Bonjour à toutes et tous,
Cela fait bien deux ans que j’espère un jour arriver à publier ce billet. C’est un billet (très) personnel, pour partager avec vous ce qui occupe ma famille une grande partie de nos week-end et représente « notre part » côté écologie: retaper plusieurs hectares de champs pour les transformer en forêt jardin.. Actuellement, rien n’est « joli » ou « instagrammable » mais cela porte beaucoup de nos espoirs. J’espère que vous ferez bon accueil à ce billet
# C’est l’histoire d’un terrain….
Certains connaîtrons peut être déjà l’histoire… Pour remonter dans le temps, avant notre déménagement dans le Gers, mon mari et moi avions émis le souhait de vivre en pleine campagne et de « retaper un coin de nature » pour faire notre part côté écologie. En effet, en terme d’actions écolos, après avoir avancé dans l’axe « réduire son empreinte sur la terre (les gestes écolos, le zéro déchets..) nous voulions aussi agir sur le 2e axe : « reconstituer la nature ». A cette époque, mon mari se questionnait sur une potentielle reconversion vers un métier plus proche de la nature en ouvrant des gites (type « bulles ») et faisant un peu de culture maraichère. Nous avons donc trouvé une maison accompagnée d’un terrain constitué d’un champ cultivé aux pesticides, d’un petit bout de forêt et d’une source « soit disant comblée » au centre du terrain, le tout faisant près de 5 hectares. Sur le coup, ce terrain « à nu » nous a paru génial car il offrait toute sorte de possibilités. Quand nous avions signé en janvier 2020, nous avions plein d’espoirs….
La situation a vite changé. D’abord il y eu le confinement n°1 nous empêchant de démarrer des travaux. Quasi simultanément mon mari a eu un accident du travail puis fait un infarctus peu après. Il est passé en invalidité et a perdu son travail comme toute possibilité d’avoir un « vrai emploi » ou de poursuivre son projet de gite. Depuis, la vie de famille a été bouleversée dans son quotidien, comme elle est restreinte « à la maison » car nous ne pouvons plus nous absenter plus de 3-4 jours avec les traitements médicaux… Mais dans tout cela, il y a un projet que nous (et j’insiste sur le nous) n’avons pas lâché : ce « retaper un coin de nature ». Depuis l’automne 2020, nous y travaillons. Mon mari fait ce qu’il peut, j’y dévoue une majorité de mon temps libre, et de plus en plus, les plus-si-petits gourmands nous aident. Le plus grand (qui a récupéré mon côté nature) y passe de plus en plus de temps et commence à parler de devenir agriculteur pour « prendre la suite ».
C’est l’histoire de cet aménagement d’une forêt jardin que je souhaiterais partager avec vous..
# Le terrain de 2020 à 2022
Sur le printemps 2020, avec le confinement n°1, nous n’avons guère pu avancer. J’ai juste pu attaquer la mise en place d’un petit potager à côté de la maison pour assurer une production de légumes et me « faire la main » avec le nouveau climat du Gers. Si le mois de mai a conduit à de belles récoltes de petits pois, le début de juillet à masse haricots verts j’ai vite déchanté avec la chaleur de l’été et la sécheresse générale. Difficultés à maintenir les pieds de tomates, courgettes et aubergines..
Mais l’arrivée de la fin-août septembre a offert le joli cadeau de découvrir des haies de pruniers sauvages ou pruniers à cochons, ultra robustes, gorgés de fruits acides. Ces pruniers, avec leur tendance à marcotter, sont aujourd’hui largement réutilisés pour former les (futures) haies.
Nous avons attaqué à l‘automne 2020 en installant le premier verger. Un agriculteur est venu (contre rémunération) défricher le terrain. Afin de mettre toutes nos chances de notre côté, nous avons opté pour des petits arbres (des scions) cultivés par un producteur local sélectionnant des variétés anciennes. L’acquisition des arbres a été une aventure en soit : nous devions aller les chercher le samedi des portes ouvertes de la pépinière, et le confinement n°2 débutait le vendredi au soir. Mon mari a loué en urgence une camionnette et s’est précipité à la pépinière le vendredi, terminant 10min avant le confinement !! Voir les (20+ ) premiers arbres a été un soulagement.
