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Ce que le confinement m’a appris

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Bonjour à tous et toutes,

Ce week-end semble être le dernier du long tunnel du confinement à la maison, et le dernier avant un nouveau mode de fonctionnement – peut être un nouveau monde ? – . Comme pour vous, cette période de confinement n’a pas toujours été facile pour nous, avec des inquiétudes, de l’incompréhension, de la lassitude..

Néanmoins, cette période m’a fait réfléchir – et ma famille aussi -. On m’a toujours appris à utiliser les épreuves pour prendre du recul, chercher le positif, et améliorer les choses derrières.. et cette grande pandémie a clairement été une épreuve qui a changé mes points de vue, et porte en elle l’espoir de nombres changements positifs.

Avant que l’on attaque le début du post-confinement j’avais envie que l’on échange tous ensemble autour de ce que le confinement (et la pandémie) nous ont appris : Sur soi, sur notre famille, notre maison, sur la société, notre monde…

Voici mes réflexions confinement, n’hésitez vraiment pas à partager les vôtres 🙂

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* Se centrer sur nos vrais besoins / Besoins essentiels

Sans doute comme vous, quand le confinement a été annoncé, j’ai été surprise par cette notion de « besoin essentiel ». Que veut dire cette expression ? Un « besoin » n’est -il pas par définition important ? Il a fallu un peu de temps pour comprendre que derrière cette notion « d’essentiel », se cachait la notion de besoin indispensables à notre survie; en opposition à des besoins qui n’en sont pas vraiment utiles. Notre survie, c’est respirer, manger, dormir, se laver, avoir des vêtements qui nous tiennent chaud et avoir un toit où l’on se sens en sécurité.. Tout le reste, en fait, on peut largement s’en passer…

Même si j’avais réalisé ma transition écologique depuis longtemps, c’est lors du confinement que j’ai bien compris la futilité de ce que (l’on, les médias, les réseaux sociaux…) nous vendent comme indispensable : les vêtements ou chaussure à la mode, le dernier gâteau qui fait fureur sur le net, les équipements informatiques dernière génération, la jolie déco tendance, les voyages pour faire joli sur le CV vacances, les médicaments pour être performants au boulot ou ailleurs.. Tous ces besoins nous sont presque imposés pour répondre à l’injection  » « il faut être mieux que les autres« … mais au final ils ne servent strictement à rien. Il sont destructeurs pour nous, pour les autres, l’environnement.. On s’en est passés sans mal pendant les 2 mois de confinement, alors on peut s’en passer plus encore..

Avec ce confinement on a largement révisé la notion de nos achats no:us allons donc garder en mémoire cette distinction entre l’essentiel et l’inutile; pour nous centrer sur l’essentiel. Plus de simplicité, plus d’éco-responsabilité, et au final plus d’accord avec nos vrais besoins.

Astuces organisation zéro déchet

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* On est tous ensemble dans le même bateau [et il faut remettre dans l’humain dans nos relations]

La vie a tendance à nous opposer  et nous faire voir l’autre comme notre ennemi : c’est notre voisin qui fait du bruit, le collègue de bureau qu’on a peur de voir nous dépasser, cet autre que l’on craint dans le supermarché nous piquer notre paquet de pâtes,  cet inconnu dans la rue qu’on ne connaît pas. Et pour la première fois depuis des décennies , dans toutes les villes, les départements, les pays, on a tous été dans le même bateau du covid, de la maladie, de la mort, du confinement.. . Peut importe les régions, les pays, les classes sociales, au final, face à la maladie et à la survie, on a tous ensemble dans la m###. .. D’un coup, j’ai repris conscience qu’on est une seule et même humanité

Ce sentiment « Nous sommes Un » m’a amené à plus encore vouloir remettre l’humain au centre de mes relation. Avec certaines personnes de ma famille éloignée que je n’osais appeler de peur de déranger, on a repris contact et on s’appelle toutes les semaine. On a sympathisé avec nos voisins (alors qu’on a déménagé il y a peu) et on a mis en place de l’entre-aide. Au boulot, je rêve de retrouver les pauses cafés et les rencontres des différentes équipes puis d’essayer d’y développer le sentiment d’unité et de partage…

Je veux dorénavant essayer d’apporter ma pierre à un monde plus social et plus dans le partage.

