Bonjour à tous et toutes,
C’est avec un grand plaisir que vous invite ce matin pour un nouveau billet de rencontre des producteurs locaux (Série à retrouver via ce lien), à la découverte de la « vraie vie du Métier ». Cette fois, nous allons quitter le Gers pour aller un peu plus au nord du côté du Tarn et Garonne, à la rencontre de Sabine, productrice de fruits d’été.
J’ai rencontré Sabine et sa mère au marché de l’Isle Jourdain, juste en sortie de confinement, avec les toutes premières cerises de la saison. La gourmandise a poussé toute la famille à essayer ses fruits… et la qualité nous as vite conquis. Depuis, cela a été « LE » stand incontournable du marché pour tout l’été, (et même le premier !), donc on garde des souvenirs émus côté nectarines. A discuter un peu tous les marchés, apercevoir qu’elle réalisait une vente à la ferme, j’ai proposé de faire un « reportage vis ma vie agriculteur » dans son verger. Elle a vite accepté, et nous nous sommes donnés rendez vos courant août.
C’est le résultat de cette visite que je vous partage aujourd’hui.
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Pour cette visite, il me faut partir à l’aube. Direction le sud de Montauban, à 80 km de la maison. Après l’autoroute, les villes, c’est de petites routes de campagne qui me guident jusqu’à l’exploitation. Une rangée d’arbre et une pancarte ne trompe pas, c’est le bon verger.
« Mes grands-parents y cultivaient déjà des fruits »
Sabine m’accueille dans un grand sourire, et je passe dire bonjour aux membres de la famille en train de préparer les caisses pour le marché de demain. L’impression que j’avais eu au marché se confirme, nous sommes dans une exploitation à taille humaine, familiale et conviviale. Elle me demande ce que je souhaite visiter, auquel je réponds avec un « tout », n’ayant pas (du tout) de connaissance sur le fonctionnement des vergers.
Mais avant tout, l’origine de son exploitation :
« L’exploitation est familiale, dit-elle en souriant, : Mes grands-parents y cultivaient fruits et céréales, mes parents ont fait de même, et j’ai repris à leur passage à la retraite. Nous y travaillons en environ à 15, famille et saisonniers. »
« Vous êtes tombée dans le bain petite ? » Demande-je
« Oh, non, réponds-t-elle. J’ai bien grandi ici, j’ai bien fait un bac agricole au cas où mais je suis salariée depuis 20 ans de la mairie de Grenade. Je suis directrice Accueils de Loisirs Associés à l’Ecole, pour les maternelles et élémentaires. »
J’en suis surprise et lui demande pourquoi elle travaille ici : « Mes parents sont partis à la retraite il y a 3 ans ; et je ne voulais pas les voir vendre. Alors je m’organise pour prendre des congés sabbatiques de 4 mois tous les ans, de juin à octobre pour que l’on puisse continuer l’exploitation »
Je reste admirative. Je sens dans ses mots un attachement profond à cette exploitation et à tout le travail réalisé par les générations d’avant. L’expression « conserver les traditions » prend tout son sens.
Nous commençons par aller dans le grand bâtiment en bois (un ancien séchoir à tabac), aujourd’hui employé pour brosser, calibrer et trier les fruits. Elle indique la machine de calibrage des fruits et explique le fonctionnement : les fruits sont placés sur des gobelets, tombent sur des tapis, puis sont triés par des plaques de calibrage des fruits.
« Après récolte le calibre des fruits détermine là où l’on peut les vendre. Petits, ils sont plutôt vendus aux collectivités pour les cantines. De taille moyenne, c’est les marchés. Gros, on doit les vendre aux industriels, crèches ou maisons de pour faire des compotes ». Je lui demande la taille classique des fruits. Elle m’indique une plaque de calibrage des pêches « pour les pêches, des 26-28. Au-dessus les clients n’en veulent pas car ils ne peuvent pas consommer le fruit d’un coup et donc on l’impression de gâcher. C’est pour cela qu’ils partent en fabrication de compote. »
Personnellement, je trouve le fait complètement aberrant : pourquoi forçons-nous les producteurs à déclasser leurs fruits parce que l’on ne le croque pas d’un coup ? on pourrait tout à fait le consommer, et transformer nous-même en gâteaux, salades de fruits, ?
