Comme je l’évoquais dans un précédent article, ces derniers temps, je me pose des questions pour cuisiner moins cher. Cette réflexion s’associe souvent à une autre : Comment diversifier les ingrédients des assiettes ? En effet, si on regarde nos recettes, on remarque vite qu’il y a quelques ingrédients incontournables comme la farine de blé et le beurre, …. ingrédients aujourd’hui un peu moins disponibles et un peu plus chers. Je me dis qu’en diversifiant, en apprenant à faire autrement, on devrait être capable d’être un peu plus résilients aux aléas.
Un des exemples les plus simples sont gâteau sans beurre. A la place de la base de quatre quart on peut par exemple opter pour la base du gâteau au yaourt. Mais il existe d’autres alternatives : je me suis souvenue il y a peu d’avoir aperçu chez CléaCuisine nombre recettes « alternatives » de gâteau, donc un moelleux chocolat et pruneaux qui avait plus que piqué ma curiosité. Lepruneau n’est carrément pas classé dans les ingrédients les plus « sexy » et pourtant il a de multiples atouts.. dont le fait d’être ultra courant dans le sud ouest. Alors, avec la rentrée des plus-si-petits gourmands, je me suis promise de tenter cette recette.
A la dégustation, je peux vous assurer que le résultat est des plus surprenants : le gâteau est très moelleux, le goût du pruneau est délicat et se marie très bien au chocolat noir. Le tout est délicieux, de texture légère et avec ce petit goût de « encore un petit chouilla ? » Le plus « drôle » est aussi que vous pouvez jouer à l’ingrédient mystère.
A l’occasion de ce mercredi, j’avais envie de partager la recette avec vous et avec l’office de tourisme de condom tenarèze pour la recette « made in gers » de septembre. J’espère qu’elle vous inspirera ou vous fera voir le pruneau autrement. Bonne jurnée
{
"@context": "http://schema.org/",
"@type":"Recipe",
"author":{"@type ":"Person","name":"Au Fil du Thym"},
"name":"Cake aux pruneaux et chocolat",
"image":"https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2023/12/cake-pruneaux-chocolat-aft.jpg",
"recipeCategory": "Gâteau",
"recipeCuisine": "France",
"keywords":"Cake pruneaux chocolat",
"description":"Une recette de cake aux pruneaux et chocolat, un cake moelleux, sans gras, et avec une saveur chocolatée délicate. Un excellent cake pour changer.",
"recipeYield": "4",
"recipeIngredient":["farine","oeuf","pruneau","chocolat"],
"recipeInstructions":"",
"prepTime":"PT15M",
"cookTime":"PT40M",
"aggregateRating" : {"@type ":"AggregateRating","ratingValue":"5","ratingCount":"15"}
}
Cake pruneaux chocolat
Recette : Cake pruneaux chocolat
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 30 à 40 minutes
Ingrédients
Pour 4 à 6 personnes :
250 g de pruneaux non dénoyautés (ou 200g dénoyautés)
2 cuillerées à soupe de floc de Gascogne ou de rhum
110 g de chocolat noir
50g de sucre
2 œufs
50 ml de lait
90 g de farine de blé ou farine de riz
1 cuillérée à café de levure chimique
1 cuillérée à soupe d’huile de tournesol
Réalisation
Placez les pruneaux dans une casserole avec le floc de Gascogne puis ajoutez de l’eau à mi-hauteur. Faites cuire à couvert pendant 10 minutes.
Récupérez les pruneaux avec le jus puis mixez les jusqu’à avoir une texture de crème épaisse.
Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre.
Ajoutez l’huile puis le chocolat préalablement fondu et la crème de pruneaux. Mélangez.
Détendez la pâte avec un peu de lait.
Incorporez la farine et la levure. Mélangez bien pour homogénéiser le cake.
Versez la pâte dans un moule préalablement huilé
Enfournez à 180°C pour 35 à 40 minutes.
Laissez refroidir avant de servir ce cake pruneaux chocolat
Astuces :
Conservation : 2 à 3 jours à température ambiante
Bulgur pilavi
Bonjour à toutes et tous,
Une recette facile, pas chère, de saison, seriez vous preneur – preneuse ? Si oui, vous êtes au bon endroit.
Avec l’inflation des derniers mois, j’ai pris action de partir à la recherche des recettes peu onéreuses et qui changent. C’est ainsi que je suis tombée sur celle-ci : le bulgur pilavi :une recette de boulgour à la tomate classique de la cuisine turque, que l’on trouve – a priori – fréquemment dans les restaurants turques. C’est très simple, ne paie pas de mine, mais franchement c’est très très bon. Servi avec un ou deux œufs, cela forme un plat complet qui passe aussi bien pour les végétariens, flexitariens ou carnivores (i.e. toute ma tablée).
L’appréciant particulièrement, je voulais vous diffuser la recette. N’hésitez pas à essayer.