En parallèle, dans un recoin plus au frais, j’ai commencé à installer une zone de petits buissons et de plantes médicinales comme de la camomille, de la tanaisie,…. Ne vous étonnez pas que tout ne soit pas remis à plat, je n’ai pas eu le temps de tout faire. Le retournement de terre prends beaucoup de temps en manuel.
Le printemps 2021 a salué mes efforts avec la première floraison des fruitiers. Je me suis notamment émerveillée des fleurs de nashi en mars, d’aronie en avril, de camomille et d’hysope en juin..
Entre temps, nos premiers arbres poussaient…
Voyant venir l’été 2021, je peux vous dire que mon mari et moi « avons serré les fesses » pour les arbres. Le fait d’avoir un été frais, pluvieux, à été un vrai soulagement. Nous n’avons dû arroser qu’une fois courant septembre.
C’est sur cette période que nous avons décidé d’investir dans un micro-tracteur pour faciliter le défrichage et le travail du sol sur nos futures plantations. Même s’il n’a pas été facile d’accepter d’avoir un engin motorisé consommation du pétrole (et polluant) nous nous sommes vite rendus compte que sans cela, rien ne serait possible..
Automne 2021, nouveau verger en construction. Mon mari passé la charrue sur les futures bandes de plantation et ce fut rebelote pour l’achat des arbres auprès du producteur local : 25 fruitiers et une vingtaine d’arbustes. Mais le jour « J » de la plantation mon mari étant mal, je m’en suis chargée seule. Pendant deux week-end (+1 congé), j’ai fait du 8-18h de plantations, ne rentrant que pour prendre un café ou un sandwich. Par bonheur, le plus grand est souvent venu m’aider : m’apportant les arbres, les truc oubliés, les protections à chevreuils.. Mes collègues se sont étonnés de me voir crevée le lundi matin…
Sur l’hiver 2021-2022, après des heures et des heures et des heures de défrichage, mon mari et moi avons enfin réussi à retrouver l’accès vers la source située au centre du terrain. Vous voyez les arbres à côté des bambous ? Ce sont d’anciens fruitiers qui étaient quasi recouverts de ronces. La source se trouvait à leur extrémité sous 1 m de ronces. On ne savait pas à l’époque, mais le puits associé à cette source, bien que partiellement comblé, sauverait nos plantations de l’été 2022.
Sur 2020 et 2021, la partie du terrain non exploitée (c’est à dire 90%) était recouverte d’envahissantes sauvages : chardons, épervières, prêle, rapistre rugueux…. Ces plantes sont des bio-indicateurs d’une terre argileuse, compacte, peu riche en activité microbienne. On ne s’en étonnait par car le champ était précédemment cultivé « à l’ancienne » par un agriculteur qui effectuait des labours profond et répandait des pesticides. Mais au printemps 2022, le champ s’est transformé en prairie. J’ai vu des masses de trèfle envahir les lieux, comme de magnifiques touffes de marguerites…. La terre était en train de se régénérer toute seule.
Le « jardin à miel » qui désigne une bande de fleurs prévue pour relier les deux vergers prenait tout son sens, même si les fleurs n’étaient pas issues de nos plantations.. Ci dessous la pancarte faite main par mon mari en pyrogravure sur bois.
A côté, dans les haies, les petits buissons plantés à l’automne faisaient leurs premières feuilles…
Au printemps, nous avons commencé à aménager une zone potagère au plus proche de la source. Si je me suis employée à remuer des bandes de culture et ramener du compost, les grands parents bricoleurs sont venus nous aider à monter des « décos » comme cette tonnelle à ronce, ou les tipis à haricots que vous voyez au fond.
Au démarrage de l’été 2022, nos arbres avaient bien grandi. Ci dessous, le tout petit pommier que vous avez vu en début de billet.
L’été 2022 a été une épreuve. Pendant tout l’été, j’ai dû faire 2h d’arrosages à l’arrosoir tous les matins avant d’aller travailler, charriant 15-20 x 2 arrosoirs prélevés au puits ou aux cuves autour de la maison. Dans ces moments là, la notion de « se battre contre le réchauffement climatique » pris tout son sens. Et encore, nous nous estimons heureux car les cuves et le puits nous ont permit d’arroser..
Comme je vous l’avait dit dans un billet, nombre « pare soleil » en cartons ont pris place dans le terrain pour sauver les jeunes plantes. Notamment dans les tipis où j’ai tenté de sauver les haricots rames.. Je ne remercierais jamais assez les collègues qui m’ont passé leur stock..
