Bonjour à toutes et tous,

L’été est la saison des fruits, en tartes ou en crumble, mais aussi en salades de fruits fraiches et pleines de saveurs. De plus, c’est simple, rapide à préparer et déclinable à l’infini avec les différents fruits de saison les, épices et les herbes fines. La seule « difficultés » est de trouver les bonnes d’association entre fruits et condiments, sans rester trop classique.

Avec le temps, j’en ai testé diverses versions aux de fruits d’été. Pour la fin d’été, j’en ai une qui sort du lot, en mêlant des pêches fondantes et douces, des prunes croquantes et juteuses, des mûres avec du croquant. Un léger sirop épicé à la badiane est idéal avec ces fruits, ce dernier ajoutant une petite note anisé-poivrée. Lorsque je la prépare, attendez vous à ce que le saladier soit vite terminé.

Je voulais vous partager l’idée au cas où vous chercheriez un dessert aux fruits d’été sain et rapide. Que cela soit seul ou en café gourmand, cette salade pêche prunes et délicieuse… et j’espère qu’elle vous plaira. Bonne journée

Recette : Salade pêches prunes mûres

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 2 belles pêches (ou 4 pêches plates)
• 6 prunes croquantes type quetsches (1)
• 2 grosses poignées de mûres
• 40 g de sucre (2)
• 200ml d’eau (équivalent 1 verre à moutarde)
• 2 étoiles de badiane
• 1 bâton de cannelle

Réalisation*

• Lavez l’ensemble des fruits. Coupez les pêches en gros dés, taillez les prunes en quartiers. Disposez l’ensemble des fruits dans un saladier
• Dans une casserole, disposez l’eau, le sucre, les épices. Portez à ébullition et laissez 30s que le sucre se dissolve bien.
• Versez le sirop chaud sur les fruits puis laissez refroidir.
• Conservez au frais jusqu’au service

Servez cette salade pêches prunes mûres fraîche.

Astuces :

• (1) Les quetsches, prunes Stanley ou encore prunes de Damas sont idéales par croquantes.
• Pour un joli service, disposez dans des verrines et accompagnez de biscuits croquants.
• (2) Le sirop n’est pas très sucré afin de laisser toute saveurs aux fruits. N’hésitez pas à monter à 60g si vous convives aiment bien sucré

Bonjour à toutes et tous

S’installer dans une vieille maison avec un jardin-terrain en friche révèle de nombreuses surprises, et celle de l’été a été la découverte de rangées de pruniers sauvages. Sur la fin juillet, il se sont chargés de petites boules violet-noires, de format entre la mirabelle et la quetsche. Avant d’en consommer, j’ai pris toutes les précautions pour bien identifier les arbres : couleur et taille des fruits, feuille, période de floraison.. tout indiquait des pruniers de Damas ou pruniers de Saint Antonin, une variété de prunes ramenée au Moyen âge par les croisés. ( source ici ) . L’anecdote historique pourrait s’arrêter là, si je n’avais découvert que son petit nom fleuri dans le Midi est le « prunier à cochons ». En fait, ce prunier est un des rares à drageonner (ie. former des bébés par stolon souterrain, même principe que les fraisiers, mais sous terre); ce qu’il fait qu’il s’est ensauvagé et à vite formé des haies entières de pruniers. Sous ses haies, pendant des siècles on a fait paître des cochons ( qui sous leur apparence rustre sont quand même des animaux délicats et gourmets..) Bref. Des prunes à cochons 🙂

Revenons à mes pruniers. Suite à cette découverte ma (célèbre) gourmandise prune-esque y a clairement vu son Eden. Des prunes à foison, et délicieuses qui plus est ! Mais la saison des prunes étant si courte, et la récolte étant au rendez vous, l’idée de passer par la case conserve c’est imposée. Si quelques conserves de prunes au naturel ont été réalisées, j’ai aussi craqué pour de la confiture. Cette dernière s’est révélée une tuerie sans nom, acidulée et très parfumée. Si vous adorez les prunes types quetsches vous devriez vous régaler.

Je voulais vous partager l’idée.. a à minima pour vous faire sourire avec le nom.. plus certainement pour vous recommander ces pruniers à cochons si vous avez un jardin, et peut être pour vous donner l’envie de réaliser cette cette confiture prunes sauvages . Bon week-end !

