Balade Botanique : Après 40°C (Août 2025)

Bonjour à toutes et tous,

Je vous propose ce matin de partir en balade botanique pour s’aérer et observer la nature. Cela sera une balade botanique un peu particulière, moins légère et plus instructive que d’autres, mais elle me tient vraiment à cœur.

À force m’occuper de mon jardin, battre la campagne régulièrement, j’ai appris à voir la nature quand elle est dans sa pleine beauté et sa pleine exubérance, mais aussi quand elle soufre. Les chauds et parfois secs étés du Sud Ouest sont toujours une période compliquée. Tant que les températures se maintiennent à des maximales de 35°C, la Nature (et mon jardin) tiennent bien. Certes, les graminées sèchent un peu vite et les plantes fragiles disparaissent, mais l’ensemble vis sa vie en toute tranquillité. Quand nous atteignons les 40°C, tout bascule. La Nature souffre et mon jardin ne résiste que parce que je l’arrose tous les matins.

Alors que nous venons de vivre 2-4 journées dans le Gers autour des 40°C, j’ai pris le parti de prendre quelques photos des impacts de ces 40 degrés, afin de vous les montrer. Vous pourrez ainsi repérer ces signes dans votre jardin (ou plus).

Et rassurez-vous, nous terminerons sur une note joyeuse. 😉


Commençons la balade sur un chemin agricole en haut d’une colline. Comme prévisible, les graminées du bord de route sont déjà séchées par le soleil.

Dans ces endroits secs, si nous nous mettons au ras du sol, nous découvrons sans surprise que les mousses et petites plantes qui ont décoré tout le printemps ont presque brûlé sur place.

Impact 40 degrés sur la nature

L’impact des premières chaudes journées se voit rapidement dans les champs. Ces terrains très exposés, souvent sur des collines, sont les premiers touchés par les fortes chaleurs. Les tournesols, autrefois joyeux, accélèrent leur cycle de floraison et vont même jusqu’à laisser brûler que leurs feuilles les plus basses.

Impact 40 degrés sur la nature

L’assèchement est particulièrement visible sur les champs de maïs (très peu sont arrosés dans le Gers), où en quelques heures, on peut passer du champ verdoyant au champ brulé, aux épis de maïs pointés vers le sol. On notera néanmoins que cette forêt d’épis est un heureux abri pour les tournesols.

Impact 40 degrés sur la nature

Globalement, quelques jours à 40° suffisent pour transformer les paysages des champs vers et dorés, en étendue fardée de noir…

Impact 40 degrés sur la nature

Dans la végétation sauvage, nous pouvons retrouver aussi les phénomènes vus dans les champs. Comme ces millepertuis qui ont accéléré leur sèche et ne présentent plus quelques feuilles décolorées

Impact 40 degrés sur la nature

Ou ces épilobes hérissé (pourtant des plantes de milieu humide) qui ont sacrifié quelques feuilles du bas pour privilégier celles du haut et continuer leur floraison. À la première pluie, vous pouvez être sur(e) qu’elles seront de nouveau couvertes de rose.

Impact 40 degrés sur la nature

Si on a vite idée de l’impact sur les graminées, dans les champs, l’impact des 40°C est aussi très visible dans les arbres et dans les haies.

D’ailleurs, pour savoir qu’une période très chaude et difficile s’annonce, mes meilleurs conseillers sont maintenant les arbres : quand ceux-ci décident de se débarrasser d’une partie de leur feuillage pour limiter l’évapotranspiration et se protéger. Les acacias sont les premiers à utiliser ce mécanisme de protection (cf. en dessous) en sacrifiant un bon 50% de leur feuillage. Dans mon verger, les pommiers sont mes meilleurs informateurs : lorsque qu’une partie de leurs feuilles jaunissent, ils m’indiquent là que « ça va être chaud (au propre et figuré) et sec ».

Vous le comprendrez, le premier signe d’alerte est de retrouver sur le sol des feuilles d’arbres en plein été.

Certains arbres ou arbustes utilisent moins ce mécanisme et sont directement impactés par la chaleur et le sec. Ces viornes, par exemples, ont vu brûler les extrémités de leurs feuilles.

Pour cet érable, nous retrouvons le mécanisme de protection de laisser brûler quelques feuilles, pour protéger d’autres.

