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Randonnée de Cambasque au lac d’Ilhéou (Pyrénées)

Bonjour à toutes et tous,

Je vous propose de mettre vos chaussures de marche (ou vous installer tranquillement) et de (re)partir en balade début Octobre dans les Pyrénées, du côté de Cauterets. Cette fois-ci, nous partons du côté de Cambasque et des pentes qui forment la station de ski « Le Lys » à Cauterets. Ce n’est pas l’endroit le plus couru de la station mais il vaut le détour. Pentes verdoyantes des alpages, espaces minéraux, combes encaissées et le cristallin lac d’ilhéou ponctuent la rando. Venez donc : )


Démarrons la randonnée en milieu de matinée sous un grand soleil, dans une combe encore verdoyante sur ce début d’automne. Avec la fraîcheur matinale, le soleil est vrai un cadeau.

Les panneaux de randonnée annoncent le programme :

Cette randonnée se réalisant en bordure du parc national des Pyrénées, les chiens sont tolérés sous réserve qu’ils soient en laisse et restent bien sur le chemin. Alors j’en ai profité pour embarquer la « miss », dont les envies de gambader longuement seront largement comblées. 

Au bout d’une centaine de mètres, nous, nous avons déjà un joli point de vue sur le torrent qui circule dans la combe . Les sons de l’eau qui coule se répercutent sur les parois des vallées, berçant le promeneur qui sait l’écouter

Nous arrivons tantôt sur une gorge marquant la transition entre deux combes. Quelques chevaux de trait y pâturent tranquillement. Le paysage qui se révèle dans la nouvelle combe change drastiquement. Des alpages riches, nous passons à un lieu où le minéral semble régner en maître. L’altitude y prend sa part : La végétation se fait plus basse et plus rustique.

Mais si on lève les yeux vers le soleil, l’herbe réapparait. Les sapins blancs et les pins s’accrochent aux cimes de la montagne.

Alors que nous avançons sur le chemin, je vois les marquages du parc National des Pyrénées. Au delà de cette pierre, la nature est préservée de l’homme et de son impact. Je regarde les montagnes avec respect : sanctuaires de nature sauvage..

Continuer dans un paysage minéral.

En contrebas des pierres, on peut aussi s’émerveiller des nappes de myrtilliers et rhododendron bien rouges avec l’automne..Un instant, j’imagine la combe en été : couverte de riches fleurs roses, bourdonnante de vie..

Ici, en face de moi, se dresse un mur de pierres dans lequel serpente le chemin.. Un instant, je me sens bien incapable de le grimper… et puis je le prends comme un défi. Je range l’appareil photo pour attaquer la montée sans gêne. L’effort est assez violent, mais avec de la détermination, il se fait.
A mi hauteur, je marque une pause, ressort l’appareil. Le challenge n’est pas encore relevé.

Nouvelle longue pente. Nouvelle bataille contre soit. Et arrive le sommet. Je jette un coup d’œil en bas. Il y a quoi.. une demi heure.. j’étais sur le chemin en bas. Défi accompli.

En me retournant vers les hauteurs, je découvre une nouvelle combe riche en végétation. Prairies d’altitude, fleurs d’automne, myrtilles, rhododendron aux teintes rouges… Ici se manifeste toute l’exubérance de la montagne et les couleurs chaudes de l’automne.

En s’avançant dans cette nouvelle combe, le point d’arrivée s’aperçoit : le refuge qui borde le lac d’Ilhéou.

Sur ces pentes, le festival automnal des colchiques est ouvert..

Un dernier effort alors que le refuge se dessine de plus en plus

Et nous voici arrivées

Un « wahou » s’échappe face à cette couleur si pure, à ce paysage de montagne préservé, au bruit du vent qui chante dans la combe. Oui, nous sommes bien loin des villes et de l’agitation.Ici, même les groupes de randonneurs chuchotent, ne veulent troubler les lieux. Devant un tel spectacle, on se sent bien petit …

Se balader jusqu’à plus soif..

Après une pause (nécéssaire !), faire quelques pas sur les rives du lac. Voir de près le fameux refuge du lac qui m’a guidé jusque là. Fermé en hors saison, il est un point d’accueil en été

Puis il est l’heure de prendre le chemin du retour. L’aller et le retour se font pas le même chemin, l’occasion d’observer sur les paysages sous d’autres points de vue.En descendant, à quelques pas du lac je remarque le fameux lac noir qui apparaissait sur les cartes et que je n’ai vu dans l’effort de montée. Ce petit lac en contrebas du lac d’Ilhéou sert de tampon à la fonte des glaces

Le paysage vers le point de départ porte à perte de vue..

Arrivée de nouveau au niveau du « mur » affronté tout à l’heure j’ai un sourire. Il y a un peu de fierté a avoir grimpé cela. On dit toujours que l’intérêt dans les voyages n’est pas d’arrivé à la destination, mais toutes les émotions du voyage. A ce moment, je confirme.

Quand j’arrive dans la combe, l’après midi est déjà bien avancée. La lumière a bien changé depuis mon départ. Tout semble maintenant prendre des teintes rouges et jaunes.

Je redescend jusqu’à la combe de Cambasque, au pied du torrent

C’est ici que je vous laisse, dans cet alpage fleuris, à une petite centaine de mètres du parking. J’espère que la randonnée vous a plu et vous dis a bientôt !


Plus d’informations pour la randonnée Cambasque au Lac Ilhéou

  • La trace de la randonnée est disponible sur le site randonnées vallées de gavarnie.
  • Pour la démarrer, de Cauterets, montez en voiture à Cambasque et garez vous au parking au fond de la combe à côté d’un bâtiment technique.
  • Variantes: La randonnée est réalisée essentiellement sur un chemin large (route carrossable), qui longe le GR10. Vous pouvez prendre le GR10 en alternative mais c’est vraiment casse-g### par endroits. Il est possible de réaliser la randonnée en partant de Cauterets, en suivant le GR10 jusqu’à Cambasque puis récupérant la grande route. Comptez bien 5h pour les sportifs.
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