Bonjour à toutes et tous,

A quelques jours de Noël, l’hiver est arrivé dans le Gers. Les chênes ont quitté leurs couleurs dorées pour prendre des tons ocres, les gelées s’invitent certains matins, la végétation s’est mise au pas. Quand par hasard et par chance, nous avons une journée pluvieuse suivie d’une nuit fraîche, le matin invite les brumes et les moments de féérie. J’ai eu la chance de pouvoir en « attraper » un lors du dernier week-end et j’avais envie de partager ce spectacle avec vous. Juste avant le rush final des fêtes, j’espère que cette balade dans un des premiers jour d’hiver vous offrira un moment de calme et de magie 🙂

Partons de la maison avant le lever de soleil et grimpons sur le haut de la plus haute colline du coin. Un ciel rose nous accueille:

Plus nous avançons, plus le ciel s’éclairci. Les Pyrénées blanches ressortent au loin

Je me tourne vers là où le soleil va se lever. Dans le ciel et es brumes claires, les arbres ressortent par ombres chinoises

Ce matin (comme beaucoup d’autres), notre chienne n’accompagne. Nous l’avions adopté à la SPA en mars, et la voir gambader autant, libre, en décembre, est plus que réjouissant

Je me poste à la lisière d’un champ de blé, ou je vais attendre le lever du soleil. Sous la lumière de la nuit, le blé révèle ses couleurs bleutées

Attendre le lever de soleil à l’horizon, admirer la ligne des brumes

Les premiers sommets de collines s’illuminent au loin alors que le moment se rapproche

Et au bout de longues minutes dans le froid, nous y sommes

Avec le lever de soleil, le paysage change du tout au tout. Les arbres noirs se teintent de couleurs ocres, les couleurs des collines se révèlent, le ciel passe au rose pâle.

Et le blé d’hiver prend des teintes dorées

Je reste plusieurs minutes puis prends le chemin de retour. Sur le haut de la collines, le spectacle des brumes dans les vallée reste époustouflant.

Avec le rayon de soleil et le réchauffement du sol et de l’atmosphère, les brumes évoluent vite et montent en altitude. Les arbres précédemment effleurés disparaissent dans les brumes

Je rentre par le haut de la colline pour être spectatrice de ce ballet éphémère. Le soleil fait briller les brumes

Les paysages sont magiques..Et ce jour d’hiver, la disparition du feuillage des arbres donne une certaine touche de mystère…

Il y a un coin sur ce chemin que j’apprécie niveau car nous avons une ligne d’arbres alignés (toujours très joli à l’automne, cf. Balade Botanique) . Les arbres déplumés par l’hiver ressortent aujourd’hui comme jamais avec les brumes.

Plus le temps avance, plus les brumes s’élèvent sur les champs

Et j’arrive au poins où il va me falloir redescendre dans la vallée et dans les brumes opaques pour terminer le chemin de retour.

C’est ici que je vous laisse, vous pouvez à convenance vous balade encore sur le haut de la colline. En espérant que cette balade vous a plu, je vous souhaite une belle journée !

Bonjour à toutes et tous,

Après avoir pris son temps avec les températures chaudes d’Octobre, l’automne a enfin pris ses quartiers dans la campagne. Les arbres les plus pressés ce sont dégarnis, les autres ont adopté leurs jolies teintes, les vénérables chênes, toujours lents, font progressivement passer leurs feuilles du vert au jaune. Malgré les ans, cette saison n’en fini jamais de m’émerveiller et révéler de nouvelles découvertes.

Ce week-end donc, j’aimerais vous proposer de venir marcher avec moi dans la campagne et la forêt, pour une balade botanique mettant en avant les petites beautés de l’automne. Vous pourrez trouver un complément dans la balade botanique de novembre 2022 si vous en souhaitez plus. Venez, nous partons en milieu de journée, sous un beau soleil d’automne …

Démarrons en forêt où tous gourmands que nous devons être, nous partons naturellement en quête de châtaigniers et de châtaignes. Ces arbres se repèrent vite à l’automne avec leurs feuilles jaunes, allongées et dentées. Si tant est que le châtaignier est dans une zone favorable, il aurait tôt fait de recouvrir le sol de fruits et satisfaire nos envies.