Impact 40 degrés sur la nature

Parfois, le phénomène est plus spectaculaire, avec des arbres qui décident de perdre l’ensemble de leurs feuilles comme ces ormes champêtres

Ou plus étrangement, ce grand chêne

Les haies denses sont souvent des lieux de résilience forte, où la densité des plantes permet de refroidir l’ambiance et où la solidarité joue entre plantes. Néanmoins, il arrive aussi que certains se « sacrifient » au bénéfice de la communauté, comme ici ces ormes champêtres dans cette haie bien verte. Il est assez probable qu’ils repartaient à l’automne.

Vous me direz sans doute que ces images sont plutôt difficiles. Oui, j’éprouve la même chose quand je me balade dans la campagne et voir les durs impacts du réchauffement climatique. Mais plutôt que m’en affoler, je les prends comme des mises en garde et des encouragements pour passer à l’action.

D’une part, réduire mon empreinte carbone en consommant moins, me déplaçant de manière écoresponsable, et en aidant mes proches à la réduire.

D’autre part, réfléchir comment organiser la résilience, notamment dans mon jardin.

Je le vois dans les prairies entourées de haies et de bosquets : La résilience est là. Les herbes n’ont pas séché, les arbres sont verts, les carottes sauvages s’en donnent à cœur joie (cf. en dessous). Cela parce qu’il y a cette densité d’arbres, arbustes, vivaces ; cette fameuse « végétalisation » qui n’est autre que redonner Sa place à la Nature.

Je sais que cet automne encore, j’installerais de nouveaux arbres et nouvelles haies dans mon jardin, car ils/elles apporteront la résilience de ces jolies prairies protégées.

Donc oui, les 40 degrés sont inquiétants, mais hauts les cœurs, nous avons plein de choses à faire ensemble et avec la Nature pour être résilients. Et soyez sûrs, dès que les températures baisseront et les pluies reviendront, toute la nature se prendra un « coup de vert » puis nous attaquerons un bel automne.

En espérant que cette balade botanique vous a été instructive, je vous souhaite une belle journée !




Tartines aux mirabelles, chèvre, miel



🍑 Le bon plan des amateurs de « Mira, ma belle » 😉

Bonjour à toutes et tous,

Les températures du Sud Ouest invitant à se confiner à la maison l’après-midi, j’en profite pour partager avec vous quelques idées de recettes supplémentaires, qui pourraient vous inspirer en cette fin d’été. J’espère que cela vous fera plaisir.

En début de semaine, nous avons discuté des recettes pour chaudes journées en évoquant les salades. Un autre mets qui s’y prête bien sont les tartines salées. Loin d’être le plat de dépannage, elles peuvent s’adapter aux envies : salées, sucrées, salées, au petit déjeuner ou au dîner, avec du fondant, du croquant, du moelleux, toutes les couleurs du potager ou du verger… Aucune justification pour ne pas se régaler. Celle que je vous propose ici est née d’un heureux hasard. Ce jour-là, j’étais rentrée du travail très (très) tard, mes gourmands avaient déjà dîné et j’avais un manque de motivation flagrant à préparer quoi que ce soit. J’ai pris au hasard dans le réfrigérateur du fromage, des (addictives) mirabelles, regardé le pain et opté pour tes tartines improvisées. Un peu de thym, du miel, et allons-y, c’est fait en 5 minutes.

Sous cet air simple et improvisé, je me suis pris une vraie claque gustative. Certes, j’adore les mirabelles, ce qui biaise mon appréciation du plat. Mais ici, force a été de constater que tout fonctionnait ensemble, le fromage et les mirabelles, le fromage et le pain de campagne, le thym et sa rondeur, la petite pointe de miel qui bascule dans le sucré salé. Je me suis régalée de la première à la dernière bouchée. Et la tartine a vite été itérée lors de petits déjeuners.

La saison des mirabelles étant en cours, je voulais partager avec vous cette idée de tartines mirabelles et chèvre. Au petit-déjeuner ou aux repas de journée, elle pourrait vous inspirer. En espérant qu’elle vous plaise !

Tartines mirabelles, chèvre, miel
Tartines mirabelles, chèvre, miel

Recette : Tartines mirabelles, chèvre, miel

Saison de la recette : Août – Septembre
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 0 minutes

# Ingrédients

Pour 4 tartines

  • 4 tranches de pain de campagne (ou pain aux céréales)
  • 150 à 200 g de fromage de chèvre frais
  • 20 à 30 mirabelles
  • 2 cuillerées à café de miel liquide
  • 1 branche de thym
  • poivre.

