Après des semaines et des mois parfois bien difficiles, 2021 est enfin venue, et le moment de vous souhaiter une « bonne année 2021 ». Cette nouvelle année me surprends car alors que les années précédentes je souhaitais volontiers de la réussite et des grands bonheurs, cette année, du fond du cœur, j’ai juste envie de vous souhaiter deux choses :
La première est simplement que nous nous retrouvions le 31 décembre 2021
La deuxième est d’avoir l’envie et la volonté de construire l’après, non pas « comme avant la covid19 », mais « mieux qu’avant » : plus proche de l’essentiel, avec plus de sens et portant plus de valeurs.
Comme beaucoup sans doute, je ne vois pas l’avenir en tout rose, et j'(essaye de) porte(r) sur 2021 un regard lucide. Le début d’année va encore être marqué par des restrictions sanitaires et des gestes barrières. La suite sera ponctuée de défis (crise économique, crise sociale en découlant…) et les problèmes écologiques n’ont absolument pas été mis entre parenthèse pendant 2020 (en témoignent les catastrophes naturelles qui ont peuplé l’année…). 2021 ne sera a pas facile et nous auront à nous retrousser les manches. Mais 2020 a – à mon sens – révélé que dans le pire on est capable du meilleur. Elle a révélé beaucoup de positif, d’initiatives, de partages, de volontés de changement; – à mon sens – les premiers signes comme quoi nous avons les moyen de faire ce « mieux qu’avant ». Si nous pouvions capitaliser sur ces germes d’espoirs, les encourager, les amplifier, on pourrait faire tellement de belles choses sur 2021..
En 2021, le blog continue évidemment. Vous retrouverez donc des idées recettes, balades, photos, idées inspirées de la nature, facile à réaliser, et peu couteuses. Le « quoi précis » évoluera sans doute au fil des jours et des besoins, mais l’on essayera de garder toujours de la bonne humeur et de l’émerveillement !
Sur ce, je vous laisse au soin de vos proches. Profitez de votre famille, vos amis, en présentiel ou par visio !
A bientôt!
Rétrospective 2020 & petits bonheurs
Bonjour à toutes et tous,
Nous voici arrivés le dernier jour de 2020. A regarder dans le mirroir, je crois que cette année a bousculé le monde et nos sociétés avec le covid, nous confrontant à la fois à nos plus grandes faiblesses et nous plus grandes force. Je garde l’image d’une année où malgré les drames et les riques, il est né un formidable espoir d’un « monde d’après » plus solidaire, plus responsable et plus fraternel.
Alors finissons de manière plus joyeuse avec une rétrospective 2020 des petits bonheurs et billets que nous avons eu plaisir à lire et partager sur « Au Fil du Thym ».
Janvier > Crêpe party
La fin janvier est toujours une période ou je teste des idées en prévision de la chandeleur et de la publication dédiée. Janvier 2020 fut l’occasion de découvrir une excellente recette de crêpes au lait d’amande qui change de tous nos classiques.
Chou blanc sauté au curcuma
Février > Beignets made in sud ouest
Le déménagement dans le Gers étant enfin terminé, février fut l’occasion de tester des recettes made in sud ouest comme les beignets de carnaval locaux.A priori, ils se nomment merveille et sont des bombes de gourmandise moelleuse.
Merveilles – Beignets du Sud Ouest
Mars > Le lancement des balades botaniques
Mars est arrivé en trombe avec les inquiétudes de la propagation du covid puis du premier confinement. Ce fut des heures sombres vécues et partagées mais nous avons fait bloc tous ensemble. A cette occasion, pour vous distraire, j’ai proposé un nouveau type de billet, des « balades botaniques » pour découvrir la flore locale lors de nous heures de sortie. A ma grande surprise, vous avez adoré le billet. 🙂
Dans une prairie du Gers
Avril> Avril chocolaté
Nous nous sommes accordés une bonne tranche de gourmandise en avril avec cette tarte chocolat sarrasin simple et délicieuse.
Tarte chocolat sarrasin
Mai > Orchis made in Gers
Alors que les restrictions du confinement se levaient progressivement, le retour des sorties fut l’occasion de découvrir un peu plus la flore du Gers et en particulier la diversité des orchidées sauvages. De quoi renouer avec le plaisir de la macrophotographie partagée.
