J’ai une petite surprise pour vous en ces temps qui s’annoncent caniculaire : une série d’idées-recettes « bien fraîches » qui pourraient vous permettre de vous faire plaisir, consommer de saison et en accord avec la chaleur. Nous allons commencer le qui représente une des gourmandises favorite de cet été de mes plus-si-petis gourmands.
Ces deux la, comme le Papa adorent la pastèque et s’en régalent depuis qu’elle est arrivée « made in Gers » sur les étals. Ils la dégustent crue et sont aussi très fans en version « jus smoothie » tout simplement mixé. C’est très frais, savoureux, et très simple. On leur en réalise nature, parfois aromatisé avec la menthe du jardin.. et depuis quelques temps (suite aux crèmes à la verveine ..) avec de la verveine citronnelle. Cette dernière ramène une petite note citronnée qui relèvent la pastèque ainsi qu’une, une sensation herbacée sur une autre note de fraîcheur que le fruit. Il y a juste eu quelques essais pour trouver le bon dosage de verveine afin que celle-ci ne prenne pas le dessus, mais c’est tout simple.
Bref, comme la chaleur se prête aux jus – et qu’il me semble que certains d’entre vous cherchent un débouché à leur verveine – je vous partage l’idée. J’espère que cela vous plaira ! Bonne journée.
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Jus pastèque verveine – Au Fil du Thym
Recette : Jus de pastèque à la verveine
Saison de la recette : Juillet à mi Septembre
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 0 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
1/2 pastèque
6-8 feuilles de verveine citronnelle
200 ml d’eau
2 cuillerée à soupe de sucre (1)
Réalisation
Lavez vos feuilles de verveine. Portez l’eau à ébullition puis laissez infuser la verveine jusqu’à refroidissement.
A l’issue de ce temps, épluchez la pastèque coupez en gros morceaux et retirer les pépins « autant que possible ». Mixez la chair finement
Ajoutez l’infusion de verveine, le sucre et remixez un coup.
Laissez au frais jusqu’à dégustation
Servez ce jus pastèque verveine bien frais.
Astuces :
Variante : Vous pouvez tenter avec de la menthe si vous n’avez pas pas de verveine citronnelle
(1) Sucrez à convenance. Vous pouvez aussi remplacer par du sirop d’agave.
Les prunes sont clairement mon fruit préféré à picorer et le jardin me le rends bien tellement les pruniers du verger se plaisent et se chargent de fruits tous les été.
Outre le picorage, j’ai beaucoup de plaisir à tenter chaque année de nouvelles recettes aux prunes. Si les tartes sont classiques, on peut aussi tenter les clafoutis, les prunes rôties ou les gâteaux. La prune rendant du jus à la cuisson, elle permet de parfumer aisément tout dessert. Je ne sais plus où j’ai dégotté cette recette mais je peux vous assurer que ce gâteau aux prunes est un vrai régal. Il est très moelleux, voir même étonnamment moelleux, au point où l’on pourrait croire qu’il y a des œufs en neige. Entre le jus de prunes et la touche d’alcool, il est aussi très parfumé.
Je voulais donc vous partager la recette de ce gâteau aux prunes, au cas où vous avez envie d’une gourmandise de saison. Notes que vous pouvez aussi le réaliser avec d’autres fruits bien juteux (abricots, pêches..). La pâte à gâteau s’y plie bien. J’espère que cela vous plaira !
Gâteau aux prunes très moelleux
Gâteau aux prunes très moelleux
Une recette facile gâteau aux prunes très moelleux, très parfumé et délicieux. Une excellente recette de saison !
Saison de la recette : Fin-Juillet à Mi Octobre
Pour 6 personnes :
800 g de prunes ( (800g à 1kg de prunes, cf. 1 pour la variété).)
200 g de farine
100 g de beurre
100 g de sucre
3 œufs
60 ml de lait ou lait végétal
1 sachet de levure chimique
2 cuillerées à soupe d’eau de vie de prunes
1 pincée de sel
sucre glace
Fouettez les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Faites fondre le beurre, puis incorporez le au mélange (oeuf/sucre) avec l’eau de vie et le lait. Homogénéisez la préparation.
