Bonjour à tous et toutes,
J’espère que vous passez un bon week-end de Pâques, en profitez pour vous retrouver, vous reposer, ou sortir profiter du beau temps. D’ailleurs, ce matin, je vous propose une petite idée de « DIY » facile qui pourrait vous donner une idée de promenade 🙂
Avant tout, j’aimerais m’excuser de n’avoir / n’avoir eu le temps de répondre à vos commentaires ou passer sur vos blogs. La semaine dernière a été très compliquée avec la dégradation brutale de l’état de santé d’un de mes proches….. Je me dois aussi de vous avertir que le rythme des billets va se ralentir à partir d’aujourd’hui… Je vous en avais parlé en début d’année.. une opportunité « pro » a pris forme tout récemment, couplée à la dégradation de l’état de santé du proche malade, ce qui fait que je n’arrive plus à tenir le rythme « initial » du blog. Il y aura donc peu moins de publications donc, mais je reste là.
Mais parlons donc de choses un peu plus réjouissantes 🙂
Si vous suivez ce blog depuis quelques temps, vous avez dû constater mes fortes affinités (photos et plus) avec les fleurs et les plantes. Au fur et à mesure que je progresse dans la connaissance « terrain » des plantes, je me suis posé la question de leur vertus pharmaceutiques, cosmétique et culinaires. Le thym est un excellent représentant avec ses vertus aromatiques et thérapeutique contre les bobos de l’hiver. Depuis le début de l’année, donc, je me suis beaucoup renseigné sur le sujet, ai beaucoup lu ( paradoxalement, dans les salles d’attentes des médecins..) et ai acquis la conviction qu’il y a beaucoup de choses que l’on peut tenter avec ses plantes sauvages, notamment pour soigner la « bobologie du quotidien » ou en petite astuce « bonne mine ». J’aimerais partager avec vous ce cheminement dans l’herboristerie amateur.
Avant de me lancer dans ces choses compliquées, j’ai voulu essayer les macérats huileux, c’est-à-dire des huiles dans laquelle ont macéré des plantes, et qui se sont enrichies de certaines vertus thérapeutiques des plantes. Ils peuvent être utilisé comme huile de massage, comme composant de produits cosmétiques plus élaborés (crèmes) ou pour certains consommés tels quels (quelques gouttes). Pour ma part, je me contente pour le moment de l’utilisation en huile pour massage.
J’ai tenté en début de printemps celui de coucou (pour les douleurs musculaires), et face à ce succès j’en ai relancé un à la violette odorante (toux, maux de tête, insomnie..). Connue depuis l’antiquité pour ces vertus, elle était déjà utilisée par les Romains en post-orgie (maux de tête), cultivée dans les jardins des simples médiévaux, et entre dans la composition de la « fameuse » tisane 4 fleurs (contre la toux). Son macérat devait donc être fort pratique. 🙂
Le macérat est en cours mais j’aimerais vous partager la méthode pour que (si cela vous intéresse) vous ayez le temps de réaliser votre cueillette avant la fin de la saison.
Est ce que ce type de billet vous intéresse ? Souhaiterez vous qu’il y en ai de temps en temps sur le blog ? N’hésitez pas à donner votre sentiment.
En attendant vos retours je vous souhaite un bon lundi férié !
~~~~
~~~~
Macérat de violettes
Ingrédients
- Fleurs de violette odorante
- Huile de tournesol bio
- Conservateur : vitamine E à raison d’une goutte par 10 ml d’huile
Réalisation
- Partez à la cueillette de vos fleurs de violettes odorantes dans les sous-bois. Quelques conseils de cueillette
- Récoltez des fleurs dans des chemins / sous-bois à distance des routes automobiles, et des spots de promenade des animaux domestiques
- Ne ravagez pas les spots afin de laisser des fleurs aux butineurs et privilégiez une récolte étalée sur plusieurs spots.
- La violette odorante se distingue des autres violettes par sa belle taille et car c’est la seule qui possède un parfum
- A la maison, étalez vos fleurs sur une plaque et faites les sécher 1 journée au soleil. (exemple en photo, plusieurs plantes en séchage.)
