Bonjour à toutes et tous

Vous devez connaître cette « tendance » des eaux de infusées ou détox water, des boissons composées de lamelles de fruits/légumes infusés lentement dans de l’eau fraîche. (Il n’y a rien de « détox » dedans, si ce n’est que l’on boit de l’eau sans sucre) Que cela soit pour petits gourmands ou pour les adultes, elles sont « LE » bon plan de l’été pour éviter des boissons sucrées industrielles et soda.

En été, la version concombre et citron est une de nos préférées. Elle a l’avantage d’être rafraîchissante et équilibrée en saveurs entre la légère acidité du citron et la douceur du concombre. De plus, pour avoir testé, elle met un bon coup de fouet le matin si vous en prenez un verre au réveil.

Comme la « recette » dans mes « tiroirs » depuis un petit moment et que la canicule est présente, je me suis dit que vous serez peut être preneur de l’idée (ou du rappel). J’espère que cela vous plaira. Bonne journée

Recette : Eau infusée concombre et citron

Saison de la recette : Juin à Août
Temps de préparation : 05 minutes

Ingrédients

Pour 2 carafes d’un litre

• 2 litres d’eau
• 1 citron (non traité)
• 1/2 gros concombre
• Carafes en verre

Réalisation

• Lavez soigneusement citron et le concombre. Coupez-les en tranches fines.
• Disposez les tranches de concombre et de citron dans des carafes puis remplissez avec l’eau.
• Laissez reposer au moins 1 nuit avant de consommer .

Dégustez cette eau infusée concombre et citron bien fraîche.

Astuces :

• Conservation : Cette eau aromatisée se conserve aisément 3-4 jours au réfrigérateur. A savoir que plus cela infuse, meilleur c’est 😉
• Variante : Pour une version très fraîche, vous pouvez ajouter une dizaine de feuilles de menthe.
• Décoration : Si vous en proposez à l’apéro, n’hésitez pas à décorer les verres avec une lamelle de concombre dans laquelle vous aurez fait une fente.

Bonjour à tous et toutes,

Alors que l’heure des vacances a sonné pour beaucoup, on se (re)trouve à quelques irréductibles / forçats à continuer notre train-train quotidien au travail.  Histoire de s’évader j’aimerais partager avec vous un petit « carnet de vacances » dans la jolie région des Pyrénées.  Nous y sommes allés en famille lors des vacances de printemps et malgré le froid, nous avons été émerveillés par ce que nous avons vu. Terre de Haute Montagne, de cascades, de neiges et de fleurs, les Pyrénées abritent de nombreux grands site « à avoir vu dans sa vie »..  Aujourd’hui, je souhaite vous monter un « incontournable » : Le cirque de Gavarnie. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Si vous souhaitez découvrir, venez : )

Ou se situe-t-il ?

Partons dans le Sud-Ouest de la France, dans les Hautes Pyrénées (département), pas très loin de la frontière espagnole et du col du Tourmalet.  Pour se rendre à Gavarnie, il n’y a qu’un seul chemin d’accès : Il faut se rendre à Luz-Saint Sauveur, puis prendre Gèdre et enfin Gavarnie. La route entre Luz-Saint-Sauveur est de type « montagne » », très jolie, mais avec de nombreux virages en épingles et une certaine modération de vitesse. Au printemps c’était bondé de jonquilles sauvages, un régal ! Arrivés à Gavarnie (village), il faudra vous garer sur les parkings autorisés, puis ensuite vous déplacer à pied.

Qu’est-ce que le « Cirque de Gavarnie » ?

Comme son nom l’indique, le cirque de Gavarnie est un cirque c’est-à-dire une enceinte naturelle à parfois abruptes et de forme  quasi circulaire. C’est un cirque glaciaire c’est-à-dire qu’il a précédemment (il y a quelques millions d’années) hébergé un glacier qui a aujourd’hui fondu. Il existe plusieurs cirques en France mais Gavarnie est particulièrement connu pour sa taille (hauteur autour de 400m) sa largeur et sa beauté.  Le fond du site est autour de 1400 m d’altitudes, les parois autour de 1800m. La ligne de crête comporte de nombreux glacier et le cirque est entouré de nombreux pics montagneux atteignant 3000 m, ce qui renforce l’encaissement visuel du site.

