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Vis ma vie d’exploitant bio : Elodie, éleveuse de volailles « Au près de chez vous » (Hauterives)

Bonjour à tous et toutes,

Ce matin je vous retrouve pour un billet qui me tenait à cœur mais que les évènements ont malheureusement retardé. Si vous vous souvenez, courant juin, je vous ai dévoilé une série de billets « vis ma vie d’agriculteur bio » réalisés auprès des agriculteurs de Court-Circuit (Drôme). Dans le cadre de cette série, j’ai aussi été gentiment accueillie par Elodie, éleveuse de volailles à Hauterive (Drome). Je devais depuis écrire mon « reportage » mais des événements de changement de boulot et de déménagement ont fait que le temps m’a manqué.

A l’orée des fêtes, alors que les volailles vont probablement s’inviter sur nos tables, il me semblait approprié d’écrire et publier ce reportage. En effet, nous sommes régulièrement interpellés/horrifiés par les reportages de L214 sur les exploitations de volailles industrielles. On y voit souvent des conditions « in-animales » d’élevage …. Mais qu’en-est-il de l’autre côté de la barrière ? Est-il possible de faire un élevage où les animaux sont respectés et « heureux » ? Est-il possible de réconcilier une consommation de volaille, le bien être animal et le respect de la terre ?

J’espère par ce reportage vous apporter des éléments de réflexions. Pour ma part, il m’a beaucoup apporté.. Venez !

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Nous sommes un après midi de début juin, joliment ensoleillé. Après 45 min de route, je rejoins la région de Hauterives, un village du nord Drôme, très connu pour le palais du facteur cheval. L’exploitation d’Elodie est marquée par un bâtiment ancien et ce qui ressemble à de petites cabanes. Elodie m’accueille en courant, sa réunion avec les agriculteurs du coin vient tout juste de finir. « Qu’aimerais-tu voir ? » me demande-t-elle. Je lui réponds « tout », explique mes interrogations sur l’élevage. Elle promet d’essayer de répondre à mes questions et me montrer « la vraie vie du bio élevage de volailles ».

 

 

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« Avoir une ferme qui forme un tout »

Nous commençons par aller du côté des « cabanes ». En marchant, je lui demande de m’expliquer la genèse de son installation. Élodie s’est installée ici en 2009, en reprenant une exploitation d’un ancien agriculteur de Hauterives. Matthieu l’a rejointe en 2015. Elle possède 30ha utilisés en prairies, en céréales et en élevage. Une partie où nous sommes situées, une autre partie de l’autre côté du village. L’objectif de sa ferme est avant tout l’élevage de poulets et pintades, mais elle a aussi des poules pondeuses et quelques vaches salers. « Cela a été super de reprendre une exploitation : on a pu profiter de la connaissance des anciens mais aussi réaliser une conversion en bio ».

Agriculture bio élevage de volailles

Comité d’accueil

 

« Et pourquoi la volaille ? » demandais-je. Elle réfléchi 2 secondes puis me réponds : « Un peu par hasard, mais surtout parce que j’aime les animaux et j’avais envie de m’en occuper. De plus c’est un élevage relativement facile pour démarrer ». Elle marque une pause avant de reprendre « J’aime aussi beaucoup l’idée avoir une ferme qui forme un tout : Réaliser de la culture de plante, qui servent à l’alimentation des animaux, que les animaux fournissent du fumier pour les plantes. C’est un cycle ».

 

Nous arrivons devant une première « cabane » qui est la poussinière (1ere cabane) qui reçoit les très jeunes des poussins. Le piaillement discret d’extérieur devient assourdissant une fois la porte ouverte. Les poussins s’écartent à ma vue, ne sachant comment considérer cet intruse. Je m’immobilise, appareil photo à la main, et tente de capturer quelques images.