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* La crise révèle le meilleur comme le pire de l’humain

Cette crise covid m’a choquée, non pas par les morts qu’en a entraîné (les épidémies sont malheureusement des choses prévisibles… ), mais par les comportements égotistes et égocentriques de certaines personnes.

Il y a d’abord eu tous ce qui ont fait la razzia dans les supermarchés de peur de manquer de manger (et de manquer de PQ ?), alors que l’on exportait les gens au calme. Cela en a même choqué les petits gourmands :
-« Mais pourquoi ils dévalisent les supermarchés ? Les gens ne veulent pas qu’on mange ? Ils vont nous laisser mourir de faim ? « 
Il y a ensuite eu cette haine des soignants que nous avons tous vu dans les médias/Les réseaux sociaux avec les messages anonymes leurs demandant de partir. Cela m’a choqué de voir l’égoïsme de ceux qui ne s’exposent pas et se permettent de critiquer ceux qui se mettent en danger.
Ils y a eu aussi ceux qui se sont jetés au pied du premier gourou qui passait remettant la science en jeu, refusant la vérité, et risquant ainsi d’entraîner plus de morts, plus de confusion.. (aux USA notamment)

La crise à révélé le pire de l’humain, cet égoïsme et égocentrisme qui ronge aisément certaines personnes.. Mais à côté, elle a révélé le meilleur d’autres entre nous

Il y a tous ceux et celles ont ont accepté de s’exposer en première ou deuxième ligne pour nous permettre de continuer à vivre. On ne saura jamais assez les remercier de leur dévouement.
Il y a eu ces initiatives envers les soignants, ces réseaux d’entraide envers les ainés et ,les plus fragiles, les voisins qui se sont vite établis, pour permettre aux plus en difficulté de survivre et se sentir moins seuls..
Il y a eu  – dans une moindre mesure – tous ceux qui se sont mobilisés sur les réseaux sociaux, les médias pour aider les gens à s’occuper et rester à la maison..
Et il y en a eu tant d’autres…

La crise révèle le pire comme le meilleur.. Je garde cette notion comme un avertissement au cas où de nouvelles crises arrivent.

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* Raisonner local est le gage de notre sécurité

Les difficultés d’approvisionnement dans les supermarchés et autres magasins m’ont bien fait réfléchir. Je me suis rendue compte que l’apparente opulence de produits qu’ils proposent, ce n’est qu’en fait un simple illusion qui peut bien vite s’effriter.. Il y a beaucoup de produits en magasins, mais leur approvisionnement ne tiens qu’à un fil.

En pourtant, c’est logique : Là bas, dans ces grandes surfaces, nos magasins, nos produits viennent souvent de loin. Produits ici (voir à différents endroits), transformés là bas, venus dans le coin par camion; ils traversent une chaîne d’intermédiaires. Qui dit chaîne d’intermédiaire dit vulnérabilité, car il une maille casse (pour tout un tas de raison), la chaîne casse et il y a pénurie. Si pour les objets (meubles, vêtements,..) ce n’est pas très grave pour l’alimentaire, cela peut devenir vite problématique

A côté, quand on consomme local, il n’y a pas / peu d’intermédiaire. Les produits sont sur place, arrivent directement du champ à notre assiette. Il n’y a quasi aucun risque qu’ils n’arrivent pas chez nous… et c’est donc (avec nos potagers ) la seule solution sécurisée et résiliente pour que nous pussions toujours avoir de la nourriture peut importe s’il y a crise ou pas. C’est valable avant tout pour l’alimentaire, mais c’est aussi valable pour de nombreuses autres choses : les soins de bobologie par les plantes, la cosmétique bio,  les vêtements, les livres..

