DIY – Composition de Noël (extérieur)

Bonjour à toutes et tous,

Ce matin je vous invite autour d’une idée de cadeau ou décoration d’extérieur (selon le destinataire) pour les prochaines fêtes de fin d’année. Il me semble que beaucoup d’entre vous sont fans de ces petites choses. ; )

Fin novembre arrive et déjà je me pose des questions pour mettre une touche de gaieté à l’intérieur et à l’extérieur de la maison. Qui d’entre nous n’a pas sourit en observant un voisin mettre une guirlande scintillante dans un de ses buissons, apportant un peu de magie à l’extérieur (Note : je ne parle pas des guirlande lumineuses, celles-ci amenant consommation électrique et pollution lumineuse perturbant les animaux). Cette fois, j’avais bien envie de faire une jolie potée de noël ou composition de noël, avec des plantes susceptibles de rester à l’extérieur et quelques décorations festives.

Pour les pots, j’ai déniché des pots ans un vide jardin et« customisé » au marqueur indélébile. Pour les plantes, un ami horticulteur m’a conseillé des plantes pour éviter les « rébarbatifs pommiers d’amours et cactus de noël qui crèvent aux premières gelées ». Son truc: mixer différentes vivaces à feuillages colorés qui pourront ensuite être replantées au jardin. Les pots, les plantes, quelques boules de noël pour la « scintillance », et mes petites compositions ont fini à trôner sur la terrasse.

Je voulais donc vous partager l’idée pour plusieurs raisons. 1 – cela peut vous donner des idées pour décorer votre extérieur pour les fêtes, 2- cela peut aussi être une sympathique idée cadeau « fait main » et « éco-responsable » J’espère que cela vous plaira 🙂Bonne journée !


Tutoriel : Composition de noël extérieure

Matériel

  • 1 pot en terre cuite taille moyenne
  • 1 marqueur indélébile (ou de deux couleurs différentes)
  • Terreau
  • Feuilles ou bille d’argile
  • Quelques décorations de Noël : boules, branchages , petits sujets en plastique (cf.astuces)

Pour les plantes : Un minimum de trois plantes dont par exemple :

  • Graminées au feuillage noir ou vert-gris
  • Heuchères avec leur feuillage noir, doré, ocre, rouge
  • Euphobres, avec leur feuillage jaune-vert
  • Petits buisson type véronique naine, bruyère

Réalisation

Étape 0 : Sélection des plantes – Astuces d’horticulteur:

  • Privilégiez un mix de plantes à feuillage de différentes couleurs
  • Insérez au moins une plante « haute » pour donner du volume
  • N’hésitez pas à ajouter des bulbes forcés (jacinthes par exemple) qui donneront une touche fleurie dans votre composition.

Étape 1 : Décoration des pots

  • Si vos pots sont de la récup, lavez les et laissez-les sécher avant décoration.
  • Décorez les pots à votre guise avec un marqueur indélébile. Vous pouvez selon vos préférence, dessiner des étoiles, des flocons de neig ou faire simplement des « carreaux »

Étape 2: Formation des compositions

  •  Placez au fond du pot quelques feuilles morte ou des billes d’argile
  • Remplissez de terreau au 2/3
  • Placez vos plantes. Cassez légèrement les mottes pour favoriser l’enracinement.
  • Finissez de remplir de terreau, tassez. Arrosez bien.
  • Décorez avec quelques boules de noël, branchages, etc.
  • Placez à l’endroit désiré ou conservez dehors jusqu’au moment où vous offrirez la composition.
Composition de noël pour l'exterieur

Astuces :

  • Quelles décos pour cette composition de noël ? Pour les boules, privilégiez des boules incassable en plastique. Le verre risque d’être trop fragile aux changements de températures ou intempéries. Évitez les décorations avec énormément de fils ou de paillettes collées, celles-ci peuvent se décoller puis finir dans la nature
  • Recyclage : Après saison, récupérez les décorations de cette composition de noël. Vous pouvez ensuite garder les plantes en pot ou alors les replanter au jardin.
Composition de noël pour l'exterieur




