Dernières Lectures #7 : L’amie prodigieuse – E. Ferrantes

Bonjour à tous,

Je vous retrouve aujourd’hui pour discuter avec vous d’une de mes dernières lectures, découverte au hasard de mes flâneries dans un magasin culturel, et que l’on retrouve souvent mise en avant dans les vitrines. Il s’agit de  : L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante

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Avant lecture, pourquoi le tenter ?

Le livre en question était orné d’un gros bandeau « livre que Pennac conseillerait à ses amis ». Ayant lu et apprécié Pennac et son écriture particulière, ma curiosité à été piqué. J’ai donc regardé le synopsis : L’histoire mentionnait le Naples d’après guerre, avec son évolution, vu sous le regard de deux filles et de leur amitié. Je ne connais rien de l’Italie donc c’était l’occasion d’en découvrir un peu plus. Quelques mots lus sur la première page, une écriture pas difficile, banco, dans le panier.

 

Synopsis

Naples, Italie, fin des années 50. Nous retrouvons deux fillettes Elena et Lila, vivant toutes deux dans un quartier défavorisé. Le milieu est pauvre, les habitants rudes, l’école difficile à suivre. Ceux deux fillettes, toutes les deux douées, toutes deux amies indéfectibles, suivent deux voies différentes : l’une arrêtera pour travailler et suivre la volonté de sa famille, l’autre s’accrochera portée par son institutrice.  Alors qu’elles grandissent, Naples change, se développe, mais les mentalités ont souvent du mal à évoluer. Sous leur regard d’enfant puis d’ados, nous suivons les  évolutions de cette ville, des gens, et de leurs rêves d’enfant…

 

Avis après lecture..

Après lecture, je dirais d’abord que ce livre se lit bien. Écrit en « je », il embarque bien vite le lecteur dans le récit d’Elena, qui raconte son enfance et celle de Lila. J’ai juste buté sur quelques phrase un peu longues, mais globalement le style est fluide.

Ce roman offre une plongée (sans oxygène) dans le Naples d’antan, avec ses quartiers, sa pauvreté, l’agressivité des habitants. Dès le départ, on sens cette ambiance pesante où les habitants sont à cran, prêts à « sortir les couteaux » pour marquer leur territoire. Presque tout le livre prends l’ambiance d’un huis clos étouffant.. Même si les lieux s’élargissent du bas des marches où les deux héroïnes jouent au Naples tout entier vers leur adolescente.

Mon gros reproche sur le livre, est la « vie par procuration » de Lenu. Celle-ci semble décrire sa vie uniquement au travers du prisme de celle de son amie Lila. Je ne l’ai parfois sentie définie qu’n tant que « miroir de » ou « par rapport à » Lila. Cette absence de consitence m’a donné sovuent l’impression d’être écrasée par Lila, ce qui augmentait la sensation « d’étouffement » du livre. J’aurais souhaité voir Lenu s’affirmer et donner de l’oxygène au livre.

Mis à part ces deux points, je trouve le roman très intéressant pour appréhender les évolutions de la société dans ces années là. De plus, il m’a interloquée par la difficulté que présente l’éducation. Tout au long du livre on la sens tiraillée par cette idée que l’école ne sers à rien… Dur contraste entre notre société où t l’école est obligatoire (et limite une corvée !). Cela permet de prendre conscience du chemin parcouru depuis pour pour que les mentalités changent et que cette école jugée inutile prenne un sens.

 

En synthèse..

 

« L’amie prodigieuse » est un roman que je suis contente d’avoir découvert, sans pour autant avoir une nette accroche.

J’irais certainement lire les suite avec dans les mois à venir, par curiosité de découvrir quels chemins prennent Lila et Lenu, mais avec quelques appréhensions.

C’est un livre que je conseillerais à tous ceux qui aimeraient se plonger dans la Naples d’antan (et d’après-guerre), pour effectuer un bon dans le temps et « découvrir » comment les choses ont lentement changé. C’est un bon livre pour ouvrir ses horizons

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Voilà, en espérant vous avoir intéressé, je vous dis à bientôt !

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surement un bon livre, gros bisous

Je suis en ce moment un peu  » handicapée » et donc je lis!
A la recherche des livres qui nous emmènent mais qui font aussi office de professeur d’histoire et/ou de géographie.
Ma bibliothèquaire m’a conseillé les « daisy Sisters », d’Henning Mankell, qui nous promène dans la condition féminine et son evolution (lente) dans la société suédoise.
Tes commentaires sur ce qu’on en retire comme ceux sur la facilité de lecture pourrait s’appliquer
Vendredi je retourne à la bibliothèque, je verrai si je trouve le tien!

c’est un milieu que je « connais », si je peux utiliser ce terme là, je ne sais pas quel âge tu as mais quand j’étais gosse (j’ai 45 ans), je regardais souvent des films et/ou des documentaires avec mon grand-père, ça permet d’apprécier mieux l’enfance qu’on a pu avoir et l’éducation pour presque tous … bisous, merci pour ton avis, je me pencherais dessus la prochaine fois !!

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