Bonjour à toutes et tous,

Nous voici arrivés en décembre et au premier dimanche de l’Avent. S’ouvre aujourd’hui la joyeuse période des fêtes de fin d’année, un temps de partage et d’un peu de magie. Aujourd’hui, le site transite en mode « fêtes de fin d’année » (il a même pris toutes les couleurs associées ! ) et j’espère que le programme prévu vous plaira et inspirera. : )

Aujourd’hui, je vous propose de nous retrouver autour d’une gourmandise de saison : le pain d’épices… et en particulier une recette qui m’a a jamais réconciliée avec ce gâteau. Certes il s’éloigne un peu de la recette traditionnelle, mais il est moelleux, doux, avec du croquant à l’intérieur. C’est un pain d’épices aux amandes, cuit à plat (et non en format de cake) qui se dégustent par petites bouchées. J’ai découvert la recette il y a 6 ans sur l’excellent site bredele.fr (source ici), tenté, adoré.. et itérée quasiment tous les ans depuis. On se régale tous les ans en famille ou entre proche, à l’occasion de la mise en place du sapin de noêl ou d’un gouter gourmand.

Bref, pour commencer cette période festive, je voulais partager la recette de ce pain d’épices amandes avec vous. J’espère que cela vous inspirera et vous régalera. Bonne journée 🙂

Recette : Pain d’épices amandes

Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 40 minutes
Temps de cuisson : 12 à 15 minutes

Ingrédients

Pour 6 à 8 personnes

• 300 g de farine (idéalement complète)
• 200 g de miel liquide (cf 1)
• 50 g de sucre
• 100 ml de lait
• 1 cuillérée à café de levure chimique (1/2 paquet)
• 2 cuillérées à soupe d’épices à pain d’épice
• 1 cuillérée à soupe de cannelle moulue
• 100 g d’amandes entières.

Réalisation

• Torréfiez les amandes puis concassez grossièrement.
• Placez le miel et le lait dans une casserole et faites chauffer pour diluer le miel.
• Dans un saladier, mélangez la farine, épices, sucre et levure chimique
• Incorporez le mélange lait et miel et homogénéisez.
• Ajoutez les amandes concassées.
• Étalez la pâte sur une feuille de papier cuisson four en gardant une épaisseur d’1 à 1.5 cm. (cf. 2).
• Enfournez à 180°C pour 15 à 20 minutes. Le pain d’épices est cuit quand la pointe d’un couteau enfoncée dans le gâteau sors sans traces de pâtes.
• Laissez refroidir et découpez en rectangles ou losanges pour servir.

Astuces :

• 1 – Choisissez le miel selon vos goûts : acacia avec un goût léger, miel toute fleurs passe partout, châtaignier très prononcé
• 2 – Pour sécuriser la cuisson, n’hésitez pas à placer la pâte dans un moule (carré , manqué..)

Bonjour à toutes et tous,

Pour reprendre les traditions du blog, dans ce billet, je vous propose différentes recettes pour agrémenter et varier vos menus décembre. Ce sont des recettes publiées en Décembre ou dans les mois attenants, mais toujours avec des ingrédients de saison. J’espère que vous trouverez quelques idées pour vous inspirer. : )

Pour les recettes dédiées aux fêtes de fin d’année, consultez cette page 🙂

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Apéritif

• Amuse bouche au radis noir, fromage frais, pomme
• Amuse bouche boudin blanc et pommes
• Blinis au sarrasin
• Barquettes d’endives, fromage frais, grenade
• Beignets d’oignon
• Mini cakes rosette et emmenthal
• Verrine de radis d’hiver marinés

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Salades, Tartes, et entrées

• Flans de blette à la moutarde
• Salade de hale, orange et flocons d’avoine
• Salade d’endives, vinaigrette moutarde
• Salade de radis noir et carottes à l’asiatique
• Salade de pommes de terre, mâche, pomelo
• Soupe de topinambours et épinards
• Tourte aux blettes, pomme de terre, noix
• Tarte au chou fleur et au curry
• Tarte flambée butternut et noix
• Velouté de brocolis au curry
• Velouté de butternut au thym

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Plats Veggies, Viande, Poisson

