Le thym (vous devez vous en douter) est un de mes ingrédients / condiments favoris en cuisine. Mais ses vertus vont bien au delà de la cuisine, car il est aussi très très réputé comme plante médicinale et comme plante à butineurs. Retrouvez ici quelques informations sur cette jolie plante 🙂
I. Présentation
De son petit nom « Thymus » (=«offrande » et «parfumé » en Grec), le thym désigne une famille de plantes vivaces, basses qui poussent, en Europe occidentale, plutôt dans le Sud. Elle existe en version sauvage dans le Sud étant un élément des maquis, garrigues, se retrouvant souvent dans les coins secs et bien exposés. C’est une petite plante basse/rampante (hauteur 30 cm max), plutôt touffue. Elle comporte de nombreuses tiges rameuses, munies de petites feuilles allant du vert foncé au vert pâle. Elle de rose ou de blanc en fin de printemps, attirant fortement les butineurs.
Selon les régions, le thym a son petit nom : Serpolet, Farigoule (Provence).. Il était utilisé dès l’antiquité comme offrande pour les Dieux. Il a longtemps été le symbole du courage chez les Romains, comme pendant le Moyen Age.
On compte 300 espèces de thym. Les plus communes dans les jardins sont :
- Le thym commun (Thymus vulgaris ) avec de nombreuses inflorescences remplies de petits « brins longs » et verts foncés
- Le thym citron (Thymus x citriodorus ) avec des tiges emplies de petites feuilles bien vertes, odeur de citron
- Le thym sauvage (Thymus serpyllum) ou serpolet
- Le thym couché (Thymus praecox, ) plutôt décoratif
Il est facile à cultiver au jardin, sur tôt s’il est placé dans un coin exposé et plutôt sec. C’est un élément important des jardins aromatiques.
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II. Comment l’utiliser pour se soigner
Le thym est connu depuis l’antiquité pour ses propriétés médicinales. Il contient entre autre du Thymol, une substance utilisée pour la conception de plusieurs médicaments. Il est antiseptique, désinfectant, idéal pour traiter les affections respiratoires ou réguler un digestif un peu en vrac.
Il peut s’utiliser de différentes manières
1 – La tisane / infusion
C’est tout simplement quelques branches de thym infusées 5 à 10 minutes dans de l’eau bouillante (au-delà, la tisane peut être un peu amère). L’idéal est d’utiliser du thym frais [d’où l’intérêt d’en avoir au jardin ou sur le balcon] mais on peut aussi se rabattre sur du thym sec en branche [en grande surface : rayon « fruits secs » ou rayon « épices »]. Avec un peu de miel dedans, c’est une boisson chaude appréciable pour apaiser le mal de gorge, et qui peut être bien appréciée par les petits. Pour les dosages, à la maison, on utilise généralement 3-4 belles branches pour environ 1L d’eau. Le miel est dosé à convenance, avec en moyenne 1 cuillère à café par tasse.
Notez jusqu’il est préférable d’en consommer avec modération : pas plus de 3 tasses par jour, 3-4 jours de suite.
2- l’inhalation
Tout simple aussi : en préparant une tisane, vous retirez la casserole, et vous mettez le nez « dessus » pour respirer les vapeurs de thym. Idéalement, il faudrait avec un linge sur la tête pour contenir légèrement les vapeurs, mais cela chauffe bien vite ^^. Cette méthode peut être un coup de pouce pour dégager les voies respiratoires.
3- Le sirop
Il s’agit du sirop classique, mais avec une forte concentration de thym pour disposer de ses propriétés médicinales. On en consomme 1 à 3 cuillérées à soupe au besoin. La recette se trouve par ici
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III. Comment l’utilise en cuisiner ?
Utilisation
En cuisine, le thym est une herbe aromatique incontournable, que l’on retrouve très souvent dans la composition des fameuses « herbes de Provence », en association avec composée romarin, d’origan, et sarriette, mais aussi des « bouquets garnis » en association avec le laurier. Il a une saveur et une odeur assez puissante, plutôt chaude et qui évoque bien vite le soleil de la Provence et les vacances.
On privilégier d’utiliser le thym dans un plat cuit (servi chaud ou froid, mais qui a cuit au moins un moment). En fait, les molécules aromatiques sont contenues dans l’huile essentielle des feuilles de thym. Pour être libérées, elles ont donc besoin de chaleur, d’où le besoin de cuisson.
Avec quoi l’associer
Niveau accord de goûts cet aromate se prête bien :
- à tous les plats méditerranéens réalisés avec les légumes de l’été (tomate, aubergine, courgette)
- au « parfumage » des pommes de terre, pâtes et des légumes racines.
- à la préparation du lapin, volaille et agneau.
- à une association avec le citron.
- à l’aromatisation de pâtes brisées, pour des tartes aux saveurs originales.
Même si on l’utilise préférentiellement en salé, il s’utilise aussi en sucré. Il se marie très bien aux fruits acidulés comme le citron, à la framboise, aux fraises, l’abricot, la mirabelle. Si vous adorez sa saveur, n’hésitez pas à réaliser des crèmes parfumées avec.
Quelques idées de recettes
Retrouvez quelques idées de recettes sur le blog :
Côté salé :
- Purée de panais au thym
- Carrés feuilletées pleurotes et thym
- Pommes de terre tapées au thym
- Paupiettes de dinde au thym
- Quiche au thon, oignon et thym
Côté sucré
- Pommes de terre tapées
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Hello
C’est avec grand plaisir que je découvre ton blog, très agréable à lire et à regarder. On a l’impression de sentir les odeurs rien quand lisant tes recettes. Je compte bien me mettre au fourneau pour en tester quelques unes.
Corine