Tutoriel : Confiture de prunes sauvages

Saison : Août

• Temps de préparation : 40 minutes
• Temps de cuisson : 1 heure 30 minutes

Ingrédients

• 1,4 kg de kg de prunes sauvages / prunes à cochons non dénoyautée
• 600-700 g de sucre (1)
• 2 étoiles de badiane

Réalisation

Réalisation de la confiture

• Lavez l’ensemble des prunes. Vérifiez qu’il n’y a pas de locataires, puis coupez les en deux et détachez le noyau. Disposez le tout dans une grande casserole. Attention, l’étape est assez fastidieuse (2).
• Une fois toutes prunes dénoyautées, ajoutez le sucre (cf. 2), la badiane, puis laissez reposer à minima une heure que les prunes dégorgent un peu. (Vous pouvez aussi laisser reposer la nuit
• Ajoutez un demi verre d’eau puis faites chauffer jusqu’à ébullition. Laissez ensuite compote à feu doux pendant environ 30 minutes.
• A l’issue de ce temps, retirez les étoiles de badiane puis mixez la confiture « au trois quarts », histoire de laisser quelques morceaux gourmands dans la confiture.
• Poursuivez la cuisson à feu doux jusqu’à ce que la confiture soit prise (environ une heure pour moi).

Mise en pots

• Nettoyez vos pots et couvercle à confiture puis essuyez les.
• Ébouillantez les (couvercle inclus) une petite minute en les remplissant d’eau bouillante puis retirez l’eau (***)
• Versez la confiture prunes sauvages (tout juste retirée du feu) dans le pot puis refermez le.
• Retournez le pot et laissez le refroidir ainsi.

Utilisation : Comme l’après shampoing classique : appliquez après le shampoing, laissez poser quelques minutes puis rincez.

Conservation : Conservation maximum 1 semaine au frais

Astuces : Pour vérifier la prise de la confiture, réalisez le test de l’assiette : déposez un peu de confiture sur une assiette, laissez refroidir et regardez si la confiture coule lorsque vous levez l’assiette.
– Si vous utilisez un sucre « classique », la confiture reste bien immobile, alors elle est prise
– Si vous utilisez un sucre « à confiture » (avec gélifiant), arrêtez lorsque cela coule encore légèrement.

Astuces :

• Conservation : Cette confiture prunes sauvages se conserve aisément un an.
• (2) Il existe des méthodes sur le net pour réaliser cette confiture sans étape de dénoyautage. Pour cela, il faut faire cuire les prunes entières longuement, puis mixer avec les noyaux. (cf. ici ) Ne souhaitant pas de locataires dans mes confitures, même hachés, j’ai préféré éviter…
• (1) Pesez vos fruits et mettez entre les 3/4 et la totalité du poids des fruits en sucre. Côté sucre, j’ai une préférence pour utiliser du moitié spécial confiture, moitié classique.
• (*) Pour vos pots à confiture, n’hésitez pas à récupérer tous les bocaux en verre qui passent par votre cuisine : pots de miel, bocaux de haricots verts, etc.
• (**) Récupérez l’eau d’ébouillantage dans un saladier et utilisez la une fois refroidie pour arroser vos plantes/jardinières 😉

Bonjour à toutes et tous

La salade de tomate c’est un des basiques de l’été, qui doit sans doute passer dans toutes nos assiettes. Que ce la soit de simples tomates à la vinaigrette ou la célèbre « tomate mozzarella basilic », elles sont assez incontournables. De part ce côté « trop classique », j’ai longtemps envisagé de ne pas mettre la moindre salade de tomates sur le blog (autant ne pas réinventer la poudre).. Et puis le Gers m’a mis sur la piste d’un twist tout à fait sympa.

Pour la petite histoire, cette salade de tomate est un peu mon « assiette de flemme » des dîners d’été : Côté tomates, je récupère les 5-6 variétés dites « anciennes » qui poussent au potager. Côté condimentaire, j’ai découvert il y a quelques temps que la nectarine se marie bien à la tomate avec sa petite note sucrée et croquante. Enfin, côté côté herbes.. sur le trajet du potager, il y a le mur où se trouve un robinet qui fuit lorsqu’il est ouvert, arrose le m² autour et est donc LE coin ou la menthe (usuelle et sauvage) pousse à profusion. Vous me voyez donc venir : des tomates anciennes, de la menthe en passant, une nectarine et le résultat dans l’assiette est une jolie salade colorée, aux multiples textures, aux notes de fraicheur avec la menthe.