# Réalisation

  • Lavez et dénoyautez les mirabelles. Coupez-les en eux et réservez.
  • Toastez légèrement les tranches de pain.
  • Tartinez généreusement les franches de pain de fromage de chèvre frais, poivrez légèrement.
  • Répartissez les mirabelles sur le fromage, parsemez de temps et arrosez du miel
  • Dégustez aussitôt

# Astuces

  • Variante : Vous pouvez aussi poêler les mirabelles 1 à 2 minutes dans un peu de beurre pour une note plus ronde. Faites attention que les mirabelles vont légèrement s’acidifier à la cuisson et la tartine sera plus dans le salé.
  • Variante 2 : Ajoutez quelques éclats de noix ou de noisettes pour une touche croquante.
  • Conservation : Pour le temps de préparation, dégustez aussitôt 😉
Tartines mirabelles, chèvre, miel
Tartines mirabelles, chèvre, miel




Escapade dans Bergerac (Dordogne)

Bonjour à toutes et tous,

Les habitués du site ont sans doute dû lire par-ci ou par-là que les grands-parents (de mes plus-si-petits-gourmands) possèdent une maison du côté de Bergerac. Nous y faisons un saut tous les étés pour y emmener les plus-si-petits-gourmands, ravis de passer une à deux semaines sans leurs « darons ». Lors de ces « sauts » nous restons une à deux journées et parfois celles-ci s’agrémentent de randonnées et visites des curiosités de la région, dont (bien évidemment) Bergerac.

Bien qu’assez peu connue, Bergerac est une jolie ville du Sud-Ouest qui vaut le détour. Entre le centre historique et les rives de la Dordogne, il flotte le souvenir d’un certain « Cyrano », qui n’y a pourtant pas vécu. Dans ce billet, je voulais partager avec vous quelques photos et anecdotes d’une de ces visites faite sur un des précédents mois d’Août. Cela pourrait vous donner des idées pour cet été ou plus


Direction le centre historique

Point de départ de la sortie et du circuit touristique, le plein centre de Bergerac et particulièrement Notre Dame de Bergerac, située au point le plus haut de la ville. Le mercredi matin, son parvis et ses abords hébergent le marché terroir de Bergerac, qui vaut le détour. Ce matin-là, point de marché, mais la quiétude des matins frais avant un après-midi très chaud.

Tout autour, de grandes bâtisses en pierre de taille s’élèvent et offrent de larges façades emplies de fenêtre.

Nous prenons le chemin touristique et descendons dans la grande rue. Cet été-là, les hauteurs étaient remplies de décorations florales et enfantines qui apportaient beaucoup de gaieté.

La grand rue rejoint rapidement la place Pelissière, un des points animés de la ville. Elle accueille la célèbre statue de Cyrano de Bergerac – le personnage de fiction inventé par Edmond Rostand – et est bordée par l’étonnante église Saint Jacques le Majeur.

Continuons la descente et passons entre des bâtisses d’architectures différentes, témoin des différentes étapes de l’histoire de la ville.


Sur les quais de la Dordogne

Nous continuons de descendre vers la Dordogne, ou la ville a installé une décoration « instagrammable ». Mais la présence de la rivière rappelle avant tout le passé fluvial de la ville : les voies des eaux et en particulier les gabarres ont longtemps été le moyen de transport le plus rapide, et il s’agissait de « descendre » les productions viticoles de la vallée vers la grande citée de Bordeaux.

Un peu plus loin d’ailleurs, nous pouvons apercevoir une gabare traditionnelle, qui réalise aujourd’hui des excursions sur le fleuve.

Nous passons le vieux pont pour rejoindre la portion de ville située de l’autre côté de la rivière, découvrant de nouvelles maisons en pierre de taille et jolies ruelles ombragées. Nous prenons chemin en bord de Dordogne avant de nous rendre compte que le vieux pont est l’unique chemin de passage. Demi-tour et retour au pont, pour un joli point de vue sur la vieille ville.


Retours par les petites ruelles

Le soleil commençant à taper, nous optons pour continuer dans les petites ruelles historiques. Maisons en pierre rouges alterne avec les maisons en pierre de taille. Au détour d’un panneau touristique, nous découvrons les traces d’un ancien moulin et les mécanismes qui activaient les roues.

