  • 200 g de farine
  • 90 g de beurre
  • 50 g de poudre d’amande
  • 60 g de sucre glace
  • 40 à 50 ml de lait ou lait végétal
  • 1 pincée de sel

Pour la crème de citron :

  • 3 citrons jaunes bio
  • 60 g de sucre glace
  • 60 g de sucre semoule
  • 2 œufs entiers + 3 jaunes d’œufs (ceux des blancs)
  • 80 g de beurre

Pour la meringue

  • 3 blancs d’œufs
  • 180 g de sucre en poudre

Réalisation

Étape 1 : La pâte à tarte

  • Disposez sur le plan de travail ou dans un cul de poule large la farine, poudre d’amande, sucre glace et sel.
  • Ajoutez le beurre en petits morceaux puis travaillez la pâte pour la sabler (ressemble à un amas de grains de sable).
  • Ajoutez le lait puis mélangez jusqu’à ce que la pâte soit amalgamée.
  • Étalez la pâte de taille suffisante pour recouvrir votre moule à tarte. Recouvrez le d’un papier sulfurisé, puis foncez votre moule avec la pâte.
  • Placez des poids sur le fond de tarte puis enfournez pour 20 minutes à 180°C. La pâte doit dorer.
  • Réservez après cuisson.

Étape 2 : La crème citron

  • Lavez les citrons, récupérez jus et zestes des citrons
  • Placez les zestes, le jus, le sucre, les œufs et fouettez pour mélanger. Ajoutez le beurre en petits morceaux.
  • Faites chauffer à feu doux tout en mélangeant pour homogénéiser la préparation. Le mélange va progressivement s’épaissir.
  • Une fois pris, sortez du feu et versez sur le fond de tarte.

Étape 3 : La meringue

  • Placez les blancs d’œufs et le sucre dans le bol de votre batteur.
  • Montez les blancs en neige ferme
  • Recouvrez la tarte de la meringue. Vous avez plusieurs possibilités ; Y aller à la poche à douille pour bien décorer, ou à la spatule en lissant délicatement (Option retenue sur celle en photo)
  • Enfournez à 120°C -130° une dizaine de minutes le temps que la meringue dore. Placez idéalement en bas du four. (Note : selon les fours, il faudra peut être monter un peu la température)

Laissez refroidir avant de déguster cette tarte citron meringuée. (La crème doit reprendre sa texture ferme  après la cuisson de la meringue)


Astuces :

  • A l’avance : Préparez jusqu’à 24 h à l’avance, et conservez au max 24 h au réfrigérateur. La meringue va perdre de sa tenue avec le temps.
  • Congélation :Je ne vous le conseille pas pour garder une texture de meringue correcte





Le bal des pruniers

Bonjour à toutes et tous,

Dans le Sud (et ailleurs), la mi-mars voir arriver le bal de la floraison des prunus ou pruniers. Qu’ils soient des villes ou des champs, sauvages ou ornementaux, roses ou blancs, ils mettent de la gaité dans les haies et les jardins. Je voudrais partager avec vous quelques macrophotos de pruniers prises à l’occasion de ce début de printemps. J’espère qu’elle mettrons un peu de légèreté et de gaieté dans l’actualité dure du moment…

Côté villes

Nous démarrons dans un petit village du Gers où quelques ornementaux prunus cerasifera Nigra agrémentent une placette. Ils se chargent densément de magnifiques fleurs roses en mi printemps, faisant voir la vie en rose à nous et aux butineurs. Vous aurez vite fait de les entendre bourdonner autour !

Attirer les butineurs
Touffe
Butiner
Prunus nigra
Symphonie de rose

Et pruniers des champs

Dans les champs et en particulier dans les haies, les Prunus domestica subsp. domestic (ou pruniers de damas), miroboans et prunelliers offrent un bal de fleurs blanches qui scintillent au soleil. Ils sont aussi attractifs que leurs congénères des villes et – si la météo est clémente – nous le retrouverons en fin d’été chargés de fruits. (Ceux des pruniers de Damas se consomment ; ))

Prunier de Damas
Prunier de Damas
Mirobolan
Pruneliers
Prunelier

En espérant que ces photos vous ont apporter un peu de gaieté, je vous souhaite une bonne journée !




Quinoa et céleri rave mijoté aux raisins secs

Bonjour à toutes et tous

Ne fuyez pas en lisant le titre de la recette (ou la photo), je peux vous assurer que sous ces aspects peu glamours, la recette vaut le test.. et l’anecdote qui l’accompagne.

Au travail, lorsque je vais à la cantine, je suis rarement fan de leurs recettes veggies et me contente souvent d’une assiette d’accompagnements. La dernière fois, cela a tourné autour du menu peu engageant de « céleri et carottes », se traduisant en un « tas de céleri en sauce » et un « tas de carottes vichy ». Goutant avec crainte, je me suis pris une « leçon de cuisine » car le céleri rave se révéla vraiment délicieux. Sur le coup, j’ai analysé la « recette » : ils avait fait rôtir le céleri rave pour le donner une note caramélisée, puis fait mijoté dans une sauce légèrement sucrée avec des fruits secs. Franchement, je me suis régalée du début à la fin et promis d’essayer de retrouver la « recette » à la maison.