J’avais déjà lu ces notions dans les différentes revues/livres d’écologie et cette crise m’a clairement fait comprendre que sans le local, aucune sécurité ni résilience n’est possible. Alors le consommer local, au delà du « geste écolo » des derniers mois, est devenu un indispensable pour assurer notre sécurité future.

 

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* On peut toujours apprendre de nouvelles compétences

Lorsque le confinement a sonné, j’ai vite eu peur que ma famille et moi même ne nous rabattions par défaut sur des « bêtises » à la télé ou sur internet. Mais rapidement, j’ai aperçu qu’il y a eu plein d’initiatives pédagogiques pour petits et grands qui se sont mis en place. Il a fallu un peu de recherche mais toute la famille, à son niveau, a adhéré à une de ses initiatives pour « apprendre » pendant le confinement.

Pour la plus jeune, elle a pas mal trainé sur lumni : la plateforme éducative de France télévision. Le plu âgé, passionné de nature, a vite appris à aller chercher les « c’est pas sorcier » en replay et nous a clairement embêté pour lui fournir des bouquins éducatifs sur la forêt et la campagne ^^ Mon mari c’est zieuté des tutoriels de bricolage.. et de mon côté, vu que j’adore les plantes, j’ai suivi le MOOC botanique réouvert par tela-botanica.

Le bilan de tout cela est qu’on a tous appris quelque chose de plus, mis une nouvelle corde à notre arc. Outre l’aspect enrichissement personnel, ces différents acquis nous permettent aussi de gagner en autonomie et en débrouillardise, qualités qui pourront être utiles si jamais les crises recommencent..

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* Comprendre l’importance du « chez soi »

Lorsque l’heure du confinement a sonné, notre regard sur la maison et son jardin ont changés. Alors qu’avant il était « tendance » d’avoir la bougeotte (en vacances ou en déménagent), que la maison n’était q’un « point de chute » dans une journée bien remplie,, elle est devenue le point de repère et de sécurité de la famille.

La maison, ce n’est plus les 4 murs qui hébergent les chambres, une cuisine, un coin ou se réfugier quand il fait mauvais. Elle est devenue l’endroit où l’on se sentir bien et en sécurité, l’endroit où l’on peut se réfugier et être réconforté quand cela va mal. Elle est devenue l’endroit où l’on peut rester des années – et sans vacances – sans se laisser, l’endroit que l’on va vouloir préserver quoi qu’il en coûte.

On a beau avoir déménagé depuis a peine 4 mois, notre maison porte dorénavant notre histoire de famille… et je crois qu’elle est partie pour être « la maison de famille » que l’on préservera autant que possible…

 

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* Me rendre compte que mon boulot n’est pas utile socialement

Le plus dur pour moi en cette période de confinement a été de me rendre compte que mon travail n’a pas vraiment utilité sociale. En effet, je ne fais ni partie de la première ligne des soignants, ni de la deuxième ligne qui ont permis au pays de fonctionner en temps de confinement… Je suis de la 3e ligne qui a été mise vite fait au télétravail,  sans que mon boulot apporte quelque chose au fonctionnement du pays…  J’ai beaucoup culpabilisé de ne « servir à rien »/ « ne rien apporter » / « être un boulet » les premières semaines de confinement.. et c’était d’autant plus dur à accepter que je réalise aujourd’hui le travail que je rêvais étant petite.

Alors que le temps a avancé, (et après de nombreuses séances de défoulement au jardin)  le sentiment de culpabilité d’inutilité c’est modéré mais m’a fait réfléchir. Changer de boulot ? Dans les faits, je n’ai pas les capacités/compétences pour devenir agricultrice, soignante, ou autre métier « social ». Je suis « câblée pour » le métier que j’exerce et j’adore la boîte ou je travaille..

Alors que faire ? Et bien c’est décidé : je vais me battre pour aider mon entreprise à lancer des initiatives dans marchés et objectifs ayant un vrai sens social. Je ne vais pas quitter le navire (comme un rat), je veux l’aider et aider mes collègues à démarrer cette transition vers le social et l’écologique, et ce depuis l’intérieur. Gandhi avait dit « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde », alors cela va être à moi de porter ces initiatives qui font sens.