• Canette aux pommes, cidre et épices
• Cocotte de poulet, carottes, panais à la vanille
• Feuilletés au cabillaud en terre-mer
• Poulet à la bière, miel, citron
• Poisson sauté au piment
• Cassolette de noix de saint jacques, curry, lait de coco
• Crêpes gratinées à la tomme et champignons
• Pâtisson farci au bleu et champignons
• Soupe paysanne aux haricots blancs et curry

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Accompagnements

• Chou vert sauté aux graines de moutarde
• Chou rouge aux pommes, miel, épices
• Croquettes de pomme de terre maison
• Frites de céleri rave au cumin
• Gratin de pommes de terre et butternut au saint nectaire
• Gratin de pommes de terre et yacon
• Potimarron rôti au four

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Desserts

• Crumble poires amandes
• Crèmes dessert au caramel beurre salé
• Gâteau crumble aux pommes
• Gâteau de Noël, butternut, noix, noisette
• Pommes au four et aux noix
• Salade kaki, noix, cannelle

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Goûters

• Albert Bredele
• Biscuits pain d’épice
• Muffins carotte et cannelle
• Petits moelleux pommes et épices
• Pain d’épices aux amandes
• Pain d’épices au rhum et vanille
• Sablés aux noix
• Schowowbredele
• Spritz noisette
• Spirales au chocolat

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Petits déjeuners & brunch

• Cake à la clémentine
• Compote pomme cannelle
• Cougnous (brioche)
• Crêpes inratables
• Crème de pommes à tartiner
• Epices chaî maison
• Petits moelleux pommes et épices
• Muffins carotte et cannelle

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Bonjour à toutes et tous,

Avant que le site ne transite en mode fêtes, je vous retrouve pour une bonne part de moelleux et de gourmandise.

Mes plus si petits gourmands et moi même avons une certaine affection pour les brioches, donc plusieurs recettes sont déjà passées par ma cuisine. Loin de nous les recettes compliquées, les simples sont suffisante et autorisent d’éventuels tartinages. Dans le panel de recettes simples tentées, il y en avait une que je n’avais pas testé : les brioches à la crème. Elles avaient connu leur heure de gloire sur les blogs il y a quelques années sous le nom de brioche butchy, et se caractérisent par un remplacement du beurre par de la crème. Ces brioches sont sensées êtres originaire d’Allemagne mais je n’ai pas encore trouvé l’appellation originale.

Bref, Je m’y suis lancée un mauvais week-end pour tomber sur une recette très simple, au façonnage rapide, et au moelleux assez incomparable. Clairement, l’usage de la crème donne un goût et une texture différente de nos brioches au beurre, mais il y a un bon goût de reviens-y. Depuis, autant vous dire quelle a été itérée plus d’une fois.

Avant les fêtes, j’avais donc envie de partager la recette avec vous. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée.

Bonjour à toutes et tous,

Le Gers a l’étonnante capacité d’héberger une grande diversité de biotopes différents, allant de la zone marécageuse en bord de ruisseaux, aux foisonnantes prairies jusqu’au coteau sec et méditerranéens. Dans ces coteaux, immortelles, serpolet,origan (et ophrys jaunes au printemps 🙂 se disputent le ras du bol, tandis que genets et genévrier peuplent les hauteurs buissonnantes. Dans cette liste sans doute avez vous reconnus quelques plantes aromatiques et médicinales, comme le piquant genévrier.

Cela fait des années, toujours en automne, que je regarde les genévriers (Juniperus communis L., cf. wikipédia) du coin former leurs aromatiques cônes noirs ou « baies de genièvre » en me demandant comment les utiliser. (autre que dans le chou fermenté). C’est en fouillant sur internet que j’ai trouvé une amusante recette d’Hypocras au Genièvre (source : ici ). L’Hypocras désigne une vielle boisson au vin épicé, souvent très sucrée, que l’on recommandait « avant » pour la digestion. On en trouve encore différentes variantes régionales, à servir (avec modération) en apéritif.

Avec la proximité de Noël, l’idée de préparer de l’hypocras au genièvre m’a séduite. C’est un présent fait maison, naturel et qui aura le mérite de proposer une découverte aux adultes. J’ai donc réalisé une bouteille d’essai en début de mois, que l’on devrait ne pas trop tarder à déguster.

En attendant la dégustation, je voulais relayer la recette de cet hypocras au genièvre ici. Cela peut vous donner des idées comme apéritif maison, cadeau gourmand ou autre. Et la saison de collecte des baies c’est maintenant 😉 J’espère que cela vous plaira.