{
"@context": "http://schema.org/",
"@type":"Recipe",
"author":{"@type":"Person","name":"Au Fil du Thym"},
"name":"Bulgur pilavi",
"image":["https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2023/09/bulgur-pilavi-aft-1.jpg"],
"recipeCategory": "Accompagnement",
"recipeCuisine": "France",
"keywords":"bulgur pilavi",
"description":"Une recette de bulgur pilavi (ou boulgour à la tomate), simple, facile, peu onéreuse. Parfaite avec ces temps d'inflation.",
"recipeYield": "4",
"recipeIngredient":["boulghour","tomate","sel","poivre"],
"recipeInstructions":"",
"prepTime":"PT10M",
"cookTime":"PT15M",
"aggregateRating" : {"@type ":"AggregateRating","ratingValue":"4,8","ratingCount":"5"}
}
Bulgur pilavi (boulghour à la tomate)
Recette : Bulgur pilavi
Saison de la recette : Juin à Octobre
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 15 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
200g de boulghour
3 tomates
1 oignon
1 cuillérée à café de piment ou de cumin
huile d’olive
sel, poivre
facultatif, 1 pincée d’herbes de Provence
Réalisation
Épluchez et hachez l’oignon. Lavez les tomates, retirez les pédoncules et concassez-les.
Dans une grande casserole, faites revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il soit translucide.
Ajoutez les tomates, piment ou cumin, herbes de Provence et faites revenir deux minutes
Ajoutez le boulghour et 2 verres d’eau ( 400ml),. Laissez cuire a feu assez vif jusqu’à ce que le boulghour ai absorbé l’eau. Vérifiez régulièrement que cela n’accroche pas au fond.
Salez, poivrez et mélangez une dernière fois avant de servir.
Servez ce bulgur pilavi chaud ou tiède.
Astuces :
Accompagnement de : Viande ou deux œufs
A l’avance : Ce plat peut être préparé jusqu’à 48h à l’avance. Conservez au réfrigérateur
Hors saison; utilisez une conserve de tomate concassées
Caviar d’aubergines aux noix
Bonjour à toutes et tous
Lorsque l’on organise un apéritif à plusieurs convives en été, l’époque du « 100% charcuterie & biscuits apéritifs » est révolue. On passe en mode flexitarien en proposant toujours un peu de saucisson local pour les amateurs, mais aussi diverses préparations aux légumes de saison tels que des cakes salés ou des trempettes. Cette diversité plaît à tous, des « carnivores » qui font quelques excursions gourmandes dans les légumes, aux flexitariens qui choisissent en fonction de leurs envie du moment. A partir de juillet, un des classiques qui fonctionne toujours, c’est le caviar d’aubergines. Cette crème douce se tartine sans problèmes comme se déguste à la cuillère, en plaisant même à (certains) petits gourmands. Il n’est pas rare de voir leur bouille ou leur doigts recouverts de cette crème, au grand dam de leur parents.
A force de préparer la recette classique, il m’est arrivée de me poser la question de variantes. C’est en tombant nez à nez avec mon pot de noix que je me sous souvenue que l’aubergine se marie avec la noix dans nombre recettes (dont celles d’un certain C. Lignac) et ai eu une idée. Remplacer l’huile d’olive par celle de noix, parsemer la crème de quelques noix. Touche sud ouest garantie. A l’apéro suivant où je l’ai proposée, il me faut admettre qu’elle a rencontré vif succès.
J’aimerais donc prendre le temps de partager ce caviar d’aubergines noix avec vous. Si vous souhaitez une variante du classique, cela peut valoir le coup d’essayer. Bonne journée !
{
"@context": "http://schema.org/",
"@type":"Recipe",
"author":{"@type ":"Person","name":"Au Fil du Thym"},
"name":"Caviar d'aubergines aux noix",
"image":["https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2024/03/caviar-aubergines-noix-aft.jpg","https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2024/03/caviar-aubergines-noix-legende-aft-684x1024.jpg"],
"recipeCategory": "Apéritif",
"recipeCuisine": "France",
"keywords":"caviar aubergines noix",
"description":"Une recette de caviar aubergines noix, variante avec une touche sud-ouest, tout en rondeur . Un délicieux tartinable d'été",
"recipeYield": "4",
"recipeIngredient":["aubergine","noix","huile","sel"],
"recipeInstructions":"",
"prepTime":"PT10M",
"cookTime":"PT01H00M",
"aggregateRating" : {"@type ":"AggregateRating","ratingValue":"4,9","ratingCount":"8"}
}
Caviar aubergine noix – Au Fil du Thym
Recette : Caviar aubergines aux noix
Saison de la recette : Juillet à Début Octobre
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 30 à 40 minutes
Ingrédients
Pour 4 à 6 personnes :
2 belles aubergines
4 cuillerées à soupe d’huile de noix
jus d’un demi citron
1 gousse d’ail
sel, poivre
une poignée de noix
Réalisation
Lavez vos aubergines, puis coupez-les en deux dans le sens de la longueur et entaillez les en croisillon.
Mettez-les à cuire au four pendant 30min à 200°C environ, jusqu’à ce qu’elles soient cuites (à adapter avec l’épaisseur de vos aubergines : en fait l’aubergine est cuite quand la peau se détache aisément de la chair).