Le résultat est franchement très très agréable: Le mariage est heureux, la nectarine fait le liant entre tomate et menthe, et cette menthe propulse la salade dans des notes très fraîches. Depuis ma première tentative « au pifomètre ».. et bien j’avoue n’avoir plus fait que cette salades de tomate à la menthe. En conséquence – même si cela ne révolutionne pas la cuisine -je voulais vous partager cette idée avec vous. N’hésitez vraiment pas à essayer. Bonne journée !

Recette : Salade de tomates anciennes à la menthe

Ingrédients

Pour 4 personnes (en entrée copieuse)

• 800 g de tomates 4 de formes /couleurs différentes (idéalement variétés anciennes, cf astuces)
• 2 nectarines ou 1 grosse (1)
•  10-12 feuilles de menthe

Pour la vinaigrette balsamique (facultatif, vous pouvez préférer juste un trait d’huile d’olive + du sel 😉 )

• 6 cuillerées à soupe d’huile d’olive
• 3 cuillerées à soupe de vinaigre balsamique
• sel, poivre

Réalisation

• Lavez les tomates, retirez le pédoncule, puis coupez les soit en tranches soit en quartiers. Si vous avez des tomate cerises, coupez les en deux. Salez légèrement.
• Détaillez les nectarines en fines tranches, coupez en deux et ajoutez ces tranches aux tomates.
• Lavez la menthe puis émincez la. Ajoutez aux autres ingrédients et mélangez.
• Idéalement, laissez « mariner » au frais 2h que les saveurs de la menthe diffusent dans le reste des ingrédient.
• Fouettez ensemble tous les éléments de la vinaigrette jusqu’à émulsionner et gardez à part.

Servez cette salade tomates menthe bien fraîche, vinaigrette à part que chacun dose à convenance. Certains préfèrent même un simple trait d’huile d’olive.

Astuces :

•  (1) La nectarine amène une petite note croquante et sucrée à la salade. Ne vous sentez pas obligée d’en mettre si vous êtes plutôt bec salé.
• Choix des tomates : L’important dans cette salade tomate menthe est de varié les sortes afin d’en avoir au moins 4 dans l’assiette. Vous pouvez sélectionner parmi (liste non exhaustive) :

  • noire de crimée : très douce, plutôt fondante
  • tomate ananas : légère en saveur, quasi sucrée, plutôt fondante
  • green zebra : plus acide
  • coeur de boeuf : très charnue
  • roma : assez compacte, intéressante pour le croquant
  • tomate cerise rouge : croquante
  • tomate cerise jaune : croquante et douce

• Évidemment, vous pouvez utiliser cette recette en base pour des salades plus complètes, en ajoutant par exemple du boulghour, des dés de fromage, …

Bonjour à toutes et tous

Alors que les températures sont retombées, nous permettant d’allumer de nouveau le four, que diriez vous de préparer un plat revigorante et réconfortant pour les troupes ? L’été a ses petits rituels côtés cuisine : il y a les salades diverses et variées, les conserves, les tians, et pour mes gourmands, les légumes farcis. Le « légume farci » est un plat (qu’il soit courgette, aubergine, poivron) qui me garanti toujours de leur faire plaisir, peut importe le légume contenant et peut importante les variations de farces (tant qu’elles sont carnées).

En particulier, je réalise des poivrons farcis au moins 3-4 fois dans l’été rien que pour mes gourmands. Dans les variantes de poivrons farcis tentées à la maison, il y en a une qui recueillie souvent tous les suffrages : des poivrons farcis aux merguez et au boulghour. La saucisse est utilisée en condiment pour relever la farce; ce permet de disposer d’une garniture gourmande, moelleuse mais sans trop de gras. Le boulghour amène de la mâche et la consistance que l’on apprécie dans les farces, la merguez de pep’s et la petite touche d’épice. C’est un plat avec une note d’orient, tout à fait sain et de saison.

Comme t, cette version est repassée dans ma cuisine récemment, j’en ai profité pour tout noter et prendre les photos pour vous la partager. Si vous avez envie de préparer des légumes farcis qui changent, cela peut être une idée. J’espère donc que cela vous plaira. Bonne journée !