Au fond du cirque se trouve la cascade de la Gave de Peau, une cascade de 422m de hauteur, accessible uniquement en été. Les crêtes ne sont accessibles qu’aux bons randonneurs et hébergent de magnifiques paysages de haute montagne.

Côté peuplement, en fait, à l’entrée du cirque se trouve le petit village de Gavarnie (150 hab).  Ce entrée/ce village été aménagée pour accueillir le public et des magasins, mais le reste du cirque est à 100% protégé. De nombreux sentiers de randonnée parcourent le cirque, donc celui de découverte qui parcours en simili-plat permet de pénétrer le cirque et atteindre la cascade sans difficultés. C’est d’ailleurs l’idéal pour une découverte en famille/ quand on est pas un grand sportif.

Balade -Découverte du cirque

Quand nous y sommes allés (au printemps, courant avril) , la ligne de neige étant autour de 1700 m, seuls les chemin de randonnée du bas du cirque étaient accessibles. De même  le « fond du fond » du cirque où se situe la cascade et la proximité des parois était interdit..Avec les petits gourmands nous avons  tout simplement réalisé le chemin / balade menant du village à l’intérieur du site (environ 2h aller et retour selon les pancartes, plutôt 4h avec un rythme très tranquille & les pauses).  Comme les mots ne suffiront pas à décrire le paysage et notre émerveillement, je vous présenterais essentiellement des photos, au fil de la balade…

Partons sur les bords de la Gave de Pau (qui court dans tout le cirque) :

Suivons un chemin facile et à plat. Au loin, apparaissent les murs du Cirque..

Sur les parois, apparaissent de multiples cascades d’eau vive. Avec la fonte des Glaces, elles sont bien tumultueuses

Passons un tout petit col pour atteindre l’entrée « officielle » du cirque. Un paysage aux couleurs d’hiver se dévoile.

Nous descendons sûrement dans le cirque :

Tout en bas, dans les prairies, c’est l’occasion de découvrir un peu de la flore de printemps :

Nous continuons jusqu’à atteindre la limite autorisée. A cet instant, un grondement retenti… Une avalanche ! On la guette des yeux.. je suis la première à dégainer, la capturer en photo et l’indiquer aux petits gourmands. Voici ces forces de la nature qui peuplent nos médias lors de la période d’hiver.

Aparté : Important lors des visites de printemps Le cirque se visite aisément dès la fonte des neiges et le printemps, mais il vous faudra faire bien attention à ne pas vous approcher des parois et respecter aux consignes de sécurités (chemins barrés notamment). En effet, même si votre chemin est déneigé/en sécurité, la fonte des neiges se poursuit dans les hauteurs. Le temps de notre balade (2H), nous avons entendu/vu pas moins de 3 avalanches se produire et la neige nous atteindre.

Moins de deux minutes après l’avalanche, le ciel se couvre sous la neige..

Nous rebroussons le chemin pour ne prendre aucun risque avec les petits. Mais le décor reste encore exceptionnel:

Pour le retour, nous trouvons une alternative à mi hauteur dans les pentes alentours. C’est l’occasion de varier nos points de vue même si le ciel c’est bien bouché.

En grimpant sur les collines, je n’en crois pas mes yeux : les gentianes de printemps sont là  ! Je passe un bon quart d’heure vautrée dans l’herbes à les photographier alors que mon mari et les petits gourmands en profitent pour faire une pause bien méritée .  « Maman, décroche de ton appareil » finissent-ils par crier.

C’est à contre-coeur que j’abandonne les gentianes pour que nous reprenons la route.

Nous continuos dans la forêt sur un petit sentier, où croisons encore de belles cascades. On se trempe les pieds en traversant, on rigole d’avoir les pieds mouillés, .. et je n’hésite pas à y rester pour attraper un cliché.

Devant nous, Gavarnie apparait déjà et annonce la fin de la balade.

En espérant que ce billet vous ait intéressé / intrigué / donné envie d’aller voir le cirque de plus près, je vous souhaite un bon vendredi !