- Ébouillantez un bocal, puis disposez y vos fleurs.
- Couvrez d’huile
- Laissez macérer 3 semaines à la chaleur du soleil, en couvrant d’un papier kraft pour protéger de la lumière. Remuez le bocal une fois par jour.
- Au bout des 3 semaines, filtrez le macérât, ajoutez la vitamine E à raison d’1 goutte par 10 ml d’huile, remettez dans le pot, étiquetez, et conservez au frais à l’abri de la lumière.
Conservation : 1 an
Utilisation : En massage, contre la toux, l’insomnie, ou les maux de tête… ou en base d’autres produits cosmétiques.
Avant d’utiliser : faites un test allergique en disposant une goutte de macérât sur la peau et vérifiant qu’il n’y a pas de réaction.
Bonjour Florence,
Tout d’abord tu as tout mon soutien pour cette période familiale difficile qui s’annonce … J’ai vécu des moments bien douloureux ces derniers mois, alors je te comprends …
Mais parlons de choses plus réjouissantes 🙂 Je n’ai jamais réalisé de macérat huileux, mais tu me tentes bien avec celui que tu nous présentes, j’ai l’huile de tournesol bio (que je ne consomme pas car son gout est trop prononcé, et personne ne veut que je cuisine avec à la maison …), et les violettes dans le jardin … d’ailleurs à ce sujet, j’en ai deux variétés différentes : des petites très odorantes (qui ont disparu …) et des grandes, toujours bien présentes mais ne possédant quasiment aucun parfum … Penses-tu que je puisse les utiliser ?? Ah ! et ce qui me manque en ce moment, c’est la chaleur du soleil 😉 J’attends ton retour avant de me lancer !!! Bon lundi de Pâques, des bisous 🙂
Coucou
(je passe vite fait te répondre, pour ne pas te bloquer). Déjà, merci. mais sincèrement je ne suis pas à plaindre c’est surtout le proche malade qui doit « encaisser » tout cela qui mérite des encouragements et du soutien..
Pour le macérat : De ce que j’ai lu sur le net, seules les « violettes odorantes », caractérisées par leur senteurs ont des principes intéressants. Donc j’aurais tendance à penser que les premières qui ont disparu étaient les bonnes et que les restantes ne le sont pas (c’est peut être des « violettes des bois » ou des « violettes blanches », cf. https://www.florealpes.com/resultat.php?PHPSESSID=sfoh8jq7k8j919lgt48sl2po10&chaine=violette pour identification).
Pour utiliser ton huile, tu peux tout à fait lancer un autre type de macérat. en fait, on conseille tournesol, pépin de raisins ou olive bio en base de tous les macérats. Il suffit de trouver une autre plante qui s’y prête : soucis des jardins, coucou, millepertuis (certaines variétés) , pâquerette (ausi appelé « huile de bellis ») 🙂
Merci Florence pour ta réponse 🙂 Donc mes petites violettes qui ont disparues étaient les bonnes … Celles des bois ont remplacé les odorantes … Il faut que je regarde pour d’autres macérats .. Bonne soirée !
PS : tu ne me bloques jamais, quand je réponds ou écris c’est mon moment à moi 😉
Je n’ai jamais essayé le macérat huileux, l’idée est très tentante, jusqu’ici j’ai toujours cueillis les fleurs/feuilles/herbes pour utiliser (fraîche ou sèche) en infusions de toutes sortes qui, au fil des ans, agissent sur presque tout (apparemment ça marche, nous ne sommes jamais malade), Là j’ai une teinture mère en préparation, c’est la première fois. Mes vieux bouquins de plantes sauvages parlent peu des remèdes maisons autres qu’en infusions ou cataplasmes, je vais de ce pas fouiller en lecture les bienfaits des plantes « macérées », tout commence à fleurir au jardin et en foret c’est la saison parfaite pour se lancer 🙂 . . . . beau lundi Flo
Bonjour,
Pour ma part outre les tisanes c’est la préparation que j’ai trouvé la plus simple à réaliser; tout en demandant peut de ‘matériel ».
