Quand la mi-printemps arrive, j’adore préparer des vins ou apéritifs aux fleurs. Comme peu de personnes les connaissances, ces boissons apportent toujours une touche d’originalité et de découverte dans les apéritifs / repas familiaux. Certains comme le vin de fleurs de sureau rencontrent toujours beaucoup de succès. Le seul petit défaut de ces boissons alcoolisées est qu’on interdit aux petits gourmands ou aux « sans alcool » d’y goûter, ce qui parfois crée un peu de frustration. Alors, j’ai en tête depuis un petit moment de trouver des alternatives accessibles à tous.
L’année dernière, dans un de mes livres de cuisine sauvage (« Le petit traité Rustica des plantes sauvages comestibles ») j’ai déniché le sirop que je vous présente ce jour. La recette initiale est un kir aux fleurs d’acacia, qui comporte une base de sirop raisin et acacia sans aucun alcool. Ayant pléthore d’acacia dans le jardin, il était facile de tenter et le faire déguster. Le résultat a été à la hauteur de l’envie et du palais de mes plus si petits gourmands. Parfumé, floral, sucré, c’est très très sympa, pur ou légèrement dilué.
Alors que la floraison des acacias démarre dans le Sud Ouest, je voulais partager l’idée avec vous. Peut-être cela vous inspirera pour un sirop sans alcool ou le fameux kir. Bonne journée !
Sirop acacia raisin
Tutoriel : Sirop acacia et raisin
Saison : Mi-Avril – Début Juin selon les régions
Ingrédients
Pour 4 à 6 verres :
1 litre de jus de raisin
20 grappes de fleurs d’acacia
2 cuillerées à soupe de miel d’acacia (cf. 1)
Réalisation
Cueillez, rincez et épongez les fleurs d’acacia. Hachez grossièrement.
Placez le jus de raisin et les fleurs d’acacia hachées dans un saladier. Couvrez d’un linge et laissez infuser 1h30 à 2 heures
Filtrez le jus, placez-le dans une carafe, ajoutez le miel, mélangez et réservez au frais jusqu’au service.
Servez frais et diluez à convenance.
Astuces :
(1) Ajustez le dosage de miel à votre convenance. Certains jus de raisin peuvent être très sucrés, d’autre non.
Conservation : 48h maximum après filtrage. Pour une conservation plus longue durée, je vous conseille de consulter directement des recettes de sirop de fleurs d’acacia.
Sirop acacia raisin cru
La Rhune par les chemins bucoliques (Pyrénées Atlantiques)
Bonjour à toutes et tous,
Le hasard des petits bonheurs de la vie a offert une accalmie dans les problèmes médicaux de la famille alors qu’arrivaient les vacances de printemps pour la zone Toulousaine. Ni une, ni deux, nous avons en chœur décidé de partir quelques jours en vacances profiter de ce rare moment de « soleil ». Les envies communes ont porté vers les Pyrénées Atlantiques, qui semblaient être un bon compromis entre proximité de l’océan, proximité de la montagne et (presque) proximité de la maison.
Ma première occupation des vacances à été de repérer les différents chemins de randos du coin réalisables le matin (pendant que les autres pioncent..). Le « sommet » le plus haut de la région, la Rhune est vite ressortit comme le spot à arpenter entre sa hauteur et sa vue sur l’océan. Grâce aux applis de randonneurs amateurs, j’ai déniché un chemin de randonnée « bucolique » (i.e. différent de celui pour touristes) (source ici) et m’y suis lancé au premier matin. 4h de marche, 600m de dénivelé et des paysages à couper le souffle, garnis de végétation printanière et de pottoks sauvages.
Ce matin, j’aimerais partager avec vous les photos prises lors de cette randonnée vers la Rhune, ce qui vous permettra d’en profiter sans effort. J’espère que cela vous plaira 🙂
Démarrons au petit matin (8h) un des rares jours de soleil de cette mi Avril. Le chemin part des hauteurs de Sare, petite ville des Pyrénées Atlantiques. A ces heures matinale, la vallée de Sare est noyée sous la brume…
L’objectif de la randonnée se voit au loin, là base, le sommet à gauche. La Rhune.