Recette : Poivrons farcis merguez et boulghour

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 4 poivrons +1/2  (1)
• 120 g de boulgour
• 8 merguez
• 2 gousses d’ail
• 1 cuillérée à soupe d’herbes de Provence
• 1 oignon
• huile d’olive
• sel et poivre

Réalisation

• Lavez les poivrons, coupez les en deux pour former des barquettes (2) puis disposez dans un plat. Enfournez pendant 10 à 15 minutes à 180°C afin de les précuire (et pendant que vous préparez la suite de la recette.)
• Faites cuire le boulghour en suivant les instructions du paquet. (en moyenne 10 minutes dans de l’eau bouillante), puis égouttez
• Épluchez plus hachez l’ail et l’oignon. Coupez le demi poivron en petits cubes
• Faites chauffer une sauteuse large puis faites y revenir les merguez afin qu’elles commencent à rendre leur gras. Ajoutez l’ail, l’oignon et le 1/2 poivron coupé en cubes, puis faites revenir (à coté des merguez) jusqu’à ce que l’oignon soit translucide
• Récupérez les merguez puis coupez les en fines rondelles (3)
• Dans un saladier, mélangez les merguez, l’ail,l’oignon, le poivron, le boulghour. Poivrez, salez légèrement et ajoutez les herbes de Provence. Mélangez bien pour homogénéiser.
• Farcissez les poivrons précuits avec cette farce. Tassez bien.
• Versez un filet d’huile d’olive et répartissez une bonne pincée d’herbes de Provence.
• Enfournez à 180°C pendant 20 minutes. Couvrez le plat d’un papier aluminium au bout de 10 minutes afin d’éviter que le dessus ne sèche.

Servez ces poivrons farcis merguez et boulghour chauds.

Astuces :

• (1) Choisissez la couleur des poivrons selon vos gouts : les verts seront plus acides et de goût prononcés, les jaunes doux, et les rouges sucrés;
• (2) Pour les poivrons : vous avez le choix entre le format barquette et le format « tube » (ie. poivron entier). A votre convenance.
• (2bis) Si vous appréciez les poivrons très croquants et « pas trop cuits » pour vos farcis, dispensez vous de cette étape de précuisson.
•  (3) L’intérêt de cuire les merguez est 1) de dégraisser 2) de faciliter la découpe. Pour la découpe, si vous en avez, je vous conseille d’utiliser des ciseaux de cuisine. C’est clairement le moyen de découpe le plus efficace
• A l’avance : Le plat peut être réalisé 24 à l’avance, et se conserve 2-3 jours.

Bonjour à toutes et tous

Comme vous avez dû l’apercevoir, je pratique de temps en temps la cueillette sauvage : plantes médicinales, aromatiques et en ce moment ce sont surtout les baies (mûres) ou les prunes sauvages. Pour ces sessions cueillette, j’ai besoin de sacs légers, pratiques, pliables afin que cela rentre dans les sacs d’appareil photo/ sacoches de vélo. Au départ, j’ai utilisé les sachets krafts de fruits et légumes (que mon mari accumule toujours). Mais l’expérience m’a montré qu’ils n’apprécient vraiment pas la pluie, et encore moins les ronces, ou leur taux de survie est proche de zéro…

J’ai donc fini par me mettre dans l’idée de fabriquer mon petit sac à cueillette durable. Il y avait deux options : le tissu , permettant de faire des sacs pleins, ou le crochet/tricot pour des sacs plus aérés. La deuxième option m’a semblé mieux car les fruits/plantes se conservent mieux dans les sacs laissant passer l’air et me me suis mise à l’ouvrage. Côté laine, une bonne laine marron me semblait la moins salissante dans la boue. Côté technique, c’est la technique classique du panier en brides, complété par des parois « à trous » et petite bride en haut du panier. Le résultat n’est peu être pas d’un esthétisme prêt à faire baver une fashion-victim, mais c’est vraiment sympa, pratique, à l’esprit campagne. Il est léger et plie avant usage, ce qui permet de le transporter partout. Je ne vous cache pas qu’il est très utilisé depuis quelques temps pour les tournées de prunes/ mûres quasi quotidienne.

