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Réaliser bouquets champêtres éco-responsables - Au Fil du Thym

Comment réaliser des bouquets champêtres éco-responsables ?

Bonjour à toutes et tous,

Avec les jours de pluie, l’absence de congés en été (la situation sanitaire qui se dégrade…), mon moral (et un peu celui-de mes « troupes ») n’est pas toujours au beau fixe. Alors, histoire de mettre de la gaieté dans la maison, j’ai pris acte cet été de ramener toutes les semaines un bouquet champêtre. Si réaliser des bouquets champêtres est simple, le réaliser de manière « éco-responsable » l’est beaucoup moins. J’ai bien réfléchi à mes cueillettes, mes compositions, où je cueille.

Je voudrais ce matin échanger avec vous autour une petite synthèse de mes pratiques pour (essayer de) réaliser des bouquets champêtres responsables. Je ne prétends pas tout faire « comme il faut », mais j’essaye de « faire au mieux ». Cette synthèse me semble une bonne base pour que l’on discute ensemble de nos pratiques pour trouver les meilleures? Êtes vous parant(e)s?

 

 

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Quelles règles pour réaliser des bouquets champêtres éco-responsable ?

Qu’est ce qu’un bouquet champêtre  ? Avant toute chose, une précision sur ce que désigne le bouquet champêtre : c’est un bouquet de fleurs sauvages qui poussent en spontané dans un milieu campagnard. Ce milieu ne désigne pas que « le champs », mais tout l’écosystème de la campagne : les bords de routes, les chemins agricoles, les haies, les zones en friches. Ces fleurs sauvages ne désigne pas les plantes cultivées dans les champs, qui sont propriétés des agriculteurs.

Pourquoi fleurs des champs sont essentielles ? Les fleurs  des champs sont des marqueurs de bio-diversité et des composants indispensables des écosystèmes champêtres. Leur principale fonction est de servir de gîte pour les insectes, de nourriture pour butineurs, et de participer à la biodiversité. Comme elles sont nombreuses, ont peut se permettre d’en prélever quelques unes se faire plaisir , mais il faut être très raisonnable pour les laisser perdurer après saison.

Sachant ces éléments, voic  quelques petites règles pour composer ses bouquets champêtres :

 

1 – Choisir les plantes très courantes

Un premier point très important est de choisir les plantes sauvages très courantes dans le coin où vous vous situez. Il faut faire une précision sur le sens du « coin » car celui-ci ne désigne pas la prairie ou le champs où vous êtes, mais une zone beaucoup plus large : la vallée, la ville, le canton.. En effet, une fleur peut être très courante dans un lieu car celui-ci lui plaît mais (très) très rare à l’échelle du département. Donc avant de cueillir, vérifiez bien que vous croisez beaucoup de cette plante en différents lieux, différents champs, différentes villes. Si vous avez des doutes sur le côté courant d’une plante, n’hésitez pas à consulter le guide l’observatoire des messicoles qui permettra d’identifier la plante et savoir si elle est menacée ou non.

 

Bouquets champêtres responsables

Carotte sauvage, une plante d’été très courante

 

2 – L’impact de la cueillette doit être quasi invisible

C’est la principale règle à suivre : Quand on cueille la quantité prélevée doit être minime et l’on ne doit quasiment pas voir qu’il manque des fleurs. Si vous cueilliez sur une touffe par exemple, prenez quelques spécimens puis piochez la dans touffe de fleurs suivantes. Espacez vos cueillette entre plusieurs spots, plants pour vraiment lisser l’impact. Évitez aussi de prendre des branches d’arbres (surtout au printemps); les arbres mettent souvent beaucoup de temps à former les branches.

 

3-  Se limiter au juste nécessaire

C’est du bon sens , mais on cueille au strict nécessaire pour faire un joli bouquet et non pour battre le guiness des records du plus gros bouquet champêtre. La simplicité de 3-4 fleurs, de 3-4 variétés suffit souvent pour l’agrément de sa maison. Il faut donc au maximum choisir cette simplicité et user d’autres moyens (graminées, plantes sèches..) pour donner au bouquet le volume désiré.