Un large chemin carrossable accompagne la longue montée qui s’annonce. Je m’étonne de la couleur rouge de la terre si différente de celle de la couleur toulousaine. Sur les bords de chemins, les ajonc en fleur accompagnent nos effortss
Alors que nous montons, que les températures commencent à monter, la brume de la vallée évolue et prends des teintes lumineuses..
Lorsque nous tournons le regard vers le haut, ce sont des sommets et pans de montagne qui se révèlent. Par touches, on reconnaît le vert printanier des arbres. Par d’autres, les pans ocre révèlent la présence d’une végétation encore basse..
Continuer sur le chemin atteindre un faux plat. La couleur orcre prends son sens entre la couleur de la terre et celle des fougères de l’an passé.
Alors que le plein soleil est sur nous, il est amusant de voir encore les brumes dans la vallée..
Je continue le chemin et une odeur de brulé attire mon attention. Les ajoncs sont noircis et grillés. La terre est noire de suie. On comprends vite qu’il y a eu un incendie ici il y a quelques années. Et pourtant, au ras du sol, herbes, grémils et petits ajoncs sont en train de tout coloniser.
Atteindre un premier faux plat sur les cols des monts les plus bas.
Ici, un peu à distance, je découvre des pottoks, poneys sauvages typiques du pays basque. Même si se sont des poneys, cela fait sont 1M50 de hauteur et plusieurs centaines de kilos, donc je préfère ne pas trop m’en approcher. ; )
Alors que nous avançons dans le col, le sommet de la Rhune s’aperçoit. Et oui, il va falloir grimper tout la haut.
En étant franche, je range l’appareil photo pour cette copieuse et exigeante montée. Je pourrais vous parler des petits chemins dans les pierres, des petites luzules fleuries qui accompagnent les prairies, des « marches » qui vous cassent le souffle et des pierres où il faut bien se stabiliser … mais je préfère vous laisser admirer le paysage une fois arrivé. 🙂
Encore plusieurs centaines de mètres sur un faux plat et nous sommes récompensés de l’effort par une impressionnante vue sur l’océan et le golfe de Gascogne.
Plus loin se trouvent différents édifices dont l’arrivée du petit train de la Rhune. Je préfère ne pas trop m’en approcher, randonnant avec la chienne.
De ces pentes, plutôt profiter du paysage 🙂
Et tourner sur le sommet pour repérer la flore locale. Je repère vite d’amusantes plantes en forme de jonquille, que j’identifierais plus tard comme étant des trompettes de Méduse. Famille des narcisses, et forme de fleur en trompette.
A côté des petites scilles bleutées, que l’on trouve parfois en bande.
Ce n’est pas tout mais l’heure tourne, mes gourmands réveillés attendent dorénavant que je rentre. Je fais demi-tour avec la chienne pour retrouver le « mur » de tout à l’heure.
Le chemin nous ramène au col et nous propose une descente alternative côté sud, probablement avec vue Espagne.
Avant d’attaquer la descente, une dernière photo de ces magnifiques pottoks
Et nous voici parti pour un petit chemin pierreux qui longe la montagne.
Alors que la végétation est essentiellement celle des fougères et des ajoncs (jaunes), parfois, de jolies touffes bleu de grémil rampant égayent les lieux d’un beau bleu..
Nous redescendons longuement avec une vue sur la vallée à couper le souffle. Le contraste entre les prairies bien vertes et de panc de montagne rougi par la terre et le soleil est saisissant. En ce moment, il me faut avouer me sentir privilégiée d’être présente en ce lieux
Terminer la descente sur ce même chemin alors que le ciel se couvre. Il semblerait que les orages annoncés pour l’après midi se confirme..
Je retrouve la voiture après encore une bonne vingtaine de minutes. Il est midi, nous avons fait 4h de randonnée et nous en avons pris plein (dans les jambes) et dans les mirettes du tout long. : ) Il est temps de rentrer.
En espérant que cette randonnée vous aura plu, je vous souhaite un bon lundi !
Assurez vous que le ciel soit dégagé (pour profiter de la vie) et que le temps reste correct tout du long. Il n’y a guère de lieux pour s’abriter en cas de pluie/orage (en particulier au sommet de la Rhune) et les chemins peuvent devenir glissants avec la pluie.
Pour randonner en sécurité : eau, encas et chaussures de randonnée requises, et bâton vraiment utiles pour les parties dans les pierres. Evitez cette randonnée si vous n’êtes pas entrainé, elle est quand même copieuse en dénivelé.