Gratin de chou romanesco, tomme noix

Bonjour à toutes et tous

Avec novembre, je m’attendais à ce que les étals de mon marché favori se remplisse d’une large variété de choux. Tous beaux, tous jeux, tous fringants, colorés de blanc, de vert, de rouge. C’est souvent un magnifique tableau hivernal… . Mais force à été de constater que pour l’instant la diversité n’est pas encore à son plein, C’est surtout un chou qui truste longueur et largeurs des l’étals : le chou romanesco. Si vous ne le connaissez pas, c’est un chou à tête, plutôt pointu et d’une étonnante couleur verte. Il se cuisine comme le chou fleur et présente une saveur pouvant tirer vers la noisette. C’est mon chouchou (sans jeux de mots) pour la recette de galettes de chou prisée par mes gourmands.

Le week-end dernier, pour changer dans mes recettes, j’optais plutôt pour le réconfortant gratin. Mais exit le classique « chou-béchamel », il fallait quelque chose qui change : Pour le pep’s de la tomme des Pyrénées; pour le croquant des noix concassées; pour lier, ma sauce blanche « légère et crémeuse » fétiche. Le tout cuisiné avec amour, gratiné au four et servi bien chaud. La dégustation a été à la hauteur des espérances : pas une miette dans le plat, que des « miams » pendant le repas (et un « Si un jour tu fais un best-of gratin sur ton blog, tu peux le rentrer dedans ! », mais cela reste entre nous 😉

Bref, ce gratin chou romanesco, tomme et noix ayant été adoré (et même refait ce week-end), je me suis dit que la recette pourrait vous intéresser. Cela pourrait vous permettre de changer de vos classiques recettes au chou romanesco. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !

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Gratin chou romanesco tomme noix - Au Fil du Thym
Gratin chou romanesco tomme noix

Recette : Gratin chou romanesco, tomme, noix

Saison de la recette : Mi Octobre à Mars

Temps de préparation : 25 minutes

Temps de cuisson : 40 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 1 chou romanesco
  • 120 g de tomme de montagne (au lait de vache)
  • 15 cerneaux de noix
  • 200 ml de crème légère
  • 200 ml de lait
  • 1 cuillérée à soupe bombée de maïzena
  • sel, poivre, noix de muscade

Réalisation

  • Détachez les fleurettes du chou romanesco du pied. Lavez les puis faites les cuire à la vapeur ou dans de l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elles soient fondantes (10-15 min pour l’eau bouillante). Disposez les
  • Coupez la tomme en dés. Concassez grossièrement les cerneaux de noix.
  • Dans un plat à gratin, répartissez une couche de fleurettes de chou, la moité de la tomme, le reste du romanesco et le reste de tome.
  • Dans une casserole, placez le lait, la crème, et la maïzena, sel, poivre, noix de muscade. Fouettez pour diluer la maïzena. Portez à feu doux jusqu’à ce que la sauce épaississe. Cela doit être moins épais qu’une béchamel.
  • Répartissez la sauce sur le gratin, puis parsemez des cerneaux de noix concassés.
  • Enfournez pour 30 minutes à 180°C. Le gratin doit dorer dessus.

Servez de gratin chou romanesco, tomme et noix bien chaud.


Astuces :

  • Variante 1 : Remplacez les noix par des noisettes
  • Variante 2 : la recette est aussi réalisable avec du chou fleur ou un mélange des deux.
  • A l’avance : Vous pouvez tout à fait préparer le gratin à l’avance, ne le cuire que 20 minutes au four, puis réserver pendant 1 à 2 journées pour dégustation ultérieure.





Comment cuisiner les radis d’hiver ?

Vous ne connaissez pas les radis d’hiver et en avez découvert sur les étals ou dans votre panier d’AMAP ? Ce billet devrait vous donner quelque infos et astuces pour les cuisiner.

I. Présentation

Le radis désigne une plante potagère annuelle de la famille des brassicacées. Nous avons tous l’image des petits radis roses cultivés au printemps dans les champs et disponibles sur les étals pour agrémenter nos salades. Mais saviez vous qu’il existe d’autres sortes de radis, disponibles en automne hiver ?