 

4-  Couper et ne pas arracher

Un point très important : ne jamais arracher les plantes et déterrer leurs racines. Si on déterre les racines, il y a une grande chance que la plante meure, tandis que si on ne prélève que l’inflorescence, la plante pourra repartir, refaire des fleurs. De même il est préférable de couper net (comme au jardin) plutôt que d’arracher une tige. La plante cicatrise plus vite en cas de coupure nette. En conséquence, n’hésitez pas à partir en cueillette avec une paire de ciseaux

Bouquets champêtres responsables : couper et ne pas arracher

5 – Penser aux graminées et aux plantes sèches

Les graminées sauvages sèches (folleavoine, datcyle aggloméré, pâturin.. ) ou autre plantes sèches (monnaie du pape, sison, immortelles,..)  en été sont un excellent moyen de composer / agrémenter des bouquets en limitant l’impact. En effet, les graminées sèches ont formé leur fleurs, libéré leurs graines, donc vous les problème les cueillir sans mettre en danger leur reproduction. Exemple de bouquets avec des plante sèches :

 

6 – Les tournesols ne se cueillent pas dans les champs de tournesols

Petite parenthèse pour les tournesol (qui agrémentent souvent les bouquets d’été). Ne les cueilliez pas dans les champs dédiés, car vous privez l’agriculteur de sa culture et de revenu. Allez chercher plutôt les tournesols qui poussent en spontanés dans les champs déjà moissonnés, sur le bord des autres champs, dans friches… Ces tournesols poussent de manière non voulue et seront détruits à l’automne lors des prochains labours. Pour donner un exemple de mes spots, j’ai repéré une pousse spontanée de tournesols en bord d’un champ de soja.

 

 

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Quelques plantes cueillir pour ses bouquets champêtres ?

Pour vous donner quelques idées, voici les fleurs sauvages que je privilégie sur août – septembre :

  • Carotte sauvage (bonne résistance, très courante,trouvée en  bords de routes et de chemins)
  • Centaurées (très courantes, plusieurs fleurs par pieds, ,trouvée en bords de routes et de chemins))
  • Cardères (très courantes, les fleurs sèchent et se conservent, trouvée dans les  friches et bords de routes)
  • Mauve (très courante, repousse rapide, trouvée dans les friches et bords de routes )
  • Luzerne (engrais vert qui pousse seul sur le bords des routes)
  • Tournesol si je trouve un spot de pousse spontanée)
  • Folleavoine (graminée) (trouvée en bords de chemin)

 

 

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Comment composer ses bouquets champêtres ?

Une fois qu’on a les fleurs, il reste à agencer son bouquet pour tirer le meilleur parti des quelques fleurs cueillies. Je n’ai jamais suivi de cours spécialisés en bouquets, mais j’ai remarqué qu’il y a une méthode très simple pour le composer :

  1. Placer les gros éléments (tournesols, cardères) à convenance. Faites attention que selon son emplacement, le bouquet pourra être vu de face (exemple : disposé sur un buffet), ou sur tous les côtés (exemple : disposé sur une table)
  2.  Intercaler les fleurs plus légères, qui donneront du volume autour des gros éléments et les caleront à la bonne place dans le bouquet.
  3. Finir par les graminées qui apporteront légèreté.

Disposez votre bouquet à l’emplacement désiré, en évitant la lumière directe (ie. le soleil ne doit pas taper directement dessus)

 

 

Placer les éléments centraux

Remplissage avec les fleurs légères

Et terminer avec les graminées (folleavoine et dactyle aggloméré)

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Entretenir le bouquet

Pour faire durer le bouquet le plus longtemps, c’est simple :

  • Remplacer l’eau quand elle devient trouble
  •  Ajouter un morceau de sucre dans l’eau, qui aide les plantes.

En moyenne, mes bouquets durent 1 semaine à 10 jours.

Une fois « fané », ne jetez pas tout d’un coup : faites le tri, récupérez les éléments secs (graminées) et ne complétez qu’au besoin. Toutes les fleurs fanées finissent au compost où elles finiront le cycle de vie « normal » d’une plante.

 

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Exemple de bouquet « responsable » de l’année dernière : quelques tournesols et carottes sauvages, des cardères qui ont été ré-utilisées pour les bouquets secs d’automne hiver.

Exemple de bouquets champêtres responsable : tournesols et cardères

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Voilà, quelques astuces « perso » pour réaliser des bouquets champêtres éco-responsables. N’hésitez pas à donner votre point de vue, vos pratiques vos bons plans, ou partager vos réalisations. Le billet est fait pour 😉

Bonne journée !

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13 commentaires sur “Comment réaliser des bouquets champêtres éco-responsables ?”

