Petits gestes écolos du mois – Mai 2021

Bonjour à toutes et tous,

Nous voici début Mai 2021, retrouvons-nous donc pour une nouvelle série de petits gestes écolos du mois et faire le point sur nos actions pour la planète.

La crise sanitaire et la proximité (?) du déconfinement aurait tendance à nous le faire oublier, mais notre bonne vielle Terre a besoin de nous. Les grandes séries de gel d’Avril ont été un brutal rappel que le changement climatique est en marche et qu’il est urgent d’arrêter son emballement. Alors faisons notre possible pour moins polluer, protéger la  Terre et la reconstruire.

De mon côté, mes petits gestes écolos mai 2021 sont mai est très centrés sur la cuisine de saison, la préparation du potager et du jardin pour affronter l’été, et des réflexions pour envisager un post confinement plus local et donc moins polluant. De votre côté avez vous trouvé d’autres petites astuces ? Envie d’essayer des choses sur le mois de mai ? Racontez nous votre parcours.

 

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Côté gourmandise > profiter des fruits et légumes de printemps de nos producteurs

Le mois de mai commence avec les jolies floraisons du muguet dans les sous bois et le bal des floraisons dans les campagnes. Il en est de même dans les champs où les légumes hâtifs sont sortis et commencent à nous régaler. Notre premier petit geste du mois est donc de (continuer de) consommer ces produits auprès de nos producteurs locaux. Asperges, légumes tiges comme les aillets et les oignons doux, fèves, carottes primeurs, radis, pommes de terre nouvelles, fraises, rhubarbe nous avons l’embarras du choix.

Mais je voudrais quand même vous attirer sur un point de vigilance : ce n’est pas parce que vous voyez passer une recette avec un produit dit « de saison » sur un site de cuisine ou un blog qu’il l’est forcément dans votre région. Parfois il peut y avoir un décalage jusqu’à un mois (Exemple pour moi : certains blogs parlent déjà de recettes aux courgettes alors que je n’en ai pas vu une seule du Gers, il me faut attendre fin mai). Alors ne vous laissez pas guider par les chimères du net et faites confiance avant tout à vos producteurs locaux 😉

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Côté jardin > Installer des médicinales

Avec les confinements successifs, les pénuries sanitaires; je suis de plus en plus sensible à l’idée de produire par moi même des remèdes de « bobologie » à proximité, dans le jardin. En effet, aller chercher un brin de thym dans le jardin est 100 fois moins polluant qu’allez chercher un médicament en pharmacie. De plus, cela redonne de l’autonomie et permet de se soigner sans dépendre  du bon vouloir des industries pharmaceutiques.

Vu de loin, avoir des médicinales  chez soit peut paraître complexe, mais en fait c’est ultra simple. Vous avez un carré potager ? Il suffit d’en créer un nouveau. Vous avez des plates-bandes ? les médicinales sont souvent très décoratives et peuvent s’insérer dans vos massifs. Vous n’avez qu’un balcon ? Beaucoup s’adaptent à la vie en pot. Un jardin médicinal « petit bobos », n’a besoin que de quelques plantes : plusieurs pieds de thym, une sauge officinale, une verveine citronnelle (plutôt en pot), du plantain et de l’ortie à récupérer dans la campagne. Avec cela, vous avez déjà le « top gagnant » respiratoire (thym), digestif (thym, sauge, verveine ), piqures d’insectes (plantain & orties ). Alors en petit geste écolos mai 2021,  je peux vous proposer de vous constituer ce petit jardin?

De mon côté, ayant de la place,  je cherche à installer un « copieux » jardin médicinal. Outre les classiques cités au dessus, j’expérimente l’hysope (en photo en dessous), l’agastache, la camomille, la mélisse, l’origan, la lavande et j’ai même  installé de jeunes tilleuls ! Je vous en parlerais dans un prochain billet. 😉

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Côté loisirs > Ne pas foutre en l’air ses efforts pour 1 week-end d ‘évasion

A peine commence t’on parler de déconfinement que les média s’emballent en nous assurant que les vols en avion sont repris d’assaut et que les gens veulent partir fissa le plus loin possible de chez eux. Cela me désole à chaque fois car les déplacements sont parmi nos plus grandes sources de pollution. En particulier, nos déplacements de loisir de vrais boulets dans notre bilan pollution carbone. En effet, supposons que :

  • par conviction écologique, on remplace la voiture pour ses trajets maison -travail de 10 km (*2) par jour.
  • si on prends l’avion pour se rendre un week-end à 1000 (*2) km (ex : Paris Corse), c’est l’équivalent de 100 trajets boulots/maison que l’on réalise en 1 week-end

Soit soit 4 à 5 mois d’efforts « sans voiture » foutus en l’air ? N’est ce pas déséquilibré ?

Après les mois éprouvants de crise sanitaire, on a tous besoin de prendre l’air (moi y compris..), mais peut être pourrait-on le faire de manière raisonnable en allant à 100-200km de chez soi maximum. On s’en est tous rendu compte lors du confinement : il y a toujours des choses à découvrir à coté de chez soi et peut être pourrait-on d’abord finir de découvrir le proche de chez soi avant d’aller découvrir d’autre bout du monde.

De notre côté, on a bien réfléchi pour cette année : si les problèmes de santé de la famille nous le permettent, on ira en vacances à moins de150km : Il y a l’autre bout du Gers qu’on ne connaît pas, les Pyrénées ariégeoises à 100km. On ira pas en Bretagne ou en Normandie (1000km) même si on rêve d’y aller. On restera à proximité. De quoi concilier écologie et évasion..