Jardins de Coursiana
Juin > Randonnée Locale
Confinement levé, ce fut l’occasion de partir enfin arpenter les circuits de randonnée locaux comme le « tour du moulin » frontalier gers-haute garonne. Une jolie randonnée champêtre, pour renouer avec le plaisir des billets de balade.
Alors que je n’étais pas sûre de la pérénnité des balades botaniques après le confinement, nous avons continué tous les moins notre rendez-vous de balade botanique découvrir les plantes d’ici. Sur août, nous avons notamment rencontré les plantes des friches résistantes à la sécheresse.
Septembre > LE mijoté aubergines, poivron, saucisse
Cette recette a gagné la première place des meilleures recettes de 2020. C’est un mijoté aubergines, poivron, saucisses, déniché dans le Saveurs magazine et ultra simple a préparer. Tous les proches de passage courant été m’ont demandé la recette, et chaque année je l’ai itérée depuis.
Avec Novembre est revenu le confinement et l’heure des petits plats pour se réconforter. Je me souviens que novembre a été l’occasion de partager avec vous quelques bonnes trouvailles recette comme le cake chocolat noix ou les pois carrés à la moutarde.
Pois carrés sauce moutarde crémeuse
Décembre > Décos récup
Le mois de décembre est toujours une période particulière sur le blog avec des publications dédiées. Cette année, j’ai été particulièrement contente de la découverte des sapins en papier recyclé, peu onéreux et vraiment jolis.
Tutoriel Sapin en papier recyclés
C’est ici que je clos cette rétrospective 2020. N’hésitez pas à partager vos petits bonheurs en commentaire, que l’on finisse tous l’année dans la bonne humeur et avec un peu de satisfaction. 🙂
Je vous souhaite par avance un bon réveillon et vous donne rendez-vous demain matin !
DIY – Carte de voeux maison en papier découpé
Bonjour à toutes et tous
La fin d’année approche, avec toutes ses particularités et ses espoirs d’un meilleur contexte pour la suite. Pour cette dernier publication « DIY » de 2020 sur le blog, je vous propose d’avoir une petite pensée pour vos proches ou moins proches.. avec une carte de vœux home-made et zéro-déchet 🙂
En étant franche, à la maison, entre les mails, les SMS le téléphone, nous n’envoyons plus de carte de vœux papier depuis déjà quelques années. On avait trouvé chronophage, une carte imprimée avec des motifs kitch après s’être parlés au téléphone. Cette année, comme nous sommes tous restés en petits comité au 4 coins de la France, j’ai fini par me poser la question d’en renvoyer. plutôt que d’acheter des cartes industrielles, on a opté pour les préparer par nous même avec des cartons et papiers récupérés à droite à gauche et découpés. Le résultat est au final très sympathique, avec la touche « perso » de la carte fait main.
(Même si cela détonne un peu dans la thématique DIY nature du site) J’avais envie de partager l’idée / le tutoriel avec vous pour son côté « home made » et zéro déchet. Et puis, cela peut peut être faire plaisir à vos proches. Bonne journée !
DIY – Carte de vœux maison en papier
Tutoriel : Carte de vœux en papier découpé
Saison : Fin d’année
Matériel
de la cartonnette fine, blanche ou non
des papiers / papiers krafts de différentes couleurs / texture (feuilles de papier colorées, emballages de cadeaux, sachets de transport d’objets..)
ciseau, cutteur
colle
1 stylo noir
règle et 1 crayon de papier
Réalisation
Dans votre papier cartonné dessinez des rectangles de de taille 15 cm x 10.5 cm puis découpez les.
Formez les gabarits des motifs que vous souhaitez apposer sur vos cartes. — Pour la bande (carte rouge), j’ai découpé une bande de papier de taille 13 cm x 1 cm — Pour les étoiles, c’est la forme « étoile » de l’éditeur word, taille 1,8 cm de hauteur x 2 cm de largeur, que j’ai imprimé & découpé.
Découpez tous vos motifs dans des papiers colorés
Pré- repérez l’emplacement sur vos carte puis collez les soigneusement. Attention de ne pas mettre trop de colle si celle-ci est liquide, car elle peut vite glisser en dehors du motif et tâcher.
Ajoutez les petits motifs au stylo sur les cartes, c’est à dire en reliant les étoiles aux bandes si vous réalisez la carte rouge, ou en dessinant des branches pour la carte verte.
Et enfin, prenez votre plus belle écriture et écrivez le « bonne année » au crayon à papier. Repassez avec le stylo une fois l’écriture à votre convenance. Attendez une dizaine de minutes avant de gommer le crayon.