A l’heure actuelle, je n’ai pas encore réussi à reproduire fidèlement ce plat, mais je suis arrivée à une version qui me satisfait pleinement. On fait revenir des cubes de céleri, déglace avec un peu de vin blanc, ajoute des raisins secs, voire un peu de miel, puis on laisse mijoter le tout. A la fin, le céleri-rave est fondant, et le rôtissage des cubes de céleri révèle sa saveur légèrement sucrée. J’accompagne cela de quinoa, qui – à mon sens – se marie très bien avec sa note de croquant et de douceur. Le tout forme un plat équilibré, simple, savoureux, préparable en batch-cooking, pas trop cher. J’aime bien en cette saison.

Je voulais donc partager l’idée de ce quinoa céleri rave mijoté avec vous, au cas où cela vous intéresse J’espère que l’idée vous plaira autant qu’à moi… ou vous inspirera d’autres idées avec le céleri / Bonne journée !

Quinoa et céleri rave mijoté aux raisins secs - Au Fil du Thym
Haricots tarbais, carottes et sauge – Au Fil du Thym

Recette : Quinoa et céleri rave mijoté aux raisins secs

Saison de la recette : Octobre à début Avril

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 1 heure


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 200 g de quinoa (non cuit)
  • 1 boule de céleri rave
  • 1 oignon
  • 2 cuillerées à soupe de farine de lentilles (1) ou de farine de blé
  • 1 /2 verre de vin blanc (environ 100 ml)
  • 1 bouquet garni ou 1 feuille de laurier + 1 branche de thym
  • 80 g de raisins secs
  • 1 cuillérée à soupe de miel
  • huile d’olive
  • sel, poivre, noix de muscade

Réalisation

  • Lavez le céleri rave, pelez-le à l’économe. Coupez le céleri en gros dés de 2 cm de large environ. Épluchez et émincez l’oignons
  • Dans une sauteuse ou une poêle large, faites chauffer 2 cuillerées à soupe d’une huile puis faites y revenir le céleri rave en et l’oignon pendant 5-10 minutes. Le céleri doit bien dorer.
  • Saupoudrez le céleri de farine et mélangez.
  • Ajoutez le vin blanc, un de mi verre d’eau, portez à ébullition et grattez le fond de poêle pour décoller les sucs.
  • Ajoutez les raisins, le miel, le bouquet garni (ou laurier thym), couvrez et laissez mijoter à feu moyen jusqu’à ce que le céleri soit fondant. (Au moins 1 demi heure). Découvrez sur la fin de cuisson pour faire évaporer l’excédent de jus.
  • Pendant que le céleri mijote, faites cuire le quinoa selon les instructions du paquet (environ 10 minutes eau bouillante). Égouttez, salez et poivrez légèrement et mélangez avec 1 cuillérée à soupe d’huile
  • Une fois le céleri cuit et fondant salez, poivrez, ajoutez un peu de noix de muscade.

Servez le quinoa et le céleri rave mijoté bien chauds. personnellement je me fait un bol : quinoa en dessous, céleri dessus.


Astuces :

  • (1) Si vous en avez dans les placards, je vous suggère d’utiliser de la farine de lentilles qui va lier le plat en donnant une note sucrée. Mais la farine de blé fait aussi très bien l’affaire pour le côté liant.
  • Variantes : remplacez le quinoa par du boulghour. Vous pouvez aussi ajouter d’autres fruits secs de votre goût : figues, abricots…
  • A l’avance : N’hésitez pas à préparer ce quinoa céleri rave e mijoté à l’avance et conserver au frais 2 à 3 jours.





Poireaux au jambon cru gratinés

Bonjour à toutes et tous

En ce moment, je suis un peu dans ma phase poireaux, du plat veggie à la simple fondue. Cette affection n’est pas passée inaperçue auprès de mon mari qui s’est montré tenté de « quelque chose de plus fun que la fondue ». Sur le coup, j’ai repensé à une idée très sympa aperçue chez d’audrey cuisine : des poireaux au jambon comme des endives au jambon, avec des poireaux, du jambon, de la béchamel, rien de plus.

J’ai tenté lors de la session de batch-cooking suivant, en twistant à la recette au jambon cru. Le verdict de mes gourmands a vite été élogieux : original, savoureux, se déguste tout seul. Le poireau est bien relevé avec le jambon cru, une béchamel légère évite le côté roboratif. Il n’est pas resté une miette, et j’ai été « missionnée » pour l’itérer.

Jee voulais donc partager l’idée de ce poireau jambon cru avec vous, au cas où vous chercheriez une idée amusant avec des légume de saison. Vous pouvez bien entendu tenter toutes les variantes de votre choix en terme de charcuterie ou de fromage sur le dessus. J’espère juste que cette recette vous intéressera et vous permettra de varier le contenu vos assiettes. Bonne journée !