 

Gestes écolos mai 2021 - S'évader local

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Côté maison > Se préparer aux pique-nique zéro déchets

Alors que les beaux jours (devraient) revenir, l’envie est grande partir pique-niquer dans le jardin, les parcs de nos villes ou les petits coins tranquilles de la campagne. J’ai un principe pour ces pique-nique extérieurs : ne pas laisser de trace de passage et laisser l’endroit à l’identique par rapport au moment d’arrivée. C’est le seul moyen pour ces petits plaisirs des pique-nique puisse se répéter plus tard..

Bref, tout ce qui est alimentation nomade mérite un peu de vigilance côté déchets et un peu d’organisation.  Pour les salades, les boîtes plastiques, ou conteneurs en verre, bento, sont de bonnes solutions. Pour les éléments à picorer (biscuits, petits légumes ou fruits) idem. Pour les gros plats familiaux comme les cakes ou les tartes, il ne faut pas hésiter à emporter le plat à direct moule. Et côté serviette et bien les bonnes vielles serviettes en tissu sont à ressortir des placards. Alors, quand les beaux jours viennent, il est toujours bon de revoir si on possède tout le matériel nécessaire pour suivre ces principes. L’année dernière par exemple, j’avais profité d’une offre de « vignettes » d’un supermarché (où l’on réalise encore quelques courses), pour provisionner des contenants à salade en verre, en photo. Bien pratiques pour les pique nique 😉

Et vous ?

Salade pêches prunes au sirop épicé

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Côté Maison > Réduire sa pollution numérique n°2

Vous avez été nombreux à réagir le mois dernier sur l’idée de réduire son empreinte numérique sur le net et me demander des conseils N’étant pas une spécialiste sur le sujet, je voulais revenir vers vous dans cette série de gestes écolos mai 2021 avec des pistes d’actions concrètes pour réduire sa pollution numérique. Retrouvez donc des idées de gestes et des infos pour comprendre :

 

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Une question > Réfléchir à un monde d’après, plus local

Les médias s’emballent avec la fin des restrictions sanitaires et le retour à la « vie normale ». On nous promet le retour à la société du divertissement de masse, aux spectacles de masse, à la consommation de masse de produits issues de loin, au tourisme de masse dans les destinations lointaines…. et tout cela nous promet le retour de la destruction de masse. Les pires défauts de l’humanité (au moins occidentale), sont bien l’exploitation massive des choses (ressource, énergie, sites de loisir..), et le fait de toujours chercher des choses ailleurs qu’à côté de chez soi (biens de consommation moins chez, destinations de loisirs faisant joli sur le CV vacances…)

Je trouve ces références au « monde d’avant » est (plus que) dommage car je crois que – si on met l’hécatombe de côté – la crise sanitaire nous a donné de nombreuses billes pour construire un « monde d’après » plus responsable. Un des mots clés est bien le « LOCAL ». « Local » ne signifie pas uniquement une consommation d’ingrédients alimentaires produits localement, mais aussi  :

  • tous les biens matériels que l’on peut trouver localement (exemple : savons, objets en tissus, objets d’artisanat local..)
  • des loisirs re-localisés et proches de chez soi
  • de la solidarité locale
  • (…)

Lors des confinements, nous avons souvent a re-découvert que ce local existe ou est en train de se reconstruire. Les associations de producteurs se lancent, des personnes vont des reconversions vers des activités locales et moins polluantes.  Tout ce local nous a clairement aidé pendant les confinements et nous a apporté beaucoup. Il faut continuer à mettre l’accent dessus et continuer à apporter notre pierre à cet édifice. L’actualité nous donne trop souvent des exemples d’évènements mondiaux idiots ayant de fort retentissement chez nous (rappelez-vous le canal de suez bouché..) et seul le local suffisamment résilient à ces accros.

Il n’est pas simple de trouver quoi faire pour construire le « local », je n’ai pas de solutions du « comment » à vous donner .. mais  je peux vous proposer que l’on réfléchisse ensemble à « Comment inscrire plus encore nos pas dans le local ? ». Qu’en pensez vous ? Avez vous des idées ?

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Voilà, quelques pistes de petits gestes écolos mai 2021. Et vous ?

 

Bonne journée

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Je vais guetter vos conseils sur les plantes médicinales, j’ai commencé cette année à en intégrer dans mon jardin. Pour le moment, thym, verveine, lavande, sauge, mélisse… pour la suite, je vais attendre vos infos, merci !

Le local est une des clés de notre avenir, et plus encore de l’avenir de nos enfants. Mais c’est difficile… essayons de tricoter consommation de produits locaux, solidarité à l’échelle de notre territoire géographique, mise en place d’une économie de proximité… ce sera déjà une belle avancée. Nous nous appuyons beaucoup ici sur le réseau associatif et social de la commune et l’agglomération et ça fonctionne bien. Il y a une grosse question de mentalité. Des gens convaincus et qui « font » en entrainent fatalement d’autres et ça fait boule de neige… on y croit, on y arrivera !

Je remplace aussi au fur et à mesure mes contenants en plastique par des contenants en verre. Le seul inconvénient que je leur trouve est leur poids dans le sac à dos en ballade!!
Je vis aussi à la campagne et utilise beaucoup la congélation (pour les légumes et les fruits du jardin, les volailles offertes par les voisins, le pain,…) et j’utilise encore trop de sacs de congélation en plastique. Vous qui avez toujours de belles idées, avez-vous des astuces pour les remplacer ? Merci d’avance.

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