Découpe des cartonsDécoupe des motifsExemple de collageEcritures
Utilisation : Les cartes sont prêtes à remplir (par des plus-si-petits gourmands ou vous même). Elles s’envoient dans des enveloppes classiques.
Astuces :
Les motifs étoiles sont à titre indicatif . Personnalisez les motifs à votre goût (boules de noël,..)
Essayez d’utiliser différents papiers pour donner de la couleur et de la variabilité dans vos motifs.
Comment cuisiner les clémentines
I. Présentation
En direct des vergers
La clémentine est un fruit, plus exactement un agrume, issu du clémentinier. Le clémentinier est un arbre hybride, issu du croisement entre l’oranger doux et le mandarinier. C’est un agrume de petite taille, taille de la paume de la main, dépourvu de pépin avec une peau relativement fine et un goût plutôt sucré-acidulé. C’est un des agrumes les plus consommés en France compte tenu de la sa taille pratique et l’absence de pépins.
La clémentine est cultivée dans les climats méditerranéens, essentiellement Algérie, Maroc, Espagne, Italie. En France, elle pousse aussi en Corse, où le climat doux et l’absence habituelle de gelées lui sied. N’essayez pas de la cultiver dans votre jardin si les températures passent en dessous de -8°C, l’arbre n’appréciera pas ;).
Son histoire
Pour l’anecdote, on doit la création de la clémentine au Père Clément, chef des pépinières de l’orphelinat de Misserghin (Algérie), et botaniste hors pair. Il est connu pour avoir essayer de greffer différents agrumes entre eux afin d’obtenir de nouvelles variétés. Une hybridation oranger doux-mandarinier marcha très bien : celle du (futur) clémentinier. Cette nouvelle fut remarquée en 1892 par le botaniste Louis Charles Trabut qui trouva le fruit très savoureux. Il en ramena en Europe où commun un franc succès. Aujourd’hui, les variétés de clémentines n’ont plus rien à voir avec la clémentine originelle, mais elle sont toutes obtenues par hybridation, avec différentes propriétés de texture, de saveurs, d’épaisseur de peau.
Ses variétés
Les principales variétés que l’on trouve sur les étals sont :
Clémentine fine de corse : avec une peau très fine, plutôt juteuse, saveur tirant vers l’acidulé et avec un parfum délicat
Clémenvilla : taille moyenne, fruit légèrement aplati, au goût plutôt fruitée
Oroval : peau orange vif, épaisse et rugueuse, saveur plutôt acide et fruit juteux
Nules : peau épaisse, très juteuse, et acidulées
Sur les étals
On trouve la clémentine entre Novembre et Mars, majoritairement venue d’Espagne ou de Corse.
Clémentines
II. Comment la cuisiner ?
Comment la préparer ?
La clémentine peut évidement se déguster nature, c’est son mode de consommation principal. Elle peut aussi être cuisinée sous diverse façons :
crue en quartier pour agrémenter des salades
cuite entière ou en quartiers dans des plats
sous forme de jus et/ou de zeste. Dans ce cas, privilégiez des clémentines bio.
Les choix sont vastes 🙂
Dans quel plat ?
En cru, la clémentine peu aisément agrémenter des salades sucrés-salées ou sucrées. Elle égaye le dessus des pâtisseries (gâteaux et tartes), en apportant une note de fraîcheur.
Cuite, la clémentine permet de réaliser une garniture de volaille, ou apporter une note acidulée à des mijotés de légumes racines. Elle peut être présentée entière ou en quartiers.
En zeste et jus, elle peut être utilisée pour former des sauces acidulées-sucrées, qui se marient généralement bien aux poissons ou aux volailles. On peut également l’utiliser pour préparer une marinade parfumée.
En sucré, elle peut remplacer l’orange ou le citron dans des crèmes, curds, mousses et compagnie. Faites attention qu’il faut en moyenne le jus de 2 à 3 clémentines pour avoir l’équivalent en jus d’une orange.
Enfin, comme tous les agrumes, elle peut être confite, en zeste ou alors entière. On peut également préparer une délicieuse marmelade, plus douce et moins acide qu’une marmelade d’orange.
Avec quoi l’associer ?
Côté condiments, la clémentine fonctionne bien avec la cannelle, les épices à pain d’épice, la coriandre, le safran. Elle s’associe bien aussi avec certains alcools comme le rhum ou l’armagnac.