« Nous recevons les poussins alors qu’ils ont 1jour, explique Elodie et sont encore fragiles. Pour qu’ils grandissent bien, on les garde pendant 5 semaines en poussinière de 30m² chauffée jusqu’à ce qu’ils soient bien plumés . Ensuite, ils passent dans une autre maisonnette avec une surface doublée ou ils restent 10 à 15 semaines et ce jusqu’à ce qu’ils soient prêts à consommer ». « Il y a plusieurs races ? » notais-je. « Oui, répond-elle. Il y a les « cou nus » qui sont des volailles de chair. Côté pondeuses, nous avons des marans (noires) sussex (blanches) et des poules rousses. »

Alors que nous discutons, certaines petites bêtes commencent à s’approcher. De futurs explorateurs ?

Agriculture bio élevage de volailles : Petit poussin

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L’élevage

Après quelques photos capturées, nous partons vers un deuxième enclos. C’est là que les poules vivent en plein air une fois celles-ci suffisamment robustes. L’enclos est vaste, il y a des herbes folles et des coins de terre. « Elles ont de la place. » Notais-je « Oui, réponds Elodie. Côté abri, on compte 10 poules/m², côté plein air, la réglementation bio est à 4m² par poule, mais je leur en ai mis 6 ». (NB : A titre d’exemple, en conventionnel, c’est 20 à 25 poules /m² enfermées).

 

 

Alors que nous entrons dans l’enclos, ces dames nous regardent 10-15 secondes puis préfèrent se réfugier dans les herbes. J’essaye d’attraper des photos en vol :
« C’est peureux une poule ! S’amuse Elodie. C’est dans leurs gènes : elles se cachent des renards ou des loups. » Je m’approche des herbes pour tenter de chopper ces dames en photo, et les voici qui se mettent à courir vers un autre coin herbeux. Je m’approche de ceux deuxième coin puis revoit la basse-cour- courir en ordre jusqu’à une autre planque. Elles connaissent le terrain et avancent de proche en proche, c’est amusant.  On aurait dit un gag des années 1920 .. Pas la peine d’espérer une jolie photo en zoom.

En revenant vers Elodie, je lui parle de l’image des publicités avec les poules sur de jolis gazons…
« Une poule toute heureuse et visible sur l’herbe, c’est une image bohème qui n’est pas réaliste », s’amuse Elodie. « Soit cela piétine beaucoup, soit elles se plaisent cachées. Il faut de la prairie bien haute et résistante au piétinement, ou alors des topinambours, elles adorent se cacher dedans ! »

Agriculture bio élevage de volailles

Apercevez vous…

 

Je jette un coup d’œil au poulailler qui leur permet de s’abriter. Il y a de la place.« On ré-organisera le terrain assez rapidement, ajoute Elodie afin de refaire les enclos avec plus de place et surtout des arbres. Ces arbres leur apporteront de l’ombre en été, ainsi que des coins où s’abriter. Elles en seront que plus heureuses. »

Agriculture bio élevage de volailles

 

Nous quittons l’enclos, et je lui demande quelle est l’alimentation des volailles. Sont-elles nourries au grain ? « Avant toute chose, explique-t-elle, les poules sont omnivores : elles consomment à la fois des insectes et des vers pour les protéines et des céréales que l’on leur apporte (blé, maïs, pois). » Pour me montrer cela, nous faisons le tour des bâtiments et arrivons devant de grandes cuves et des sacs. « Dans les cuves se trouve la production de céréales bio de la ferme. Dans les sacs, ce sont des tourteaux (2) de soja ou de tournesol qui viennent compléter l’alimentation »

Je pointe le fait que les tourteaux de soja n’ont pas bonne presse : venus d’ailleurs, responsables de la déforestation.. « Il n’y a pas de filière France du tourteau de soja bio, explique-t-elle, c’est ca le problème. Les miens viennent d’Italie, c’est le plus près que j’ai trouvé. Quand nous le pouvons nous privilégions le tourteau de tournesol plus local. »

 