Ajoutez la farine, levure et le sel puis mélangez jusqu’à bien homogénéiser la pâte.
Versez cette pâte dans un moule à manqué préalablement beurré.
Lavez les prunes, coupez les en deux et retirez les noyaux. Disposez les dans la pâte à gâteau aussi verticales que possibles. Placez en « autant que cela rentre ».
Enfournez pour 50 à 60 minutes à 180°C (le gâteau doit bien dorer dessus) (cf. 2)
Attendez que ce gâteau aux prunes refroidisse avant de saupoudrer de sucre glace. Servez-le à température ambiante ou tiède.
(1) Sur la variété des prunes: Utilisez des prunes juteuses de format quetsches, , reine claude, belle de louvain, stanley… et évitez les « billes » type mirabelles ou encore les prunes sauvages type mirobolan, prunes de damas souvent moins juteuses.
(1bis) Si vous en trouvez, je vous conseille les abricotines, une variété ancienne caractérisée par une saveur légèrement abricotée (qui rends vraiment bien en gâteau).
(2) Ce gâteau est construit sur le principe que les prunes rendent beaucoup de jus à la cuisson, donc le temps de cuisson doit être un peu plus long que d’habitude. Au bout de 40min de cuisson, n’hésitez pas à vérifier sa cuisson à l’aide d’un couteau : la lame doit ressortir sans pâte attachée quand on l’enfonce au centre du gâteau
Variante : Pour les amateurs, ajoutez un peu de cannelle à la pâte.
Variante 2: Le gâteau est réalisable avec d’autres fruits d’été : abricots, nectarines… ou d’automne : pomme, poires..
Cet été, j’ai eu la grande surprise de découvrir que le Gers est une région productrice de Melons et de Pastèques. C’est en particulier la région de Lectoure qui s’illustre (Nord du Gers), avec notamment la célèbre appellation « Melon de Lectoure ». Pour l’anecdote, il est cultivé la bas depuis 1850, date où un agriculteur du coin remarqua que les sols argilo-calcaires de la région, comme le climat, se prêtaient particulièrement à la culture du melon charentais. Il lança la culture sur ses terres, puis face au succès, elle se répandit vite. (source wikipédia). L’appellation « Melon de Lectoure » est aujourd’hui une des trois IGP de melon
Bref, mon mari étant fan absolu de melon, il s’est vite empressé de goûter et de remarquer que les saveurs étaient tout à fait particulières : on retrouve les saveurs douces et sucrées du melon, mais il y a une étonnante et légère note de poivré qui s’invite. Avec un tel produit, impossible pour de ne pas imaginer des recettes ^^ Et a l’occasion d’une chaude journée de juillet, histoire d’amuser mes gourmands, j’ai bien en envie de leur préparer un petit « apéro entrée » à base de melon et pastèques du Gers. Exit la salade, on dresse le tout en brochettes ludiques, avec une bille de mozzarella au centre pour le fondant.
Ce dîner là, mes petites brochettes n’ont pas fait long feu : c’est joli, très frais, à une forme ludique à manger. Que demander de mieux ? Alors l’occasion des chaudes journées du week-end, je voulais vous partager l’idée. Si jamais vous cherchez à mettre une touche ludique dans vos apéritifs ou vos repas, cela peut être une idée.Bonne journée !
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Brochettes Melon Pastèque Mozzarella
Recette : Brochettes Melon Pastèque Mozzarella
Saison de la recette : Juillet à Fin Août
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 0 minutes
Ingrédients
Pour 8 brochettes : **ATTENTION : A TITRE INDICATIF : Varie selon la taille de vos fruits **
8 billes de mozzarella
1/4 de pastèque
1/2 melon
quelques belles feuilles de basilic
Réalisation
Pelez le melon le la pastèque. Découpez la chair en cube de 1,5-2cm de côté (environ). Mettez le résiduel de côté pour une salade
Lavez le basilic, égouttez soigneusement puis découpez les feuilles de manière à disposer de morceaux de la taille des cibles de fruit (environ) et avoir 2 morceaux de basilic par brochette
Enfilez les ingrédients sur la brochette avec l’ordre: melon –> basilic -> bille de mozzarella -> basilic –> pastèque
Réservez au frais avant de servir
Dégustation : {pastèque + basilic} puis {mozza + basilic} puis {melon}
Astuces :
A l’avance : préparez au maximum une demi journée à l’avance, et conservez au réfrigérateur
S’il y a bien un légume que mes gourmands adorent en été, c’est l’aubergine. Ils l’adorent sous toute ses formes (en tian,en tarte, en caviar..) et s’en régalent quasi à chaque fois. Mais saviez vous que si l’on peut déguster l’aubergine chaude, elle se déguste aussi très bien en salade ? Les tranches d’aubergines grillées sont des morceaux fondants et très savoureux pour créer des salades d’été qui changent.