Poireaux jambon cru gratinés - Au Fil du Thym
Poireaux au jambon cru gratinés

Recette : Poireau au jambon cru gratinés

Saison de la recette : Octobre à Avril

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 40 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 4 à 6 poireaux selon la taille
  • 4 à 6 fines tranches de jambon cru
  • 300 à 400 ml de lait
  • 15 g de maïzena
  • 20 g de beurre
  • 50 g de gruyère ou emmenthal râpé
  • sel, poivre, noix de muscade

Réalisation

  • Retirez la partie dure des feuilles de poireau et les radicelles. Retirez la première couche du poireau ci besoin. Lavez le poireau soigneusement en vérifiant qu’il n’y a pas de terre entre les couches.
  • Dans une casserole d’eau bouillante où à la vapeur, faites cuire le poireau jusqu’à ce qu’il soit fondant. Comptez une bonne dizaine de minutes pour des poireaux de taille moyenne, mais le temps de cuisson dépend de la taille du poireau. Laissez refroidir
  • Enroulez le poireau dans une tranche de jambon cru puis disposez dans un plat à gratin.
  • Dans une casserole, disposez le lait, la maïzena, le beurre, sel, poivre, noix de muscade. Portez à feu moyen et faites épaissir tout en remuant régulièrement.
  • Une fois la sauce prise, rectifiez l’assaisonnement puis versez sur les poireaux. Répartissez l’emmenthal / gruyère.
  • Enfournez pour 20 à 30 minutes à 180°C, le temps que cela dore

Servez ces poireaux jambon cru bien chauds.


Astuces :

  • A l’avance : vous pouvez préparer le gratin à l’avance et le conserver au réfrigérateur filmé (ou avec un couvercle). Cuisez le au dernier moment, en augmentant peut être le temps de cuisson de quelques minutes.
  • Sur le jambon cru : privilégiez un jambon de pays, qui sera moins salé (et moins onéreux) que du jambon de parme.
  • Variantes: Remplacez le jambon cru par du jambon blanc. Vous pouvez aussi remplacer l’emmenthal par un fromage plus pêchu comme le camembert ou le comté.





DIY – Crème à récurer maison (zéro déchets)

Bonjour à toutes et tous

Je vous retrouve ce matin pour une excellente découverte côté produits ménager zéro déchets / écologiques / peu coûteux. Comme vous l’avez sans doute aperçu sur les billets de balade, nous avons deux gros chiens à la maison, de format labrador. Ils sont très affectueux, mais se sont parfois des tornades extrêmement promptes à vous tapisser la maison de boue juste après la session ménage. L’un d’eux sait ouvrir les portes fenêtres entre le salon et le jardin,.. donc je vous laisse deviner l’état des portes fenêtres au bout d’une à deux journées de pluie : blindée de grosses traces de pattes côté maison et côté jardin. Ces fenêtres étant en PVC on arrive à les récupérer qu’avec la crème à récurer en flacon jaune (C##). Mais comme tous les produits industriels, sa liste d’ingrédient est un peu trop longue à mon goût et elle est dans un conteneur plastique…

Alors quand en début d’année j’ai reçu passer le tutoriel de C. l’air du temps proposant une alternative écolo /zéro déchet, j’ai vite eu envie de tester. Le résultat dépasse mes espérances : De un, cette crème à récurer maison est ultra simple à préparer, de deux, cette crème fonctionne vraiment très bien : On récupère bien les fenêtres PVC, les baskets, etc… Adjugé vendu, j’en ai déjà refait 3 fois depuis.

Je voulais donc partager cet excellent tutoriel de crème à récurer maison de « C l’air du temps » avec vous. Elle mérite à minima le test , voire de rentrer dans vos usuels si vous êtes satisfait(e). Pour ma part, c’est clairement un de mes favoris du genre « produit ménagers écolos ». Bonne journée !

DIY - Crème à récurer maison zéro déchet - Au Fil du Thym
DIY – Crème à récurer maison zéro déchet –

Tutoriel : Crème à récurer maison

Saison : Toute l’année

Matériel

  • 4 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude
  • 4  cuillerées à soupe de savon noir liquide
  • 2 cuillerées à soupe d’argile verte ou blanche
  • 1 pot à bords large + 1 étiquette

Réalisation

  •  Disposez tous les composants dans un pot
  • Mélangez à la cuillère (à café, à soupe), jusqu’à ce que la préparation soit bien homogène et ai une texture crémeuse.
  • Étiquetez et fermez le pot

Utilisation : Comme une crème à récurer classique : un peu sur une éponge ou une lavette, et on frotte. Passez un chiffon humide pour rincer

Conservation : Pas de péremption

Astuces : Si vous laissez reposer votre crème longtemps entre la préparation et l’utilisation, il se peut que les ingrédients se séparent. N’hésitez pas à re-mélanger à la cuillère.