Arrivés en septembre 2022 (et croisant les doigts pour qu’il n’y ai plus de canicule), nous préparons déjà les travaux d’automne. Un grand défrichage est en cours car nous avons laissé le terrain tranquille sur l’été. Je travaille beaucoup au plan et à l’organisation des travaux en fonction des différentes foires aux plantes. Une tournée de semis de choux/blettes/salades est en cours pour peupler le potager cet hiver. Actuellement, mon mari termine un poulailler pour accueillir une vingtaine de poules et faire un petit élevage amateur…
Le travail continue….
Edit : Et à l’heure ou je publie ce billet (05/09/22), nous venons de subir un orage de grêle avec des grêlons de la taille d’un œuf de poule… Au 10/09, après état des lieux, des tuiles ont été cassées, le grand poulailler construit par mon Mari est parti en miettes. Plusieurs arbres du dernier verger sont écrêtés, trois grands arbres du terrain sont par terre., sans parler des nombreuses petites branches cassées à tous les endroits..
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# Est ce que ce projet de « retaper un terrain » est facile ?
Arrivés ici, vous vous dites peut être que notre cheminement c’est fait de petites réussites et que cela a l’air « facile ». Je peux vous assurer que non. Ne vous fiez pas aux vidéos de permaculture / jardin forêt des chaînes youtube, la (fameuse) « abondance » n’a place qu’après des dizaines d’années de travail de la terre et d’installation des plantes… Tant que vous n’êtes pas dedans, et bien vous morflez et ne récoltez pas le fruit de vos efforts… Il faut passer des jours au carré à retourner la terre et ramener du compost, du broyat de branche, du paillage, pour espérer reconstituer le sol. Les plantes crament au soleil, elles ont du mal à s’installer dans le sol argileux compact, parfois ne passent pas l’été ou l’hiver. Pour beaucoup, on les perds en 48h, ce qui ne laisse même pas le temps d’agir… J’ai calculé que nous avons en moyenne 30% de pertes sur nos plantations.
Mais pire encore, il peut arriver que l’on vous mette des bâtons dans les roues. Pour vos donner l’exemple le plus marquant : notre terrain n’est pas grillagé et est trop grand pour que cela soit fait à un prix raisonnable. Donc les « tout mignons » chevreuil y passent pour boire à la source et au printemps/automne adorent grignoter nos arbres ou s’y frotter jusqu’à les déterrer (cf. en dessous). Nous avons dû installer des grillages autour des arbres et un répulsif à chevreuil par ultrasons. Cela aurait pu s’arrêter là, mais les chevreuils attirent tous les chasseurs du coin qui passent dans le terrain, tirent… et désactivent nos répulsifs pour que les chevreuil restent bien dans ce coin exposé…
A côté de ce que qui concerne directement le terrain, il faut aussi « gérer » vos proches qui ne vous comprennent pas et vous traitent de dingue, ceux qui s’éloignent de vous car vous ne partagez plus les centres d’intérêt (« quoi, tu n’as pas vu la dernière série à la mode ? »), ceux qui vous reprochent de polluer en voiture parce que vous avez dû habiter à 50km de votre lieu de travail sans transports en commun… Oui, l’accueil n’est pas toujours bienveillant
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# Et pourquoi continuer ?