Une fois vos aubergines cuites, récupérez la chair des aubergines à l’aide d’une cuillère. Placez dans le bol d’un blender ou mixer, puis mixez la avec les gousse d’ail hachée, l’huile de noix, le jus de citron. Vous venez atteindre une texture de crème épaisse.
Salez, poivrez et rectifiez l’assaisonnement
Versez le caviar dans des verrines puis parsemez de noix concassées
Servez frais ou à température ambiante.
Astuces :
Variante : Mixez quelques noix dans la pâte pour renforcer la saveur noix.
Conservation : Conservez le caviar d’aubergines noix jusqu’à 48H au réfrigérateur, dans une boite hermétique.
Tous les ans, à partir de la mi août et jusqu’à fin septembre, je donne libre court à mon addiction aux prunes. Ces fruits ont toutes mes faveurs, du jardin ou d’un producteur, grignotés cru en passant, au dessert, ou cuisinés. La tarte aux prunesest un incontournable de la maisonnée, comme un autre grand classique : le clafoutis. Je trouve que ce dessert moelleux / fondant marche très bien avec les prunes, ces dernières apportant du jus et un parfum incontournable. Ma petite touche personnelle est de remplacer la classique farine par de la poudre d’amande et de la maïzena. La pâte est plus moelleuse et il y a le petit craquant de la poudre d’amande.
J’ai testé différentes prunes avec ce clafoutis et ma préférence va clairement vers la prune stanley cultivée par Sabine. C’est une variété de prune ovale, violette, charnue, un petit peu acide. Elle tient bien à la cuisson et est idéale pour les desserts. Si vous ne connaissez pas, essayez d’en trouver. Sinon, optez pour des quetsches.
Bref, en étant franche avec vous, je pensais que la recette était déjà présente sur le blog. C’est en cherchant les recettes pour les menus de septembre que je me suis rendue compte du manque. J’ai profité du clafoutis du week-end (aux prunes stanley :p ) pour prendre une photo et vous écrire la recette. J’espère que cela vous intéressera. Bonne journée !
Clafoutis de prunes et amandes
Clafoutis de prunes et amandes
Une recette d'un clafoutis de prunes et amandes, un dessert de fin d'été fruité, savoureux et facile à réaliser. Une valeur sûre de saison.
Saison de la recette : Août à Octobre (selon la variété de prunes)
Pour 4 personnes :
600 g de prunes (*)
3 œufs
300 ml de lait
100 g de crème
50 g de poudre d’amande
50 g de maïzena
100 g de sucre
1 cuillérée à soupe d’eau de vie de prune
Lavez les prunes, coupez les en deux ou en quart selon la taille. Retirez les noyaux. Placez les morceaux de prunes dans votre moule à clafoutis préféré.
Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre.
Ajoutez la maïzena et la poudre d’amande et homogénéisez.
Dans une casserole, portez le lait avec la crème et l’eau de vie de prunes jusqu’à frémissement. Versez sur la pâte pour la délayer.
Versez la préparation à clafoutis sur les fruits
Cuisson au four à 180°C jusqu’à ce le clafoutis soit bien doré.
Servez ce clafoutis prunes amandes frais. Accompagnez de chantilly pour les gourmands.
* (1) je vous conseille de préférence les prunes quetsches, reines claude, stanley ou prune d’Agen. Évitez les prunes rouges qui sont très acides. Si vous utilisez des prunes d’Agen, n’utilisez que 70g de sucre, elles sont très sucrées.
Variante : Remplacez les amandes par des noisettes.
Septembre est arrivé avec la fin des vacances et la reprise d’un rythme plus cadré. Il marque aussi l’avancée vers la fin d’un été qui fut extrêmement difficile. Canicules à répétions, sécheresse privant de nombreuses communes d’eau potable, incendies ayant ravagé des dizaines de milliers d’hectares de forêts, orages destructeurs… Plus personne ne peut se voiler la face : Nous sommes définitivement dans une phase de bouleversement climatiques. Aujourd’hui nous n’avons plus le choix, nous devons réduire notre impact sur la planète et nous devons nous adapter à ce bouleversement.
En cette rentrée qui nous demande d’accélérer notre transition, je me suis dit qu’un rappel des « grands gestes » pourrait être nous utile. Le billet va être un peu long, vous m’en excuserez, mais je pense qu’il peut nous servir. 🙂
Préambule : Pourquoi doit-on modifier nos comportements ?