Nous bifurquons sur une petite place ombragée, la place de la Mirpe. Si nous pouvons apprécier la fraicheur des arbres, nous sommes aussi amusés par la plaque touristique qui explique la confusion entre Cyrano de Bergerac de la pièce de théâtre et le vrai poète Savinien de Cyrano de Bergerac (lien wikipédia) qui a inspiré l’histoire (en étant Parisien et non Gascon).

Un dernier regard sur la place, un dernier hommage au Cyrano et nous retournons au coeur de ville tout en flânant.

La fin de matinée arrive quand nous rejoignons Notre Dame, il semble temps de rentrer pour se mettre à l’abri de la forte chaleur de l’après-midi. Cette petite escapade nous aura pris un peu plus de 2 heures, à rythme calme et offert une plongée dans le cœur ancien de la ville.

C’est ici que je vous laisse. En espérant que cette escapade vous ait plu, je vous souhaite une bonne journée !


Astuces pour visiter la région :

  • Marché sur la place de l’Eglise Notre dame de Bergerac le mercredi Matin. En termes de produits locaux, vous pouvez trover notamment les fraises du Périgord, les noix, la truffe, les séchons, et – avec modération – les vins de Dordogne (Bergerac, Pecharmant, Montbazillac…)
  • Nombreux circuits de randonnée dans les vignobles autour, dont le circuit des vignes de Montbazillac que je vous conseille.



Salade pastèque, chèvre, menthe

🍉Salade pastèque et chèvre : fraîcheur garantie !

Bonjour à toutes et tous,

Alors qu’une semaine de fortes chaleurs s’annonce, j’avais envie de partager avec vous une de recette « incontournables » pour les jours de canicule.

Dans ces jours bien chauds, impensable d’allumer le four ou mijoter un plat, alors les salades sont toujours les bienvenues. Pour pousser une salade dans son maximum de potentiel de fraîcheurs, trois ingrédients sont idéaux : le concombre, le melon ou la pastèque. Il n’est pas rare que cette dernière atterrisse entière dans le réfrigérateur, mes gourmands l’appréciant particulièrement. En « piquer » un (gros) morceau pour une entrée semblait tout à fait possible.

Pour préparer une salade de pastèque relevée, nombreux sont ceux qui se tournent vers la feta. Pour ma part, je trouve qu’on peut faire tout aussi pêchu avec des petits fromages de chèvre fermier (et qu’on trouve aisément sur les marchés) Il ne manque plus que de la menthe pour compléter le duo, puis nous voici avec une salade fraîche et colorée.

Je ne vous cacherai pas que mes gourmands en sont assez fan : Entre le croquant et le juteux de la pastèque, la fraicheur de la menthe, la pointe de piquant, ils s’en régalent. Bref, un incontournable.

Une vague de chaleur arrivant, je me suis dit que vous serez intéressé(e) par l’idée ou la recette de cette salade pastèque chèvre. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !

Salade pastèque chèvre menthe
Salade pastèque chèvre menthe

Recette : Salade pastèque, chèvre, menthe

Saison de la recette : juillet à septembre
Temps de préparation : 10 minutes  
Temps de cuisson : pas de cuisson

# Ingrédients

Pour 4 personnes en entrée :

  • 1/2 pastèque
  • 1 fromage de chèvre sec (150g)
  • 15-20 feuilles de menthe
  • Huile d’olive
  • Sel

# Réalisation

  • Lavez la pastèque. Retirez la peau et les pépins. Coupez la chair en dés.
  • Coupez le chèvre en dés. Lavez, épongez puis émincez la menthe.
  • Placez le tout dans un saladier. Salez, poivrez, versez un filet d’huile d’olive.

Réservez au frais jusqu’au service et servez frais.

Article

  • Variante 1 : Si vous appréciez les saveurs plus acides, ajoutez un filet de vinaigre balsamique ou de jus de citron.
  • Variantes 2 : Ajoutez des dés de concombre ou de melon pour plus de douceur, quelques feuilles de roquette si vous souhaitez du piquant.
  • Conservation : L’idéal est une demi-journée maximum, la pastèque se dessèche assez vite, même au réfrigérateur
Salade pastèque chèvre menthe
Salade pastèque chèvre menthe



Citronnade à la mélisse

Bonjour à toutes et tous,

Avant toute chose, je vous remercie pour votre bienveillance en problèmes techniques présents sur le site depuis près d’une semaine. Le week-end dernier a été particulièrement stressant pour tenter de déboguer les incompréhensibles bugs (qui m’empêchaient même d’accéder au site !) puis rétablir la consultation. Heureusement qu’un ami développeur web m’a aidé, sinon j’y serais encore… J’espère que la situation va se maintenir.