  1. Bonsoir… Oh je viens de lire un peu les commentaires et j’avoue que . Moi j’aime Dame Nature et je pense être très respectueuse vis à vis d’elle. Cependant j’aime les bouquets champêtres que je fais depuis tant d’années, c’est un rituel de vacances lors de notre 1ere balade je confectionne ce petit bouquet cueilli dans le respect et avec Amour… Idem lors de mes balades ‍♀️ chez moi, je mets aussi des fleurs dans notre potager pour la réalisation de bouquets maison comme le faisait mon père avant, cela permet de maintenir le lien avec lui, lorsque je réalise mes petits , les amis, personnes qui passent à la maison sont toujours ravis de repartir avec un pti … Bref moi je suis pour que Chacun fasse comme il a envie sans jugement des choix des uns et des autres, dans le respect de Dame Nature

  2. Pour ma part, j’achète souvent des fleurs, en essayant de faire attention à leur provenance et saisonnalité. A cette période de l’année, c’est plus facile car il y a plusieurs maraîchers sur le marché qui vendent des « fleurs du jardin » : local et de saison assuré !
    Je cueille aussi un peu au gré de mes promenades parfois quelques fleurs/plantes sauvages. Là encore, tout comme toi, j’applique certaines règles : jamais dans un champ cultivé, toujours en petite quantité, et toujours en ayant vérifié que l’espèce peut bien être cueillie et dans quelles proportions là où je suis (certaines espèces peuvent en effet être menacées dans certains secteurs et pas dans d’autres… ). Et si j’ai un doute, je ne fais qu’une cueillette photographique 😉

    1. Coucou,
      Effectivement si tu trouves des fleurs des jardins, c’est encore le mieux pour composer des bouquets. – je ne l’ai pas vu sur les marchés que je fréquente –
      Les espèces abondantes à un endroit et menacées ailleurs est effectivement un point critique. C’est pour cela que je me suis bornée au départ aux plus communes (la carotte sauvage par ex..) avant d’élargir un petit peu (aux centaurées..).
      Pour pour c’est l’herbier photo 😉
      Bonne soirée

  3. Coucou au fil du thym
    J’ai décidé , il y a plusieurs années de cela de ne plus cueillir de fleurs, par ce que je respecte beaucoup la nature !
    Et cueillir une fleur me donne le sentiment de la  » détacher » de son environnement _ pour au mieux _ une semaine à dix jours dans ma maison !!
    Je trouve que faire ce geste est un déséquilibre pour la plante !!
    Comme , pour moi, tout est vivant _ que ce soit arbre, fleurs, cailloux , terre …
    C’est POUR MOI, ET MOI SEULEMENT,UN SACRILEGE !!!
    Tout est vibration donc je sens les vibrations de chaque chose et c’est donc dur pour moi de leur faire « du mal  » .
    Mais j’AIME IMMENSEMENT LA BEAUTE !!
    Alors, je me suis fait 2 massif de fleurs qui fleurissent toute l’année et nous avons une haie végétale .Comme ça, je ne détruit rien et je prend quand même plaisir à voir et sentir des fleurs et ce tout les jours !!
    Comme j’habite une vallée, il y a toujours du vent et il n’est pas rare qu’une fleur se casse.
    Alors, dans ce contexte, je m’en fais un bouquet!!
    Par contre, j’adore faire des compositions avec une branche cassée ou de taillage, un ou plusieurs cailloux, une coquille d’escargot , une mousse séché par terre, une plume , une écorce par terre !!!
    Bref, tout ce qui est à ma portée et que je peux récolter sans dommage puis remettre dans la nature
    C’est ma philosophie de vie et je ne force personne à y adhérer !!
    Bien à vous et bonne promenade !!
    Le bien être, ça se cultive chaque jour !!!
    Bien à vous !!

    1. Bonjour,
      Je comprends bien. Je préfèrerais aussi ne pas cueillir en sauvage mais j’ai noté qu’il y a un vrai besoin à la maison ( un proche est presqu confiné à la maison pour problèmes de santé et ne peux quasi pas sortir, mes bouquets sont une bouffée « de gaieté » et d’énergie pour les tournesols) et n’ai pas encore eu le temps de mettre en place les bandes de fleurs nécessaires au jardin. C’est pourquoi j’ai bien pris le temps de réfléchir à toutes les alternatives le plus « éco-responsables » possibles : plantes les plus courantes, réalisant plus de 10 fleurs par pied, répartir les spots de cueillette et ne pas se centrer sur un etc