Un détour dans l’histoire

Les radis ont assez vite été repérés par les hommes comme des plantes comestibles, d’abord pour leurs feuilles et ensuite puis la racine. Les premières cultures auraient débuté il y a 5000 ans dans le proche orient, puis conduit à une séparation en deux « groupes » de cultivars:

  • du côté de l’Ouest de l’Eurasie, les Raphanus. sativus var. sativus, des petits radis souvent roses et les Raphanus sativus var. niger ou radis noir
  • du côté de l’Asie (Chine et Japon notamment) des Raphanus. sativus var. acanthiformis ou var. longipinnatus , radis plutôt longs à racines pivotantes (daikon) et des Raphanus. sinensis ou var. caudatus , radis chinois et verts

Cultivés dès le XIIe – VIIIe siècle av. J.-C en Chine , la biodiversité des radis cultivés en Asie est significativement plus grande que celle de l’Europe. Au XVIIIe siècle, plus de 90 variétés sont dénombrées, Ils agrémentent vite les recettes locales, sous forme crue, cuite, séchée.

L’introduction de ces radis sur les étals et champs d’Europe a débuté en 1870 pour le daïkon (grand radis blanc et long). D’autres variétés sont introduites quelques années plus tard par la société Vilmorin, qui voit dans ces radis la possibilité de cultiver d’autres choses que les carottes, les navets et et les betteraves d’hiver.

Aujourd’hui, tous ces radis asiatiques sont essentiellement cultivés par les jardiniers amateurs et maraichers soucieux d’introduire de la biodiversité dans leurs cultures.

Du côté des champs

Les radis d’hiver se sèment dans les champs entre juin et septembre et se récoltent environ 4 mois après. Leur avantage réside dans leur bonne conservation (au frais dans le sable) ce qui permet d’en disposer sur la table une bonne partie de l’hiver. Sans être exhaustif, ont peu citer les variétés :

  • Radis ‘Minowase Summer Cross’ : radis blanc, long 60cm
  • Radis ‘Mantanghong’ : racine à peau blanche et chair magenta
  • Radis ‘Green Meat’, racine longue couleur verte, bout blanc
  • Radis . ‘Misato Red’ : racine ronde de couleur orange, chair planche
  • Radis ‘Red Meat’ : racine ronde, peau blanche, chair rouge
  • Radis ‘rose de Chine’, racine allongée à bout renflé et arrondi, couleur rose, chair blanche ( photo droite, en dessous)
  • Radis ‘Daïkon’ : radis blanc long
  • ….

Dans les magasins / Sur les étals

Sur les étals, on peut découvrir ces radis d’hiver d’octobre jusqu’à fin janvier. Ils sont présentés en botte mélangée ou en individuel.


II. Comment cuisiner les radis d’hiver ?

Comment les préparer ?

Les radis d’hiver (comme les autres radis) sont entièrement comestible (racine & fleurs). Ils peuvent se consommer cru ou cuits, même si le mode de préparation le plus classique est cru.

Si on souhaite le consommer cru, il faut bien les laver, retirer la base des feuilles les peler. Les radis étant souvent très croquants, voire durs en gros morceaux, on privilégie une découpe fine (émincés, rondelles fines, râpés…)

Dans quels plats ?

Ces radis d’hiver sont classiquement consommés en salade , seuls ou avec d’autres légumes de saison. Ils apportent un côté rafraichissant tout à fait agréable. Leur côté graphique est intéressant pour réaliser des carpaccios, où ils sont découpés en rondelles fines.

Ces radis peuvent également être fermentés, saumuré ou encore coupés en rondelle et séchés.

En Chine, les radis d’hiver sont couramment utilisés pour réaliser des « gâteaux de radis » où ils sont râpés, mélanges avec de la farine et cuits à la vapeur.

Avec quoi les associer ?

De part leur origine asiatique, les radis d’hiver se marient bien à tous les condiments de la cuisine asiatique : coriandre, piments, sésame, sauce soja, nuoc-mâm, wasabi, etc.

Il se marie bien aux carottes et aux crudités de saison comme les chou dur ou la betterave crue émincée. Les pommes leurs conviennent bien car elles apportent aussi un côté frais.

Dans un plat complet, on leur associera préférentiellement du poisson, les radis permettant de le relever.