Les bouleversements climatiques et écologiques en cours sont complexes et multifactoriels. Si je devais vous faire un résumé très rapide (et très partiel), nous faisons face à trois grands problèmes :
Trop d’émissions de CO² ou « émissions carbone » passées ET présentes : Le CO² est un composé naturellement présent dans l’atmosphère qui induit un effet de serre sur notre planète. C’est lui qui a permit pendant des milliers d’année de stabiliser une température moyenne de 14°C. Quand on augmente sa concentration dans l’atmosphère de manière naturelle ou nom, l’effet de serre augmente, ce qui réchauffe la Terre et les océans, et surtout induit des déséquilibres dans le climat existant. Depuis la révolution industrielle de 1850, l’humanité émet énormément de CO² notamment en raison de la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole.). La quantité de carbone émise est depuis telle qu’elle augmente l’effet de serre et induit le réchauffement.=> Et donc que faire ? Stopper les émissions carbone (le « Zéro émission ») permettra de stopper l’augmentation de l’effet de serre et d’éviter que le climat ne se dérègle plus. La réduction et l’arrêt doivent se faire au plus vite car chaque tonne nouvellement émise continue l’alimenter cette augmentation
La pollution des terres et des eaux : Pour alimenter la production alimentaire ou industrielle, de nombreux produits (métaux lourds, produits chimiques, engrais, plastiques,…) sont utilisés. A cela s’ajoute une surproduction de « déchets » et une mauvaise (re)valorisation par le recyclage. En conséquence nos sols, nos eaux sont polluées par cette sur-abondance de produits non habituels. Cette pollution détruit les écosystèmes et commence à se retrouver dans notre alimentation.
=> Et donc que faire ? Réduire nos déchets et notre utilisation de produits « non naturels », y compris ceux que l’on ne voit pas et qui sont utilisés pour la production de biens matériels
La perte de biodiversité L’humain a étendu son usage de la Terre et des océans : les premiers pour construire des villes, cultiver des terres, se déplacer, le deuxième pour le déplacement de marchandise entre les continents, la pêche… Cette extension a de fait réduisant les habitats naturels des végétaux et animaux sauvages. Additionné à la pollution, cela induit un effondrement de la biodiversité animale et végétale.
=> Et donc et que faire ? L’humanité doit diminuer sa pression sur les écosystèmes et idéalement « rendre » des espaces à la Nature
Dans les prairies sèches de l’été…
# Grands Gestes Ecolos 1 : Se former pour comprendre le(s) problème(s)
Les bouleversements climatiques et écologiques en cours sont complexes. Pour agir de manière éclairée ou convaincre les autres d’agir, il est important de comprendre les problèmes et leurs origines. Il existe aujourd’hui une quantité impressionnante d’informations, de rapports, de livres, de vidéos disponibles sur le sujet à différents niveaux de complexité. Vous pouvez trouver un récapitulatif sur le blog bonpote.com A noter en particulier pour la vulgarisation :
L’ADEME dispose de ressources intéressantes pour la vulgarisation
Bonpote.com : blog écrit par un particulier qui s’est reconverti dans l’information sur le climat et ses solutions, qui travaille en collaboration avec le CNRS
Le GIEC, littéralement Groupe d’experts Intergouvernemental d’Évolution du Climat, a publié différents rapports permettant de faire une synthèse de la situation et des solutions, qui donne une vision globale du problème. Vous pouvez consulter les résumés des sites fiables.
# Grands Gestes 2 : Calculer son empreinte carbone
Réduire son émission carbone est un axe important de nos gestes écolos, pour stopper l’augmentation du réchauffement climatique. Selon le GIEC, le « budget carbone cible par personne par an » c’est à dire la quantité de CO² que nous devrions émettre au maximum (pour équilibrer émission carbone avec capture carbone par la Nature) est de 2To/an. Un Français moyen émet 10To/an, donc idéalement, il faudrait réduire les émissions par 5 (source : bonpote, visuel #17).
Il existe de nombreux axes de réduction, mais avant d’agir, il est important de savoir d’où viennent nos émissions et sur quel axe où nous devons en priorité s’améliorer pour nous rapprocher de la cible de 2To/an. En effet, selon les choix de vie, le niveau de vie, les valeurs de chacun les gros postes de dépense carbone ne sont pas les mêmes. Pour vous donner un exemple, étant quasi végétarienne mais devant prendre la voiture pour aller travailler, mon plus gros poste d’émission carbone est la voiture. Mon mari, qui ne bouge plus beaucoup mais mange beaucoup de viande, a comme gros poste d’émission la viande. Faire son bilan carbone est le moyen de les identifier ce sur quoi vous devez agir en priorité.
Vous pouvez trouver le simulateur de référence sur le site nos gestes climat de l’ADEME. En plus du bilan, l’outil vous proposera des actes d’amélioration ! Et ils le mettent à jour régulièrement, donc si vous avez déjà fait le test, refaites le.
# Grands Gestes 3: Diminuer, remplacer, voire supprimer l’avion
En France, en moyenne, les déplacements représentent 32% des émissions carbone. Ces émissions sont surtout alimentées par les moyens de transport fonctionnant au pétrole, avec en tête l’avion. Pour donner un ordre de grandeur, un aller-retour Paris- New York pour des vacances induit une dépense carbone de 2To, soit les émissions carbones ciblées pour une personne par an. Cela signifie qu’une personne qui effectuerait cet A/R pour les vacances n’aurait « plus le droit » d’émettre le moindre gramme de carbone sur l’année. Vous comprenez donc que réduire les voyages en avion est donc un indispensable, que cela soit :
pour des besoins personnels (loisirs, vacances plus proches, visite à la famille…)
pour des besoins professionnels (déplacements professionnels,..)
Pour faire une idée de l’impact carbone d’un trajet en avion, vous pouvez par exemple utiliser ce simulateur.