Je profite de l’occasion pour lui demander quels sont les traitements des volailles en cas de maladie « C’est rare, dit-elle de but en blanc. De l’espace, de l’air, et on ne fait qu’un traitement de vermifuge à base d’huile essentielle. Sinon on fait intervenir un vétérinaire qui soigne à base d’huiles essentielles ». Je lui parle de la grippe aviaire « nous avons été épargnés en Drôme heureusement ! »

 

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« C’est important de conscientiser le fait de consommer un animal»

Nous avons vu l’élevage, il est temps pour nous d’attaquer un pan plus difficile : l’abatage. Elodie a fait le choix courageux d’abattre ses volailles par elle-même, sur-place. « C’est l’aboutissement de mon travail, insiste-elle. Je suis chez moi, je sais ce qu’il se passe » justifie-elle.

Nous arrivons devant le bâtiment dédié. Équipement sanitaire obligatoire. Nous attaquons ensuite la visite.

Environ 140 volailles sont abattues ici tous les lundis matin, à 3. Le processus est très contrôlé : les volailles sont attrapées la veille. Elles sont assommées par choc électrique. Elles sont ensuite saignées et plongées dans un bain d’eau à 54°C pour permettre de retirer les plumes. Le plumage est mécanique et se fait dans une machine dédiée. Les volailles sont ensuite vidées, nettoyées puis foie et gésier sont remis dans la volaille pour la vente. Elodie insiste sur un point »Je laisse toujours la tête. Même si cela choque laisser la tête est la marque des élevages fermiers (NB : tandis que les industriels les retirent). C’est important de conscientiser le fait de consommer un animal et de ne pas le prendre comme un ingrédient l’on peut consommer sans réfléchir. » (1) « Oui, répondis-je après un temps de réflexion. On a tellement l’habitude de voir des bouts de viande blancs de poulet prédécoupés en grande surface, qu’on en oublie qu’ils viennent d’un animal ». Elle acquiesce.

 

 

Agriculture bio élevage de volailles : Machine à plumer

Machine à plumer

 

Nous continuons par la pièce où sont réalisées les découpes des volailles non vendues entières. « Certains clients préfèrent du pré-découpé. Et je dois transformer ce qui ne se vends pas, par exemple les cuisses de poulet, déplore-t-elle. Je ne comprends pas d’ailleurs !» . Je me hasarde dans une explication : on a fait une telle chasse au gras il y a quelques décennies, que la cuisse de poulet est un élément banni. Et puis, côté cuisine, cela nous semble plus facile de cuisiner un blanc que la cuisse, alors qu’en pratique ce n’est pas le cas. Elle déplore cette tendance, qui provoque de nombreux problèmes chez les éleveurs.

Agriculture bio élevage de volailles : Spot de préparation des volailles

Spot de préparation des volailles

 

 

Je lui pose la question de l’écart de prix entre le conventionnel et le bio. Elle m’explique que le coût de production est beaucoup plus élevé en bio : de un, les aliments en bio coûtent plus cher à produire (moins de rendement), de deux la durée d’élevage est plus longue : 45j entre un poulet industriel contre minimum 80 j en bio. « Faut pas se leurrer, plus la durée d’élevage est longue, puis la viande est ferme. Un poulet de batterie est gorgé de flotte ». On discute longuement de la « qualité » des produits industriels avant qu’elle n’ajoute avec véhémence. « Aujourd’hui, je trouve que le consommateur fait l’autruche : il veut moins dépenser en alimentation pour en mettre plus dans les loisirs, et ensuite il s’étonne d’avoir des produits basse qualité. » J’approuve son analyse : chez moi, mon mari et moi avons fait le choix depuis 2-3 ans de mettre notre argent pour pouvoir acheter des produits bio/locaux/artisanaux de qualité, plutôt que dans des loisirs quasi inutiles (jeux vidéos ; abonnements VOD par ex). On ne l’a pas regretté …

Après transformation, ou en attendant la vente les poulets finissent en chambre froide. Ils sont proposés au magasin de la ferme, ou dans des magasins bio dédiés comme court-circuit.