Informations complémentaires

• La balade découverte dure 2 heure selon les pancartes, mais comptez plutôt 3h (voir 4h) si vous souhaitez la faire tranquillement avec pause goûter / photo / découverte  / gentianes..
• Pour le Côté sportif : En été, les amateurs de randonnée auront largement de quoi faire au sein du cirque et des alentours. Vous trouverez des idées sur le site de Gavarnie
• Pour la gourmandise : Si vous en avez l’occasion, je vous conseille d’essayer le fameux gâteau à la broche typique des Pyrénées du petit magasin  artisanal de Gavarnie . Ce n’est pas donné (15e/ 6 personnes il me semble) mais c’est excellent et cela vaut la découverte une fois dans sa vie. P
• Si vous souhaitez plus d’infos consultez le site du Cirque:  http://ete.gavarnie.com/

Bonjour à toutes et tous

Ah l’été, sa chaleur, son soleil, ses fruits et légumes d’été, ses soirées en terrasse à refaire le monde… et ses petits irritants que sont les moustiques et leurs piqûres. On s’en passerait bien. Sans doute comme vous, vous en avons testé différents moyens : dispositifs du commerce à brancher sur une prise – sans grand succès – , bougies citronnelle – avec un succès mitigé -, sans compter la chasse aux points d’eau stagnante comme le dessus du récupérateur d’eau. Malgré tout il reste quelques coquins moustiques qui adorent se glisser dans les chambres la nuit…. (Bzzzzzzzzzz)

En début d’été, en fouinant sur Pinterest en quête d’idées de « DIY » nature, je suis tombée sur une tutoriel tout simple de répulsif à moustiques naturel. Tiens ? Le concept est simple : dans un pot en verre empli d’eau, disposer différentes plantes odorantes (car les moustiques détestent les plantes à odeur) et d’huile essentielle, .. Ce n’est pas onéreux, c’est zéro déchet, si cela marche cela sera clairement utile, aller je tente..

Si je vous partage l’idée.. C’est parce qu’à ma très grande surprise, ce répulsif naturel à clairement marché ! En plaçant 2 pots de part et d’autre de notre petite terrasse, plus personne ne s’est fait piquer en soirée ou du moins n’a été dérangé ! J’étais très sceptique mais force a été de constater que les petits gourmands ont remarqué « ne plus se faire bouffer ». Bonne plan ne devant rester caché, je vous le relaye ici.. Essayez donc c’est tout simple !

Tutoriel : Répulsif à moustiques naturel

Saison : Juin – Octobre (voire plus avec le changement climatique..)

Matériel

Pour 2 pots répulsifs / photophores

• 3-4 branches de romarin
• 1 citron
• (facultatif) quelques feuilles de verveine citronnelle, ou autres éléments très odorants
• (facultatif) de la ficelle pour décorer
• 20 gouttes d’huile essentielle « odorante » par pot : citronnelle, citron, lavande

Réalisation

Pour les pots répulsifs :

• Lavez vos herbes si elles viennent du jardin, la terre n’est pas très jolie dans les pots. Lavez aussi les pots s’ils sortent tout juste de cave/garage/carton et sont pleins de poussière.
• Détaillez le citron en tranches ou demi-tranches (selon la largeur du goulot de vos pot). Coupez le romarin en branches de taille inférieure à la hauteur de vos pots.
• Disposez le citron, romarin, verveine, « autres choses parfumées » dans vos pots et couvrez d’eau. Ajoutez les huiles essentielles.
• Placez à l’endroit d’usage

Conservation : Les éléments du répulsif à moustique étant naturels et plongés dans de l’eau, il ont une durée de vie autour d’une semaine (pourrissement). Dans ce cas, jetez le tout au compost, nettoyez vos pots, puis remplissez les de nouveau.

Astuces :

• Vous pouvez utiliser du romarin rampant (souvent plus expansif au jardin que le romarin officinal), celui- ci étant aussi parfumé.
• Les moustiques et autres nuisibles sont repoussés par les plantes ayant une forte odeur : citronnelle, lavande, menthe, tomate, donc n’hésitez pas à utiliser ces éléments pour varier le contenu des photophores.
• Vous pouvez les utiliser en photophore en ajoutant des bougies « chauffe plat » non flottantes, faites attention à disposer une tranche de citron en haut du pot (juste avant le remplissage) elle servira de support aux bougies
• Si vous vous faites piquer, n’hésitez pas à frotter une feuille de plantain pour limiter les démangeaisons. Vous pouvez aussi préparer de l’huile ou du baume de plantain.