Crème caramel inratable
Bonjour à tous et toutes,
Il y a des recettes basiques et classiques qu’il est toujours bien de connaître. Celle du jour n’échappe pas à la règle en étant la recette à sortir quand un repas de famille / entre amis se prépare et que l’on n’a aucune idée pour le dessert. Des œufs, du lait, du caramel (enfin du sucre ; ) ) vous avez tout. Vous aurez bien sûr reconnu la crème caramel.
Pour l’anecdote, dans mes tous débuts en cuisine, j’avais vite tenté la crème caramel et rencontré des gros problèmes de tenue. La jolie crème que l’on retourne comme un flamby et qui tient toute seule dans l’assiette, pas moyen à moins d’un mettre la douzaine d’œufs. Et oui, avoir un blog de cuisine ne préserve pas de quelques « bêtes noires de recettes » ; ) Bref, j’ai appris la variante que je vous propose aujourd’hui d’un vrai chef, qui élimine le problème de la tenue en préparant la crème directement dans des verrines. Cela devient ultra-facile à préparer et carrément inratable. Pour mes gourmands, j’ai même tenté quelques variantes au caramel beurre salé, parfumé au rhum, ou au citron, afin de changer.
J’avais donc envie de partager la recette de cette crème caramel inratable avec vous. Le printemps est la saison des œufs, les vacances scolaires ont démarré tout porte à des recettes gourmandes pour nos têtes blondes ;). J’espère que cela vous inspirera. Bon week-end !
Crème caramel inratable
Recette : Crème caramel inratable
Saison de la recette : Toute l’année Temps de préparation : 10 minutes Temps de cuisson : 1 heure (au four)
Ingrédients
Pour 6 personnes (6 ramequins) :
6 œufs
600 ml de lait entier (c.f. 1)
150 g de sucre
6 petites verrines
Réalisation
Pesez 120g de sucre puis faites le fondre dans une casserole jusqu’à former un caramel clair. Mélangez avec 4-5 cuillerées à soupe d’eau pour former une sauce un peu liquide. Versez le caramel au fond des verrines. Laissez refroidir.
Dans un saladier, fouettez les œufs avec le restant du sucre puis incorporez le lait.
Versez le mélange d’œufs et lait au fond des verrines.
Pour la cuisson, deux possibilités :
Crèmes seules : Enfournez pour 1H à 100°C. À l’issue de la cuisson, la crème ne doit plus être liquide, mais tremblotante au centre.
Présence d’un autre plat dans le four : Enfournez au bain marie pour 1H à 180°C. À l’issue de la cuisson, la crème ne doit plus être liquide, mais tremblotante au centre. (cf. 2)
Réservez au frais pendant 4 heures minimum.
Astuces
(1) : Vous pouvez aussi utiliser 500 ml de lait demi-écrémé + 100 ml de crème. La présence de matière grasse permet une meilleure tenue de la crème.
(2) : Le bain marie permet d’éviter que la crème dépasse les 100°C, qui sont la température de cuisson idéale.
Variante au caramel beurre salé : Lorsque le caramel est formé (étape 1), ajoutez 15 g de beurre salé et mélangez bien jusqu’à homogénéiser.
Conservation : Conservez jusqu’à 48H au réfrigérateur.
Rien ne se perd : Si vous réalisez cette recette aux alentours de Pâques, n’hésitez pas à utiliser les coquilles d’œufs pour réaliser des décorations comme cette boite à œufs décorée ou le centre de table.
Crème caramel inratable
Souris d’agneau à l’orientale
Bonjour à toutes et tous,
Les fêtes de Pâques se rapprochant, je voudrais partager avec vous une délicieuse recette familiale qui a beaucoup de succès à ma table. Et vous verrez, elle est très facile à préparer.
Quand les vacances scolaires se positionnent bien, il n’est pas rare que nous fassions un saut dans la famille pour les fêtes de Pâques. Les grands parents sont toujours heureux d’organiser des chasses aux œufs plus les (plus-si) petits et cela permet de faire une coupure avec le train-train quotidien. Par tradition, le dimanche de Pâques est l’occasion d’un repas de fêtes où je mets les petits plats dans les grands. Par tradition et par goût, l’agneau est incontournable dans les recettes familiales. Mais « exit » le classique gigot au four, il existe de nombreuses et délicieuses recettes qui changent tout en régalant.