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« Quand on aime, il y a toujours de quoi faire »

 

 

Nous continuons la visite par un tour vers le poulailler des pondeuses. Certaines de ces dames ont joué les aventurières et piaillent pour retourner dans l’enclos.

Agriculture bio éleveur volailles : poules en plein air

 

Quand nous nous introduisons dans le poulailler, je découvre des rangées de supports où de nombreux œufs attendent sagement. A côté des « cot-cot » évocateurs, mon regard est attiré malencontreusement vers le derrière d’une de ses dames. Oups !

 

Nous entrons dans le vif de l’enclos, où je découvre du festival coloré de poules qui s’agitent, discutent, ne vont pas trop confiance à nous. Panier à la main Elodie commence réalise sa « récolte » du jour. Tout d’un coup elle me montre une poule blanche « Sussex » bien cachée dans un coin. « En voilà une qui couve ! , Un poussin ? » demandais-je naïvement. Elodie s’amuse « Non, généralement, c’est juste qu’elle réalise son cycle hormonal naturel. » Elle chasse la poule et ramasse les œufs.

En tant qu’ex-citadine, je luis demande de me rappeler comment sont « produits » les œufs.
« Les œufs que l’on consomme ne sont pas fécondés. En fait, ce n’est rien de plus qu’un ovule qui a été émis, a grossi et a été pondu. Les poules en émettent 4-5j par semaine. J’ai bien des coqs, mais ils sont juste la pour faire émulateurs de groupes et mettre l’ambiance ! » L’ambiance est bien présente dans ce poulailler. Entre les filles qui gambadent par terre, les « cot-cot » de pondaison, il faut avoir les oreilles bien accrochées.

Agriculture bio éleveur volailles

 

« Combien de temps les gardez vous ? », demandais-je, ayant entendu des histoires peu brillantes sur le sujet de poules réformées massacrées. « Environ 1 an me réponds-t-elle, ensuite je les vends pour les particulier qui veulent des poules dans leur jardin, ou elles sont consommées comme les poulets. ». Une belle fin de vie en fait.

 

En sortant du poulailler, Matthieu, conjoint d’Elodie nous rejoint. Je l’interroge sur son parcours : Il a suivi le lycée agricole est devenu ingénieur en agriculture. Après quelques années au service d’agriculteurs, il est devenu enseignant en lycée agricole, puis a rejoint Elodie en 2015. Depuis, l’exploitation est gérée à 4 mains.

Je profite de la présence des deux pour leur demander s’il y a une journée type. Ils me parlent plutôt d’époque et de semaine type : dimanche : ramasser les volailles, lundi : l’abattage, mardi : la découpe, le jeudi la transformation en produits(terrines, caillettes …), vendredi, permanence à Court-circuit, samedi marché à la ferme « Et chaque jour, les nourrir, nettoyer, ramasser les œufs.. »

Agriculture bio éleveur volailles

 

« Vous n’avez pas de coups de mou ?, demandais-je. En bio élevage de volailles, les activités sont intenses ». « Si, par époque, avoue Elodie. Il y a eu le cap des « 4 ans d’exploitation « (a priori très connus dans le milieu) qui fut dur à passer. Mais on se reprend et la famille est présente pour nous aider. On prévoit des vacances tous les ans, cela va faire du bien.»

 

Nous visitons un dernier bâtiment séparé des autres. Des poussins de dinde s’y trouvent. « On a fait une telle sélection génétique sur les dindes pour obtenir une race à viande que les variétés sont très sensibles » m’explique Matthieu. « Je n’en ai qu’un peu, notamment pour Noël, elles sont trop fragiles sinon. » Fragiles ou non, certains poussins sont très dégourdis et déjà intéressés par la prairie. Matthieu leur ramasse quelques plantes sauvages et leur installe dans le poulailler. Il faut immédiatement des contents !