Bonne question.. En fait même si c’est dur, même si il y a de gros moments de doute… ce terrain et ce projet de forêt jardin nous apporte beaucoup. Personnellement, j’y ai « craché » des dizaines de fois mon désespoir de ne pouvoir aider mon mari dans sa maladie, tout comme j’ai retrouvé de la force dans chaque bout de fleur qui y a poussé. Pour mon mari, c’est un projet, certes réduit, mais qui l’empêche de sombrer dans la dépression de la maladie. Pour les plus-si-petits gourmands, cela leur montre que leurs parents s’investissent pour « retaper la planète » et ne les laissent tomber face au réchauffement climatique comme le font beaucoup d’autres…
Cette année, même si on ne voit pas forcément le fruit de nos plantations, globalement, le terrain va mieux. Il s’est transformé en prairie, de nombreux bébé arbres sauvages poussent (chênes, frênes, ormes, érables..), et la biodiversité est en retour. Rien que cette année, j’ai trouvé 8-10 plantes rares sur le terrain et alimenté nombre de mes balades botaniques avec les plantes de notre terrain. Lors de mes tours de vérification, j’ai croisé des chevreuils, des lapins, des ragondins, de grenouilles, des poules d’eau sans parler des oiseaux…
Je crois que ce terrain est notre « ligne d’avenir » qui nous permet d’encaisser les difficultés du quotidien, qu’il soit proche ( les problèmes de santé…) comme les difficultés plus long terme (l’inflation, la crise énergétique, la guerre)…. Certains visent d’envoyer des gens sur la Lune, nous ont vise juste de retaper 5 hectares de nature en forêt jardin, c’est « notre part » dans la lutte contre le réchauffement climatique…
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Voilà, ce billet qui me tenait autant à cœur… Vous voyez ici ce qui doit occuper quasi tout mon temps libre, une fois les « obligations » faites. Si vous vous posez la question du comment je trouve le temps pour le blog, tout simplement cela m’occupe quand je ne peux pas aller sur le terrain (il fait nuit, je suis crevée..) 😉
Je termine ce billet en vous posant deux questions : Souhaitez vous que je vous parle de ce projet régulièrement ? Que j’essaye de transcrire ici tout ce que j’apprends au fil de cette expérience ? A vrai dire, je ne sais pas comment positionner ce projet vs ce blog (d’où les 2 ans avant d’en parler), donc dites moi ce que vous aimeriez. (Vous avez aussi le droit de dire que vous vous en ficher..)
Bonne journée à tous !
Je suis très impressionnée par cet immense projet que vous avez amorcé. Il ne s’agit ppus dun petit geste mais dun grand geste pour notre seule et unique planète. Ça vous prend beaucoup de courage, de persévérance et d’énergie mais sans doute la motivation profonde qui vous anime soutient toutes ces forces. Comme plusieurs l’ont mentionné dans les commentaires précédents, il faut prendre le temps, un petit morceaux à la fois et aussi s’offrir des moments pour apprécier le travail accompli. Et solliciter l’aide des amis, de la famille, du voisinage peut aussi apporter de l’air. ..c’est votre projet familial mais il est fait pour le bien de tous. J’apprécie beaucoup cet article et votre blogue.Je ccontinuerais à lire avec intérêt vos prochains articles à propos de ce projet.
Bonjour,
Merci pour le mot de soutien.Ok, je tiendrais au courant de la suite.
Pour ce qui est de demander de l’aide, on essaye, mais ce n’est pas toujours facile pour les proches de venir. Entre la distance, les occupations de chacun, il faut plus compter sur soi même que sur les autres.
Bonne journée
Très admirative de votre beau projet! Bravo! Et ravie de lire ces lignes, je lirai avec plaisir la suite de vos aventures pour ce joli coin de nature…
Bonjour,
Merci pour le mot de soutien.Ok, je tiendrais au courant de la suite.
Bonne journée
J’ai envie de vous dire 2 mots:Bravo et courage.La part de chacun est essentielle dans la préservation de notre nature.Et on peut dire que vous faîtes la vôtre.
Je m’efforce de mener à bien un projet similaire en Bretagne,sûrement moins ambitieux que le vôtre,mais qui cependant avance un peu chaque jour.Merci pour cet élan et ce partage!
Bonjour,
Merci pour le mot de soutien.Cela fait plaisir de lire qu’on est plusieurs à se lancer dans ce type de projet.
En étant franche, le projet est trop ambitieux par rapport à nos capacités. On se rends compte qu’on est obligé de une partie se retransformer en forêt, pour ne l’aménager que dans 5-10 ans.
Bonne journée
Bravo vous êtes de belles personnes. Je suis admirative parce que j’ai des problèmes similaires aux vôtres même si moindre. Courage et persévérance. Renée
Bonjour,
Non seulement je trouve votre projet fabuleux mais j’aimerais vous aider !
Vous pourriez peut-être faire une opération de parrainage d’arbres?
Ou décrire votre projet à « Carnets de campagne » sur France Inter (cette émission m’a permis d’aider financièrement des projets écolos)
Et vos balades botaniques me font envie… Pourriez-vous en organiser (avec votre mairie…) pour valoriser votre village?
Bon courage à vous et votre famille.
Cordialement
Véronique
Très beau projet qui fait envie ! Modestement je cultive mon potager mais ce que vous faites est très attrayant, malgré les difficultés importantes. Je suis désolée pour les problèmes de santé qui doivent compliquer les choses, mais ça fait chaud au cœur de vous voir continuer sur votre juste voie en dépit des obstacles. Bonne continuation à vous !