      Vous parlez de leur faire “du mal ” quand on cueille.. J’aurais une question derrière: Quel est votre ressenti quand on cueille fruits, légumes, feuilles ou fleurs pour l’alimentation ou les remèdes médicinaux ? On parle souvent de souffrance animale, mais qu’en est-il des plantes que l’on « tue » souvent quand on va les consommer (ex : une carotte que l’on arrache) ? Je ne sais vraiment pas quoi penser sur ces questions et serais ravie de pouvoir discuter sur le sujet. 🙂 Merci par avance

      Bonne journée

      1. Bonjour au fil du thym
        Et pardon pour la réponse tardive !
        Les conserves m’ont pris du temps !!
        Tout d’abord merci de poser cette question !
        Je suis également ravie de trouver une interlocutrice qui se soucie à ce point de son environnement !
        Il faut bien comprendre que tout n’est que vibration – dans chaque chose, chaque objet comme dans tout le règne végétal, minéral , animal ( terre, eau , feu ) solide, liquide!!!
        Nos paroles sont vibrations, nos actes sont vibrations, nos faits sont vibrations !!
        Tout est vibration et tout change à chaque seconde !
        Tout suit l’évolution de nos énergies en mouvement _ en permanence !!
        C’est pour cela qu’il est EXTREMEMENT IMPORTANT de bien FAIRE ATTENTION à tout !!
        _ ce que l’on dit , ce que l’on fait !!
        Car tout se retrouve !!!
        Et si on « pollue  » notre TERRE, notre Monde DE QUELQUE FACON QUE SE SOIT, tout se verra , tout s’ INSCRIRA !!
        Il est donc d’une teneur considérable que les gens apprennent à vivre en HARMONIE !!!
        _ pour eux même et pour notre MONDE !!!
        Alors oui, quand nous prélevons dans la terre de quoi nous nourrir , ou peut importe, un arbre ou des plantes , il y a VRAIMENT un ressentie de ces êtres que nous arrachons !!
        Mais là, où il y a une différence majeure et de taille , c’est la FACON DONT NOUS LE
        FAISONS !
        Tout est VIBRATION donc , si nous arrachons AVEC AMOUR ce qu’il faut pour nos besoin personnel , ce qu’il restera , c’est une VIBRATION D’ AMOUR !!!
        Par contre, si nous NOUS ATTAQUONS A DETRUIRE UNE ROCHE , UN GISEMENT pour par exemple s’approprier des métaux _ tout ceci à grand renfort de bulldozer ou de tractopelle , je ne vois pas un acte d’Amour dedans !!
        La VIBRATION sera  » le mal  » !!
        C’est pourquoi , il est absolument impératif maintenant plus que jamais de VIVRE LE PLUS POSSIBLE DANS L ‘AMOUR !!!
        J’espère que ma réponse vous satisfera !!
        ps : je comprends et je compatis pour votre proche malade !!
        Mais vous savez qu’avec des soins Reiki en magnétisant, on peut avoir des résultats proches de la guérison à cent pour cent !!
        Bien à vous !

        1. Florence (Au Fil du Thym)

          Bonjour passeuse,

          Déjà désolée pour le temps de réponse, mes créneaux blogs (prépa des billets & compris réponses) sont le week-end , je n’ai pas le temps en semaine.

          Merci aussi d’avoir pris le temps de répondre à cette question pas facile et de partager votre opinion. C’est enrichissant de découvrir ce que pensent les autres. 🙂

          Pour être franche, j’ai beaucoup de mal à me faire une opinion sur la question des souffrances animales & végétales, du « droit » que l’on a a prélever ces vies « juste » pour se nourrir.

          D’un côté, si on transpose les notions de souffrance sur plantes et animaux et qu’on veut se positionner envers eux mêmes valeurs avec eux qu’entre humains (ie. le « tu ne tueras point »), les faire souffrir pour manger semble moralement inacceptable. On essaye de se donner des justifications pour refaire passer cela dans l’acceptable (c’est « cruelty free », « les plantes n’ont pas mal »,..) mais je me demande si ce n’est pas faire l’autruche. En fait, si on pousse le bouchon à l’extrême, dans ce cas, la seule solution moralement acceptable serait de se laisser crever, mais est ce aussi acceptable..?

          De l’autre, dans la nature, la « loi » est que les animaux mangent les plantes, ou d’autres animaux, et je n’ai pas l’impression qu’ils se posent des questions métaphysiques ou se posent des questions de consommer l’autre avec les meilleures intentions. Les limaces bouffent les salades sans s’en soucier, le rapace boulotte les mulots sans se préoccuper de ce qu’a vécu/vit sa victime. C’est « la loi de la jungle » comme on dit.