C’est justement en cherchant une recette pour Pâques que j’ai découvert celle ci. Elle provient d’un Saveur magazine (avril 2022), où il était proposé une souris d’agneau à l’orientale, qui se voulait fondante et originale. En étant franche, j’ai adapté les réglages en épices pour simplifier (je n’ai pas tout dans mes placards 😉 ), mais repris l’idée de la marinade puis d’une longue cuisson au four. Le résultat donne une viande fondante (voire effilochée), très parfumée et qui régale les grands à chaque fois. Pour les plus jeunes, il est préférable de réduire un peu les épices et sucrer légèrement la marinade. Tentée la première fois en 2022, elle est itérée quasiment tous les ans, pour Pâques .. ou plus !
Cela me fait donc plaisir de partager avec vous cette recette de souris d’agneau à l’orientale, en espérant qu’elle vous inspire. Bonne journée !
Souris d’agneau à l’orientale
Recette : Souris d’agneau orientale
Saison de la recette: toute l’année Temps de préparation : 15 minutes + 10 minutes Temps de cuisson: 1 heure 30 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
4 souris d’agneau
1+1/2 citron (jus)
90 ml d’huile d’olive
2 cuillerées à soupe de paprika moulu
0,5 à 1 cuillerée à soupe de piment (cf. 2)
1,5 cuillerées à soupe de cumin
1,5 cuillerées à soupe de gingembre
1,5 cuillerées à soupe de curcuma
3 gousse d’ail
Pour la cuisson
2 cuillerées à soupe de miel
huile d’olive
4-6 échalotes
Réalisation
Étape 1 : La marinade
Si vous avez le temps, n’hésitez pas à parer les souris d’agneau pour retirer l’aponévrose excédentaire. Cela facilitera la dégustation
Dans un bol, mélangez l’huile, le jus de citron, et l’ensemble des épices.
Disposez vos souris d’agneau dans un grand plat creux (1), puis badigeonnez les / arrosez les sur toutes les faces.
Filmez le plat, mettez au frais et laissez mariner au moins une demi journée
Étape 2 : La cuisson [1H30 avant]
Épluchez et émincez les échalotes.
Dans une grande cocotte, faites chauffer un peu d’huile d’olive puis faites revenir les échalotes jusqu’à ce qu’elles soient translucides.
Faites dorer les souris d’agneau sur chaque face (quitte à y aller une par une si elles ne rentrent pas entièrement)
Déglacez avec un verre d’eau, ajoutez le miel, portez à ébullition puis baissez à feu doux. (Disposez bien les souris d’agneau dans la cocotte si vous avez dû les dorer une par une)
Fermez la cocotte et laissez cuire à feu doux pendant 1H15 à 1H30
Servez ces souris d’agneau orientale bien chaudes.
Astuces
Accompagnez ces souris d’agneau orientale de semoule ou de boulghour, ou encore d’une poêlée de carottes
(1) J’utilise un gros plat à gratin, c’est le plus pratique.
(2) 1 cuillérée à soupe de piment moulu donne une marinade très pêchue et piquante. N’hésitez pas à adapter à votre convenance. Pour les plus jeunes, ne mettez pas de piment.
Souris d’agneau à l’orientale
DIY – Décoration de table pour Pâques
Bonjour à toutes et tous,
Si vous êtes amateur(e) des « DIY » à la sauce McGyver (i.e 1 trombone, 1 fil,..) sans doute apprécierez vous ce billet. 😉
Avec le temps (et les billets du blog), j’ai pris l’habitude de réaliser des petits bricolages maison pour décorer. Ce n’est souvent pas grand chose, mais cela amène un peu de gaieté et d’évolutivité dans la décoration de la maison. Par-ci une suspension avec des feuilles, par là un vase rempli de graminées,.. Avec trois fois rien, il est largement possible de réaliser de belles décorations.
Bref, avec le printemps et l’approche de Pâques, la tentation a donc été grande de réaliser une décoration de saison. Les idées ne manquent pas sur internet mais beaucoup ayant le défaut de faire intervenir des jeunes branches d’arbres donc moyennement éco-responsable. Avec un peu plus de recherche, la bonne idée est apparue avec une coupe emplie de paille, de coquilles d’oeufs, elles mêmes décorées de petites fleurs de saison.