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Tout est cueilli à la main
Nous quittons le bâti et partons en direction des vergers. La première chose qui m’étonne est la taille des arbres fruitiers, bien plus grands que tous ceux que j’ai croisé jusque-là. Sabine m’explique que certains arbres ont quasi la quarantaine, des « papys » vis-à-vis de nos fruitiers de jardins. Il y a essentiellement des fruits d’été, pas de pommes ou d’autre fruits hivernaux : « C’est l’histoire de la famille d’avoir fruitiers d’été et céréales, justifie-t-elle. Aujourd’hui, les autres agriculteurs se tournent tous vers du pommier / kiwi, plus productif et facile à entretenir, mais on ne souhaite pas faire pareil et garder la tradition. »
Nous arrivons devant des rangées de poiriers bien grands, encore chargés de fruits. « Nous venons de ramasser les poires williams, et reste ici les conférences. II est préférable de récolter les poires tout d’un coup puis de finir le murissement en cave pour éviter qu’elles soient farineuses. ».
Je m’étonne de la pratique, pensant que les fruits étant meilleurs cueillis progressivement.
« C’est uniquement la poire qui est cueillie d’un coup. Pour les nectarines par exemple, on passait tous les 3 jours ». « Et vous ramassez comment ? « Demandais-je. « Tout à la main. Pas de machine, cela abîme trop les fruits. »
Alors que nous avançons dans le verger, je lui demande comment ils s’organisent entre la cueillette, le tri, le calibrage. « Avec les saisonniers, on cueille en général le matin en début de semaine, l’après-midi on calibre, puis on prépare les chargements pour les marchés. »
En continuant d’avancer, nous passons devant une parcelle tout juste labourée et plantée. Les fruitiers sont des arbres avec des durées de vie et/ou de productivité limitée (25 à 30 ans pour les plus vieux), il faut penser à préparer la suite. Dans cette rangée, les tous jeunes arbres de 1 an semblent bien fragiles. « Les trois premières années, l’arrosage est critique. Ensuite ils sont beaucoup plus robustes »
Nouvelle parcelle
Arbres bien grands
Rangées de pruniers..
En avançant encore, nous arrivions devant les pruniers. Durant l’été, nous avons découvert grâce à Sabine différentes variétés de prunes, dont l’abricotine. Je reconnais vite les prunes Stanley, et lui demande par curiosité si elle a une rangée de pruniers d’Entes : « Le prunier d’Ente sers de pollinisateur entre pruniers, explique-t-elle ; donc on en place en alternance dans les rangs. En moyenne, tous les 4 arbres ».
Elle s’avance jusqu’à m’en montrer un, chargé de prunes, et désigne les fruits : « Cela surprends souvent les clients quand ils découvrent les prunes avec la pellicule blanche, alors que c’est tout à fait naturel. Les prunes la sécrètent pour se protéger. Quand une prune est bien lisse, luisante, cela veut dire qu’elle a été tripotée par de nombreuses personnes, et donc….». Son silence en dit long. Je me rappelle aussitôt supermarché on ne voit que cela, car cela fait plus envie de voir un fruit brillant, quelle erreur….
Alors que nous continuons notre tour, en passant au loin d’une rangée d’arbres, on voit de grands piliers ( = des springers). Sabine nous explique qu’il s’agit de son dispositif d’arrosage : « On procède par aspersion, comme la pluie, ce qui rafraîchit l’arbre. On n’arrose que la nuit pour préserver la ressource, et l’eau est prélevée dans le puit de l’exploitation. » Je lui demande la fréquence d’arrosage : il fait chaud ici, donc la demande en eau doit être importante. « Environ 1 fois par semaine, dit-t-elle. Un peu plus si on est en canicule, mais sans plus. On arrose uniquement lorsqu’ils portent des fruits, ensuite ils se débrouillent. »
Cela me fait réfléchir : les arbres étant anciens, bien implantés, leurs réseaux de racines sont bien développés. Normal qu’ils soient résistants.