III. Les recettes du blog

Retrouvez quelques recettes sur le blog pour vous inspirer :

Verrine radis hiver marinés au soja et gingembre - Au Fil du Thym
Verrine de radis marinés au soja et gingembre

Sources de l’article:

https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/radis-meilleures-varietes-automne-hiver,1422.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Radis




Pommes au four et aux noix

Bonjour à toutes et tous

Dans les desserts enfantins de la saison automne- hiver, outre le gâteau aux pommes ou la tarte aux pommes, se trouve les pommes au four. Jamais je n’en avais mangé enfant alors imaginez ma surprise de découvrir ce dessert dans les « gourmandises d’enfance » dans une revue de cuisine. Depuis cette découverte, j’apprécie de pouvoir glisser au four quelques pommes « déclassées » (ie. des petites pommes, de taille non-conforme aux critères des pommes « premier choix » vendues à bas prix par les producteurs ) et avoir ce dessert « 0min de préparation ».

Néanmoins, pour ce dessert nature n’est pas tout du goût de mes gourmands. Il leur faut de la pomme au four de compétition. J’ai donc cherché au fil du temps une voire des bonne(s) idées de recettes de pomme au four pouvant leur plaire. La recherche a abouti :

  • 1 – une pomme pelée pour être caramélisée,
  • 2 – Une pomme fournée d’une généreuse garniture : soit la crème d’amande (en même temps, pomme + beurre + amande…) soit un mélange de noix et de miel

La recette aux noix faisant quand même mouche depuis plusieurs saisons, je voulais vous la partager. Peut être vous donnera-t-elle des idées pour changer vos desserts ou autres pauses gourmandes du moment (et plus). J’espère que cela vous plaira. Bonne journée !

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Pommes au four et aux noix - Au Fil du Thym
Pommes au four et aux noix

Recette : Pommes au four et aux noix

Saison de la recette : Mi Septembre – Avril

Temps de préparation : 15 minutes

Temps de cuisson : 30 minutes


Ingrédients

Pour 4 à 6 personnes selon la gourmandise :

  • 6 pommes fruitées (type gala, golden, chanteclair…. ) (selon la taille)
  • 50 g de noix (1)
  • 50 g d’amandes
  • 2 cuillerées à soupe de miel
  • un peu de sucre

Réalisation

  • Hachez grossièrement noix et amandes entières (ou réduisez les en poudre, mais en gardant des morceaux dedans). Disposez dans un bol puis mélangez avec le miel. Réservez.
  • Lavez vos pommes, pelez-les puis creusez l’intérieur pour retirer le trognon (y compris les pépins & coques dures autour des pépins).
  • Disposez les pommes dans un plat à four puis farcissez l’intérieur avec le mélange amande et noix. Tassez bien à l’aide d’une petite cuillère.
  • Saupoudrez les pommes de sucre, puis versez un demi-verre d’eau dans le plat.
  • Enfournez pendant 30 minutes à 180°C. (2)

Servez ces pommes au four chaudes ou à température ambiante.


Astuces :

  • (1) Vous pouvez aussi faire un mix d’amandes, de noisettes, et de noix selon vos préférences.
  • Le temps de cuisson dépend de la taille de vos pommes. Il correspond à des tailles « moyennes ». Si vous disposez de petites pommes déclassées, diminuez un peu. Avec des grosses pommes, montez le temps de cuisson.
  • Conservation : Les pommes au four peuvent être préparées à l’avance et conservées au frais, mais je trouve qu’elles perdent un peu de leur saveur et leur croquant.





Caramel chaud (Lait au caramel)

Bonjour à toutes et tous

Alors que réduire nos émissions carbone est un des grands axes de nos « gestes écolos », j’ai été jusqu’à me documenter sur l’impact carbone des ingrédients que nous consommons. Cette recherche m’a fait découvrir que le chocolat et le café sont des ingrédients très polluants, de part leur culture souvent peu responsable mais surtout parce qu’ils viennent de très loin. Hors, je ne sais pas vous, mais le chocolat a souvent été l’aliment « doudou » ou « bankable » des recettes sucrées et on a vite fait d’en utiliser (trop).