Dans les coins exposés, à côté des châtaigniers, il n’est pas rare de voir les alisier torminaux emboiter le pas des couleurs d’or et d’ocre. Les fruits des alisiers torminaux (dit alises) sont moins connus et prisés que les châtaignes par les humains, mais plus prisés par les oiseaux.

Si nous continuons la balade vers un coin plus frais, d’autres grands arbres apparaissent, arborant des sortes de pampilles sèches. Ce sont les charmes communs et les « pampilles » sont les éléments de protection des fruits. Sous chaque  » pétale » de pampille se cache en saison une akène c’est à dire une graine portée par un élément plumeux (comme ceux du pissenlit). A noter que le charme s’identifie du hêtre (qu’on retrouve plutôt en zone montagneuse) par ses feuilles dentées alors que le hêtre a des feuilles poilues !

Si nous continuons dans les arbres dorés, impossible de passer à côté des érables champêtres, qui illuminent les campagnes. Cette petite variété d’étable n’a pas son pareil pour résister à la sécheresse et colorer l’automne d’or.

La diversité des érables m’étonne toujours. Si vous prenez dans nos jardins usuels ou dans les villes, il est rare de croiser des érables champêtres, et nous croisons plus souvent des érables planes. Feuilles plates et bien découpées, parfois très colorées, qui n’a pas joué avec enfant ? Une illustration avec un érable plane en train de pousser dans mon terrain.

Nous avons regardé les arbres, baissons un peu le regard vers les haies où les viornes lantane ont aujourd’hui adopté de flamboyantes couleurs. Elles s’identifient assez vite par des feuilles ovales, épaisses et duveteuses. Nous l’avons vu fleurir au printemps, former ses fruits en début d’été, la voici dans ses couleurs d’automne.

Ne confondez pas avec le cornouiller sanguin qui arbore parfois les mêmes couleurs (et est souvent côte-côte avec la viorne) mais dispose de feuilles non poilues, fines et transparentes sous la lumière. 😉

Je vous propose de terminer la balade dans mon terrain et plus particulièrement dans mon verger. Alors que les petits arbres fruitiers grandissent et font des branches, ils montrent à l’automne un spectacle de plus en plus joyeux. Certains m’ont étonnés par leur couleur.

Commençons par les plus beaux trublions de la bande : les plaqueminiers ( fruitiers qui donnent les kaki) qui arborent un rouge de plus en plus vif.

Pas trop loin, j’ai un (d)étonant cerisier « Griottier de la Toussaint » qui se distingue de ses congénères par de petites feuilles oranges-rouge. Cette variété ancienne est sensée donner des cerises autour de la Toussaint (et non au printemps). L’arbre est encore trop jeune pour cela, et nous verrons sur les prochaines années.

A côté, les brugnons se sont aussi mis aux couleurs ocre-rouge, à croire qu’ils copient les couleurs des fruits d’été.

Et je finirait par un arrêt aux stands des abricotiers, où je m’avoue émerveillée par les couleurs d’automne ocres-rouge adoptées par les feuilles. Je n’ose imaginer la beauté du spectacle dans les champs d’abricotier du Sud de la France.

Je vous ramène au parking et je vous laisse ici. J’espère que cette balade botanique couleurs d’automne vous a plu, intéressé, fait découvrir un peu plus de la Nature. En vous souhaitant un bon week-end !

Bonjour à toutes et tous,

Avant tout, une pensée et un soutien pour les lecteurs du Pas-de-Calais victimes des inondations.

Avec le défilement de perturbations des derniers jours (semaines ?), j’ai plus de temps que prévu pour « Au Fil du Thym ». Alors que diriez vous d’une recette imprévue et de saison ?