***

* La nature a la capacité de se régénérer

Et enfin, je terminerais sur le point le plus positif que le confinement m’a appris et il concerne notre mère Nature..

Si vous avez un fibre écolo, sans doute avez vous souri en entendant toutes les bonnes nouvelles écolos du confinement : le retour des canards à Paris , des rorqual dans la méditerranée;  les abeilles qui se potent au mieux; il n’y a jamais eu autant de coquelicots .. En a peine deux mois, la Nature s’est bien régénérée, va mieux.. et c’est une formidable source d’espoir. Souvent j’ai eu peur qu’elle ai été détruite définitivement pas nos actes, et j’ai découvert ces derniers mois là que dès qu’on la laisse tranquille (ou mieux qu’on l’aide), elle aura une extraordinaire capacité de régénération.

On ne coupera peut être pas aux impacts changement climatique (même en confinement avril a été un des mois les plus chauds mesurés.. ), mais dorénavant je sais que l’on peut vite sauver la Nature, la biodiversité, notre Terre si on réalise tous ensemble les efforts en conséquence. Je n’en étais pas sûre avant, j’en suis sûre après. Et cela, cela donne énormément d’espoirs en la suite 🙂

 

***

Voila, mes « réflexions confinement « ..

Et vous ? Est ce que je confinement vous as fait réfléchir ? Appris ? Changé ?

N’hésitez pas à partager votre expérience !

Bon week-end !

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Pour ma part le confinement m’a appris qu’il fallait faire ses réserves de café AVANT (sinon il ne reste que du café pas bon en rayons) :-D.

Bonjour, j’ai lu attentivement votre article. J;habite un petit village dans les Pyrénées-Atlantiques, petit à petit des terrains agricoles partent en terrains constructibles, c’est le cas autour de chez moi, nous n’avions que des vaches, maïs, prés et quelques couleuvres et maintenant maisons. Parmis ces nouveaux arrivants, un seul a joué le jeu du voisin tel qu’on l’entendait dans nos campagnes, ayant des poules nous avons distribué des oeufs et mon mari faisant « ses » semis nous allons donner des plants à quelques voisins . Pour notre part, nous avons vécu en auto-suffisance, nos conserves, légumes du jardin nous y ont grandement aidés, nous avons vécu à l’ancienne et avons redécouvert que peu de choses mais tellement bonnes nous suffisent. Pas besoin de viande tous les jours, les pâtes sont tellement bonnes faites maison et on peut varier les plaisirs, nous avons économisé sur des choses que nous utilisions à grande échelle sans y réfléchir comme le papier toilette. Il y a longtemps que j’apprécie les ballades dans les bois près de chez moi, d’ouvrir tous les matins en voyant ou pas la chaîne Pyrénéenne, écoutant le chant des oiseaux, essayer de les deviner , la flore et la faune : je l’avoue je suis chanceuse. Retraitée, j’aurais pu aller renforcer les lignes de mes collègues, notre coin ayant eu peu de cas je n’ai pas été rappelée mais cela m’a donné l’envie de les soutenir par des messages et renouer le contact , pour moi c’était important. Demain, nous allons repartir dans notre rôle de grands-parents actifs, j’ai apprécié tous les jours où les appels par téléphone , whatsApp nous ont ouvert des portes avec nos enfants et petits mais aussi avec nos parents. J’espère grandement que tout le monde va réfléchir au bonheur du silence, des images de grandes villes dans le monde polluées et qui ont vu le ciel!!! Cela paraît inimaginable. Merci pour votre blog, il m’aide pour plein de chose, cuisine, ménage, convivialité. ENCORE MERCI POUR CES MOMENTS PARTAGES

D’accord avec à peu près tout, je tempère juste sur le changement du genre humain, je ne suis pas certaine que cela durera… sinon le confinement m’a permis de relancer ma citation favorite auprès de mes ados qui « adorent » ce que disait St Augustin: le bonheur c’est continuer à désirer ce que l’on possède déjà !