Votre billet m’a touché, bravo pour votre travail et tout ce courage qui vous habite pour vous relever de toutes ces difficultés qui vous tombent dessus. Merci de partager avec nous votre quotidien et de nous permettre de suivre votre projet. A bientôt sur votre blog
Bonjour,
Merci pour le mot de soutien.Ok, je tiendrais au courant de la suite.
Franchement, comme dit au dessus, c’esty justement d’avoir ce projet qui permet de tenir face aux difficultés. Sans cela, je pense que toute la famille serait assez mal et n’aurais pas pu encaisser ce qu’on a du encaisser.
Bonne journée
Un grand merci pour votre confiance. Ce n’est pas facile de se livrer sur la toile quand on sait à quels commentaires vous faites face parfois.
Un grand merci d’avoir pris le temps de nous partager ce si beau projet et de continuer à faire vivre le blog en parallèle.
Félicitations pour tout ce que vous avez accompli en un peu plus de 2 ans. Cela doit être merveilleux de voir la nature se réinstaller comme cela. Je ne peux pas qu’imaginer la difficulté du travail et des frustrations, moi qui suis une citadine en appartement.
Je soutiens l’idée de la cagnotte proposée par d’autres et je continuerai à vous lire avec passion.
C’est avec plaisir que je prendrai connaissance de l’évolution de votre projet!
Je pense que la nature peut être très généreuse quand on lui fait du bien!
Bonjour,
Merci pour le mot de soutien.Ok, je tiendrais au courant de la suite.
Bonne journée
Bonjour Florence,
Merci de vous être livrée et d’avoir partagé votre parcours. Quel courage et acharnement !
C’est un beau projet qui donne du sens à votre vie même le chemin est semé de cailloux, de chevreuils, d’orage… il y a aussi toute la beauté de la nature que vous pouvez admirer chaque jour.
Je ne sais pas comment on peut vous aider… mais déjà en pensée, je vous envoie des ondes +++
A bientôt,
Isabelle
Oui , beau projet , ce serait bien de voir la terre de transformer , peut on vous aider ?
Bonne journée
Carherine
Bonjour,
Ok, je tiendrais au courant. Concernant l’aide, c’est surtout les bras qui manquent lors des périodes de rush de plantation.. mais je pense qu’il serait difficile d’organiser un chantier participatif ou équivalent, en terme de préparation/logisitique c’est assez monstrueux…
Un soutien au moins via petit mots sur le blog est déjà très bien : )
Bonne journée
Bonjour,
Cela tient de l’effet colibri et m’inspire spontanément ce mot : respect. Et bien sûr j’ai très envie de suivre ce projet au fil du temps … et du Thym. Bravo et courage.
Bonjour Florence,
Bravo pour votre engagement et votre amour de la nature. Je vois une envie d’une vie équilibrée à tous les niveaux, une vie d’être humain à 100%. C’est possible, même si ce n’est pas facile.
J’aimerais beaucoup suivre votre aventure sur ce terrain.
Je vis sous d’autres latitudes où les pluies ne viennent que 3/4 mois par an et sont assez violentes quand elles sont là. Notre végétation est plus adaptée que ce que vous avez surement actuellement sur votre terrain mais ce sont les débuts et je sais que ce n’est pas facile mas je vous encourage à poursuivre.
Mon mari a un terrain de presque 5 hectares et il a beaucoup planté des pois d’angole pour ressourcer la terre. Il a aussi beaucoup planté des haies pour briser les vents et permettre à l’eau de pluie de rester sur le terrain. Il y a des solutions je crois à plusieurs problèmes. Le principal c’est d’avoir foi en ce qu’on fait et le courage de persévérer malgré ce qu’en pense les gens autour de vous.
Garder courage et persévérance. Nous sommes avec vous
Bonsoir,
Merci pour le message de soutien.
On se retrouve sur la démarche : pour les pois, j’ai surtout guetté si cela ne repoussait pas spontanément (il y en a beaucoup en sauvage dans le Gers), ce qui est arrivé à certains endroits cette année.
Pour les haies, nous avons commencé par celles extérieures en récupérant des arbres/arbustes dans le coin, on prévoit de faire cet automne des haies « intérieures » pour protéger le futur potager du vent et ramener de l’azote.