Pour réduire sa consommation, c’est assez facile : remplacer régulièrement les desserts/gouters chocolatés par recettes plus « locales »  avec des fruits, des fruits secs, du miel… Mais là où le bat blesse, c’est le « chocolat chaud » ulta-réconfortant de l’automne/hiver. Il m’a fallu plus de réflexions pour une alternative.. avant de tomber sur l’idée du « caramel chaud ». Quelques tests ont suivi pour trouver le bon dosage de caramel .. et depuis je suis arrivée à une boisson chaude laaarrrrrgement prisée par mes plus-si-petits gourmands et littéralement adorée par mon mari. Elle est savoureuse, point trop sucrée, réconfortante. Depuis, le chocolat chaud a rejoint la place qu’il mérite : de temps en temps

Je voulais vous proposer l’idée si vous souhaitez varier du chocolat ou le réduire. J’espère que cela vous plaira. Bon week-end !

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Caramel chaud (ou lait au caramel) - Au Fil du Thym
Caramel chaud (ou lait au caramel)

Recette : Caramel chaud

Saison de la recette : toute l’année

Temps de préparation : 2 minutes

Temps de cuisson : 10 minutes


Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 800 ml de lait ou lait végétal
  • 50 g de sucre
  • 1 bonne pincée de cannelle
  • (facultatif) 2 cuillerées à soupe de crème

Réalisation

  • Placez le sucre dans une casserolle puis faites le chauffer jusqu’à ce qu’il se transforme en caramel bien doré.
  • Versez le lait, la cannelle, couvrez et faites chauffer le lait à feu doux-moyen. Mélangez de temps en temps jusqu’à ce que le caramel se dissolve entièrement
  • (Facultatif), versez la crème et laissez sur le feu 1 minute en mélangeant pour bien homogénéiser.

Servez aussitôt ce caramel chaud. Vous pouvez aussi le laisser refroidir et consommer à température ambiante. Accompagnez de biscuits comme ces sablés sarrasin.


Astuces :

  • A l’avance : En alternative vous pouvez aussi former un stock de caramel que vous ferez directement fondre dans le lait. Pour cela:

    • Préparez une plus grosse quantité de caramel,
    • verser sur une feuille de cuisson type silpat.
    • Une fois le caramel refroidi, cassez en morceaux et conservez dans un bocal ou une boite

  • Variante : Vous pouvez pousser la gourmandise jusqu’à réaliser une version « caramel beurre salé ». Dans ce cadre, lorsque le caramel est prêt (fin étape 1), ajoutez environ 8 g de beurre salé ( 1 fine tranchette de beurre) et mélangez bien jusqu’à intégrer le beurre dans le caramel.





Randonnée de Cambasque au lac d’Ilhéou (Pyrénées)

Bonjour à toutes et tous,

Je vous propose de mettre vos chaussures de marche (ou vous installer tranquillement) et de (re)partir en balade début Octobre dans les Pyrénées, du côté de Cauterets. Cette fois-ci, nous partons du côté de Cambasque et des pentes qui forment la station de ski « Le Lys » à Cauterets. Ce n’est pas l’endroit le plus couru de la station mais il vaut le détour. Pentes verdoyantes des alpages, espaces minéraux, combes encaissées et le cristallin lac d’ilhéou ponctuent la rando. Venez donc : )


Démarrons la randonnée en milieu de matinée sous un grand soleil, dans une combe encore verdoyante sur ce début d’automne. Avec la fraîcheur matinale, le soleil est vrai un cadeau.

Les panneaux de randonnée annoncent le programme :

Cette randonnée se réalisant en bordure du parc national des Pyrénées, les chiens sont tolérés sous réserve qu’ils soient en laisse et restent bien sur le chemin. Alors j’en ai profité pour embarquer la « miss », dont les envies de gambader longuement seront largement comblées. 

Au bout d’une centaine de mètres, nous, nous avons déjà un joli point de vue sur le torrent qui circule dans la combe . Les sons de l’eau qui coule se répercutent sur les parois des vallées, berçant le promeneur qui sait l’écouter

Nous arrivons tantôt sur une gorge marquant la transition entre deux combes. Quelques chevaux de trait y pâturent tranquillement. Le paysage qui se révèle dans la nouvelle combe change drastiquement. Des alpages riches, nous passons à un lieu où le minéral semble régner en maître. L’altitude y prend sa part : La végétation se fait plus basse et plus rustique.