J’avais tenté ce type de salade pour la première fois il y a quelques années, et il faut avouer que depuis, c’est un grand classique. J’y trouve l’avantage qu’elle soit très facile à préparer, on peut la réaliser aisément en grande quantité; et mes gourmands l’adorent de l’entrée à l’accompagnement. Si au départ, cette salade était de simple tranches grillées, j’ai tenté différentes variantes savoureuses comme celle au cumin.. et une de mes dernières et savoureuses découverte fut l’ajout d’amande. Cela amène une note de croquant, une touche de douceur qui sied tout à fait à l’aubergine. Mes gourmands l’adorent.
Je voulais vous partager l’idée, au cas où vous cherchiez un concept de salade « qui change ». J’espère que cela vous plaira. Bonne journée
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Salade aubergines grillées amandes
Recette : Salade d’aubergines grillées aux amandes
Saison de la recette : Juillet à Début Octobre
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
2 petites aubergines
75 g d’amandes entières
1 petit oignon doux (1)
Pour la vinaigrette :
6 cuillérées à soupe de vinaigre de xérès (2)
12 cuillerées à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre
Réalisation
Découpez vos aubergines en fines tranches. Badigeonnez les très légèrement d’huile d’olive, salez les légèrement puis faites les griller (sous le grill du four pendant environ 15 min ou au four à 200°C pendant 20-25 min)
Entre temps, concassez grossièrement les amandes. Placez les dans une poêle puis faites les chauffer à feu moyen jusqu’à ce qu’elles commencent à brunir (cela les torréfie). Remuez régulièrement et arrêtez si elles colorent trop (vers le noir).
A côté, émincez hachez l’oignon doux.
Dans un petit bol, mélangez huile et vinaigre,un peu de sel afin de bien émulsionner
Une fois les aubergines cuites, sortez les du four, laissez un peu refroidir puis disposez dans un plat. Ajoutez les amandes torréfiées et l’oignon.
Réservez au frais vinaigrette et salade avant de servir.
Servez cette salade aubergines grillées tiède ou froide selon vos préférence. Servez avec la vinaigrette à part que chacun dose à convenance.
Astuces :
(1) Sélectionnez un oignon qui ne soit pas très piquant, sinon celui-ci va « dépasser » les saveurs de l’amande et faire perdre la douceur à la salade. Si vous n’en disposez pas (fin de saison des oignons doux par exemple), remplacez par une échalote hachée ou alors n’en mettez pas.
(2) Si vous n’avez pas de xérès, vous pouvez essayer avec du vinaigre balsamique.
Variante : Réalisez cette salade avec des noix à la place des amandes pour des saveurs plus rustiques
Servez la vinaigrette à part, il y a toujours des convives qui préfèrent beaucoup de vinaigrette, d’autre moins, donc on ne sait jamais sur quel pied danser ^^
Glace aux amandes (sans oeufs)
Bonjour à toutes et tous
Alors que le temps avance, je me rends compte que je tente de rationaliser l’utilisation des ingrédients dans mes recettes. Quand un ingrédient est présent,il doit vraiment apporter quelque chose au plat et ne pas être présent « parce que c’est comme cela » . – C’est sans doute un dérivé de mes réflexions écolos ou j’élimine le superflu -. C’est particulièrement le cas pour les œufs où j’ai vite appris à m’en passer dans certaines préparations comme les biscuits, les pâtes à tarte « basiques », ou lesglaces. Les crèmes glacées basées crème anglaise me paraissent dorénavant trop riches…
Pas plus loin qu’il y a deux semaines, j’ai vu passer à la télévision un reportage sur les glaces italiennes, expliquant qu’elles n’incorporaient pas d’œufs et que nombres recettes se basaient sur du lait, de la crème, des ingrédients de parfum, rien de plus. Cette idée italienne piqué ma curiosité et donner envie d’en essayer. J’ai trouvé la référence sur l’excellent blog « Un déjeuner de soleil » sous le nom de « Fiordilatte » (fleur de lait). pour le parfum point de vanille issue d’ailleurs, j’ai opté pour simples amandes caramélisées de chez.