Peut-être avez-vous regardé la météo de la semaine prochaine, et remarqué que les températures vont significativement remonter. Dans le Gers, plusieurs jours à 35°C sont attendus. En prévision, je voudrais partager avec vous une nouvelle « recette nature » qui peut avoir son succès en été : une citronnade relevée de mélisse.

On ne présente plus la citronnade, cette boisson maison au citron. Par contre, nous pouvons présenter la mélisse, herbe du jardin ou herbe sauvage dont les aromatiques feuilles prennent des saveurs végétales, citronnées et très fraîches. Elle permet de varier les saveurs par rapports à nos connus menthe et basilic. Dans cette citronnade, elle apporte des notes vertes et délicates, tout à fait appropriée. Mes gourmands en sont fans.

Je voulais donc partager l’idée de cette citronnade mélisse avec vous. J’espère que cela vous inspirera.

Bonne journée !

Citronnade Mélisse
Citronnade Mélisse

# Recette : Citronnade à la mélisse

Saison de la recette : Mai à Septembre
Temps de préparation : 5 mintes
Temps de cuisson : 2 minutes

# Ingrédients

Pour 1 litre

  • 1 litre d’eau
  • 2 citrons jaunes
  • 1 petite branche de mélisse (Une dizaine feuilles de mélisse)
  • 30 g de sucre (cf. 1)

# Réalisation

  • Lavez les citrons puis coupez-les en rondelles. Lavez et effeuillez la mélisse. Placez dans une carafe avec le sucre.
  • Portez l’eau à ébullition, versez sur les citrons/mélisse/sucre. Mélangez pour faire dissoudre le sucre.
  • Laissez refroidir puis mettez au réfrigérateur.
  • Servez cette citronnade mélisse bien fraîche

Astuces :

  • Le sucre est à doser à convenance. Le dosage correspond à la quantité qui plait aux plus-si-petits gourmands. Pour des adultes ayant l’habitude de peu sucrer les boissons, vous pouvez sans doute réduire la quantité.
  • Variez les saveurs en remplaçant la mélisse par de la verveine citronnelle, de la menthe ou un mélange de toutes ces herbes.
  • Conservation : 48h maximum au réfrigérateur.
Citronnade Mélisse
Citronnade Mélisse



Petits cakes aux nectarines



🌻 Parfaits pour goûter d’été fruité et délicieux !

Bonjour à toutes et tous,

C’est un bonheur de vivre ces quelques journées ou semaine d’été avec des températures raisonnables. Comme il est heureux de voir que la pluie est (enfin) revenue dans le Gers puisque la végétation a (enfin) reverdi. Nous avons encore toutes les couleurs dorées des champs de blés moissonnés, mais les prairies se reprit un « coup de vert » et les floraisons ont repris leur plein.

Un autre élément que j’apprécie de ces jours raisonnables est qu’il est tout à fait possible d’allumer le four et de cuisiner. Légumes farcis pour mes gourmands, tartes courgette chorizo pour le batch-cooking de la semaine, et petits gâteaux aux fruits de saison pour le goûter. C’est dans ce thème qu’intervient la recette du jour : des petits cakes nectarines.

Peut-être avez-vous déjà tenté, la nectarine est excellente en tarte et en gâteaux. Elle apporte du moelleux avec son jus, un goût très fruité et une certaine mâche. Couplez avec des herbes de saison, vous êtes sûrs de cuisiner un mets qui plaira. Ces petits moelleux n’échappent pas à la règle. Avec eux, vous êtes sûr(e) de faire mouche au goûter ou à toute autre occasion.

Je voulais donc partager la recette de ces cakes nectarines avec vous que vous puissiez en profiter cet été ou plus. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !

Petits cakes nectarine et verveine
Petits cakes nectarine et verveine

Recette : Petits cakes nectarines

Saison de la recette : Mi juin, Juillet, Août
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 25 minutes

# Ingrédients

Pour 10 à 12 cakes :

  • 175 g de farine
  • 110 g de sucre
  • 3 œufs
  • 125 g de fromage blanc (ou de yaourt)
  • 40 g d’huile de tournesol
  • 2 à 3 nectarines (selon la taille)
  • 8 feuilles de verveine citronnelle
  • 1 petite pincée de sel

# Réalisation

  • Dans un saladier, fouettez les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  • Incorporez l’huile de tournesol et le fromage blanc.
  • Ajoutez la farine, levure chimique, le sel puis mélangez jusqu’à bien homogénéiser la pâte.
  • Lavez les nectarines, retirez les noyaux puis détaillez la chair en petits morceaux. Lavez et hachez la verveine. Mélangez à la pâte à cake.
  • Répartissez la pâte à cake dans les moules
  • Enfournez pour 25 à 30 min environ 180°C (cf. 1). Le gâteau est cuit lorsque, la pointe d’un couteau ressort sans traces lorsqu’on l’enfonce dans la pâte

# Astuces

  • (1) Le temps de cuisson est à ajuster en fonction de la taille des moules à cakes utilisés.
  • La recette est évidement déclinable version cake familial en augmentant le temps de cuisson.
  • Variantes : Ces petits cakes nectarines peuvent se réaliser avec des pêches. La verveine peut aussi être remplacée par du romarin ou de la menthe.
  • Variante 2 : Pour apporter de la douceur aux cakes, vous pouvez remplacer 25 g de farine par 50 à 60 g de poudre d’amande.
  • Conservation : 24 H à température ambiante puis 48H au réfrigérateur. En raison de la présence de fruits dans le cak,e la durée de conservation est réduite par rapport aux cakes de voyage tels que le 4 quarts.
Petits Cakes nectarine et verveine
Petits cakes nectarine et verveine



Balade Botanique : Voir la vie en rose

Bonjour à toutes et tous,

Je vous propose ce matin de chausser baskets ou chaussures de randonnées pour partir dans une amusante balade botanique. Qu’en pensez-vous ? : )

Peut-être avez-vous remarqué, dans la nature, chaque période de l’année à ses préférences en termes de couleurs de fleurs : Février s’ouvre avec la douceur du bleu véronique et discret blanc. Nous passons ensuite au violet des violettes et jaunes des ficaires. Avril est un festival de blanc marguerite et d’or renoncules. Mai est un exubérant patchwork de toutes les couleurs possibles. Juin se pare d’or comme les blés, entre les séneçons et les genêts. Juillet et août se teintent de rose et de jaune tournesol. Septembre nous ramène les touches blanches et violettes des menthes avant que s’ouvre le bal de rouges, oranges, jaunes et ocre de l’automne…

Comme nous sommes en juillet et que le rose a envahi les prairies et les bordures de chemins agricoles, je voulais vous emmener en balade botanique juillet voir ces différentes couleurs rose. Voir la vie en rose est un thème qui me tente bien, pas vous ? 🙂


La vie en rose se passe aussi au jardin avec les lavatères..

Commençons dans les prairies autour de chez moi, où le bal du rose s’étend déjà sur le ras du sol avec toutes les annuelles et vivaces d’été qui sont de sortie. Dressées droites et remarquables avec leurs fleurs en étoile, les petites centaurées sont bien exubérantes dans le Gers cette année.

Été oblige, il ne nous est pas possible de louper les jolies inflorescences de l’origan sauvage, que l’on trouve parfois par nappes entières de plusieurs m². Nous pouvons être attirés par leur couleur, leur senteur (très bon condiment à pizzas, salades, pâtes…) mais aussi le bal des papillons qu’elles régalent tout au long de la journée…

Dans les prairies, il n’y a pas que les petites centaurées de sortie : les grandes le sont aussi, comme ces centaurées à feuilles étroites (Centaurea jacea subsp. timbali) qui forment des buissons bien denses et fleuris

Dans les prairies sèches, impossible de passer à côté des grandes cardères et leur allure de chardon

Ainsi que les jolis chardons laineux dont nous observons les dernières fleurs. Ces dernières auront tôt fait de se transformer en capitule à aigrettes aussi élégant que raffiné.

Je vous propose de quitter la prairie sèche pour rejoindre les coins humides où d’autres fleurs roses prennent leurs aises. Chemin faisant, nous croisons les vives gesses à longues feuilles dont le « rose pétant » ne laisse pas indifférents humains et papillons (au fond de la photo)

Plus rares mais tout aussi roses, nous apercevons aussi une jolie Guimauve faux-chanvre et ces petites fleurs roses.