Ni une, ni deux, je m’y suis attelée (avec une grosse omelette au repas qui précédait ;)). La simplicité de réalisation est déconcertante, le résultat tout à fait mignon. Et pour l’anecdote, j’ai vite eu une assistante 😉
L’assistante
Bref, je voulais partager l’idée de cette décoration de table pâques avec vous pour sa rapidité et facilité de réalisation. Je vous conseille juste de placer les fleurs au dernier moment, ces dernières fanant assez vite. En espérant que l’idée vous inspire 😉 Bonne journée !
Décoration centre de table pour Pâques
Tutoriel : Décoration de Table de Pâques
Matériel
1 coupe, grande assiette creuse ou plat de service creux
Paille ou herbes sèches
Œufs (pour les coquilles d’œufs) (cf. 1)
Eau
Petites fleurs de saison et courantes (pâquerettes, renoncules, violettes, trèfle….)
Réalisation
Cassez délicatement les œufs à moitié hauteur pour récupérer une demi coquille. N’hésitez pas à peaufiner la découpe au couteau pour que la hauteur soit homogène. Gardez le contenu des œufs pour une recette (cf. 2).
Assemblez la pailles de manière compacte pour mimer un nid. Placez dans la coupelle.
Répartissez les coquilles d’œufs dans la coupelle.
Coquilles d’oeufsPailleCoupe
Remplissez les coquilles d’oeufs d’eau puis placez des petites fleurs.
Placez la coupe à l’endroit désiré (table, table basse,…)
Astuces :
(1) Comptez au moins un oeuf par coquille prévue pour assurer. Il faut parfois 1 à 2 oeufs pour prendre le coup e main de la découpe.
Variante : Vous pouvez ajouter de la mousse sur la paille si vous souhaitez donner une connotation plus végétale.
Recyclage : Placez les coquilles d’oeufs, la paille et les fleurs au compost.
Décoration de table pour Pâques
Samoussas aux blettes et œufs
Bonjour à tous,
Le mois d’Avril dans les potagers de campagne se caractérise par deux éléments : 1) la profusion des blettes 2) La profusion des œufs des poules. En effet, le printemps démarre, les légumes qui ont végété en hiver prennent couleurs et grandeurs, les poules reprennent plaisir à gambader.. et cela se traduit par la profusion. Dans mon potager, je peux notamment vous garantir qu’un large espace est envahi par des jolies blettes à carde rouge, blettes qui devront bientôt libérer l’espace pour faire place aux courgettes et tomates.
Bref, la recette du jour est l’illustration de cette profusion : Des blettes, des œufs, tout porte sur l’idée d’un flan ou d’un clafoutis mais il existe d’autres options pour varier. C’est en « nettoyant » les Menu d’Avril et retrouvant la recette du pâté de pâques aux œufs dur que l’idée d’un « fourré de blette et oeufs durs » m’a parue sympathique. L’envie de profiter du beau temps à porté vers la miniaturisation pour l’apéritif, puis l’envie de croustillant vers des samoussas. Inventée pour l’amusement, cette recette a beaucoup plus lors d’un apéritif entre amis : c’est croustillant et moelleux, cela change en terme de saveurs, cela permet de voir les blettes autrement. Le temps de préparation un peu longuet est le seul défaut.
Je voulais donc partager avec vous cette recette de samoussas blette et oeufs, en espérant que cela vous amuse ou inspire pour le joli week-end qui s’annonce. J’espère que cela vous plaira. Bonne journée ! 🙂
Samoussas blettes et oeufs durs
Recette: Samoussas blettes oeufs
Saison de la recette : Novembre à Mai Temps de préparation : 30 minutes Temps de cuisson: 25 minutes
Ingrédients
Pour 12 bricks
6 feuilles de brick
500 g de blettes
1 gousse d’ail
2 oeufs
Huile d’olive
sel, poivre
Réalisation
Faites cuire les œufs 10 min dans de l’eau bouillante.
Lavez les blettes, séparez les feuilles des cardes. Émincez le tout finement. Épluchez puis hachez la gousse d’ail.
Blanchissez les blettes 2-3 minutes dans de l’eau bouillante salée. Égouttez soigneusement
Dans une poêle, faites chauffer un peu d’huile d’olive puis faites revenir ail avec les blettes pendant 5 minutes. Salez, poivrez. Laissez refroidir.