A la dégustation, ce fut une énorme « claque » de gourmandise si vous me permettez l’expression. C’est savoureux, crémeux, tout doux, avec de petit parfum de nougatine liée aux amandes. Les boules de glace ont vite été dégustées. Allant sans doute en refaire ce week-end, je voulais vous partager l’idée de cette glace amandes sans oeufs. J’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée !
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Glace aux amandes sans oeufs
Recette : Glace aux amandes (sans oeufs)
Saison de la recette : Toute l’année
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 5 minutes
Ingrédients
Pour 4 à 6 personnes :
150 ml de crème fluide
350 ml de lait
75 g + 50 g de sucre
1 cuillérée à soupe de miel liquide
50 g d’amandes entières
Réalisation
Étape 1 : Préparation des amandes caramélisées
Concassez grossièrement vos amandes au couteau.
Dans une poêle anti-adhésive, faites torréfier quelques minutes vos amandes à feu doux.
Ajoutez les 75 g de sucre, laissez fondre jusqu’à formation d’un début de caramel clair sans toucher au sucre. Mélangez seulement en bougeant la poêle.
Une fois le caramel formé, mélangez pour bien enrober toutes les amandes.
Débarrassez sur une feuille de cuisson en séparant autant que possible les amandes (cela ne doit pas former de grosses pépites) et laissez refroidir.
Étape 2 : Préparation de la glace
Dans une casserole, disposez le lait, la crème, le miel et les 50 g de sucre restants. Portez à ébullition puis retirez du feu.
Ajoutez les amandes caramélisées puis laissez refroidir.
Une fois la crème revenue à température ambiante, faites la prendre :
– Sans sorbetière : versez dans un grand bac, placez au congélateur pendant 4 h en venant remuer/gratter la glace toutes les heures. L’objectif est de « casser » autant que possible les cristaux d’eau qui vont se former
– Avec sorbetière : laissez turbiner 20 à 30 minutes.
Conservez cette glace amandes sans œufs au congélateur dans un bac hermétique.
Servez chaud. Accompagnez de semoule ou de boulghour pour les gros appétits
Astuces :
Variantes : cette glace amande sans œufs est réalisable en remplaçant les amandes par des noisettes, des noix
Pour une version encore plus onctueuse, passez à 250 ml de lait et 250 ml de crème
Balade Botanique – Géantes ou presque (Juillet 2020)
Bonjour à tous et toutes,
On se retrouve ce matin pour une petite balade à la découverte des trésors de nos champs et chemins de campagne. En effet vous avez été nombreux / nombreuses lors du dernier billet de balade botanique à me demander de continuer la série. Alors, pour vous faire plaisir, tant que la saison des fleurs continue (sans doute jusqu’en octobre dans le Midi) on essayera d’avoir un petit rendez vous « fleurs » tous les mois. : )
Si le cœur vous en dit, donc, chaussez baskets et chaussures de marche et partons en balade botanique juillet.
Ballet de valérianes et de vesces de cracovie..
Juillet, c’est le plein été, la saison des chaleurs et du manque d’eau, la saison où la végétation est haute des herbes sèches. Les plantes les plus fragiles baissent de hauteur et se réfugient sous les herbes. Les plus résistantes ou celles qui ont les pieds dans l’eau poussent pour atteindre les hauteurs. Il n’est plus rare de voir des plantes « géantes » dépassant le mètre. Je vous propose une balade pour partir les découvrir.