Vacances plus proches
# Grands Gestes 4 : Moins prendre la voiture
Si l’avion est un gros émetteur de carbone, la voiture l’est tout autant. Surtout quand elle est pris en individuel (par exemple pour les trajets maison <-> travail), et pour des courts trajets (aller chercher la baguette à 2km..).
Pourquoi ? Tout simplement car une voiture pèse entre 1 tonne (petite voiture type Cio) et 2 tonnes (SUV), pour une « charge utile » de 50-100kg, dont il faut beaucoup d’énergie pour la déplacer. Réduire l’utilisation de la voiture autant que possible est indispensable en toute occasions, que cela soit :
pour le travail (en covoiturant, télétravaillant, utilisant les transports en commun, le vélo… , réalisant des réunions en vidéo-conférence plutôt que de se déplacer systématiquement)
pour les courses (en groupant vos sorties courses, prenant le vélo…. )
pour les loisirs (loisirs à proximité de chez vous, vacances moins loin..)
pour rendre visite à la famille,…
A noter que la voiture électrique, même si elle se veut « zéro carbone » à l’usage, n’est pas une baguette magique. En effet, les émissions carbones liées à sa fabrication sont deux fois plus élevées pour une voiture électrique que thermique, [source], sans parler de la problématique de la collecte des matériaux rares et du recyclage des batteries. Réduire l’usage de la voiture reste le meilleur geste.
# Grands Gestes 5 : Diminuer sa consommation de produits d’origine animale
La « fabrication » de produits d’origine animale est actuellement une des plus importantes sources d’émission carbone de l’agriculture. C’est lié au besoin de production de la nourriture pour les animaux, de leur transformation (ex: transformation en tourteau..), de leur transport entre les sites de production et les exploitations. Pour réduire la facture carbone de son alimentation, il est important de végétaliser son assiette et réduire la quantité de produits animaliers.
Attention à deux raccourcis
ne pas confondre réduction des produits d’origine animale avec « réduction de la viande » . En effet, le poisson, les produits laitiers, le fromage, les œufs sont aussi des produits émettant plus de carbone que les végétaux. La consommation doit aussi être modérée. Vous trouverez un bon graphique sur bonpote.com, item #22
ne pas confondre « diminuer » par « supprimer » ou « devenir vegan ». En effet,
1 ) biologiquement, nous ne pouvons pas tous nous passer de produits animaliers (personnellement, je ne peux pas à 100%)
2) l’agriculture a besoin des animaux pour apporter des fertilisants pour la production maraichère et céréalière, entretenir les terrains, les paysages et ne peux pas s’en passer. S’en passer voudrait dire utiliser des engrais chimique, dérivés du gaz ou du pétrole, donc avec bilan carbone déplorable… (et ne tombez pas dans l’utopie que l’agriculteur va payer l’entretien d’un troupeau de vache juste parce qu’elles sont jolies..)
Un plat végétarien bas carbone : Poêlée haricots tarbais, haricots verts, tomate
# Grands Gestes 6 : Changer de banque
On n’y pense jamais, mais l’agent sur nos comptes en banque, notre épargne, peut-être (voire est) utilisé par les banques pour investir ou financer des entreprises ou projets détruisant l’environnement. Par exemple, si vous avez une épargne d’entreprise ou une assurance vie, avec des investissements en actions/obligations (y compris avec le tag « RSE ») il n’est pas rare de retrouver dans les « lignes financées » du Total, Gazprom, Arcelor-Mittal,… Avec ces finances, les entreprises ont tout loisir de continuer l’exploitation des énergies fossiles.
Une étude a été menée en 2017 par les « Amis de la Terre » a évalué l’impact carbone des grandes banques françaises, qui donne une indication des banques les plus responsables. Si vous avez un prêt ou vos comptes chez une des pires banques, changer de catégorie de banque peut être un grand geste écolo. Je ne peux raisonnablement vous conseille d’opter à 100% pour une banque dite éthique, parfois l’offre de services n’est pas compatibles des besoins (le prêt immo…) . Mais on peut opter pour un mix entre une banque responsable et une éthique.
# Grands Gestes 7 : Réduire sa consommation de produits manufacturés
L’humanité pollue beaucoup et émet beaucoup de carbone en raison de sa forte consommation voire surconsommation de produits manufacturés. Un produit manufacturé désigne « un bien ou objet résultant d’une activité humaine à partir de matières premières dans l’objectif de remplir un besoin final matériel ou de loisir » (wikipédia). Ce sont l’ensemble des produits qui sont réalisés par nos industries, et nécessitent des matières premières et de l’énergie pour leur création, des matières premières et de l’énergie pour l’emballage, de l’énergie pour le transport.
Vous faites entrer dedans aussi bien les objets numériques, les vêtements, les gadgets, comme les plats tout-prêts. Les légumes de votre maraîcher favori ne rentrent pas dedans.
Bref, la production de chaque objet engendre de la pollution et des émission carbone. Il existe une application (et site webà intéressante sur l’ADEME qui permet de faire l’évaluation carbone de ces produits (ex : 1 smartphone = 86kg de CO², 1 jean = 23kg…). En conséquences pour réduire ses émissions carbones et atteindre les 2To/an comprendrez qu’il faut réduire l’achat de ces produits.