Bonne journée !

Tutoriel : Hypocras au genièvre

Matériel

Pour 1.1 L de boisson :

• 1 bouteille de plus d’un litre
• 75cl de vin blanc moelleux
• 24 baies de genièvre
• 75 g de sucre
• 1 gousse de vanille
• 350 ml d’eau de vie

Réalisation

• Collectez vos baies de genièvre bien noires.
• Écrasez les baies et versez dans le vin blanc. Laissez mariner 3 à 4 jours
• A l’issue de ce temps, filtrez le vin. Grattez la gousse de vanille et mélangez avec le vin.
• Dans une (grande) bouteille versez le vin, le sucre, l’alcool et la gousse de vanille grattée.
• Laissez mariner 1 mois au frais et à l’abri de la lumière avant de déguster.

Dégustez avec modération en apéritif ou en digestif.

Astuces :

• Sur le choix du vin : Si vous appréciez les apéritifs plutôt sucrés, optez pour un vin moelleux comme du MontBazillac.
• Conservation : Aisément 1 an

Bonjour à toutes et tous,

Je vous retrouve ce matin pour un joli plat d’automne coloré. Alors que le froid s’installe, il saura tout à fait réconforter.

Pour l’anecdote, autant le couscous est un plat très prisé par mes gourmands et en France, autant personnellement je n’ai jamais apprécié. Je leur laisse tout le plaisir d’en acheter sur un des marchés puis se régaler, et n’ai jamais vraiment cherché à apprendre la(les) recette(s). Néanmoins, j’apprécie beaucoup la semoule de couscous qui a le gros avantage de se préparer en 2 minutes et de permettre de composer de généreuses assiettes veggies comme former un accompagnement pour mes gourmands. C’est donc un peu par hasard qu’est venue cette recette.

A la base, j’avais envie de légumes d’automne (butternut, carottes..) mijotés avec quelques épices et ne savait pas comment les accompagner. La semoule de couscous fut toute désignée et quelques pois chiches cuits au réfrigérateur virent agrémenter l’assiette. Commentaire de mes gourmands : « Il est joli ton couscous de légumes ! »‘ (euh ?). L’assiette-couscous c’est révélée assurément délicieuse : Des légumes fondants relevés par un jus sucré-épicé. Du croquant avec les pois, de la semoule bien réconfortante. Et le tout qui se marie très très bien. Validé, adopté, j’en ai re-préparé peu après et mêmes mes plus-si-petits gourmands ont adoré.

Me projettant à en re-préparer, je voulais partager la recette de ce couscous légumes automne avec vous. J’espère que cela vous plaira ou inspirera pour faire votre propre version. Bonne journée !

Découvrez aussi

D’autres idées de plats d’automne veggie:

• Lasagnes au potimarron et romanesco
• Haricots tarbais, carottes, sauge
• Chou chinois sauté au tofu fumé

Bonjour à toutes et tous,

Avant que nous ne basculions dans l’hiver (ou du moins des températures s’en rapprochant) j’aimerais vous emmener une dernière fois en randonnée voir les couleurs de l’automne. Pour cela, nous allons remonter un peu dans le temps, quitter le Gers et retourner en Haute Loire. 🙂

Lors de nos quelques jours de vacances/obligations familiales en Haute Loire, le temps n’a pas été tout le temps maussade comme au Mézenc et nous avons eu la chance d’une ou deux matinées ensoleillée. L’occasion était alors trop belle pour ne pas arpenter un des chemins de randonnée incontournable sur Sud Haute Loire : Le sentier de Bonas ou Pic de Lizieux. Cette randonnée facile promettait chemins forestiers et une jolie grimpette sur un célèbres promontoires. La balade fut à la hauteur de sa réputation entre les couleurs d’automne et les paysages à perte de vue.

Je voulais donc vous emmener avec moi refaire cette randonnée. Pour l’anecdote, j’avais déjà posté les photos de la randonnée lors de sa réalisation en 2017, vous pourrez vous que la qualité des photos à monté en 7 ans 😉

Bonne journée !

Pour ne pas bloquer ma famille la journée, je pars très tôt (avec le chien :p ) en espérant être rentrée vers 11H. Le lever de soleil sur les monts du Sud Haute Loire accompagne notre arrivée au point de départ de la randonnée.