Côté ingrédients, pour le salé, elle pep’s bien les poissons blancs et les volailles, ou encore les pois chiches en cuisine végétarienne. En salade, je trouve qu’elle fonctionne bien avec l’endive ou le chou kale.
Pour le sucré, elle se marie bien avec l’amande et le chocolat, ou toute les préparations à base de crème (crème fouettée, mascarpone, ricotta, etc)
Vous allez sourire en lisant ce billet, car figurez vous qu’un « grand évènement » va arriver chez moi les derniers jours de 2020 : je change enfin de cuisine !!! Dans la maison où nous avons atterrit, la cuisine était clairement hors d’âge, peu pratique, relativement glauque… et il était prévu de la rénover. Le premier confinement a retardé le projet…et l’installation a finalement été programmée pour fin décembre. Je suis comme une gamine tellement j’ai hâte de voir les travaux se réaliser. :))))
Le seul petit bémol dans cette histoire est que la cuisine ne sera pas fonctionnelle le 31, donc je n’aurais aucun moyen pour cuisiner le repas du réveillon. N’ayant pas envie de voir ma famille finir au plat de pâtes express, j’ai pré-préparé et congelé quelques éléments du dîner. Pour le dessert, j’ai suggéré à mes gourmands l’idée d’un dessert glacé et on a choisi le (connu) « Nougat glacé ». Mais… figurez vous qu’il existe des centaines de recettes. Dans mes magazines de cuisine spéciaux fêtes j’en ai vu fourrés aux abricots secs et aux figues, avec des oranges confites, avec du coulis de fruit de la passion (c’est local ça ?), avec du mascarpone en plus de la meringue, avec ou sans sirop de glucose, en verrine ou en terrine…. . Après une bonne heure de tergiversation, j’ai fini par opter la version présentée le « Saveur spécial fêtes 2018 » avec juste du miel, du sucre, des œufs, de la crème et des fruits secs. Au plus simple.
Côte réalisation, préparer un nougat glacé est très simple. Ma seule fantaisie dans l’affaire a été de mettre un mélange de miel d’acacia et de cerisier au lieu du simple miel d’acacia, pour apporter plus de parfum. Le nougat glacé du 31 est actuellement au congélateur mais j’avais gardé un petit pot de (crash) test pour le soir même. On s’est régalé de ce crash test, la glace était crémeuse, délicatement parfumée avec les deux miels et les fruits secs craquent sous la dent.
En avance, je voulais donc partager cette recette avec vous. Si vous ne voulez pas vous prendre la tête pour le 31 et avez un peu de temps avant, c’est clairement une bonne alternative. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !
Nougat glacé aux fruits secs
Recette : Nougat glacé aux fruits secs
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de prise au froid : 12h minimum
Ingrédients
Pour 4 personnes :
80 g de sucre
120 g de miel
3 œufs
40 cl de crème entière (réservée au réfrigérateur)
80 g d’amandes entières (idéalement émondées)
80 g de noisettes entières
80 g de pistaches entières
Réalisation
Étape 1: Préparation des fruits secs
Faites torréfier les fruits sec à la poêle, à feu doux, pendant 10 minutes environ. Remuez de temps en temps.
Récupérez les fruits secs et frottez-les pour retirer la peau.
Remettez dans la poêle avec la moitié du sucre (40g) puis laissez caraméliser.
Retirez du feu et étalez immédiatement sur une feuille de cuisson
Laissez refroidir avant de les concasser grossièrement. Réservez les pour la préparation du nougat.
Étape 2: Préparation du nougat glacé
Séparez les blancs des jaunes d’œufs. Fouettez les jaunes avec le sucre semoule restant.
Réalisez une « meringue italienne » au miel : Pour cela, faites chauffer le miel jusqu’à ébullition. Entre temps, lancez votre batteur pour monter les blancs en neige. Une fois les blancs en neige ET le miel à ébullition, versez le miel dans les blancs.
Mélangez cette meringue à la préparation au jaunes d’œufs.
Fouettez la crème (bien froide) jusqu’à ce qu’elle monte. Incorporez là à la spatule à la préparation {oeuf, sucre , miel}
Pour finir, incorporez les fruits secs à la spatule.
Disposez la préparation dans le moule de votre choix (moule à cake, moule à kouglof dans mon cas..). Filmez bien au contact afin d’empêcher le contact de l’air du congélateur avec le nougat.