Je voulais donc vous partager le tutoriel, au cas où ce genre de petit panier de cueillette vous intéresserait. Bien entendu vous pouvez l’utiliser pour autre chose que de la cueillette. Bonne journée !

Tutoriel : Panier de cueillette crochet

Saison : Toute l’année

Matériel

• 1 pelote de laine DMC 3,5 (50g) (environ)
•  Crochet taille 3,5
• 1 fil DMC pour la décoration

Réalisation

— Réalisation du Fond —

• Rang 1 : Réalisez un cercle magique et terminez le par une bride. Montez ensuite 12 brides et terminez par une maille coulée.
• Rang 2 : Montez 3 mailles en l’air puis bride dans la première maille. Réalisez ensuite 2 brides dans chaque maille suivante. Terminez le rang par une maille coulée.
• Rang 3: Montez 3 mailles en l’air puis bride dans la première maille. Réalisez ensuite 1 brides dans la maille suivante, puis 2 brides dans la suivante (<=> 2 brides toutes les 2 mailles). Itérez jusqu’à finir le cercle. Terminez le rang par une maille coulée.
• Rang 4: Montez 3 mailles en l’air puis bride dans la première maille. Réalisez ensuite { 1 brides dans les 2 mailles suivante, puis 2 brides dans la suivante} (<=> 2 brides toutes les 3 mailles) Itérez jusqu’à finir le cercle. Terminez le rang par une maille coulée.\n
• Rang 5: Montez 3 mailles en l’air puis bride dans la première maille. Réalisez ensuite { 1 brides dans les 3 mailles suivante, puis 2 brides dans la suivante} (<=> 2 brides toutes les 4 mailles) Itérez jusqu’à finir le cercle. Terminez le rang par une maille coulée.
• Rang 6: Montez 3 mailles en l’air puis bride dans la première maille. Réalisez ensuite { 1 brides dans les 4 mailles suivante, puis 2 brides dans la suivante} (<=> 2 brides toutes les 5 mailles) Itérez jusqu’à finir le cercle. Terminez le rang par une maille coulée.

— Réalisation des bords  —

• Rang 7 :Changement d’axe : l’objectif du rang est de débuter les versants du sac.Pour cela, tournez l’ouvrage  et préparez vous à monter vos rangées en perpendiculaire au fondu du panier.

  • Identifiez la maille « la plus extérieure » sur votre dernière rangée : Vous piquerez dedans.
  • Montez 3 mailles en l’air, puis une bride dans la même maille.. Faites le tour en brides (Vous devriez confirmer que vous êtes bien perpendiculaire au bout de quelques mailles), puis piquez une maille coulée dans la suivante.
  • Note :Pour info  il m’a fallut 2 ou 3 essais avant de trouver comment faire ce départ en perpendiculaire

• Rang 8 à 11 : Partie des bords « opaque » : Montez 3 mailles en l’air, puis une bride dans la même maille; Faites le tour en brides, puis piquez une maille coulée dans la suivante. Choisissez de piquer sur la maille avant ou arrière selon le motif que vous préférez :

  • maille avant : donne un ouvrage lisse
  • maille arrière : fait ressortir le fil et fait apparaître une ligne (ce que j’ai privilégié)

• Rang 12 à 19 : Partie des bords à « carreaux » (1)

  • Rangs pairs : Montez 3 mailles en l’air. une maille dans la bride suivante, réalisez ensuite deux mailles coulées, puis deux brides dans les suivantes. Itérer jusqu’à fermeture du tour.
  • Rangs impairs: Montez 3 mailles en l’air (ensuite deux mailles coulées, puis deux brides dans les suivantes. Itérer jusqu’à fermeture du tour.

• Dernier rang : montez deux mailles en l’air puis faites le tour en mailles serrées. Terminez par une maille coulée dans la première maille serrée.

—  Décoration —

• Bride pour le porter : Montez 20 à 30 mailles coulées (selon vos préférences, puis fermez la bride avec une maille serrée. Fermez les fils et couper le rab.
• Décoration : Utilisez un fil DMC de la couleur de votre choix que vous fixez au niveau des débuts de rang. A l’aide d’un crochet, faites passer en alternance « en haut de bride / en bas de bride  » dans les mailles extérieures en veillant bien à ne pas trop tirer. Faites le tour du sac puis attachez fermement au point de départ.