Partons déjà dans les coins humides. Dans le Gers, les vallées sont toutes leurs petits rûs, servant à drainer l’eau lors des fortes pluies du printemps et d’automne. Ce sont aussi des terrains de jeu favoris de toutes les plantes adorant l’humidité. La plus grande de ces représentantes est sans doute la grande valériane qui termine sa floraison. Ses bouquets blancs sont un régal pour les yeux à la nuit tombée.
A côté de la valérianne, le regard peut vitre être attiré par les couleurs roses vives de la salicaire commune.Cette grande plante vit les pieds dans l’eau. Cela vaut le coup de s’en approcher car on peut découvrir de jolies fleurs étoilées.
En suivant le rû, un peu plus loin, nous pouvons tomber sur des hautes tiges ramifiées atteignant plus du mètre de hauteur. Elles présentent des petites fleurs roses vives à quatre pétales. Nous voici en présence de l’épilobe hérissée. On connaît souvent l’épilobe pour la version des montagnes (les grandes fleurs roses). Nous voici sur la version campagne.
A noter que les épilobes forment une vaste famille de plantes. A côté de l’hérissée, nous pouvons trouver de l’épilobe à 4 angles. Son étonnant nom vient de sa tige carrée à 4 angles. On la reconnaît par des fleurs roses pâles plus petite et une étamine en massue entière, alors qu’elle est séparée chez les autres. (Devant sur la photo au dessous).
En continuant un peu plus loin, proche du rû, nous pouvons enfin trouver les grandes tiges de petite bardane(oui c’est l’espèce « petite ») que l’on reconnaît assez aisément par ses inflorescences roses en boule, donc le calice (partie verte contenant la fleur) est rehaussé de piquant.
A côté, à hauteur des murs ou des broussailles, les jolies inflorescences du grand liseron mettent de la lumière. Ce dernier se distingue de celui des champs par sa grande taille et sa couleur blanche. Si vous vous promenez en soirée, vous pourrez remarquer que cette corolle prends parfois des teintes brillantes.
Je vous propose de changer de terrain pour continuer notre balade botanique juillet et rejoindre des coins secs où certaines plantes ont aussi opté pour l’option géante.
Tout en marchant, à hauteur des yeux, au dessus des herbes, vous pouvez sans doute dénicher de la vesce de Cracovie . Les vesce, plantes de la famille des pois avec des fleurs « à deux labelles » (un supérieur/ un inférieur) nous ont accompagnées pendant tout le printemps et ce sont d’autres représentantes qui nous suivent en été. La vesce de Cracovie se distingue très aisément des autres par la taille de son inflorescence, la présence de nombreuses fleurettes, et sa couleur vive. Sur le talus ou les bords de chemins, vous ne devriez pas la louper.
L’été, dans les coins secs c’est le temps des ombellifères. Ces plantes de la famille de la carotte sauvage, se caractérisent par un port aérien (qui laisse passer le vent dans les feuilles) et de grandes fleurs blanches en ombelles. Notre célèbre carotte sauvage, reconnaissable à son ombelle plate et dense une fois arrivée à maturité, est une des plus courantes que vous pourrez croiser.
Les ombellifères peuvent nous sembler touffue; mais ce n’est rien par rapport à la grandeur des cardères sauvages. On les surnomme souvent « chardon » par abus de langage mais ce sont bien des « cardères ». Il en existe des variantes mauves comme blanches. Elles sont adorées des papillons, et souvent utiles pour faire de jolis bouquets secs.