Écalez vos oeufs durs puis coupez-les en rondelles.
Dressage
Coupez une feuille de brick en deux. Prenez une moitié, rempliez la partie arrondie pour former une bande triangulaire.
Dressez vos samoussas : Répartissez une cuillérée de farce aux blettes sur une extrémité et une rondelle d’œuf dur.
Rabattez l’extérieur de la brick sur la farce, puis repliez progressivement en forme de triangle. Insérez le dernier pli entre les feuilles/
Placez une une plaque de cuisson four et badigeonnez les d’un peu d’huile d’olive.
Cuisson : Enfournez les samoussas 15-20 minutes à 180°C.
Dégustez ces samossas chauds ou à température ambiante
Astuces :
Pour une farce plus crémeuse, ajoutez 2-3 cuillérées à soupe de crème.
Variante 1 : Remplacez les blettes par des épinards.
Variante 2 : Les oeufs peuvent être remplacés par du fromage frais, de chèvre. Evitez le roquefort ou le comté qui sont très coulants une fois chauds et ne tiendrons pas dans les samoussas.
J’adore mon (vrai) travail, mais celui-ci est parfois exigeant, conduisant à des périodes de bien longues journées. Dans ce cadre, je tente toujours de m’aménager une « soupape nature » le week-end pour décompresser. Mars n’a pas dérogé à la tradition des mois chargés et du net besoin de partir en randonnée 2-3H. Alors le printemps qui démarre, c’était même le bon moment pour (re)découvrir la végétation qui s’éveille.
C’est ainsi que mi-mars, j’ai découvert et pratiqué la randonnée « Le chemin d’En Jannet Carreau » à Aurimont. Elle avait le double avantage d’avoir un point de départ assez proche et de présenter une difficulté modérée permettant une remise en jambes après l’hiver. J’y suis allé un rare (l’unique ?) jour de beau soleil de Mars, et voudrais partager avec vous cette sortie. Si l’idée vous tente, venez 🙂
Départ tôt le matin de la maison pour être au départ de la randonnée à 9H. Ce matin-là, grand ciel bleu, mais vent d’Autan bien frais. Au centre du petit village d’Aurimont, on ne peut louper le panneau de départ de la randonnée.
Nous nous élançons sur la route pour nous éloigner d’Aurimont et monter vers la colline Est.
Bien vite, nous arrivons dans un paysage champêtre où les champs s’étendent en carrés bien nets. Blé d’hiver pour les carrés verts, sans doute de futurs semis de tournesols ou de sorgho pour les carrés marrons..
Le chemin quitte vite la route pour partir entre deux haies séparant les champs. Si les haies semblent encore grises, au sol, l’herbe a déjà pris sa teinte printanière et les botanistes amateurs peuvent déjà voir du gaillet gratteron, des feuilles de silène compagnon blanc…
Nous montons progressivement sur le haut de la colline, ce qui nous conduit à une vue (assez) dégagée sur les paysages alentours. On peut apercevoir la douceur des courbes rondes du Gers..
Plus proche de nous, les nappes vertes de blé semblent des mers immenses…
Le chemin continue, longe une haie et apparait un moulin.
C’est dans cette haie que l’on observe le mieux l’arrivée du printemps avec les pruneliers chargés de fleurs..
Nous nous rapprochons du moulin et je découvre avec amusement qu’il s’agit d’un gite. Je peux vous assurer que la vue doit être grandiose 🙂
Nous continuons, longeons un champ de fèves. Mon regard est attiré au loin par le magnifique saule pleureur en cours de débourrement. La couleur vert tendre de ses feuilles est si éphémère
Au pied du chemin, protégées par la haie, les jonquilles sauvages sont de sortie. Loin des fleurs à tube unique, elles sont ici doubles et en différentes nuances de jaunes …
Continuer le chemin sur la colline, voir des paysages à perte de vue. Je regrette un peu la brume ambiante qui voile le lointain
Nous attaquons la descente sur le coteau sud.
Et une couleur rose attire mon attention. Je pousse un cri de joie. Les tout premiers orchis peints sont de sortie et en floraison. Je me roule dans l’herbe pour les prendre en photo.