Nous terminons la visite dans les champs. Je leur demande comment ils envisagent la suite « On a plein de projets, confie Elodie. Refaire les enclos et bâtiments d’élevage pour les rendre plus agréable notamment avec des arbres. On pense rénover un ancien séchoir à tabac pour notre marché à la ferme. Et puis il y a la vie associative avec les agriculteurs locaux. On pense aussi à monter une chambre d’hôte à la ferme. » Des belles idées, leur dis-je. « Quand on aime, il y a toujours de quoi faire ».

 

 

Avant que je ne parte, ils me demandent une photo souvenir sur une botte de paille. Malgré les difficultés, ils sont heureux ensemble et dans cette vie. Je me promets d’essayer de continuer à les aider via me recettes à court-circuit. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est toujours cela..

Agriculture bio éleveur volailles

 

 

En partant je leur achète des boîtes d’œufs tout fraîchement ramassés : La famille et belle famille en sera ravie. En retournant, je ne peux m’empêcher de penser à la question qui m’a amenée ici : « il possible de réconcilier une consommation de volaille et le bien être animal? » Il me semble qu’Elodie montre ici une voie.. Reste à nous, consommateurs, de faire le choix de prendre cette voie plutôt que de céder aux sirènes du « tout prêt industriel »…

 

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Ou trouver les volailles et œufs d’Élodie ?

PS : Pour les Drômois, n’hésitez pas à vous fournir la bas pour Noël (détails : http://www.aupredechezvous.fr/nosproduits.html

– Vente à la ferme: 1075 route de Roybon 26390 Hauterives
– Court circuit Chabeuil (volailles)
– Collines Bio (Romans sur Isère)
– Musette de Valentine (Bourg lès Valence)
– Plus d’info, réservations pour Noël http://www.aupredechezvous.fr/notreferme.html

 

Rappel : Autres billets de la série « vis ma vie »:

 

 

Note personnelle (1) : « C’est important de conscientiser le fait de consommer un animal « cette phrase m’a beaucoup fait réfléchir. Si je suis majoritairement végétarienne, il m’est indispensable d’un point de vue santé de consommer de la viande/poisson 1 fois par semaine. Depuis cette phrase, je le fait en pleine conscience de l’animal qui m’aide à ma survie. Je ne culpabilise pas de sa mort et l’en « remercie ».

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Il est bien complet et bien agréable ce reportage.Merci.Dommage que je sois loin

Superbe reportage ! un peu loin pour aller chercher ses œufs en fin de semaine !
Nous avons les mêmes éleveurs, côté Gers ! Ils sont à découvrir, à fréquenter.
Belle semaine
Geneviève

Bonjour Florence,
Bravo, pour le reportage ! Il est complet et bien mené. Il me conforte dans l’idée que j’ai du  »manger bon et sain ». Et bravo aussi à ces jeunes agriculteurs qui conduisent leur entreprise avec plein de bon sens.
De mon côté, et malgré mon envie de plus en plus  »conscientisée » de tout ce que je mets dans mon assiette, j’ai beaucoup de mal à trouver des bonnes adresses pour m’approvisionner. Auriez-vous des astuces pour m’aider à trouver les bons producteurs autour de chez moi ? Que ce soit pour les fruits et légumes, pour les volailles, les oeufs, et même de la bonne charcuterie, je ne sais plus à quels saints me vouer tant il y a tout et n’importe quoi sur le marché, alors que je suis certaine qu’il existe tout plein d’agriculteurs aussi bien intentionnés que le couple de votre reportage dans la Drôme. J’habite au Nord-Est de la Haute-Garonne, à la frontière du Tarn.
Je me suis abonnée à votre newsletter car j’aime bien l’esprit qui est le vôtre : vous aimez les choses naturelles sans être dans cette  »folie » que je nomme écolo-bio-bobo. Vous êtes vous aussi pleine de bons sens, et bon sang que ça fait du bien !…
Merci pour les partages que vous nous offrez. J’ai déjà testé les eaux fruitées. Un véritable régal ces jours derniers où les températures étaient encore estivales.
Bien cordialement

bonjour je decouvre votre reportage Ils sont bien courageux Dommage que j habite trop loin Bon courage Elodie et Mathieu et longue route

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