Le panier de cueillette crochet est prêt à usage.

Astuces :

• Si vous voulez donner une forme un peu fermée à ce panier de cueillette crochet, lorsque vous réalisez les rangées correspondant aux parois, sautez la dernière maille sur plusieurs rangs.
• Inversement, si vous préférez un peu évasé, ajoutez une maille en fin de rang lorsque vous réalisez les rangées correspondant aux parois.  Néanmoins, je ne vous le conseille pas car cela offre plus d’opportunité au contenu du sac de se faire la malle.
•  N’hésitez pas à choisir la couleur de laine que vous préférez pour votre panier . Pour les plus douées en crochet, vous pouvez aussi faire le panier de cueillette en bi-couleur.

Bonjour à toutes et tous

Si vous avez suivi le billet sur les brochettes melon-pastèque, sans doute avez vous découvert comme moi que le Melon de Lectoure est une des IGP du Gers. Cette IGP est presque un clin d’œil à mes gourmands qui l’adorent et s’en régalent tous les été. Nous en achetons tous les week-end au marché et avons sympathisé avec le producteur. Il y a trois semaine de là, le jour suivant un violent orage, il nous disait être inquiet pour la suite car ses plantations avaient pris la grêle. Melons et pastèques en particulier, résistantes avec leur peau épaisse, allaient toujours être vendables mais en étant amochées donc moins prisés des clients (vive le gâchis..). Pour l’aider, on a vite décidé de changer notre « liste de course » et prendre (bien) plus de melons et apporter notre petite pierre.

De ces nombreux melons, tout à fait sains d’intérieurs et juste amochés à l’extérieur, j’ai vite eu de nombreuses idées de recettes : Je l’adore en gaspacho, mes gourmands apprécient en avec de la menthe … Et comme les plus-si-petits gourmands me tannaient pour des glaces, une bonne partie a fini en sorbet. On n’y pense pas, mais le melon se transforme très bien et très vite en sorbet et sa texture épaisse permet souvent d’éviter la case sorbetière. Pour le côté « pratique à déguster » j’ai juste coulé l’affaire dans un moule à esquimaux. Canicule arrivée, je peux vous assurer que ces (nombreux !) esquimaux ont été rudement appréciés.

Bref, je voulais partager l’idée de ce sorbet melon au cas où vous chercheriez une idée de glace « qui change » et sans sorbetière. Vous trouverez des astuces en bas de billet si jamais vous n’avez pas de moule à esquimaux. Bonne journée !

Recette : Esquimaux au melon (sorbet melon)

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 1 beau melon ( 500g à 600 g de chair)
• 80 ml d’eau
• 40 g de sucre à confiture (ou 40 g de sucre + 1 cuillerée à soupe de jus de citron)
•  (facultatif) pour la décoration : feuilles de menthe ou de verveine (1

Réalisation

• Lavez le melon, coupez le en deux et retirez les graines. Récupérez la chair à l’aide d’une cuillère à soupe puis disposez dans le bol d’un mixer. Mixez finement.
• Dans une casserole, disposez l’eau et le sucre puis portez à ébullition. maintenez jusqu’à dissolution du sucre.
•  Incorporez le sirop dans la chair de melon et re-mixez un coup pour bien homogénéiser.
•  (Facultatif)(1) Découpez quelques lanières de feuilles aromatiques que vous placez sur les bords de vos moules à esquimaux.
•  Versez la préparation au melon dans les moules en laissant un bon cm de libre (2) puis insérez un bâton.
• Placez au congélateur au moins une demi journée avant dégustation.

Servez chaud. Accompagnez de semoule ou de boulghour pour les gros appétits

Astuces :

• Vous pouvez coller sur les bords des herbes aromatiques pour donner des saveurs complémentaires (et un côté fun) aux esquimaux
•  (2) Ne remplissez pas entièrement les moules à esquimaux, sinon le sorbet melon va déborder
•  Pour démouler , placez vos moules à esquimaux sous un filet d’eau tiède. Conservez ensuite dans une boîte.
• Pas de moule à esquimaux : remplissez des pots en verre de taille pot de yaourt du sorbet melon, en laissant un bon cm de libre (la glace « gonfle » en refroidissant). Vous les sortirez du congélateur quelques minutes avant dégustation.