On avance devant une parcelle nouvellement plantée, puis une autre ou les herbes folles ont envahi les arbres.
« On n’a pas encore passé le tracteur pour broyer les herbes, dit-elle. On doit le faire tous les 10-15j sinon cela pousse trop vite ». Je lui demande naïvement si on ne peut pas laisser des herbes (ce que je fais dans mon jardin par flemme.) « Oh,, non, cela complexifie vite la récolte des fruits bas, et cela envahi les arbres. Comme les herbes ont de l’eau, elles grimpent bien vite. Avant on pouvait utiliser du glyphosate pour limiter la pousse, mais maintenant il n’y a que le tracteur. ».
Nous continuons le tour et arrivons du côté d’une rangée de pêchers. Je suis comme une gamine à voir les fruits « en vrai sur l’arbre » ; m’émerveille des nectarines, des pêches. Une forme attire mon attention : une grosse soucoupe collée aux branches : « Oh, des pêches plates !». « C’est une plaie à ramasser ! confie Sabine. Comme les pêches sont collées à l’arbre, il faut tourner délicatement sans casser la branche »
Alors que je me relève, elle m’indique un objet en haut dans les arbres : « Dans cet arbre, là-haut, il y a des bâtonnets d’hormones. Ils permettent de perturber les insectes pour qu’ils ne dégustent pas toute la récolte, et nous permet d’éviter d’autres produits chimiques ? »
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Passer en bio est très compliqué pour les vergers
Je profite du sujet pour poser une question : « Avez-vous envisagé de passer en bio ? »
« C’est beaucoup trop compliqué, explique-t-elle. Le processus pour faire passer un verger dure au moins trois ans, et l’on perd beaucoup en productivité. Je ne suis pas sûre que les clients accepteraient des fruits à 7-8 euros au kilo ». Je lui confirme : Déjà qu’à 3-4 euros cela râle et se tourne vers l’Espagne ». Elle acquiesce et continue : « De plus, pour empêcher la venue de maladies, on doit utiliser beaucoup de produits bio comme la bouillie bordelaise, qui restent des métaux lourds. Entre traiter chimiquement une fois, et plusieurs fois des métaux lourds, je ne sais pas ce qui est le plus sain … »
J’acquiesce et demande naïvement si elle ne peut se passer de traitement. « Pas totalement, explique-t-elle certains champignons ou ravageurs se répandent trop vite et il faut traiter si on souhaite éviter de tout perdre. Mais ce ne sont pas le pire : c’est le sharka (= maladie des pêchers, pruniers, abricotiers) où l’on doit traiter en préventif. On est contrôlé par les services de l’état. Si les arbres sont atteints, nous sommes dans l’obligation d’abattre TOUS les arbres de la parcelle ! »
Je suis stupéfaite de cette épée de Damoclès et réfléchi. Oui le bio serait idéal, mais effectivement, quelle pollution engendrerions-nous s’il faut remplacer par d’autres traitements ? quels risques sur l’approvisionnement ? Quels risques sur le revenu des producteurs cela engendrerait ? A titre individuels, dans nos potagers/vergers amateurs, nous pouvons sans problème prendre ce risque. Mais à côté, n’existe-t-il pas une voie plus raisonnée ?
locataires de cerisier..
J’interrompt mes pensées pour rejoindre Sabine qui a avancé dans les parcelles. Nous passons devant des champs de céréales tout juste ramassées. : « Nous avons séparés les parcelles et les fruitiers, pour éviter que les maladies qui affectent un arbre se répandent dans toute l’exploitation. » Elle tourne la tête vers un cerisier, et « Tiens en parlant de pucerons : quand un cerisier présente des feuilles retournées, c’est vraisemblablement qu’il y a du puceron. »
Alors que nous rejoignons encore une parcelle d’arbres, je peux voir le principe d’alternance des fruitiers en œuvre : 2 pêchers, 2 rangées de pruniers. Puis n’interrompt : la taille des pêches ! Je n’en avais jamais vu d’aussi grosses. « Elles ne seront pas cueillies vu la taille alors si vous en voulez, servez-vous. » Je ne me fais pas prier : un fruit dégusté sur l’arbre. Quel délice ! Je déprime à me dire que ce fruit aurait été déclassé, juste parce qu’il est trop gros. On est tellement plus tolérants dans nos vergers que sur les étals des producteurs.