Comme vous j’utilise pas mal les tisanes, surtout en hiver, pour prévenir / traiter les petits bobos. Cela marche bien mieux que les médicaments hors ordonnance que l’on nous vends à la télé. J’essayerais cette année de faire d’autres tisanes pour le long de l’année, j’ai repéré des trucs désaltérants pour l’été qui doivent être sympa. J’ai repéré les teintures mais n’ai pas bien compris leur utilité..
Pour les bouquins, il y a pas mal de choses (éditions rusticas, ou terre vivante) qui ont été publiés récemment, c’est sur cette base que je suis partie; donc n’hésitez pas à vous renseigner sur ces livres.
Belle journée !
Nous sommes de tout cœur avec ton proche malade, et nous lui envoyons des pensées de bon rétablissement …
Je trouve ton idée géniale, j’ai suivi des cours de naturopathie, puis je me suis tournée vers l’aromathérapie, donc les fleurs, les feuilles, les racines et les aiguilles de conifères,sont un enchantement, j’adore …
J’ai remarqué ton attirance pour les produits sains et maison … Je te souhaite un bon voyage dans cette direction, c’est merveilleux et si satisfaisant.
Ton macérat, c’est l’essence de la fleur, Sublime
PS : peux-tu me dire, si tu le désires, et par mail, de quoi souffre cette personne, je peux te donner des pistes .
Bonjour,
Ravie que l’idée du macérat intéresse. C’est la préparation (avec les tisanes) que j’ai trouvé la plus simple dans les livres de préparations aux plantes sauvages. Et effectivement c’est facile.
Pour l’attirance vers les plantes, c’est un peu la suite logique de mon affection photo pour les fleurs, mes recherches pour apprendre à les connaître, mon apprentissage des « spots »; ainsi que des habituelles tisanes de thym de l’hiver. Je reste pour le moment ébahie par le panel de possibilités offertes par ces sauvages, de la bobologie médicale du quotidien, aux produits cosmétiques snas parler de ce qui se consomme. Il y a des tas de choses à apprendre 🙂
Vous avez du vous régaler avec vos cours de naturopathie. J’aimerais bien avoir le temps de suivre des stages dans ce type, mais ce n’est pas le moment.
Vis à vis de mon proche, je vous remercie votre soutien et surtout pour votre proposition aide. Cependant ce proche est déjà bien suivi (en médecine « classique » et… ) en médecine alternative, et pour le moment il faut laisser le temps aux « traitements » de déployer leurs effets avant de changer quoi que ce soit. Si la situation n’évolue pas et les pistes que nous suivons pour le moment ne marchent pas, je n’hésiterais pas à vous solliciter. Merci beaucoup !
Bonjour
Suite à la récente newsletter je découvre ce billet. J ai une question naïve a poser : est ce que de près les violettes sentent toujours la violette? J en ai énormément dans mon jardin, elles dégagent une odeur de violette très agréables, mais quand je les sens de près, c est plutôt un parfum désagréable. J ai essayé a différents endroits et toujours le même parfum. Je me demande donc si les charmants chats des voisins ne passent pas par chez moi très régulièrement, mais j aurais cru que si c etait le cas, cela aurait été plus localisé. Desolee, la question n est pas très glamour…
Bonjour,
Je vous rassure déjà, il n’y a pas de question qui ne mérite pas d’être posée.
En fait, il y a plusieurs sortes de violettes (odorante, des bois, de ravinus, hérissée.. ) qui ne se distingue pas facilement à l’oeil -cf mon herbier si cela vous intéresse (https://aufilduthym.fr/herbiers/lister.php?localisation=campagne&couleur=bleu). Seule les « odorantes » ont une odeur et pas les autres. A ce qu’il parait en plus, on est anesthésié de l’odeur quelques temps après en avoir senti une.
Pour identifier les violettes odorantes outre l’odeur il faut vérifier que les petites fleurs sont bien violettes et que les tiges des fleurs partent direct de la base (et n’ont pas de tige avec 1 ou deux nœuds).
Si vous avez des doutes, je vous conseille quand même d’éviter la zone vaut mieux être prudent 😉