Sur le papier, effectivement on trouve beaucoup de solutions au problèmes rencontrés actuellement, mais j’ai toujours peur de la capacité de résistance des jeunes plantes aux évènements extrêmes (canicules, sécheresse, orages..). J’ai toujours peur tant qu’on a pas passé les (1-2) premières années d’installation..
On va persévérer, de toute façon, sans ce projet, je crois que mon mari ou moi nous effondrerions.
Je tiendrais au courant des avancées
Bonne soirée
Bonjour,
Je me suis inscrite à votre newsletter il y a quelques mois par curiosité, mais également l’intérêt de la nature et sa sauvegarde. Je viens de terminer la lecture de ce billet, et je vous dit « chapeau ». Il faut porter en soi une forme de persévérance, surtout quand le monde vous lâche autour de vous.
Dans ce que vous décrivez de votre parcours personnel, j’ai connu des épreuves similaires. On prend un coup psychologique, et je salue le fait que vous puissiez vous relever et continuer.
Je vous souhaite de poursuivre, je vous accompagne par la pensée à défaut de vous aider avec des bras supplémentaires.
Oui, faites nous connaître l’évolution de votre projet.
Bonsoir,
Merci pour le mot sur le blog. Pour le reste, je vous réponds via mail ; )
Bonne soirée
Bien sûr qu’il a tout son sens ! Etant plus âgés nous avons laissé çà de côté mais nous avions un verger avant et fière de fournir à mon commerçant bio parisien les fruits de celui-ci quand il y en avait en sur abondance. Pour le potager, je ne pratiquais pas la permaculture mais je l’entretenais à la grelinette, beaucoup moins violent que la bêche… On ne peut rien contre dame nature pour le reste.
Merci pour votre confiance , et ce partage Depuis que j ai découvert votre blog, je me suis souvent demandé comment vous faisiez pour mener de front tout ça et nous régaler de vos excellentes recettes, pleines de saveurs authentiques. Je comprends que vous êtes extrèmement motivée, et motivés, et suis impressionnée. J ai commencé un petit potager l année dernière, ai multiplié la surface par 3 cette année ( pour avoir qq chose à manger ) et ce petit bout de potager me génère déjà beaucoup de travail mais également plaisir. Alors oui, j imagine le gigantesque chantier dans lequel vous vous êtes lancée et j adorerai vous lire sur le sujet . MERCI et continuez, quoiqu en dise les autres. Suivez votre intinct . Au plaisir de vous lire bientôt.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. 🙂
Bravo pour avoir commencé puis agrandi votre potager, ce n’est pas souvent simple de se lancer et de gérer l’installation mais cela vaut le coup. Même si les récoltes ne sont pas toujours au rendez vous, cela fait souvent plaisir de voir les plantes grandir. Qu’avez vous planté ? Prévu pour cet hiver ?
Pour le « tout mener de front », de un je ne suis pas seule, de deux j’essaye d’être le plus organisée possible pour être le plus efficace possible, de trois j’utilise souvent la méthode coué « on ne sait pas comment on va y arriver, mais on va y arriver quand même « . Il n’empêche que beaucoup de choses sont faites à l’arrache ou non faites… et savoir lâcher du lest est important.
Bonne journée
Bonjour !
L annee dernière j ai planté qq plants de tomates, concombres, melons, des oeillets d inde. Je n ai pas eu bcp de récoltes mais ai pris un plaisir immense à observer pousser tout cela. Cette année, j ai récolté mes premières fèves, patates, plein de tomates, ail, oignon, butternut, framboises, fraises… Un régal. Par contre, suis bientôt en retard pour cet hiver car pour l instant je n ai pas eu le temps de m en occuper mais je compte planter des chous et épinards à minima pour ma 1ere expérience de potager en hiver. En même temps j habite dans le Sud ça devrait être encore bon de planter en Octobre Belle journée à vous.
J’ai découvert votre blog au printemps dernier et depuis je viens régulièrement vous lire. C’est un moment ressourçant et très motivant.
Alors merci pour ce blog et bravo pour votre projet!
Bravo pour ce travail titanesque. Acheter un terrain pour recréer un bout de nature, est un de mes rêves et cet article permet de se confronter à la réalité « du terrain ».
Je pense que vous pourriez publier, une à deux fois par an, un article de ce type, afin de nous partager l’avancée de ce projet.
Beaucoup de courage à vous et votre famille.