Lorsque l’on démarre officiellement la randonnée, le chemin pierreux est encore dans l’ombre.

Mais bien vite nos arrivons sur la petite avancée de terre orientée vers le sud où se situe le connu menhir de Montbusat

D’ici l’horizon vers le sud est entièrement dégagé. Cela laisse apprécier la grandeur des paysages colorés par l’automne : Au loin, dans les Monts, le fameux Mézenc que nous avons tenté de grimper. Entre, les plaines faites de champs et de pâtures pour les fins-gras du Mézenc.

Nous démarrons la randonnée par de petits chemins qui s’enfoncent bien vite dans les forêts colorées.

Les contrastes ombre/lumière du matin font changer d’ambiance à chaque pas…

Alors que nous arrivons sur le flanc est, la forêt ne tarde pas à se transformer en hêtraie aux couleurs dorés. J’ai toujours été émerveillée par la beauté des arbres quand ils adoptent leur manteau d’automne. On se sent toujours privilégié d’être là, à ce moment si court de l’année où les arbres sont faits d’or et de lumière…

Nous redescendons vers la route qui contourne le pic. Celle-ci est encore inondée des larges pluies d’il y a quelques jours.

Ce matin, nous ne sommes pas seuls sur les routes 🙂

Après plus d’un quart d’heure sur la route, nous retournons sur des chemins de terre. Notre chienne ne cesse de courir pour découvrir les lieux. Il y a tant de nouvelles senteurs, de nouvelles formes…

Au dessus du muret à gauche donne un aperçu du fameux pic de Lizieux et de ses pentes de pierre.

Nous continuons en forêt, commençons à remonter avant de tomber sur le panneaux qui marque le début de l’ultime et difficile dernière montée. Aller, un dernier effort.

Pour moi, les bordures de chemin prennent des airs féériques entre le doré des hêtres et la douceur des mousses. Avec un peu d’imagination, on pourrait largement s’inventer des personnages habitants dans la forêt et des histoires sans fin..

Alors que nous grimpons, la forêt laisse progressivement place aux pierres

Jusqu’à ce que les pierres prennent quais entière possession des lieux

Dernière portion de montée. Je me souris en me souvenant qu’il y a 7 ans, j’avais pris la même photographie ici.

Au fur et à mesure que nous grimpons, le paysage se dévoile..

Et nous voici au pied du tout dernier monticule rocheux, que nous avons aperçu en bas.

D’ici, le point de vue sur le Sud Haut Loire / début d’Ardèche est stupéfiant.

Nous terminons la montée et arrivons au point culminant des lieux, ou se situe deux tables d’orientation gravées.

D’ici nous avons un point de à 360° sur le sud Haute Loire, côté Nord avec les différents sucs proches de la commune d’Araules…

Côté Sud avec les monts d’Ardèche..

On se pose un peu, puis il s’agit de redescendre. Le petit chemin s’étends entre les pierres. Tout en marchant, j’admire les couleurs de l’automne portés par les arbres, les noisettiers et les bruyères

Le chemin fini par retourner en forêt et rejoint des sentiers plus aménagés

Nous terminons la randonné sur du faux plat, entre les hêtres dorées, les sapins verts, les bouleaux aux troncs blancs. J’observe en passant quelques champignons, les dernières fleurs de la saison.. puis nous arrivons au parking. La randonnée est terminée mais nous avons plein de belles images dans la mémoire.

En espérant que cette randonnée sur le sentier de Bonas vous a plu, je vous souhaite un belle journée !

Plus d’informations :

• la randonnée correspond au PR360 le sentier de Bonas. Vous pouvez trouver la trace sur ce site PR639 Le sentier de Bonas | Auvergne Destination
• La randonné n’est pas très difficile, seul la phase de monté au pic lui même peut être compliquée. Si vous avec des personnes à mobilité réduite, vous pouvez faire le tour du pic par les sentiers de forêt.

Bonjour à toutes et tous,

C’est une excellente gourmandise de saison que j’aimerais partager avec vous ce week-end. Si vous avez un cognassier dans votre jardin ou adorez les coings, sans doute allez vous apprécier cette recette.