Réservez au frais au moins 12h avant de servir.
Sortez le nougat 5 minutes avant de servir pour assurer son démoulage.
Astuces :
(1) Utilisez bien un bien de producteur pour ce nougat glacé. les miels de supermarché n’ont clairement pas de goûts en comparaison.
(1) Si vous pouvez essayez d’utiliser moitié miel d’acacia et moitié miel « autre ». ‘L »autre miel » permet d’apporter des saveurs différentes et personnalisées au nougat glacé. pour ma part, j’ai utilisez moitié miel de cerisier, un miel qui apporte une note alcoolisée très sympa.
(2) Conservation : Une fois bien filmé, vous pouvez le conserver aisément 15 jours – 3 semaines au congélateur. N’hésitez donc pas à le préparer à l’avance.
Comment cuisiner les blettes ?
I. Présentation
En direct du potager
La blette est un « vieux » légume originaire du Sud de la France, région de Nice ou de Lyon. C’est une plante bisannuelle de la famille des chénopodes, des plantes comestibles. Elle pousse sous forme d’une touffe de larges côtes (ou pétioles d’un point de vue botanique) blanches, rouges, ou jaunes, prolongées de larges feuilles. Dorénavant répandue dans toutes les régions, elle porte différents noms fleuris (cf wikipédia : bette, blette, poirée, bette à carde. On peut aisément la cultiver dans son potager, car c’est un légume rustique peu gourmand en eau et en soleil. Il est même assez décoratif dans les versions rouges/jaunes
Pied(s) de blettes rouges dans mon potager
Sur les étals
Sur les étals, elle est présentée en botte, correspondant à un pied. Un pied de « grandes blettes » (i.e. taille >50cm) correspond à la quantité pour 4 personnes, tandis qu’un pied de « petites blettes » (~30-40cm), correspond plutôt à la quantités de 2 personnes. On peut trouver des blettes de différentes couleurs, correspondant aux différentes variétés.
Saison : Septembre à Mai (inclus). Elle est idéale en fin d’hiver/ début de printemps, pour attendre l’arrivée des premiers légumes de printemps.
II. Comment cuisiner les blettes ?
Comment les préparer ?
On consomme les côtes (la tige) et le vert (la feuille) obligatoirement cuites. Pour les préparer, après un copieux lavage ( note : des bestioles s’invitent facilement dans les feuilles en version bio), on retire la partie abîmée de la tige et des feuilles. On peut ensuite selon les recettes blettes sélectionnées:
soit émincer très finement les blettes (verts et feuilles), ébouillanter le tout une petite minute, puis les utiliser dans la préparation de son choix. C’est une préparation idéale pour de petites blettes.
soit procéder en séparant côtes et feuilles :
Détacher les tiges (côtes) du vert (feuilles) puis retirer les fils des côtes et couper en tronçons. On cuit les tronçons environ 10 minutes dans de l’eau bouillante si on souhaite ensuite les utiliser pour une préparation de type gratin. Un simple ébouillantage suffit pour une poêlée.
Émincer les feuilles, puis les ébouillanter 30 secondes.
Une fois pré-cuites, les blettes se gardent facile 2 jours au réfrigérateur.
Dans quel plat ?
On peut cuisiner les blettes de multiples façons. Les côtes (ou la tige) possèdent un goût terreux qui doit être contrebalancé avec un condiment plein de pep’s (ex: moutarde). Coupées en gros tronçons, on les utilisera préférentiellement dans un gratin, une tarte ou une poêlée. Émincées finement, elles entrent dans la préparation de fondues de blettes, de cake salé ou encore de galettes.
Les feuilles remplacent aisément l’épinard dans nombre de recettes : cakes salés, fourrages de chaussons, pancakes, etc. Elles entrent dans la préparation des caillettes, pâtés traditionnels du côté de la Drôme, Ardèche (et plus); ou encore des bastelles, des chaussons corses aux blettes.
Fondue de blettes à la moutarde (facile)
Ne pas hésitez à associer les deux dans les recettes blettes, chacun amenant sa touche de saveur. A noter que si la blette se déguste tout au long de l’année, est particulièrement tendre et savoureuse au printemps.
Côté sucré : Les feuilles de blette peuvent se cuisiner en sucré, apportant une petite note végétale aux desserts. L’illustration la plus connue est la tourte aux blettes niçoises, un plat traditionnel des fêtes de Pâques. J’avais tenté il fut un temps des cookies sucrés au vert de blette: cela marche très bien.