Nous repassons devant l’habitation puis nous éloignons pour rejoindre la parcelle de vignes. Le raisin n’est pas encore tout à fait mûr mais nous pouvons déjà distinguer les variétés. Sabine nous les présente : muscat noir, chasselas, alphonse la vallée, que du raisin de table. Quelques grains picorés laissent sous-entendre des saveurs incomparables « Il va avoir 15 j d’avance cette année, annonce-t-elle. D’habitude on le récolte mi-septembre, là fin août il sera prêt ,..» preuve du réchauffement climatique.
En passant dans les vignes, je m’étonne des bandes de plastiques autour des vignes : « C’est pour les lapins s’amuse-t-elle. Ils adorent déguster les jeunes feuilles de vignes, donc on doit les protéger »
Elle m’explique qu’un jeune plant mettant 3-4 ans à produit, il faut le protéger des animaux. Les lapins bien sûr, mais aussi les sangliers qui retournent la terre. Je lui pose la question des chevreuils, fréquents dans la campagne, et elle me répond qu’ils sont plutôt indifférents aux vignes. Ils préfèrent les fruitiers et aller bouloter leurs jeunes feuilles des arbres ou se frotter aux troncs. Chacun ses affinités !
Nous retournons vers l’habitation pour un dernier tour dans la chambre froide où sont conservés les fruits entre la récolte et la vente au marché. Il fait tellement chaud dans le Midi que sans cela, les fruits se gâtent vite. Je repère vite les caisses prévues pour le marché de demain matin, où j’irais sans doute. « C’est un peu vide, confie-t-elle, car nous arrivons en fin de saison, mais en plein été. »
« Continuer l’histoire familiale « .
Nous terminons la visite par une petite pause à l’ombre de la tonnelle. J’en profite pour l’interroger sur ce qui la motive au quotidien à tenir cette exploitation : « C’est le fait de continuer l’histoire familiale, le plaisir d’être là, encore. Et puis les retours clients sont très positifs ».
Elle m’explique aussi qu’au-delà d’elle, tout le monde continue cette histoire : Son père croisé dans les champs, continue de travailler la terre quand il faut planter des nouveaux arbres et met son expertise en termes de traitements des arbres. Sa mère, qu’on a croisé aussi au marché, donne des coups de mains pour la préparation des plateaux et la vente. Sa fille aide à l’emballage. Et sa nièce a même demandé de passer les vacances à aider ici ! .. La relève semble presque assurée.
Je lui demande si au final son année n’est pas un trop remplie avec ses deux travails. Elle ne répond pas mais sourit. Ce qu’elle m’explique ensuite est que son travail sur l’exploitation ne se borne pas à la simple période d’été : entre novembre et janvier, il faut tailler les arbres, en mai les éclaircir, embaucher les saisonniers en avril, et puis il y a l’administratif, la comptabilité….
«Et vous n’avez pas trop été touché par le confinement ? » Demandais-je. « Si, les marchés étant fermés, une partie de nos rentrées étaient coupées. Par chance, cela s’est débloqué en début de saison, mais autrement, cela aurait été difficile ». Je lui demande si la vente à la ferme l’aurait aidée « un peu. Les clients reviennent de plus en plus à la terre, aux fermes, mais cela ne suffit pas. Les locaux n’ont pas tout à fait le même budget que les toulousains/banlieue Toulousaine »
J’en profite pour lui poser une dernière question qui me taraude : Pourquoi vendre à l’Isle Jourdain, si loin de son exploitation : Elle s’amuse « On est beaucoup de producteurs de fruits dans le Tarn et Garonne, autant ne pas encombrer les marchés. Une tante nous as dit qu’à l’Isle Jourdain ils cherchaient des producteurs, on en a profité »
Et le stand a du succès, tous les samedis je le vois dévalisé !
