Bonjour à toutes et tous,
Alors que les vacances d’été se rapprochent, j’aimerais vous retrouver pour un petit billet d’escapade par écran interposés. Nous allons dans un coin de France relativement mythique, qui mériterait d’être plus admiré pour ses paysages que pour les exploits sportifs qu’il représente : le col du Tourmalet.
Cette année encore, vu que nous n’aurons pas de vacances cet été, nous avons opté pour un week-end évasion fin mai dans les Pyrénées du côté de Bagnères-de-Bigorre. Le choix de ce région n’était pas un hasard, car elle combinait le fait de n’être pas trop loin de la maison (moins de 2h de route) et de nous permettre de faire la montée du col du Tourmalet. Ce col est surtout connu par le passage chaque année du troupeau de dopés du Tour de France, mais en fait. C’est un des plus hauts cols routiers de France, un col qui permet à tous d’accéder à d’impressionnants paysages de montagnes, d’admirer la végétation de montagne et de connaître milieu si particulier. Alors je voudrais partager avec vous le récit-photo de cette montée du col du Tourmalet. Venez.
Nous partons de Bagnères de Bigorre pour attaquer la montée par le versant nord. Par chance, ce matin là le ciel semble clément.En cette mi -printemps, la basse montagne est en pleine floraison. Les chalets pyrénéens et leurs toits minéral se détachent des prairies verdoyantes.
La route commence dans les vallées de Campan. Si on regarde bien, sur les pentes des montagnes, les feuillus en vert clair parsèment les forêts de couleurs vives
En « grimpant » vers le col du Tourmalet, nous rejoignons vite les forêts. Le contraste feuillus/ conifères se renforce, ode au printemps dans les montagnes
Nous nous arrêtons dans les lacet, au bord d’une magnifique cascade. Les montagnes des Pyrénées sont caractérisées par l’omniprésence de l’eau et des chutes d’eau. En ce printemps, avec le dégel des sommets, les cascades sont bien fournies. Elles hébergent de nombreuses plantes de milieux humides comme ces jolies grassettes..
Après m’être attardée pour quelques macros photos pour mon herbier, nous reprenons la route. Encore quelques lacets et nous arrivons sur le plateau qui héberge la station de la Mongie. Nous nous arrêtons sur le bord de la route, regardons derrière nous. Le point de vue sur les vallées est saisissant…
La route en arrivant sur un plateau
Nous continuons encore un peu et arrivons en vue de la station la Mongie
Je vous passe les photos de la station (des barres d’immeubles typiques des stations de montagne), et oriente plutôt mon appareil photo vers les montagnes. Tout d’un coup un bêlement attire notre attention : un troupeau de brebis traverse la route pour rejoindre les alpages..
Alors que nous nous attendions à croiser beaucoup de personnes en ce week-end prolongé, la route quigrimpe au col du tourmalet semble vide.
Juste avant un lacet, je demande une pause photo. J’ai des plantes à attraper pour mon herbier et je veux admirer les gentianes
Un sifflement attire notre attention .. Les marmottes sont de sortie ! Je sors l’appareil photo vite, attrape un cliché. Jamais nous n’en n’avions vu de si près !
« Et la marmotte, elle met pas le chocolat dans le papier d’alu », commente un plus-si-petit gourmand pendant que nous reprenons la montée. Plus que quelques lacets… En bas, la station de la Mongie se détache nettement
Au détour d’un autre lacet, croiser l’autre partie du troupeau de brebis…
Et nous voila arrivé
Nous traversons le col à pied.. et le paysage vers les vallée de Saint-Jean-de-Luz se dévoile.
Sur ces hauteurs, je tourne pour repérer la végétation : Thym Serpolet, Androsace, c’est le royaume des petites et résistances plantes basses.
Nous décidons de prendre la route pour descendre vers Saint Jean de Luz. A chaque lacet, le paysage change, de nouveaux reliefs apparaissent. A ces hauteurs, la nature associe végétaux et minéraux, offrant des palettes de couleurs si particulières
Un arrêt dans un lacet où nous remarquons de nombreuses pierres gravées. Nous découvrons que l’association Team Westland (1) (Pays bas) viens tout les ans gravir ce col pour récolter des fonds pour la lutte contre le cancer. Chaque pierre représente un proche luttant contre la maladie ou malheureusement emporté. Même si cette initiative vient de milliers de kilomètres de là, on ne peut qu’être touchés par la quantité de pierres…
Et souhaiter que le paysage verdoyant donne la force à tous ces combattants.
En retournant à la voiture, mon regard est attiré vers les sommets. L’observatoire du pic du Midi, Gardien des étoiles, se détache soudainement des nuages…
Reprendre la route, descendre les lacets
Et après les brebis, croiser des vaches en montées en alpages
Nous arrivons bientôt aux pieds des remontées mécaniques côté vallée de Saint-Jean-de-Luz et nous arrêtons ici. Nous avons réussi à compléter les portions de route qui nous manquaient il y a trois ans. Nous avons ici la satisfaction de pouvons cocher un de nos « choses à avoir réalisées » de nos vies. On rigole, on constate que l’on se satisfait de petites choses, mais qu’on est heureux ainsi. Pourquoi chercher à l’autre bout du monde, alors qu’il y a déjà tant de belles choses à faire à côté de chez nous ?
Alors que nous reprenons la même route, je vais vous laisser ici, dans ces magnifiques paysages des Pyrénées. Si jamais vous passez dans le coin cet été (ou un autre été), n’hésitez vraiment pas à tenter cette montée, c’est « à voir ». En espérant que cette balade photo vous a plu,je vous souhaite une bonne journée !
Sources de l’article :