Merci pour ce très bel article.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est les réactions des gens, certains sur qui on ne comptaient pas et qui ont pris des nouvelles régulièrement, ceux qui n’ont pas répondu aux messages envoyés ou une fois la réponse donnée, n’ont jamais rappelé…
Tous ceux qui ont risqué leur vie pour nous et tous ceux qui ne pensaient qu’à eux et auraient écrasé tous les autres pour un paquet de PQ…et qui auraient jeté les soignants à la rue pour ne pas risquer d’être contaminés…
Je ne sais pas comment va se passer le déconfinement, mais il se pourrait qu’il y ai quelques règlements de comptes par la suite.
On sait mieux maintenant la réelle personnalité des gens reste à ne pas oublier et continuer à vivre dans l’empathie .

Merci et bravo pour ce post.
J’ai également la chance d’avoir une maison et un jardin et d’être en zone rurale. Je n’ai jamais autant observé mon jardin et pendant le confinement je n’ai tondu que 2 fois 😉 c’est dire si j’aime les pâquerettes, les pissenlits et le trèfle 😉 Etant seule et casanière la solitude ne m’a pas plus pesé que d’habitude c’est-à-dire jamais, je ne m’ennuie pas, fais beaucoup de tricot et de crochet , lis assidûment et ai trouvé de nombreux groupes sympas qui m’ont accueillie sur le net, en loisirs créatifs et en yoga.
J’ai quand même hâte de retrouver et d’inviter mes amis !
J’ai remarqué que j’avais déjà l’essentiel, et qu’acheter en plus n’était que remplir avec du superflu.
Ce confinement m’aura fait prendre conscience aussi que mon équilibre doit être préservé à tout prix et que cela passera par des choix assumés.

D’accord. Avec toi mais chez moi dans mon jardin tout nature mon jardin passe à la tondeuseavec parcimonie G plein de coquelicots même entre les pavés sur la terrasse. Bouton d’or marguerite. Et sauge sauvage. Grand épis fleurs mauves. les voisins tendent à tour de bras des que l’herbe. fait 10cm. Je suis dans le 26300

Bravo pour cet article ! Ce n’est pas un exercice facile car c’est quand même assez personnel !
Pour faire court, je dirais que le confinement ne m’a rien appris mais à accélérer ou entériner des pratiques que j’avais déjà amorcées il y a quelques années ou mois. Notamment dans l’alimentation et le choix des produits que nous consommons car dans ce domaine aussi, il y a des besoins essentiels et d’autres qui ne le sont pas du tout.
Ma maison est très importante pour moi. D’ailleurs, quand je passe plus d’une semaine loin d’elle, je n’ai qu’une envie c’est de la retrouver. Pas parce que ce serait une sorte de marqueur social mais parce que ma maison, c’est mon foyer et il a l’âme que nous lui donnons en vivant dedans alors forcément ma déco n’est pas très instagramable mais elle nous reflète tellement bien.
Quant à notre utilité sociale, c’est une grande question ! En tant que femme au foyer, un choix que j’assume totalement, on n’a souvent fait comprendre que je ne servais pas à grand chose, limite que j’étais un parasite de la societé et pourtant je sais faire plein de choses (même couper les cheveux), j’entretiens ma maison (intérieur et extérieur) toute seule sans aucune aide et je ne compte pas mes heures. Toutes ces compétences qui en temps normal ne servent à rien pour certains, ce sont révélaient bien utiles durant le confinement. Alors, je ne suis ni sur la première, ni la deuxième, ni la troisième ligne mais je sais faire preuve d’une certaine autonomie et je suis résiliente, ce qui en soit est déjà pas si mal.
Si tu fais le travail que tu aimes, tu n’as pas à culpabiliser car c’est déjà une grande chance et une source d’épanouissement personnel.
La nature a des capacités de régénération incroyable et si nous disparaissions, elle aura vite fait de reprendre ses droits (les a-t-elle vraiment perdu d’ailleurs ?). Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans la zone d’exclusion de Tchernobyl…
Voilà, je voulais faire court, c’est raté ;-)))
Bonne journée, bises.

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