Bonjour à toutes et tous

En été, mes recettes de cuisine se simplifient souvent, s’orientent vers des salades, des accompagnements pour les sessions ‘barbecue » et des « petites choses » à picorer sans difficultés. La ratatouille (et toutes ses variantes plus ou moins proches) en particulier est un plat de légumes qui passe 3-4 fois (voire plus) par mes plaques de cuisson. Il y a quelques années, en discutant de ce plat avec Belle Maman (collectionneuse professionnelle de recettes), elle m’a surprise en me passant une fiche (bien vieille) de « compotée courgette et tomates » soit disant « absolument délicieuse ».

 Je la tentais quelques jours plus tard.. et que vous dire ensuite ? Belle Maman ne c’était pas trompée, c’est une recette qui ne paye pas de mine mais ô combien délicieuse ! Je me retrouvais vite à finir le plat à la cuillère, tout en regrettant de ne pas avoir traité un bon kilo de légumes supplémentaires. En texture c’est effectivement une compotée fondante. En goûts, c’est bien relevé par la tomate, adoucit par la courgette, très parfumé avec les herbes… Un régal !

Depuis, j’en refais tous les ans de cette compotée courgettes tomates soit en accompagnement d’été avec des oeufs, des pois chiches, soit pour une mise en conserve pour afin d’en disposer le reste de l’année. C’est clairement LE bon plan de la saison estivale et LE plan parfait en hiver quand la lassitude des carottes/poireaux/(etc) nous gagne. Vous pouvez d’ailleurs observer un exemple de mes fournées conserves en photo en dessous.

Alors, il me semblait naturel (voire indispensable) que je vous partage la recette 😉 J’espère qu’elle vous sera utile. Bon dimanche !

Découvrez aussi :

Des idées d’accompagnement d’été :

• Aubergines et poivrons confits au four
• Courgettes sautées aux noisettes
• Tian d’aubergines au pesto

Bonjour à tous et toutes,

J’espère que vous avez pu profiter du doux week-end ensoleillé qui nous a été offert. Tempérance de la météo, soleil éclatant, du Mistral pour les intimes de la vallée du Rhône, ballet de fleurs dans les campagnes, il ne manquait rien pour un week-end mémorable. Je ne sais pas quel est votre sentiment, mais personnellement, j’en ai marre médias nous vantent la mer et ses étendues bleues des destinations exotiques, les soit disant fêtes arrosées alors qu’on peut tout à fait vivre des moments agréables ici, chez nous.

A ce début d’été, j’avais envie de partager avec vous une jolie balade faite dans les basses collines du Vercors, dans un de mes « spots » favoris. J’espère qu’elle vous plaira.

Nous débutons la balade au pied des collines, à proximité de prairies fleuries. Ballet de graminées au gré du vent

Les regards les plus avertis auront repéré les touches de rose dans la prairie. C’est la pleine saison des orchidées sauvages et en particulier des anacamptis pyramidaux.

Alors que nous grimpons, le paysage des colines du Vercors se révèle.

Dans les prairies les chicorées sauvages sont de sortie. Transparence des pétales

Nous montons encore, passons au dessus des collines les plus basses. Les haies se dégagent dans le vert..

L’horizon des contreforts du Vercors apparait au loin

Arrivée en haut, je tombe sur une nouvelle prairie ou s’éclatent les orchidées. Comme ces ophrys bécasses reconnaissable à leur pétale du bas coloré et avec un appendice

Ou encore le fin Ophrys moustique et son rose pâle..

Encore des bécasses… et un Ophrys mouche avec son labelle rougeoyant..

Arriver tout en haut de la colline, avoir le regard vers l’horizon du Vercors

Et côté plaines, la tour de Barcelone se dégage de l’horizon

Vous vous dites peut être, n’y a t’il que des orchidées de fleuries en ce moment ? Non, dans les coins secs nous avons un joli ballet d’aériennes catananches.

Nous prenons le chemin de retour et de descente au travers de nouvelles prairies. Une dernière pose d’orchidée sauvages..

Avant de finir au pied du petit rû qui coule dans la vallée, prendre un bain ludique bien frais et bien mérité.

En espérant que cette balade dans les collines du Vercors en juin vous a plu, je vous souhaite une bonne journée !