Mais si on lève les yeux vers le soleil, l’herbe réapparait. Les sapins blancs et les pins s’accrochent aux cimes de la montagne.

Alors que nous avançons sur le chemin, je vois les marquages du parc National des Pyrénées. Au delà de cette pierre, la nature est préservée de l’homme et de son impact. Je regarde les montagnes avec respect : sanctuaires de nature sauvage..

Continuer dans un paysage minéral.

En contrebas des pierres, on peut aussi s’émerveiller des nappes de myrtilliers et rhododendron bien rouges avec l’automne..Un instant, j’imagine la combe en été : couverte de riches fleurs roses, bourdonnante de vie..

Ici, en face de moi, se dresse un mur de pierres dans lequel serpente le chemin.. Un instant, je me sens bien incapable de le grimper… et puis je le prends comme un défi. Je range l’appareil photo pour attaquer la montée sans gêne. L’effort est assez violent, mais avec de la détermination, il se fait.
A mi hauteur, je marque une pause, ressort l’appareil. Le challenge n’est pas encore relevé.

Nouvelle longue pente. Nouvelle bataille contre soit. Et arrive le sommet. Je jette un coup d’œil en bas. Il y a quoi.. une demi heure.. j’étais sur le chemin en bas. Défi accompli.

En me retournant vers les hauteurs, je découvre une nouvelle combe riche en végétation. Prairies d’altitude, fleurs d’automne, myrtilles, rhododendron aux teintes rouges… Ici se manifeste toute l’exubérance de la montagne et les couleurs chaudes de l’automne.

En s’avançant dans cette nouvelle combe, le point d’arrivée s’aperçoit : le refuge qui borde le lac d’Ilhéou.

Sur ces pentes, le festival automnal des colchiques est ouvert..

Un dernier effort alors que le refuge se dessine de plus en plus

Et nous voici arrivées

Un « wahou » s’échappe face à cette couleur si pure, à ce paysage de montagne préservé, au bruit du vent qui chante dans la combe. Oui, nous sommes bien loin des villes et de l’agitation.Ici, même les groupes de randonneurs chuchotent, ne veulent troubler les lieux. Devant un tel spectacle, on se sent bien petit …

Se balader jusqu’à plus soif..

Après une pause (nécéssaire !), faire quelques pas sur les rives du lac. Voir de près le fameux refuge du lac qui m’a guidé jusque là. Fermé en hors saison, il est un point d’accueil en été

Puis il est l’heure de prendre le chemin du retour. L’aller et le retour se font pas le même chemin, l’occasion d’observer sur les paysages sous d’autres points de vue.En descendant, à quelques pas du lac je remarque le fameux lac noir qui apparaissait sur les cartes et que je n’ai vu dans l’effort de montée. Ce petit lac en contrebas du lac d’Ilhéou sert de tampon à la fonte des glaces

Le paysage vers le point de départ porte à perte de vue..

Arrivée de nouveau au niveau du « mur » affronté tout à l’heure j’ai un sourire. Il y a un peu de fierté a avoir grimpé cela. On dit toujours que l’intérêt dans les voyages n’est pas d’arrivé à la destination, mais toutes les émotions du voyage. A ce moment, je confirme.

Quand j’arrive dans la combe, l’après midi est déjà bien avancée. La lumière a bien changé depuis mon départ. Tout semble maintenant prendre des teintes rouges et jaunes.

Je redescend jusqu’à la combe de Cambasque, au pied du torrent

C’est ici que je vous laisse, dans cet alpage fleuris, à une petite centaine de mètres du parking. J’espère que la randonnée vous a plu et vous dis a bientôt !


Plus d’informations pour la randonnée Cambasque au Lac Ilhéou

  • La trace de la randonnée est disponible sur le site randonnées vallées de gavarnie.
  • Pour la démarrer, de Cauterets, montez en voiture à Cambasque et garez vous au parking au fond de la combe à côté d’un bâtiment technique.
  • Variantes: La randonnée est réalisée essentiellement sur un chemin large (route carrossable), qui longe le GR10. Vous pouvez prendre le GR10 en alternative mais c’est vraiment casse-g### par endroits. Il est possible de réaliser la randonnée en partant de Cauterets, en suivant le GR10 jusqu’à Cambasque puis récupérant la grande route. Comptez bien 5h pour les sportifs.