Nous avons plusieurs options :
en s’en passant quand ce n’est pas utile
en prolongeant la durée de vie des objets (reprise des vêtements, réparation de l’électroménager)
en faisant maison
en optant pour de la 2e main
En louant plutôt qu’acheter, prêtant aux voisins..
DIY – Panier cueillette en crochet (fait maison)
# Grands Gestes 8 : Réduire sa consommation d’énergie visible et invisible
Il est démontré scientifiquement que les émissions carbones sont directement proportionnelles à la consommation d’énergie de l’humanité. Depuis 1850 et la révolution industrielle, l’humanité à trouvé de plus en plus de sources d’énergie ( le bois puis le charbon puis le pétrole et le gaz.. ) et au lieu de remplacer une précédente source, elle a développé de nouveaux besoins énergétiques ( usines en 1850, puis production et usages des automobiles vers 1920+, production et usages de l’électroménager dans les années 1950+, produits et usages numériques en 2000+…) . Donc si nous voulons réduire nos émissions carbones, nous devons diminuer notre consommation d’énergie. Pour en savoir plus, un excellent post de J.M. Jancovici.
En tant que particulier, nous avons deux axes de réduction :
Diminuer notre consommation d’énergie visible : c’est l’électricité, le gaz, l’essence que nous payons directement. Pour cela, tous les gestes d’économie d’énergie que nous pouvons faire sont indispensable. (Baisser le chauffage, moins prendre la voiture, moins streamer, …)
Diminuer notre consommation d’énergie » invisible » c’est à dire celle consommée pour produire tout ce que nous achetons (vêtements, équipements numériques, plats préparés, moyens de transport…) et leurs emballages. Pour cela, on retombe sur le geste #7.
#Grands Gestes 9 : Penser aussi à réduire ses déchets
Si le bilan carbone est un axe essentiel de nos gestes écologiques, il ne faut pas non plus oublier à réduire ses déchets qu’ils soient non recyclables (ie. ce qui finir direct à la poubelle) ou ce qui finit dans le bac de tri. Aujourd’hui les limites planétaires liées à la pollution des sols comme de l’eau sont dépassées, donc pour revenir dans l’acceptable nous devront tout réduire. Réduire ses déchets signifie :\nAcheter des produits avec moins d’emballages (vrac,..) ou a minima avec des emballages recyclables
Essayer de faire maison pour diminuer les emballages industriels (ex : produits ménagers, biscuits,..)
Réutiliser les emballages quand possible
Vous pouvez largement vos inspirer des gestes « zéro déchet » pour cela que vous trouverez à foison sur le net, les groupes d’entre aide, etc.
Décapant Orange zéro déchet
# Grands Gestes 10 : En discuter tout autour de vous
Ce n’est pas un des gestes écolos auquel nous pensons souvent car nous nous concentrons souvent sur nos propres actions. Pourtant il est important aussi de discuter avec vos proches et moins proches de toutes vos actions et choix de vie écolo. En particulier, si vous êtes déjà « bien » dans vos gestes écolos, c’est souvent LE geste qui vous permet d’aider à ce que collectivement nous diminuons nos émissions. Par exemple, j’ai refait mon bilan carbone en écrivant l’article, c’est Le geste que l’ADEME m’a recommandé.
En parler avec les autres a plusieurs avantages
si la personne en face est sensibilisée aux gestes, vous pouvez échanger des bonnes pratiques (Par exemple, je m’avez beaucoup appris dans les commentaires sur les petits gestes écolos…)
si la personne en face est sensibilisée aux gestes, mais ne sais pas comment s’y prendre, vous pouvez l’aider à les dépasser (l’inverse est aussi vrai….).
si la personne en face est dans un « je m’en foutisme complet » de l’environnement, vous pouvez tenter de la convaincre. Bon, la traiter d’idiot-égoïste-inconscient etc ne marche généralement pas, mais si vous montrez que les valeurs de la société ont bougé, que la surconsommation est mal vue (exemple avec les sites qui dénoncent les trajets en business jet des grands patrons.. ), il est probable que la personne finisse par changer. (vécu dans mon entourage..)
Voilà, les grands gestes écolos que nous devrions privilégier.
Je m’excuse de la longueur du billet mais difficile de faire plus court sur le sujet. Si vous voulez aller plus loin, n’hésitez pas à consulter les ressources ens liens dans le texte. N’hésitez pas à réagir, commenter, me compléter..
Bonne journée !
Travers de porc au four, miel et soja
Bonjour à toutes et tous
Bien que nous nous fournissions majoritairement auprès de producteurs locaux et moins en supermarché, mon mari et moi avons vu la montée des prix s’incruster peu à peu sur les étiquettes. Un euro par-ci, un euro par là, voir plus pour certains produits. Cela nous a conduit à réviser la composition du panier de courses, avec un regard particulier sur la viande. Mes gourmands ont accepté de se tourner vers des morceaux moins onéreux pour limiter les frais.