Avec quoi les associer ?
Côté condiments, la blette s’accorde avec moutarde, curry, curcuma, cumin, ou encore tomate séchée. Elles se marient aussi très bien avec les noisettes ou les amandes.
Dans des plats, elle s’associe bien aux pommes de terre, à l’épeautre, aux pâtes.
Elles sont souvent bien relevées par du lard(ons) ou des saucisses fumées.
Niveau fromage et crèmerie, elles se marient bien au bleu et roquefort ou encore au chèvre pour la touche de fromage, ou aux œufs pour une touche crémeuse.
III. Les recettes du blog
Retrouvez les recettes blettes sur le blog pour vous inspirer et cuisiner les blettes:
Dahl aux blettesTourte blettes pommes de terre et noixCrumble de blettes aux noisettes
Comment cuisiner les betteraves ?
I. Présentation
En direct du potager
La betterave est un légume de la famille des amarantes, des plantes cultivées pour leurs racines charnues. Celle que l’on consomme serait issue d’un lointaine betterave des mers qui pousse naturellement sur les côtes. Il en existe aujourd’hui plusieurs espèces dont :
les betteraves potagères (rouges et variantes de rouge), cultivées par les maraîchers ou dans nos potagers comme légume
les betteraves sucrières (blanches et très enterrées), cultivées à plus grande échelle pour en extraire du sucre.<
Elle peut être aisément cultivée dans un potager comme légume racine et récoltée 2 à 3 mois après le semis. Pour l’anecdote, la betterave est une plante bisannuelle c’est à dire qui réalise son cycle de vie de la graine à la graine sur deux ans. La première année, elle forme sa racine et des feuilles charnues. La deuxième année, elle forme des graines. Si vous souhaitez faire une culture durable, laissez donc quelques betteraves en place ;).
Sur les étals
Sur les étals, elle se présente comme une grosse racine charnue, plutôt ronde et bien rouge. Elle peut être vendue crue ou déjà cuite. Certains maraîchers laissent les feuilles, qui se consomment également. Les jeunes feuilles de betterave entrent d’ailleurs dans la composition du mesclun.
Grâce à sa longue conservation (comme toutes les racines), elle est disponible sur les étals quasiment toute l’année. Sa pleine saison se situe plutôt entre octobre et mars-avril.
II. Comment la cuisiner ?
Comment les préparer ?
La betterave peut se consommer crue (elle sera alors croquante) ou cuite (elle sera alors fondante). Dans tous les cas, planquez vos vêtements favoris avant de vous occuper des betteraves, elles tâchent vite (et bien).
Pour la consommer crue, lavez-la soigneusement, pelez-la à l’économe et retirez le pied. Privilégiez les découpes fines (râpée, tranches fines, fins bâtonnets, pétales), car morceaux sont assez durs et difficiles à déguster s’ils sont trop épais.
Pour la consommer chaude, lavez soigneusement puis cela dépends de votre préparation. Vous pouvez soit :
la cuire entière au four sans la peler
la peler et la cuire à la vapeur
la peler et la cuire en tranches à la poêle.
Comptez une bonne heure de cuisson pour des betteraves de taille moyenne.
Dans quel plats ?
Les betteraves peuvent se déguster crues ou cuites, chaudes ou froides.
Crues, les betteraves se plaisent évidement dans les salades où elles apporteront du croquant, de la couleurs, une note de sucre et de frais. N’hésitez pas à utiliser les variétés anciennes de betteraves (chiggoia, jaune, etc), assez graphiques, qui mettront du pep’s et de la couleur.
Cuites, elles ont souvent un goût terreux lorsqu’elles sont présentées seules. Il est préférable de les associer à d’autres ingrédients, notamment pour des préparations sucrés-salés. On peut par exemple les cuisiner :
en poêlées, où elles sont très fondantes
rôties au four
en soupe, comme dans le célèbre bortsch
en tarte, où elles sont ajoutées en garniture après une pré-cuisson.</li>\n<li>en tartinable / crème</li>\n<li>ou encore en salade
Le goût sucré de la betterave en fait aussi un ingrédient très sympathique pour des préparations sucrées : gâteaux ou clafoutis. A doser néanmoins avec parcimonie pour éviter la saturation du goût terreux.
Avec quoi les associer ?