Purée de patidou, lentilles, noix (patidou bowl)

Bonjour à toutes et tous,

L’automne est clairement la saison pour se régaler avec les courges, qu’elles soient classiques ( potimarrons et butternut), comme nos moins classiques (patidou, giraumon, jack o little..). Afin de soutenir les producteurs, je m’efforce de faire des excursions fréquentes dans ces moins classiques comme avec le patidou cocotte. Néanmoins, quand la nature a été trop généreuse et ses mini courges vraiment grosses, difficile de les cuisiner en individuel.

C’est ici qu’arrive cette amusante recette. J’avais de gros patidou, que j’ai par flemme cuisiné en purée. J’ai cuit quelques lentilles à côté, mis quelques noix, rassemblé le tout dans un bol. Ce « patidou bowl » a été une excellente surprise gustative/ La douceur de la courge se marie bien à la rondeur de la lentille, cette dernière amène un petit « croquant », une touche d’huile de noix fini en rondeur.

En ayant encore re-planifié un « patidou bowl » pour cette semaine, je me suis dit que la recette pourrait vous intéresser. Il s n’a rien de glamour, mais c’est un de ces plats inesthétiques, inavouables et réconfortants que l’on aime déguster de temps en temps. J’espère donc que cela vous plaira.

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Patidou bowl - Purée de patidou, lentilles, noix - Au Fil du Thym
Patidou bowl – Purée de patidou, lentilles, noix

Recette : Patidou bowl : purée de patidou, lentilles, noix

Saison de la recette : Octobre- Janvier

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 20 minutes


Ingrédients

Pour 2 personnes :

  • 500 g de patidou (soit 1 gros patidou)
  • une dizaine de cerneaux de noix
  •  1 bonne pincée d’herbes de Provence
  •  120 g de lentilles vertes
  • 1 à 2 cuillérée à soupe d’huile d’olive
  • sel, poivre, noix de muscade
  •  huile de noix

Réalisation

Étape 1 : La purée de patidou

  • Lavez le patidou puis faites-le cuire (entier, sans l’éplucher) dans de l’eau bouillante pendant une quinzaine de minutes.
  • Laissez un peu refroidir puis ouvrez le patidou. Retirez les graines et récupérez la chair en grattant à l’aide d’une cuillère à soupe. Disposez la chair dans une casserole.
  • Faites chauffer à feu doux avec une pincée d’herbes de Provence et un peu d’eau jusqu’à ce que la chair soit fondante. Mixez-la ou passez là au presse purée avec au moins 1 cuillérée à soupe d’huile d’olive.
  • Salez, poivrez, ajoutez de la noix de muscade râpée à votre convenance.

Étape 2 : Les lentilles.

Rincez les lentilles vertes puis faites-les cuire pendant 15 à 20 minutes dans de l’eau bouillante salée. Égouttez, salez, poivrez et réservez

Etape 3 : Service

  • Réchauffez tous les éléments. Concassez quelques cerneaux de noix.
  • Dans les assiettes ou des bols, répartissez la purée de patidou, les lentilles, les cerneaux de noix.
  • Versez une cuillérée à soupe d’huile de noix sur chaque bol et servez aussitôt.

Servez chaud. Accompagnez de semoule ou de boulghour pour les gros appétits


Astuces :

  • Si vous n’avez pas d’huile de noix, remplacez par de l’huile d’olive.
  • Si vous souhaitez une purée crémeuse, n’hésitez pas à ajouter 2-3 cuillérées à soupe de crème végétale à l’intérieur.
  • La recette est aussi réalisable avec de la butternut (Même si je trouve qu’elle est un poil trop sucrée pour la recette). Comptez 1 butternut pour 4 personnes., donc doublez bien la quantité des autres ingrédients





Comment cuisiner les nashis ?

I. Présentation

Entre la pomme et la poire, le nashi est fruit d’origine asiatique qui pénètre peu à peu nos vergers et nos assiettes. Connaissez-vous ce fruit ?