Après quelques minutes de photos, je reprends la route et nous arrivons dans la vallée
Les chemins agricoles lézardent entre les champs et conduisent dans le petit village de Saint André
Le chemin ne fait qu’y passer et nous retournons dans la campagne via des routes bien calmes.
Le chemin ne tarte pas à s’enfoncer dans la forêt
Dans cette forêt, les signes du printemps ne manquent pas : ficaires et luzules en fleurs, pruniers des haies chargés de blanc…
Au bout d’une demi-heure de forêt, nous réatterrissons dans les champs, avec l’étonnant spectacle des arbres en feuillage de printemps.
Nous remontons sur le haut d’une colline, revoir des paysages lointains
Sur ce haut de colline, côté sud, le bal du printemps est à son plein et nombres pâquerettes et muscarii sauvages sont de sortie, apportant une touche de gaieté dans ces paysages.
Paysages champêtres à perte de vue… Je m’imagine un instant cet été avec le patchwork doré des blés, jaune soleil des tournesols.
Nous redescendons en longeant une haie, toujours sur les chemins agricoles.
Et nous rentrons tranquillement à Aurimont.
En espérant que cette randonnée sur le chemin d’En Jannet Carreau vous a plu, je vous souhaite un bon week-end 🙂
Pour faire cette randonnée « chemin d’En Jannet Carreau« :
Infos générales sur tourisme Gers. C’est un PR(c) sans grande difficultés, à faire un jour de ciel bien dégagé pour profiter du paysage et sans doute d’une vue Pyrénées
Gâteau au citron et huile d’olive
Bonjour à toutes et tous
Le retour des belles journées printanières en mars me donne toujours envie de mettre du soleil dans mes recettes de saison. C’est un peu comme si la gaieté de la Nature devait se transmettre dans l’assiette pour réchauffer les cœurs. Et dans cette tendance, quels meilleurs ambassadeurs du soleil que les épices ou le savoureux citron. De l’entrée au dessert, il sait mettre du pep’s et du soleil dans l’assiette.
Je ne vais pas vous mentir, la tarte au citron (sous toutes ces formes) est un classique de la saison. Mais il y a peu, pour changer, j’ai préféré opter pour un moelleux gâteau. On trouve assez aisément des recettes de cake citron sur le net, mais ces recettes me semblaient trop compactes pour un gâteau reflétant la gaieté du moment. J’ai donc plutôt opté pour une base de gâteau au yaourt aérée de blancs d’œufs en neige. Le gâteau est facile à préparer et devait présenter une texture très légère. (Note : j’ai découvert peu après que cela ressemblait fortement à la recette de fashioncooking, comme quoi les grandes idées se rencontrent … )
Au gouter prévu, les attentes ont été respectées. Une bonne saveur de citron acidulée, une texture légère, une petite croûte croustillante pour titiller le palais. Petits et grands ont adoré puis se sont resservi. Le plus grand m’a même sorti un « il est frais ton gâteau » (à prendre dans le sens « il est bien/cool », si on réfère au langage ado). Sans être le meilleur gâteau au citron du monde, il a ravi tout le monde, mis des sourires sur les visages et transmis cet enthousiasme tout à fait printanier.
Cela me fait donc plaisir de partager la recette de ce gâteau citron huile d’olive avec vous. J’espère qu’il vous plaira. Bonne journée 🙂
Gâteau citron huile d’olive
Recette : Gâteau citron huile d’olive
Saison de la recette : Novembre à Juin inclus Temps de préparation : 15 minutes Temps de cuisson : 30 minutes
# Ingrédients
Pour 6 personnes :
150 g de farine
4 œufs
150 g de sucre
1 yaourt
40 ml d’huile d’olive
1 sachet de levure chimique
2 citron : zestes des deux citrons, jus d’un seul
Sucre glace
# Réalisation
Séparez les blancs des jaunes d’œufs.
Fouettez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Ajoutez les zestes et jus de citron, le yaourt, l’huile d’olive puis homogénéisez
Ajoutez la farine et la levure et mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Montez les œufs en neige puis incorporez-les (à la spatule) à la pâte.
Versez dans le moule de votre choix puis enfournez pour 30-35 minutes à 180°C.
Laissez refroidir et saupoudrez de sucre glace avant de déguster
Astuces :
Conservation 1 à 2 jours
Plus citronné : Si vous en possédez dans vos placards, vous pouvez ajouter 1 cuillerée à soupe de limocello.