Sous conseil de notre boucher, courant de l’été, j’ai en particulier essayé de cuisiner le travers de porc. C’est un morceau correspondant aux côtes de l’animal présentes au niveau de la cage, généralement peu onéreux sur les étals. Trouver une recette qui pourrait plaire n’a pas été compliqué, car ce morceau se cuisine laqué avec de la sauce soja et du miel. J’ai trouvé sur Papilles & Pupilles une méthode de cuisson douce devant préserver le moelleux et me suis lancée.
A la dégustation, chacun y a trouvé son bonheur, entre le laquage un peu sucré et la possibilité de déguster le morceau avec les doigts. Sans qu’il les placer dans les « top plats » (qui utilisent un morceau à 25 euros/kg ou plus), ils ne sont pas contre une voire des itérations. Autant vous dire que je l’ai remis au « programme » de Septembre.
Alors que vous devez vous aussi être dans les dépenses de la rentrée, je voulais partager avec vous cette idée de travers de porc laqué. Peut être cela vous inspirera pour un menu un de ces quatre, ou plus tard dans l’année. Bonne journée !
{
"@context": "http://schema.org/",
"@type":"Recipe",
"author":{"@type ":"Person","name":"Au Fil du Thym"},
"name":"Travers de porc au four, miel et soja",
"image":"https://aufilduthym.fr/wp-content/uploads/2023/12/travers-de-porc-laque-soja-miel-aft.jpg",
"recipeCategory": "Viande",
"recipeCuisine": "France",
"keywords":"Travers de porc au four",
"description":"Une recette de travers de porc au four, laqué au miel et soja, une recette peu onéreuse et familliale, idéale pour régaler sa tablée.",
"recipeYield": "4",
"recipeIngredient":["travers de porc","miel","sauce soja","sel"],
"recipeInstructions":"",
"prepTime":"PT15M",
"cookTime":"PT4H00M",
"aggregateRating" : {"@type ":"AggregateRating","ratingValue":"4,9","ratingCount":"15"}
}
Travers de porc au four, laqué miel et sauce soja –
Recette : Travers de porc au four, miel et soja
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 4 heures
Ingrédients
Pour 4 personnes :
1kg de travers de porc
8 cuillérées à soupe de sauce soja
3 cuillérées à soupe de miel
1 échalote
3 cuillérées à soupe d’huile d’olive ou de colza
1 cuillérée à soupe de maïzena
poivre
Réalisation
Épluchez puis hachez l’échalote. Dans un bol, mélangez la sauce soja, le miel, l’huile, la maïzena, un peu de poivre, 3-4 cuillérées à soupe d’eau et l’échalote hachée.
Badigeonnez la viande de la marinade, puis placez dans un plat et laissez mariner toute une nuit.
Le lendemain, faites cuire au four à 120° pendant 3H30.
N’hésitez pas au cours de la cuisson, à venir remettre du jus sur le morceau de viande afin de former un beau laquage.
Servez ce travers de porc laqué, en découpant entre les côtes.
Servez chaud. Accompagnez de semoule ou de boulghour pour les gros appétits
Astuces :
Accompagnement de : Pommes de terre sautées, frites, champignons sautés au soja, ou galettes de courgette.
Variante : Vous pouvez ajouter des épices dans la marinade si vous appréciez.
DIY – Mini serre à boutures
Bonjour à toutes et tous
Le billet peut peut être vous surprendre mais ce DIY façon « McGyver » (1 post it, 1 trombone…) qui pourrait peut-être intéresser les possesseurs d’un jardin ou d’un balcon fleuri. Bref, Je vous racontais dans un précédent billet que nous sommes allés chez les grands-parents quelques jours. Dans leur potager j’ai découvert une immense sarriette vivace très très aromatique (et délicieuse cuisinée). N’ayant pas de sarriette dans mon jardin, j’ai souhaité en ramener à la maison. Aucun marcottage de la plante n’étant disponible, la seule issue était la bouture à l’étouffée sur branche verte (détail de la méthode sur ce billet).
Aucun « vrai matériel » de bouturage n’étant accessible, j’ai du opter pour le plan B (voire « D ») de la bouture en bricolant une « serres » avec des bouteilles plastiques. (Mes parents ayant une compréhension différente de moi du zéro déchet, ces bouteilles plastiques ne manquaient pas dans le bac de recyclage…). Une bouteille coupée en deux, du terreau au fond, des branches vertes de sarriette plantées, on remet le couvercle, scotche et il n’y a plus qu’à attendre que cela prenne. Au bout de 4 semaines, force est de constater que mes boutures « pètent le feu » et ont toutes prises. Ces mini-serres ont même si bien marché que depuis, j’ai récupéré des bouteilles à droite à gauche pour lancer large variété de boutures des arbustes du jardin. (Edit : 1 an après, cela c’est vérifié sur nombres essais)
Je voulais partager avec vous l’idée de ce serre boutures sous bouteille plastique. . C’est vraiment le tuto à connaître si jamais vous souhaitiez récupérer des arbustes chez des proches, en vacances,… ou si vous voulez fournir vos proches/collègues/etc avec des bébé arbustes de votre jardin. J’espère donc que cela vous servira. Bonne journée!