Dans le Gers, les chemins de campagne sont souvent balisés de cognassiers. Ces arbres ont très longtemps été utilisés pour marquer les coins des terrains gascons, et il n’est clairement par rare de retrouver ces balises. Mais autant le cognassier est fréquent, autant il émerveille au printemps par la quantité de fleurs, autant la cueillette est maigre car les fruits pourrissent souvent sur l’arbre avant même la récolte. Alors pour se régaler avec ce fruit, il faut avoir le coup de chance de trouver un (vrai) producteur. La chance m’a sourit il y a peu car j’ai trouvé quelques beaux coings, permettant d’envisager les fameux coings au sirop et un autre dessert.

Pour un dessert savoureux avec les coings, je n’ai pas cherché longtemps car j’ai aperçu sur divers site de cuisine l’idée du clafoutis de coings. Idée empruntée, je l’ai cuisine avec une pâte à clafoutis maison, basée sur de la maïzena (plus légère en texture) et parfumée avec un peu d’eau de vie de prune. Le résultat c’est révélé excellent : coings fondants et parfumés, pâte à clafoutis moelleuse, ensemble qui se déguste sans mal. Il n’en est pas resté une lichette.

Espérant itérer ce clafoutis de coings au plus vite, je voulais partager la recette avec vous. J’espère que cela vous plaira. Bon week-end !

Découvrez aussi :

D’autres idées de desserts de saison :

• Coings en crumble de sarrasin
• Gâteau fondant aux noix
• Tatin de kaki

Bonjour à toutes et tous,

Lors de nos quelques jours de vacances/obligations familiales en Haute Loire, j’ai pu prendre des moments (très matinaux) pour explorer certains coins sauvages du département. Territoire de moyenne montagne, la Haute Loire est aussi un territoire de forêts anciennes, faites de hauts épicéas et hêtres colorés. Sous ces houppiers, c’est développé un foisonnant écosystème forestier où les pluies ont vite fait de réveiller les champignons.

Lors de ces quelques jours, les nombreuses pluies aidant, ces forêts étaient une véritable pouponnière de champignons d’automne. Si les senteurs étaient prenantes, la diversité des formes, des couleurs avait de quoi amuser tout botaniste amateur.

A défaut de pouvoir vous emmener en véritable balade botanique (je ne suis pas compétente sur les champignons 😉 ), je voulais partager avec vous quelques jolies photos illustrant cette biodiversité. J’espère que cela vous plaira 🙂

Partons dans une forêt claire, où les houppiers des épicéas protègent des clairières mousseuses et emplies de myrtilliers et bruyères. L’arrivée de l’automne a teinté le vert franc de notes de jaunes et ocres.

Il ne faut pas longtemps pour repérer de petites familles de champignons (des Pholiotes changeantes?) se dresser sur les souches :

Entre les mousses, des chapeaux blancs (des Clitocybe nébuleux ?) se dressent

Je pense avoir loupé l’occasion de récupérer quelques chanterelles 😉

Les champignons n’ont pas tous la forme que l’on connait avec un pied droit et un chapeau. Les clavaires (rugueuse ?) prennent des formes ramifiées grimpant vers le ciel.

Et sur les troncs les calocères visqueuses forment d’amusantes structures évoquant le corail ..

Dans les étonnantes couleurs que nous pouvons observer, ces laccaires améthystes affichent un joli violet :

Et parfois, sur les bords des chemins ou dans les endroits aménagés, nous pouvons trouver différents immeuble d’habitations sur les anciennes souches, façon gratte-ciel (avec des Trametes versicolor ?):

Ou façon barres d’immeubles design avec balcons intégrés 🙂 (Hypholoma fasciculare?)

Autre matin, autre ambiance. les brumes d’automne ont envahi la forêt. Nous sommes dans une zone peuplée majoritairement de conifères, où d’autres espèces de champignons peuplent l’humus.

Sur les zones mousseuses, des familles à chapeau plat s’installent et cherchent le soleil

Nous retrouvons quelques laccaires améthystes et leur étonnant violet

Sous les conifères se sont plutôt des chapeaux rouges qui se dégagent (russules ?) des épines pointent vers le ciel.

La forêt de conifères reste le terrain favori de certains champignons comme les Coprinellus micaceus (?) (à gauche) et les amanites tue mouche (à droite). Ces dernières sont aisément reconnaissables à leur chapeau rouge à pois.

En espérant que cette petite balade dans le monde des champignons vous a plu, je vous souhaite une belle soirée !