Plus loin, une grande bardane de son vrai nom « petite bardane » a peuplé un espace d’un bon mètre de largeur à 2 mètres de hauts. On pourra noter ses capitules à fins pétales roses.

En parlant de bardane, saviez vous que la bardane est à l’origine du velcros ? Nous remontons à George de Mestral en 1941, lors d’une balade avec son chien, qui lui est revenu avec nombres capitules de bardanes accrochées aux poils. Le monsieur aurait remarqué que les graines disposent de nombreux crochets et a tenté de le reproduire… en tissu. Le velcros était né !

Terminons la balade avec deux plantes familières des milieux humides (bords de rûs, de lacs, de fossé ). La première est la salicaire aux longs épis roses et jolies fleurs en étoile.

La deuxième, presque sa meilleure copine, est l’eupatoire à feuille de chanvre, qui forme d’immenses corymbes rameux de fleurs roses, très appréciés des papillons. Elle démarre tout juste sa floraison et saura peupler août de cette « vie en rose ».

En espérant que la balade botanique juillet 2025 voir la vie en rose vous a plu, je vous souhaite une belle journée !




Abricots farcis au chèvre frais et origan



🍑 Un apéritif de l’été vite préparé et plein de soleil

Bonjour à toutes et tous,

Déjà, je vous remercie pour vos nombreux commentaires et votre solidarité sur le précédent article évoquant ma lassitude. Merci pour votre soutien. Et je dois admettre avoir beaucoup souri face à vos réactions sur le billet généré par Intelligence Artificielle/ Reprenons donc nos billets joyeux et 100% « fait par humain » et donc imparfaits 😉

J’adore juillet, car c’est la saison des tournesols et des fruits d’été. Les premiers donnent toujours le sourire quand on sort de la maison. Les seconds apportent du sourire dans les assiettes, du petit déjeuner (à 5h du mat’) au petit dessert du soir. Avez-vous aussi tenté de les cuisiner à l’apéritif ? Il y a quelques petites idées recettes à connaître pour se régaler et j’aimerais vous en partager une : des abricots farcis au fromage de chèvre frais.

Pour rendre à César ce qui est à César, j’ai initialement aperçu l’idée sur internet, en différents sites. La version que je vous propose est ajustée avec l’ajout de pistache concassée pour le croquant et d’origan du jardin pour une note chaude. Origan – Chèvre – Abricot, je vous l’assure, cela fonctionne du tonnerre. Concrètement, ces abricots farcis chèvre ont toujours beaucoup de succès à l’apéritif : moelleux du fruit, piquant du chèvre, croquant de la pistache, note chaude de l’origan. C’est tout un monde en une bouchée… préparée en 10 minutes.

Voici donc la recette de ces abricots farcis au chèvre frais. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !

Abricots farcis au chèvre frais et origan
Abricots farcis au chèvre frais et origan

Recette : Abricots farcis chèvre frais et origan

🍑 Saison de la recette: Mi Juin – Début août
🕒 Temps de préparation : 15 minutes
🔥 Temps de cuisson : pas de cuisson

# Ingrédients

Pour 6 personnes

  • 6 à 8 abricots (cf. 1)
  • 150 g de fromage de chèvre frais
  • Une poignée de pistaches non salées
  • 1 à 2 branches d’origan frais
  • poivre

# Réalisation

  • Lavez et Coupez les abricots en deux et retirez le noyau. Concassez les pistaches. Lavez l’origan et effeuillez-le
  • Dans un bol, écrasez le fromage de chèvre frais avec une fourchette pour l’assouplir. Au besoin, ajoutez une cuillerée à soupe d’eau. Poivrez.
  • Farcissez chaque moitié d’abricot avec une cuillerée de chèvre frais. Parsemez de pistaches et d’origan
  • Réservez ces abricots farcis chèvre au frais jusqu’au service

# Astuces

  • (1) Choississez des abricots pas trop mûrs pour qu’ils soient faciles à couper et gardent leur tenue une fois farcis.
  • Variante 1 : Pour une note plus sucrée-salée, versez un fin filet de miel sur chaque oreillon d’abricots
  • Variante 2 : Pour les amateurs, vous pouvez aussi ajouter un pétale de jambon sec.
  • Conservation : 1 demi-journée. Je vous conseille vraiment de cuisiner et déguster sans trop tarder pour que l’abricot conserve son moelleux.
Abricots farcis au chèvre frais et origan
Abricots farcis au chèvre frais et origan