DIY – Mini serre bouture zéro déchets
Tutoriel : Mini-serre à bouture zéro déchets
Saison : Avril – Octobre
Matériel
1 bouteille plastique récupérée (1)
Terreau fin (idéalement terreau à semi et boutures)
scotch
ciseaux ou sécateur
Des branches des arbustes / arbrisseaux que vous souhaitez récupérer
Entre mars – juin, privilégiez des branches vertes
De mi août à septembre, privilégiez du bois aoûté = branches ayant commencé à se solidifier
Entre temps, faites avec ce que vous trouvez
Réalisation
Préparez vos branches en retirant les feuilles pour ne garder que celles du haut voire en coupant en deux les feuilles du haut (exemple sur de la sauge,).
Coupez la bouteille en deux à l’horizontal de manière à disposer d’un fond de la taille d’un pot, et d’une moitié haute.
Remplissez le bas de terreau, insérez vos branches. Arrosez bien.
Placez le haut de la bouteille (idéalement en recouvrant le haut du morceau du bas) et stockez le. Fermez la bouteille.
Couper en deux
remplir et mettre les plantes
scotcher
Placez la mini serre boutures à l’ombre (l’effet de serre risque d’être trop important si vous placez au soleil), et attendez un mois. Vérifiez de temps en temps que l’intérieur de la bouteille reste
Les boutures sont prises :
elles restent bien vertes
elles forment des nouvelles feuilles
des racines apparaissent
Allure de mes boutures de sarriette après 1 mois : de nouvelles feuilles sont formées, on a perçoit des racines au travers de la bouteille. Presque prêtes à être repiquées.
Pour la suite :
Une fois que les boutures sont prises, repiquez dans un plus grand pot avec un mélange de terreau et d’un peu de terre de votre jardin.
Récupérez les bouteilles et stockez les pour une nouvelle utilisation en serre , ou pire cas, placez les en bac de recyclage.
Attendez encore quelques mois que la plante s’étoffe avant de replanter dans le jardin.
Astuces :
Si vous observez que la plante commence à pourrir, ouvrez la bouteille et laissez respirer. Certaines plantes préfèrent un environnement moins humide (certaines sauges par exemple).
Si vous n’avez pas de bouteilles plastiques chez vous, demandez aux voisins !
Peut être faites vous la même chose : tous les ans, en été, mettre l’été en bocal en préparant des conserves de fruits ou légumes. Ce rituel demande un peu de travail sur le moment (et d’organisation… et de capacité à transformer sa cuisine en « industrie de la conserve« .. ). Mais en hiver, quand le ras le bol des fruits d’hiver se fait sentir où qu’on en a marre des carottes, betteraves et du céleri, aller chercher un bocal maison est un réel plaisir.
En arrivant dans le Gers – l’autre pays de la prune – je n’ai pas pu passer à côté de l’idée de mettre des prunes en bocal. Ces petits fruits qui poussent dans les vergers comme en sauvage se conservent bien dans un sirop léger. En hiver, ces conserves prunes permettent par exemple de préparer des salades de fruits ou des gâteaux qui changent des classiques pommes et poires.
Même si cela ne révolutionne pas la cuisine, je voulais mettre le « tuto »de ces conserves sur le site pour que vous l’ayez à disposition. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !
Conserves prunes au naturel
Conserves prunes au naturel
Une recette de conserves prunes au naturel, simple et efficace, pour conserver les prunes tout l'hiver. Un basique. – Saison de la recette : Août – Octobre
Pour 4-8 bocaux selon la taille :
2 kg de prunes
1 litre d’eau + 250 g de sucre ((c'est indicatif, et varie selon la forme et le remplissage des bocaux))
Des bocaux en verre de la taille de votre choix ((cf. *))
Autant de rondelles en caoutchouc que de bocaux
Lavez soigneusement vos prunes, égouttez les (et vérifiez qu'il n'y a pas de locataires si elles viennent de voter jardin). Si elles sont de petites tailles (mirabelles, prunes sauvages) gardez les entières. Si elles sont grosses (prunes d'Ente, quetsches,…) coupez les en deux et retirez les noyaux.
Lavez puis ébouillantez vos bocaux. Ajoutez une rondelle également ébouillantée.
Déposez vos prunes dans les pots, en évitant de dépasser le seuil de remplissage maximal.
Dans une casserole, portez à ébullition l’eau et le sucre. Laissez bouillir 1 minute puis remplissez vos bocaux jusqu’au trait de niveau (2cl avant le rebord). Fermez aussitôt.
Stérilisez pendant 30 minutes à 100°C.
Personnalisez le sirop en le parfumant avec les aromates de votre choix. Badiane et cannelle fonctionnent bien avec des prunes.
(*) Pour le choix des bocaux : des bocaux de taille 0.5L (en photo) correspondent plutôt à deux personnes, et des bocaux d’1L pour 4.
Conservation : jusqu’à un an au frais à l’abri de la lumière (garage, cave, etc).
Utiliser : servez les prunes au sirop telles quelles ou incorporez-les bien égouttées dans une préparation (gâteau, clafoutis, tarte…). Vous pouvez utiliser un peu de sirop pour parfumer une pâte à gâteau.