Et enfin, nous terminons avec les jolies fleurs bleues de chicorée sauvage, ancêtre de nos endives, chicons et chicorée du matin. Que la beauté de ses fleurs ne vous trompe pas, un plan en forme c’est aisément du mètre de hauteur. 🙂
Voilà, cette petite balade botanique juillet 2020. En espérant vous avoir distrait, amusé, je vous dis à une prochaine
Nectarines rôties au four, au romarin
Bonjour à toutes et tous
Cet été, il y a une certaine frénésie d’un de mes plus si petits gourmands sur les nectarines. Il y en faut au goûter, le midi, au dîner, sinon cela ronchonne. Je pense en connaître l’origine : nous avons trouvé au marché une productrice de fruits d’été locaux, et mamamia qu’ils sont bon. Les cerises étaient à tomber, les nectarines sont ultra parfumées (jamais dégusté d’aussi savoureuses), les pêches fondantes…
Bref, avec cette lubie, je me suis un peu sentie dans le devoir d’imaginer un petit dessert aux nectarines. Ce fruit n’est jamais très cuisiné, un peu à tord, car il apporte du moelleux une fois cuit dans les desserts, du croquant s’il est cru, ou encore des saveurs assez fines. J’ai opté une idée « retour à l’essentiel » : le fruit tout juste rôti au four. A la dégustation, sincèrement, ce fut une claque tellement c’est bon Les nectarines sont légèrement croquantes sur le dessus et fondantes dedans. Avec le miel, elles forment un jus sucré tout à fait délicieux. Le romarin amène cette petite note de parfum qui fait plaisir. On s’est régalé.
Je voulais donc partager avec vous ce bon plan. J’espère que vous vous régalerez autant que nous. Bonne journée!
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Nectarines rôties au romarin
Recette : Nectarines rôties au four, au romarin
Saison de la recette : Juillet – Août
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 30 à 40 minutes
Ingrédients
Pour 4 personnes :
4 à 6 nectarines selon la taille (1)
2 cuillerées à soupe de miel
2 branches de romain
1 poignée d’amandes effilées
Réalisation
Lavez les nectarines, coupez les en deux ou en quatre et détachez du noyau. SI vous avez du mal à détacher du noyaux, n’hésitez à les découpez un peu plus finement, c’est plus facile ainsi
Disposez les nectarines dans un plat à four. Répartissez le miel en filet, le romarin en l’avant préalablement lavé et détaché ses feuilles, ainsi que les amandes.
Enfournez pour 20 à 30 minutes au four à 180°C. Les nectarines doivent tout juste commencer à griller.
Servez ces nectarines rôties à température ambiance ou fraîches.
Astuces :
(1) Prenez l’équivalent de 4 grosses ou 6 petites. La couleur n’a pas d’importance.
Les amandes apportent un plus sans être indispensables
A l’avance : N’hésitez pas à préparer ce dessert 1 journée à l’avance et en le conservant au frais.
Le Savès, en été
Bonjour à tous et toutes,
Alors que le calendrier pourrait inviter aux vacances, le quotidien s’organise autour du travail (pour moi), des vacances dans le jardin (pour les petits) et de l’attente patiente que mon Mari se remette de ses gros problèmes de santé de début Juin. Les journées de la semaine sont encore un peu confinées – heureusement que les plus-si-petits gourmands y mettent du leur – mais quand vient le week-end nous partons tous les trois à vélo nous voir cette campagne que nous ne connaissons si peu. Cette courte période d’évasion est pour nous vous une bouffée d’oxygène.
J’avais envie ce matin de vous partager quelques uns de ces paysages que nous avons croisé lors de nos balades, et par là vous permettre aussi de vous évader. Nous sommes dans le Savès, une région de Gascogne frontalière Gers/haute Garonne, à une cinquantaine de kms à l’ouest de Toulouse. J’espère que cela vous fera plaisir 🙂Bonne journée !
Après midi de Juin, paysages verdoyants des champs de soja
Midi de juin, il y a comme un sourire dans l’air
Jour de fin Juin, l’orage s’invite sur les collines
Midi de Juillet, contraste saisissant..
Matin de juillet, le blé est récolté, la paille assemblée en ballots..
Le travail continue dans les champs
Dans cette campagne tranquille, les locataires des lieux débutent la matinée dans le calme
Sur le bord des route, on peu parfois voir le fin liseré des Pyrénées
Mais le regard est vite attiré de l’autre côté, vers l’immensité des collines et vers ce jaune d’or si vif..
Balade d’un soir de Juillet, grimper sur les collines. A la première trouée les collines se teintent de jaune tournesol
Nous ne grimpons pas au hasard, un champ de tournesols nous attends. Jouer avec le soleil couchant..
En espérant que ces photos dans le Savès vous ont permit de vous évader, nous vous souhaitons une bonne journée