Du côté du verger

L’ »arbre à nashi », de nom scientifique Pyrus pyrifolia est un arbre fruitier de des type et de la famille des Rosacées. Il originaire de la vallée du Yangtze en Chine où il est cultivé depuis l’Antiquité. Il entre dans la catégorie des poiriers asiatiques cultivés, des cultivars de poiriers spécifiques au territoire asiatique et hérités des traditions des vergers de Chine, Corée et japon. On les classe généralement en 5 catégories :

  • les poires de l’Oussouri (qiuzi li 秋子梨)
  • les poires chinoises blanches (baili 白梨)
  • les poires chinoises sableuses (shali 砂梨)
  • les poires du Xinjiang (xinjiang li 新疆梨)
  • les poires japonaises (nashi)

Très apprécié pour la saveur et le croquant de ses fruits, l’ « arbre à nashi » a été introduit en France dans les années 1980, dans le sud de la France. Rustique, facile à cultiver, souvent pollinisé par les poiriers « classiques » il c’est bien implanté dans nos vergers et apparaît peut à peu sur les étals.Au verger, le nashi  est un arbre de 7 à 15m, caduque, à feuilles ovales et pétiolées, formant des fleurs blanches à 5 pétales en début de printemps. Ces fruits ont la forme d’une pomme de couleur bronze et piquée de blanc. Les sont matures à l’automne.

Poirier Nashi en fleurs (Avril)

Dans les magasins / Sur les étals

Sur les étals, on peut trouver des nashi entre fin aout et décembre inclus. Ils se présentent sous forme de fruits ressemblant à une petite pomme, mais à la peau dorée et piquée de blanc. Il existe différentes variétés dont la maturité s’étale au fil de la saison, avec des variantes de couleurs or, bronze, plus jaune.

Nashis
Nashis

II. Comment les cuisiner ?

Comment l’utiliser ?

Le nashi est un vrai hybride entre les poires et les pommes car il possède une texture granuleuse de la poire, une saveur fine comme la poire, mais une fermeté et une forme de pomme. En conséquence, on peut le cuisiner exactement comme les pommes et les poires. : )

Avant toute utilisation, il faut d’abord le laver et retirer la peau. Celle-ci est trop dure pour être consommée.

Ensuite, il peut se consommer cru, entier (hors trognon) ou coupé en petits morceaux. On peut le cuire entier,  en quarts ou alors le réduire en compote. Ses morceaux peuvent aussi intégrer directement des pâtes à gâteaux, clafoutis, etc.

Dans quels plats ?

Avec sa saveur fine, le nashi peut s’utiliser pour des plats sucrés comme salés.

En salé, on peut l’utiliser en garniture de viandes, surtout des volailles, par exemple en remplaçant les associations avec la poire. Coupé en petits morceaux et légèrement compté, il peut former une garniture de chaussons, bricks et autres bouchées croustillantes.

En sucré, il peut remplacer pommes et poires dans les gâteaux, cakes, tartes, clafoutis, etc. Il a l’avantage d’amener finesse et moelleux dans les préparations.On peut également le réduire en compote et le transformer en confiture.

Avec quoi les associer ?

Le nashi ayant une saveur proche des poires, il s’associe aisément avec tous les ingrédients qui « marchent » avec de la poire. Côté épices, il s’accorde avec le clou de girofle, la badiane, la cardamone. La cannelle prendrait le dessus sur lui dont il est préférable de l’éviter.

On peut lui associer différents fruits secs qui apporteront douceur (amande), rondeur (noisette) ou amertume (noix). La graine de pavot lui convient aussi très bien.

En terme de fruits, il fonctionne avec tous les fruits de la saison : évidemment les pommes et poires.

En salé, il s’accorde bien avec les volailles, en particulier le canard, où il apporte de la douceur. L’agneau fonctionne aussi avec lui.

Enfin, il se marie avec les formages doux, yaourts, fromages blancs et faisselles.


III. Les recettes du blog

Retrouvez quelques recettes sur le blog pour vous inspirer. Au besoin, vous pouvez aussi consulter les recettes aux poires et les utiliser également avec le nashi : )

Sources de l’article :