Pour terminer la visite, je lui propose une photo de famille dans les vergers. Ils me conduisent jusqu’aux pêchers, ou je les vois sourire tous ensemble d’être là.
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Je reprends la route (avec quelques caisses de fruits dans le coffre ^^), impressionnée par la complexité et la difficulté de tenir un verger. Nous, avec nos petits arbres fruitiers dans nos jardins, nous sommes bien naïfs de croire qu’il suffit juste de laisser pousser pour avoir une grosse récolte. Tout comme il me semble que nous sommes un peu utopistes de croire que pour passer en bio, il n’y a qu’à supprimer les pesticides. Les ravageurs, les maladies, les champignons ne s’arrêtent pas, alors serions-nous prêts à accepter des fruits moins agréables à l’œil, plus chers, parfois avec des locataires…? Je ne sais pas. Si déjà nous étions aussi tolérants avec les producteurs qu’avec nos fruitiers, on gagnerait beaucoup.
Mais Plus encore, je repars surtout touchée par cette famille. Alors que les médias nous parlent souvent de crises, d’effritement de la société, voir une famille aussi unie autour d’une exploitation, d’une histoire, redonne confiance et espoir. C’est la preuve qu’il y a des belles choses à préserver, des sources d’inspiration tout près de nous.
Il suffit de regarder, de discuter et de rencontrer…. Et parfois, cela a la beauté d’un joli verger 🙂
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Ou trouver Sabine et sa famille ?
- Marché de Puyjaudran (vendredi après midi)
- Marché de Grenade (mercredi)
- Marché de l’Isle Jourdain (Samedi matin)
- Vente à la ferme (1490 route de Saint-Porquier, 82100 Les Barthes )
J’aurais bien aimé être à votre place et manger ces grosses pèches. Je me souviens , en 1952, j’avais 7 ans, en revenant de vacances, nous avions ramené des cageots de ces grosses pèches et ayant été contrôlés sur la route par des gendarmes, mon Père, décédé 2 ans plus tard, leur en avait donné. Ils étaient ravis et moi ébahi devant la grosseur de ces fruits. Pourquoi ne les retrouve t’on pas sur les marchés. Comme vous je trouve que cela est bien dommage. Ma Grand Mère en Corse les cueillaient mûres sur l’arbre et leur goût était incomparable Elle est décédée en 1980 et je n’ai plus eu l’occasion d’en manger d’aussi bonnes. Dommage que Marseille soit si loin !!!
J’ai beaucoup aimé ce reportage, je suis allée à l’île Jourdain lors d’une virée chez mon fils près de Toulouse, et on avait beaucoup aimé cette région du Gers qu’on ne connaît pas assez ! De plus le reportage sur cette famille est très bien ficelé. Du vrai travail de journaliste. Merci et bonne journée !
Bonjour, je ne parviens pas à trouver l’adresse…
1490 route de St porquier
82100 Les Barthes
Quelle belle promenade au cœur des vergers. Nous y sommes, nous vous suivons pas à pas, avons l’eau -la pêche– à la bouche ! Belle personne, Sabine, qui a compris le sens du travail à échelle familiale. Bravo , bravo, je passerai à votre stand à L’Isle-Jourdain. Cette « virée » me rappelle les vergers tourangeaux où pommes, poires, pêches, cerises amenaient les enfants à déguster sur l’arbre. Et peu importait le calibrage, tout était bon, beau, gouteux. C’est cela que Sabine et sa famille entretiennent. Merci pour cette belle découverte, chaleureuse et gourmande, tout aussi attrayante que les côteaux du Gers, ou de Bonrepos /Aussonnelle -je la recommande.
A très vite, pour de nouvelles « dégustations ». Merci