Bonjour à toutes et tous
Alors que le mois de Mai avance, que diriez vous de partir en balade botanique ? Et je vous propose de changer de terrain de jeu pour partir dans un des coins de France reconnu des Orchidophiles amateurs : le plateau du Guilhaumard dans l’Aveyron. Nous y étions allés en vacances l’année dernière et vous pouvez retrouver une randonnée photo dans ce billet.
la flore est remarquable et mérite une mise à l’honneur, donc je vous propose cette année un billet balade botanique mai dédié. Si la curiosité vous prends, venez : )
Le Guilhaumard, c’est un plateau calcaire au sud de l’Averyon, niché sur des falaises entre l’Orb et la Sorgue. Cet espace mêle des rochers sculptés par l’érosion dits runiformes et larges praires, hêtraies et points de vue spectaculaires. Niveau flore, de sont des immenses prairies plutôt sèches où poussent à foison orchidées sauvages, genêts, anémones et plus.
Pour cette balade, je vous propose de découvrir les petits trésors de là bas, observés tout début mai l’année dernière.
Nous allons débuter sur les rochers où toute anfractuosité représente une excellente opportunité pour les plantes de s’installer. Un exemple avec ces jolies renoncules à feuille de lin, reconnaissables à des feuilles très fines alors que nos renoncules des champs ont des pétales larges et découpés.
A côté, sur un autre recoin, nous pouvons trouver du réséda jaune, une plante assez réputée pour ses propriétés médicinales.
A côté des rochers, certains arbustes s’installent dans les prairies sèches. C’est notamment le cas des amélanchiers à feuilles ovales, reconnaissables à leur jolies grappes de fleurs blanches. Adultes, ils forment une ravissante boule blanche de 3M dans tous les sens, qui égaye ces territoires.
Dans les coins très rocheux les petites fleurs sont de mise, comme ces jolies arméries de Girard qui rappelleront la végétation de bord de mer.
Ou du lin campanulé (qui n’a rien de ressemblant au joli lin bleu de nos champs , mais on retrouve une forme de fleur proche) qui forme de lumineuses bouillées jaunes.
A côté, vous pouvez découvrir de nombreux ibéris comme ces ibéris pennés.Ce sont des fleurs parfaites pour égayer les coins rocailleux
Et des nappes roses de daphné camélée, petit arbuste bas formant des touffes denses.
Partons pour terminer dans les prairies basses, voir quelques fleurs spécifiques des lieux. Endémique de la région, la carline présente aujourd’hui uniquement des fleurs sèches. cette fleur décore porte et garages de nombre maison des petits villages du coin..
Et la colorée et rare anémone pulsatille, un des « graal » des botanistes amateur, qu’on ne retrouve que dans les prairies préservées;
Faisons un détour dans les hêtraies ou nous pouvons découvrir les jolies fritillaires noires, et leur fleur en forme de clochettes. Elle sont plus discrètes que les variétés des jardins.
Enfin je terminerais par un détour auprès des orchidées sauvages. Un des plus couramment croisés et l’orchis peint reconnaissable à son épi dense, fait de nombreuses fleurs avec un casque dessus et un labelle (grand pétale du dessous très recourbé).
Et une de mes plus belles découvertes de cette période de vacances : l’Ophyrs Aymoninii identifiable à ses sépales et pétales jaune (au dessus) et son labelle (pétale du bas) avec un dégradé blanc, rouge, jaune et une forme presque triangulaire.
C’est dans cette prairie que je vous propose de vous laisser. En espérant que cette balade botanique mai 2024 dans le Guilhaumard vous a plu et fait découvrir une nouvelle flore, je vous souhaite une bonne journée !
Grand merci de partager vos billets chaleureux, généreux, humains qui permettent de s’évader.
Merci pour cette ballade champêtre qui me convient tout à fait et qui m’apprend beaucoup ! Bonne journée !
Bonjour à vous
Merci beaucoup pour cette ballade ! Bonne journée