Pour l’anecdote, nous avons profité des vacances d’automne et de quelques jours de congés pour rendre visite aux grands-parents. Les retrouvailles ont été joyeuses et les quelques jours emplis de balade en forêts et de grillades de châtaigne. Lors de ce temps, impossible de ne pas passer dans leur verger pour finir la cueillette de pommes, de poires et de (non pas les scoubidous ^^) de kaki. Ces jolis petits fruits étaient dans certaines zones de l’arbre bien prêts.

Le kaki laissant un peu dubitatif les grands parents, j’ai alors proposé de cuisiner un dessert aperçu plusieurs fois sur le net : une tatin. Même la découpe des fruits un peu trop mou a été « sportive », j’ai fini par obtenir un visuel assez appréciable. A la dégustation, la tarte a vraiment plu à toute la tablée. La tarte est généreuse, les saveurs sont originales, la petite pointe de sucre vanillé donne de la douceur et la note de poivre (association piquée ici) contrebalance le sucre. Petits comme grands y on trouvé leur compte. Depuis, j’en connais qui ont hâte de voir les plaqueminiers du jardin faire des fruits. 😉

Je voulais vous proposer l’idée de cette tatin kaki, si vous avez un plaqueminier ou si vous cherchez un dessert original et de saison pour ce week-end. J’espère que cela vous plaira. Bon week-end !

Recette : Tatin de Kaki

Saison de la recette : Novembre à Janvier
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 40 minutes

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 3 kakis persimmons « de marché » ou 5 à 6 petits kakis de jardin
• 1 pâte feuilletée
• 80 g de sucre
• 2 sachets de sucre vanillé
• 30 g de beurre
• (facultatif) 4-5 grains de poivre du Sichuan (cf. 1)

Réalisation

• Beurrez un moule à manqué. Saupoudrez des deux tiers du sucre et du sucre vanillé.
• Lavez les kakis, pelez-les, retirez le pédoncule et coupez-les en 4 ou 8. Disposez-les joliment dans le moule à manqué. (2)
• Répartissez le restant de sucre sur les kakis. Si les saveurs originales vous tente, concassez grossièrement les grains de poivre et répartissez sur les kakis.
• Récupérez votre pâte sablée, étalez la, puis placez la sur les kaki Appuyez légèrement sur l’extérieur pour bien couvrir les bords, et repliez l’excédent de pâte.
• Enfournez pour 40 minutes à 180°C

Servez cette tatin de kakis tiède ou fraîche.

Astuces :

• (1) Le poivre n’est pas indispensable mais cela contrebalance bien le sucre de la tarte.
• (2) la découpe des kaki va dépendre de leur fermeté. S’ils sont du jardin et un peu (beaucoup) mou faites ce que vous pouvez ^

Bonjour à toutes et tous,

Alors que les tempêtes balayent le pays et que l’on est confinés à la maison, une bonne part de gourmandise réconfortante m’a paru des plus appropriés. En cette saison, on ne va pas se mentir, c’est sans doute les recettes aux pommes qui sont les plus appréciés. Côté gâteau j’ai une recette fétiche transmise par belle-maman (ici) mais pour une fois je souhaitais changer.

Le hasard de mes pérégrinations sur le web m’avait fait tomber sur une recette ancienne surnommée « kilimandjaro » , (source :chez Byacb4you)) qui revient à un gâteau aux pommes surmonté d’une couche de crumble. Avec ce mauvais temps, pourquoi ne pas essayer. J’ai juste « twisté » la recette en optant pour des pommes vertes et un peu de zestes de citron dans la pâte. A la dégustation, ce fut une très jolie découverte. Il y a le réconfort des gâteaux aux pommes, le croustillant du crumble, la note fraîche de la pomme verte.. et aucune miette ne restant dans le plat. Sincèrement, c’est (derrière le gâteau de belle maman) la meilleure recette de gâteaux aux pommes que nous avons pu goûter.

Alors, avec ce mauvais temps, j’avais bien envie de partager la recette avec vous (ou la remettre en mémoire si vous connaissez). J’espère qu’elle vous permettra de passer de bons moments à plusieurs. Bon week-end !

Découvrez aussi

D’autres idées pour agrémenter les goûters d’automne:

• Jus d’épluchures de pommes
• Caramel chaud
• Cake rhum raisin