          Francement je ne sais pas…. Est ce qu’on ne pousse pas anthropomorphisme trop loin ? (ce qui quelque part serait une erreur d’orgueil ?). Ou se trouve le point d’équilibre ?

          Ce qui pour moi est certain c’est
          1) qu’il faut consommer / prélever avec modération et au juste nécessaire (quoi ce que soit : animaux, végétaux, matériaux… ).
          2) Quitte à faire de l’agriculture, il faut que ce soit fait avec respect de l’animal du végétal, que celui-ci ai une vie la plus belle possible.
          Sur ces points là, pour vénérer le dieu « pognon », l’humanité a fait d’énormes conneries ces dernières dizaines d’années… Et il est temps de faire marche arrière.

          —-

          La notion de vibration que vous citez me « parle » car (même si je suis de formation très cartésienne) , j’ai l’intuition qu’il y un « quelque chose » qu’on ne voit pas et qu’il au final « lie » toute la vie. Je ne sais pas ce que c’est, comment le nommer, ce que cela fait..

          —–

          Voilà. Je vais continuer d’enrichir ma réflexion avec les éléments que vous avez cité. J’ai l’impression que c’est une réflexion qui doit prendre le temps de murir.. et que peut être un jour il y aura une réponse acceptable.: )

          Encore merci et bonne journée !

          ——

          PS : Pour le proche malade, on va déjà essayer d’explorer la naturopathie à la rentrée . Le magnétisme est dans les pistes suivantes. Mais si jamais vous avez des connaissances du côté de Toulouse/Auch, on est preneurs du noms (via mail svp).

        1. Bonjour passeuse,
          Oui, j’ai vu merci. C’est juste que je n’ai pas pu prendre le temps pour m’occuper du blog et en particulier de bien réfléchir aux éléments que vous m’apportez puis vous répondre. Entre le travail et la préparation de la rentrée des plus-si-petits gourmands, c’est « sportif » en ce moment. Je vous réponds ce week-end, promis 😉
          Bonne journée !

    1. Bonjour,
      Mon objectif « à terme » est d’arriver à fleurir suffisamment le jardin pour pouvoir faire des bouquets avec des fleurs cultivées dans le jardin. Mais pour le moment, je n’y suis pas, on a encore beaucoup (trop) de travaux de défrichage, sans compter l’entretien du déjà défriché.. L’année prochaine peut être.
      Bonne journée

  4. Bonjour,

    Les champs sont généralement des propriétés privées et la plupart des végétaux (céréales, fleurs, légumes, autres…) qui y poussent appartiennent aux agriculteurs qui les cultivent. La récolte de ces céréales (exemple : tournesol, blé…), de ces fleurs (exemple : lavande) est leur salaire annuel.
    Par conséquent, leur cueillette nécessite une autorisation.
    On voit, de plus en plus fréquemment, des personnes qui se permettent de s’introduire dans nos champs et qui se servent très naturellement. Cela revient à se servir dans le potager ou dans la maison d’un particulier…
    MERCI aux rares personnes qui ont la politesse de demander avant de cueillir et merci à celles qui respectent le travail et les terres des agriculteurs. Les champs ne sont pas en « libre service ».
    Belle fin de journée.

    1. Bonjour,
      Bien évidemment les champs sont de propriétés privés, c’est pourquoi je ne parle pas de cueillette *dans les champs* mais de cueillette *champêtre* = cueillette dans un milieu campagnard, qui inclut les bords de routes, les chemins agricoles, les friches, et une cueillette concernant les *fleurs sauvages* et non les cultures. J’aurais peut être du préciser ce cadre en début de billet, mais cela me paraissait tellement couler de source que je n’y ai pas pensé.

      Vous pourrez vérifier, les différentes espèces citées ne sont ni des cultures ni des messicoles mais des fleurs/graminées que l’on trouve uniquement sur le bord des routes, des chemins, voire des friches. Ces fleurs sauvages sont détruites par les labours, donc elle ne poussent pas dans les champs et uniquement « à côté ». Ok, il y a une exception pour les tournesols, où justement j’insiste sur le fait qu’on le le cueille pas dans les champs dédiés, mais là où ils poussent en spontané et ne seront pas valorisés.

      Bonne journée

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