Pour assaisonner les betteraves, on peut utiliser du cumin, de la coriandre, du vinaigre balsamique, du jus d’orange. En salade, elles s’accordent bien avec de l’aneth et la menthe.
Crues elles se marient bien avec les fruits rouges, notamment la framboise, ou avec les fromages frais.En plat chaud, leur note sucrée en fait un compagnon de choix pour des ingrédients déjà sucrés (pommes, oignons,..), ou des ingrédients à saveur douce ( pomme de terre, les lentilles,..).
Cuites et en salade, elles se marient bien aux pommes de terre, à certains poissons forts comme le hareng ou le maquereau, à la mâche, aux noix, ainsi qu’aux agrumes comme l’orange ou le pamplemousse.
En sucré, elles se marient très bien avec le chocolat et la noisette !
III. Les recettes du blog
Retrouvez quelques idées classiques ou moins pour les cuisiner.
En cette mi décembre, dans le tumulte de l’actualité ou de la préparation des fêtes, que diriez vous d’un bol d’air à la campagne ? J’aimerais vous emmener en balade, voir la nature changer pour accueillir l’hiver.
Nous avons souvent l’image d’un hiver terne, aux couleurs grises et aux mauvais jours. Dans le Vercors, l’année dernière encore, j’avais cette impression lors de mes sorties de décembre : la forêt se calmait et se mettait en hibernation jusqu’en Mars; Les hauts plateaux passaient en noir et blanc. Cette année, dans le Gers, l’image est tout autre. Certes la majorité des arbres perdent leurs feuilles ; mais les champs se parent de blé d’hiver et reprennent des couleurs verdoyantes. Le bleu du ciel est moins vif, mais il prends au petit matin des teintes pastels. Je voulais ce matin vous montrer tous ces beautés de l’hiver 🙂
Matin doré
Ce matin là, dès les premières minutes de l’aube, le soleil prends des teintes d’or. Après des journées de pluie sans interruption, l’heure semble être au beau temps. Appareil photo à la main, je me précipite dehors, grimper sur le haut de la colline..
Dans la lumière dorée du matin, le givre dessine sur les feuilles de jolis liserés scintillants.
Au sommet de la colline, le spectacle de veut grandiose. Malgré l’obscurité restante, les champs prennent leur teinte verte du blé d’hiver et au fond, les Pyrénées bien blanches dressent la ligne d’horizon.
J’avance un peu, le soleil éclairci le paysage. Les sommets enneigés se dégagent, les bosquets offrent des notes ocre.
Les vénérables chênes se mettent à re-sortir comme jamais dans ces paysages hivernaux. Avec un peu de poésie, on pourrait croire qu’ils sont faits d’or.
Je continue la promenade alors que le soleil change d’inclinaison et offre de nouvelles perspectives, de nouvelles couleurs. Un vol d’oiseau migrateur passe au loin
L’heure tourne et les chênes changent de couleur. L’or passe à l’ocre, les contrastes se révèlent. Je fini la balade e prenant un raccourci, il va être l’heure d’attaquer les activités du week-end.
Matin givré
Un autre matin, nous sommes arrivés aux premier jour de l’hiver. Ce matin il a gelé et les paysages sont couverts de givre. Il est à peine 8H du matin, il fait -5°C; mais la « miss » est au taquet. Les souris des champs n’ont qu’à bien se tenir !
Les couleurs de l’aube offrent des ambiances pastels dans ces paysages champêtres
Je les chiens laisse gambader et regarde les collines. Le voile blanc et froid du givre recouvre les champs. Un peu de brume d’accroche dans la vallée
Nous continuons le chemin dans les champs , mais j’ai une idée en tête : J’avais repéré un champ en jachère pas très loin, où les fauves adorent gambader. C’est l’occasion de s’y rendre; les herbes seront peut être givrées ?
Nous descendons la colline labourée, la terre collant aux chaussures, mais la surprise en bas est au rendez vous. Une forêt d’herbes givrées..Je « dégaine l’appareil » et mitraille le spectacle. Qui sait combien de temps durera le givre ? Combien de temps ses herbes resteront là ? Tout semble si éphémère, et si magique
Alors que les fauves gambadent gaiement..
Les fauves s’amusent dans ces herbes folles…
Au bout de quelques pas, je trouve LA scène, LA photo. Comme si la magie de Noël était un instant arrivée ici dans ce coin perdu.
En espérant que ces petites balades de décembre gers vous on plu, je vous souhaite une bonne journée